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Your promises, they look like lies. Your honesty like a back that hides a knife.


Cela faisait maintenant une semaine. Une semaine que j’avais revu celle qui faisait battre mon cœur à la chamade, une semaine que j’avais été travaillé. Depuis une semaine, sept jours, cent soixante-huit heures, je n’avais pas été à Harvard, je n’avais pas vu la femme de ma vie, je n’avais pas eu de contact avec le monde humain. J’étais éloigné de monde, mais je le voulais bien, je le demandais même. Des gens étaient venus frapper à ma porte, durant cette semaine, mais je n’avais ouvert à personne. Bien trop occupé à réfléchir à mon futur, à mon passé et encore plus à mon présent. J’avais franchement besoin de faire le point, de réfléchir à tout ce qu’il s’était passé la semaine passée. J’avais revu celle qui avait alimenté tous mes rêves, celle qui était la cause de mes cauchemars et la seule et unique personne avec qui j’avais des souvenirs, avec qui je voulais des souvenirs. Toutes ces choses, je n’avais jamais pensé les imaginer. Je ne savais pas qu’un jour j’allais ressentir ces sentiments que je détestais éprouver, à l’heure actuelle. Si je l’avais su, j’aurais tout fait pour éviter la rencontre avec Hurricane. J’aurais tout fait pour ne pas la voir, pour ne pas tomber amoureux d’elle au premier regard. Mais ma foi, la vie avait décidé de me rendre bon, de me rendre heureux ce jour-ci, et je ne devais pas l’insulter pour cet acte de générosité, je devais remercier la vie, je devais remercier toutes les choses qui firent mon bonheur, une fois Hurricane et moi présentés. Ce qui était étrangère, c’était le fait que le bonheur nous ai suivi, tout le temps de notre relation. Oh oui, durant ces deux années passées à s’aimer passionnément, rien n’avait pu rendre mes sentiments plus faibles, plus démunis. Je n’avais jamais ressenti l’absence d’amour, quand je plongeais mon regard dans le sien. C’était d’ailleurs pour cela, pour toutes ces choses, que j’étais persuadé qu’elle était la femme de ma vie, mon âme-sœur.

Ah… l’âme-sœur. Ça semble si beau, quand on l’entend, et c’est pourtant si moche, dépourvu de beauté. Tout le monde, croit, un jour ou l’autre, avoir trouvé la perle rare, la personne qui vous ai destinée jusqu’à la mort, mais rares sont les gens qui tombent sur la vraie personne. Moi, je ne m’en étais rendu compte que trop tard. Comme ma mère me l’avait dit, lorsqu’elle avait déménagé, on se rend compte que trop tard des sentiments, puis on regrette de ne pas les avoir relaté plus tôt… Toujours est-il que moi, j’avais dit mes sentiments à Hurricane, je lui avais ouvert mon cœur comme jamais je ne l’avais ouvert et comme jamais je n’aurais pensé l’ouvrir, mais pourtant, je m’étais fait avoir. On m’avait toujours dit de faire attention, quant à l’ouverture des portes de mon cœur, je n’y avais pas prêté attention et je m’étais fait niquer, en beauté. Je ne pensais franchement pas que la jeune blonde était de ce genre-là, elle paraissait si… si sage, si gentille, tout l’inverse de ce qu’elle m’avait laissé comme impression, quand elle avait osé partir de ma chambre, alors que j’étais dans le coma.

Quand j’étais dans le coma, les choses étaient noires. Je ne voyais rien, mais j’entendais tout. C’était une sensation affreuse. C’est à ce moment-ci que je m’étais rendu compte que la vue était quelque chose d’essentiel. Je ne pensais pas pouvoir être capable de vivre, sans yeux. Enfin, ce n’était pas vraiment le sujet… Ce que je voulais dire, c’était que ne pas voir, c’était une chose, cependant, Dieu merci, j’avais toujours mes oreilles. Pendant un mois, un putain de long mois, j’avais dû me taper les pronostics des médecins qui me voyaient déjà dans un cercueil, j’avais dû subir les crises de larmes d’Hurricane sans pouvoir essuyer les perles salées de son visage. Ce qui m’avait ramené en paix avec moi-même, avec mes convictions sur cette Terre de merde, c’est l’inhumanité des Humains. L’Homme se voit comme un être bon, il se dit prêt à aider son prochain. Conneries. L’Homme ne voit pas plus loin que son nombril, ce n’est pas qu’il ne peut pas, c’est qu’il ne veut pas. La Terre est tellement moche, tellement sale. Les gens sont inégalement répartis et pendant que certains se plaignent de ne pas pouvoir s’acheter la dernière Porsche car il leur manque un petit million, d’autre se plaignent de vraies choses, de besoin humains qu’ils ne peuvent pas assouvir comme manger ou boire.

Comme tous les jours depuis une semaine, je me sentais apaisé et j’avais passé une bonne nuit, bien que légèrement torturé encore par la discussion que nous avions eue. Je voulais bien faire les choses cette fois-ci. Même si j’étais conscient de l’avoir déçue, je ne pouvais pas aller chez elle, aussi tôt après l’avoir retrouvée, c’était beaucoup trop frais pour moi, les blessures n’étaient pas encore pansées. On dit souvent que les plaies ouvertes du cœur sont guéries avec le temps… C’était une théorie intéressante, mais j’avais besoin de savoir combien de temps, il allait me falloir, sinon quel remède emprunter ? L’amour ? Excellent choix, mais peut-être me faudrait-il une bonne dose de courage avec ça. Je repensais à ce qu’elle m’avait dit, et je me sentais foutrement traître. J’avais l’impression de l’avoir trompée, alors que j’avais juste retardé le jour durant lequel j’irais la voir, chez elle. Je me souvenais de ce qu’elle m’avait dit, et heureusement d’ailleurs, parce qu’une fois partie, j’étais resté des heures assis sur ce banc, à me demander si oui ou non je devais y aller. Perdu. Je repensais à sa voix douce, me dire décrire sa maison. « Tiens… Prend la, viens à la maison. C’est dans Central Square, tu verras il y a un jardin et une petite balançoire. Elle est facilement reconnaissable. » J’avais pris mon courage à deux mains, je devais aller la voir et je devais trouver une réponse à ma question… Qu’est-ce qu’elle pouvait bien foutre dans une maison avec une balançoire ? Je savais qu’elle avait toujours gardé cette âme d’enfant, mais je ne savais pas cette dernière aussi développée. J’étais donc devant cette porte, après avoir passé le jardin, en train de me résigner à frapper. Je ne savais pas si elle allait vouloir me laisser entrer. Elle devait m’attendre depuis sept jours, se demander si cette fois, c’était moi qui avais fui ou non. Je la plaignais, mais moi, j’avais passé plus de cinq années dans le silence. C’était fait, j’avais frappé à cette porte sans m’en rendre compte… Boom.
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❝ Reed - Hurricane ❞
«I told you to be patient I told you to be fine
»

ft birdy - skinny love

Une semaine, une putain de semaine J’avais été beaucoup trop naïve encore une fois pour croire que tout allait redevenir comme avant. Je n’arrivais pas à me dire qu’il n’allait certainement plus jamais venir, j’aurais tellement voulu que tout redevienne comme avant. Que nou nous retrouvions comme au temps de notre adolescence, comme quand nous étions jeunes et insouciants. Je l’aimais et pourtant je sentais que je l’avais perdu. Je n’avais plus pleuré depuis que je l’avais revu mais pourtant, la tristesse envahissait mon âme chaque matin. Chaque matin je me regardais dans le miroir et je m’insultais, je me trouvais et j’étais complètement pitoyable. J’étais pitoyable, naïve au plus haut point. Pourquoi est-ce que tout serait redevenu comme avant alors que je l’avais détruit, alors que j’avais lâchement quitté le navire en le voyant comme un légume sur ce putain de lit d’hôpital. Je ne me supportais plus, je voulais reprendre du poil de la bête, mais je n’y arrivais pas, chaque matin je me faisais violence, j’avais songé à déménager. J’avais songé à partir, loin, à Paris, Tokyo, Saint-Pétersbourg. Mais je n’y étais pas parvenu pourquoi ? Parce que je ne voulais pas que mon fils soit dépaysé et parce que j’espérais secrètement qu’il reviendrait. Mais non, une semaine c’était passé et pourtant il n’était pas venu. J’avais été encore une fois bercée de dures désillusions. Putain de vie, je n’avais pas le courage de me foutre en l’air et dieu seul sait que si Cox n’avait pas été la, je l’aurais fait, je me serais jeté sous un train, je me serais droguée à en crever. Mais non, je n’avais pas le courage. J’étais lâche, une putain de lâche.

Je l'aimais, je l'aimais comme une conne. Je savais que plus rien ne serait comme avant. Que sa peau ne rythmerait plus mes jours et mes nuits, que je ne me réveillerais plus à ses côtés le matin. J'avais espéré au fond de moi que Cox aurait pu avoir une présence paternelle à ses côtés -ou pas- , j'avais déjà imaginé toute ma vie de A & Z mais tout ce que j'avais pensé ne se mettrait pas en place. Je ne supportais plus ma vie, et pour la première fois dans ma carrière, j'avais renvoyé un élève. J'avais toujours mis un point d'honneur à ne jamais renvoyer un élève de mon cours, a toujours m'expliquer, essayer de trouver une solution au problème mais non. J'étais à bout de nerf et cet élève avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. J'allais réellement péter un plomb. J'allais devenir folle si il ne se pointait pas. Chaque matin, j'espérais qu'il vienne à ma porte, qu'il vienne frapper et qu'il me prenne dans ses bras pour me rassurer. Pourquoi est-ce que je voulais cela ? Pourquoi ? Parce que je l'aimais. Je l'aimais comme une folle, et j'allais devoir me faire interner. J'avais recommencé à fumer et pourtant, je n'avais plus toucher à une cigarette depuis plus de trois ans. Je buvais quelques verres dans la soirée, parfois la tête me tournait et je me couchais en pleurant, en me lamentant sur ma vie. Et je savais pourtant que d'autres personnes avaient une vie plus minable que moi. Je savais que certaine personnes mourraient de faim, de soif ou encore de froid, moi j'allais crever d'amour. D'amour pour un mec qui semblait définitivement m'avoir oublié, qui semblait m'avoir définitivement rayé de ma vie. Je n'arrivais pas à y croire, j'avais tout fait pour me faire pardonner, je lui avais demandé son pardon, je lui avais assuré que je ne partirais plus, que je ne fuirais plus comme une voleuse. Mais non, il n'était pas revenu. C'était lui qui avait fui cette fois. Si nous nous comportions comme cela, nous n'allions pas allé bien loin et j'étais sûre qu'il savait cela. Qu'il savait quels étaient mes faiblesses. Il savait que je souffrais, que j'étais au pied du mur sans lui. Je devais lui dire tout cela, je le devais mais je n'avais pas la force. D'une part parce que je voulais lui dire en face mais que je ne savais pas où il vivait, d'autre part parce que je n'aurais pas la force de lui dire, je n'aurais pas le courage de lui balances mes sentiments à la figure. Je n'aurais et je n'avais pas l'envie d'être encore plus en froid que je ne l'étais déjà avec lui. Pourquoi est-ce que je dépendais de lui comme cela bon sang ? J'avais réussi un tant soit peu à oublier les sentiments qui étaient présents en moi, mais il fallait que nous nous soyons revus pour raviver la douleur, la flamme de notre amour.

Je devais me réveiller. Me levant de mon canapé après avoir corrigé mes copies, je montais à l'étage, je sortais la boîte de Pandore de sous mon lit, et l'ouvrais, les larmes menaçaient de couler mais je ne les laisserais pas. Descendant dans le salon, je déposais la boîte sur la table basse et regardais les dizaines et dizaines de lettres que contenaient cette boîte. Elle contenait l'objet de mes souvenirs, l'âme de mes peines. Attrapant un papier, je fermais les yeux. Je devais à tout prix évacuer ce mal-être qui s'était formé en moi depuis une semaine maintenant. Une semaine, sept jours, cent soixante-huit heures que je souffrais en silence. «Cher Reed, je ne sais pas ce que je t'ai fait, je ne sais pas pourquoi tu n'es pas venu. Je te déteste, je te déteste de me faire vivre cet enfer. Je veux te voir, je veux te serrer dans mes bras. J'ai tellement l'impression d'être un fantôme sans toi. De n'être que l'ombre de moi-même. Je t'en prie, pardonne moi. J'ai l'impression de...» Un coup venait de retentir à la porte, levant la tête, je me levais respirant à fond. Je m'imaginais déjà diverses scènes. Je m'étais imaginé que c'était Reed. Mais non, cela ne pouvait pas être lui, pas après une semaine. Avançant rapidement, je n'avais pas remarqué le coffre à jouet et mon pied venait de heurter le coin du meuble, me décrochant une grimace. Vie de merde. Posant ma main sur la poignée, je jurais intérieurement en ouvrant la porte, me redressant, je le vis. Lui. Il était la, en face de moi. «Reed... Je... Tu es la..» Je souriais, un sourire faible se dressait sur mon visage et je laissais assez de place pour qu'il puisse passer. Je n'arrivais pas à y croire. Il était vraiment la, dans ma maison. «Je n'aurais qu'une question à te poser... Une seule. Pourquoi est-ce que tu as attendu une semaine ? Pourquoi ? » Je ne pouvais pas attendre plus longtemps. Je devais avoir une réponse. Maintenant.



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Je savais que la jeune femme devait sûrement être mal. Je le savais, parce qu’encore une fois, elle et moi sommes liés. Nous sommes deux messagers de Dieu. Je trouvais cette image poétique parce que les messages de Dieu étaient Adam et Êve, non ? Je veux dire… Elle et moi étions les nouveaux Adam et Êve, ceux qui étaient prêts à refaire le monde, à apprendre à la Terre entière, ce qu’est le véritable amour. Qu’est-ce que le véritable amour ? Quelle question… C’est peut-être fabuler que de croire ce en quoi je crois, mais j’ai mes convictions. Depuis notre rencontre, tout avait changé dans ma vie, c’était carrément fou et effrayant à la fois. Je n’étais pas vraiment le genre de personne fou du changement, qui raffole des choses nouvelles, mais pourtant, j’avais aimé ce qu’elle m’avait apporté. Elle avait été un véritable ouragan dans ma vie. Mais bon, cette tempête n’avait duré que quelques années, pas assez, d’ailleurs. Cette chose que je ressentais à chaque fois que je la voyais, cette sensation de plénitude intense, tous mes sens se réactivaient. Quand sa peau caressait la mienne, des milliers, que dis-je… des millions de frissons parcouraient mon corps. Mon dieu, mon cœur n’avait pas subi beaucoup de choses car bien trop protégé depuis toujours, mais depuis que je lui avais donné la clé de cette machine qui me maintenant vivant, j’avais, bizarrement, arrête toute collaboration avec le bonheur. Depuis que je lui avais enfin ouvert mon cœur avec cette demande en mariage, elle m’avait appris ce qu’était les fameux chagrins d’amour. J’avais eu envie de mourir, seul, accompagné ? Peu importe, juste mourir. Je voulais mourir en souffrant, en sentant chaque goutte de sang sortir de cette plaie que je me serais causé. Mourir en souffrant, c’est ce qu’elle m’avait déjà provoqué. J’étais un mort parmi les vivants. Je demeurais actif, je travaillais, je parlais, mais je ne souriais plus, je n’aimais plus, alors qu’avant j’aimais, fougueusement, niaisement, mais j’aimais.

Alors on se persuadait tous d’aimer. J’entendais souvent les gens dirent qu’ils étaient amoureux. Dans la rue, c’est tout simplement affolant, le nombre de personnes qui se croient amoureuses. Souvent, quand j’errais, seul et dépourvu d’idées positives, dans les rues de Cambridge, je voyais les couples se promener, s’aimer et s’embrasser sous le nez des gens tristes et sans compagnon. Attristé et dégoûté par tout ce bonheur, je me forçais à ne plus sortir de chez moi, excepté pour aller à la fac. Sortir était un plaisir, avant, désormais, ce plaisir avait pris une image de corvée. Comme toutes les corvées, elle était malheureusement obligatoire, aussi. Mes élèves croyaient tous que j’étais ce genre de professeur à faire la fête et à me donner une quinzaine d’années en moins. J’en étais plutôt flatté, c’est vrai, mais ma foi, l’âge m’importait peu. Enfin… là n’était pas le sujet. Une semaine plus tôt, j’avais revu la femme de ma vie. C’était dur à croire hein ? Après plus de cinq années d’absence, elle était revenue, comme un esprit. Elle me hantait. Absente ou non, je ressentais le manque. L’avoir eue en face de moi avait réactivé la folie de mes sentiments. Du moins, je n’étais pas convaincu du fait qu’elle s’était désactivée, cette folie. Ce n’étaient pas des sentiments passagers, je l’avais su dès la première minute. Je sentais mon cœur s’emballer quand je la voyais, je sentais tellement de choses inhabituelles lorsqu’elle était mienne… à l’époque. La savoir à moi me rendait tellement important. Je me sentais comme privilégié, j’étais fier de l’avoir, rien qu’à moi. La fierté, c’était quelque chose que je n’avais pas ressenti depuis longtemps. Depuis qu’elle m’avait abandonné, à vrai dire. Mon couple étant la seule chose dont j’étais fier, hormis Hurricane bien évidemment, je n’avais plus de quoi être fier. J’étais tellement heureux que j’aurais pu faire l’impossible pour elle. Je me rendais compte, en y repensant, que je ne connaissais rien de sa vie. Son passé m’était totalement flou. Quand nous nous étions rencontrés, elle avait pour mission de me « défroisser » comme elle le disait si bien, et du coup, nous avions énormément parlé. C’était important de parler, dans un couple, de connaître la personne avec qui on s’engage pour la vie, soit disant. Mais bon, nous avions trop parlé de moi, et pas assez d’elle. Je pense que ceci avait mené à notre perte. Je m’étais souvent plaint de ma vie, mais elle, elle n’avait jamais daigné déposer une plainte dans mes bras. Elle n’avait jamais soumis, ne serait-ce, qu’une micro confession sur sa vie passée. Ce dont nous avions besoin, d’après moi, c’était une bonne et longue discussion sur nos vies passées. Elle avait besoin de me parler, de se livrer, je le savais, mais j’avais conscience également, de son angoisse permanente de toujours déranger. Beaucoup trop angoissée et torturée mentalement, elle se posait trop de questions et passait à côté de choses magnifique, comme notre histoire, entre autre. L’amour était quelque chose d’incompréhensible et le demeurerait, mais on aimait tous, bien qu’on prétendait tous le contraire, se prendre dans ses filets. On aimait souffrir et tomber malade d’amour.

Alors ce matin, je m’étais allongé sur le sol de mon living-room. J’étais resté là, seul, des heures durant, en train de réfléchir à ce qu’il fallait que je fasse. Devais-je aller le voir, passer chez elle à l’improviste ou bien juste lui mettre quelque chose dans la boîte aux lettres sans la déranger ? Après tout, peut-être qu’elle ne serait pas accompagnée de la solitude, en ce jour, mais bel et bien d’un homme ? Je ne savais franchement pas quelle serait ma réaction… Sûrement pas bonne, j’imagine, mais je ne pouvais rien faire, rien dire… Nous avions passé des années séparés, alors je n’avais pas le droit de l’obliger à rester ancrée dans le passé. Je n’avais pas réussi à aller de l’avant, peut-être qu’elle si, et j’aurais franchement été heureux pour elle. Triste, mais heureux. Prendre une décision. Y aller, rester allonger une minute de plus sur ce sol inconfortable et aussi froid que le sang qui flirt avec mes veines ? Ma foi, le choix était vite fait. Quand bien même la souffrance pourrait s’installer encore plus violemment qu’elle ne l’était déjà, j’avais besoin de voir si elle avait pensé à moi durant ces cent soixante-huit heureux passées séparément. «Reed... Je... Tu es la..» Sourire léger voire gêné, je n’étais pas vraiment apte à le lui rendre. J’étais torturé de questions. Pourquoi habitait-elle dans ce petit pavillon qui n’était parfait que pour les familles comptant enfants, chien et monospace pour les vacances. Pourquoi cette balançoire ? «Je n'aurais qu'une question à te poser... Une seule. Pourquoi est-ce que tu as attendu une semaine ? Pourquoi ? » Je savais qu’elle allait me poser la question. J’aurais très bien pu lui répondre « et toi Hurricane, pourquoi cinq ans, pourquoi avoir fui ? tu me l’as déjà dit, mais ta réponse ne me satisfait pas… » Non, je ne voulais pas devenir cet abruti qui retourne les questions, pas à la personne que j’aime. « J’ai attendu une semaine pour réfléchir, il fallait que je sache si c’était la bonne chose à faire, et il m’a semblé que c’était trop tôt… mon regard voyageait entre les yeux de la jeune femme et l’intérieur plutôt coquet de la maison, avant de s’attarder sur tous ces jouets au sol, y compris celui que mon pied vint écraser, plutôt brutalement. Aïe, putain… C’est quoi ça ? dis-je en saisissant le petit objet de mes doigts, avant de le ramener devant mes yeux, Hurri’, pourquoi t’as pleins de jouets dans ta maison ? Pourquoi t’as une balançoire et une maison dans ce quartier ennuyant ? » J’étais dans l’incompréhension la plus totale, et pourtant, des millions d’hypothèses me venaient en tête.
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On vit on meurt. Pourquoi s'encombrait d'amour alors qu'on pourrait vivre heureux ? Parce que l'être humain doit certainement avoir une part de masochisme en lui. J'étais une putain de masochiste. Je l'aimais mais je ne savais pas si mes sentiments étaient partagés. Je ne savais pas combien il m'aimait et j'avais peur que son amour ne soit plus aussi fort que le mien. Oui je me posais souvent des questions, oui je n'avais pas confiance en moi, mais depuis que j'étais partie de New York je n'avais plus confiance en moi, j'avais donné ma confiance, j'avais fait confiance à la vie et elle m'avait bien niquer. Dans tout les sens du terme. Je l'aimais mais je ne savais pas comment lui faire comprendre, lui faire comprendre que je ne partirais plus, que je serais la jusque la fin. Que je l'aimerais jusqu'à ce que j'ai six pieds sous terre, jusqu'à ce que je me retourne dans ma tombe. Je le voulais, je ne voulais pas qu'une autre fille partage son lit, je ne voulais pas qu'il en réveille une autre avec ses caresses qui me provoquaient des milliers de frissons, je voulais être la seule et unique dans son cœur, je voulais être celle qui vieillirait avec lui.  Celle avec qui il irait en maison de retraite. Enfin, si on arrivait jusque la. Parce qu'avec tout ce que nous nous faisions subir mutuellement, je n'étais pas certaine de tenir jusqu'à quatre vingt dix ans. Je ne savais pas de quoi demain serait fait et si nous serions ensemble. Peut-être que demain je me planterais encore en voiture et que mon fils serait réellement orphelin. Non, cela ne pouvait se produire, j'avais eu mon lot d'accident de voiture, j'en avais eu un et cela m'avait amplement suffit. Surtout avec les conséquences que cela avaient engendrés. J'avais déclenché une guerre dans mon esprit, j'avais psychologiquement modifier mon esprit. Je l'avais mis en conflit avec lui-même. Je m'étais sous-estimée dans la mesure ou j'avais pensé être assez forte pour pouvoir supporter son absence. Mais si supporter son absence se résumait à chanter « All by myself » avec ma brosse à cheveux, le maquillage ayant coulé le long de mes joues, je n'étais vraiment pas assez forte. J'étais plutôt douée pour pleurer et me lamenter, mais définitivement pas assez pour me tenir debout et croquer la vie à pleine dents.

Je me sentais comme dans un de ses films à l'eau de rose que je regardais quand Cox décidait de dormir tôt. Un de ces films qui te rappelaient que la vie était une pute. Je m'étais permise cette nuit de rêver. Rêver à une vie meilleure, digne d'un conte de fée disney. J'avais rêvé qu'il était à la maison, alors que je dormais encore, et qu'il venait me réveiller en me couvrant de baisers dans le cou. Qu'il caressait ma peau, lentement, doucement pour me tirer de mon sommeil. Lorsque j'ouvrais les yeux, il posait lentement ses lèvres sur les miennes pour me tirer définitivement de ma rêverie. Malheureusement, je m'étais réveillé à cause de la sonnerie de mon putain de réveil, que je haïssais de plus en plus le matin. Parce que depuis qu'il était revenu, depuis que je l'avais revu, je rêvais souvent de lui et j'en étais heureuse. Heureuse de me dire que mes rêves pourraient peut-être enfin devenir réalité. Amour et niaiserie ne faisait vraiment pas bon ménage. J'étais niaise donc je n'avais pas le droit à l'amour ? C'était cela ? Non, j'avais le droit à l'amour comme tout le monde et pour moi l'amour se résumerait à Reed. Mais comment j'allais faire ? Nous venions simplement de nous retrouver et je ne savais pas comment faire pour aborder l'existence de mon fils. Je ne pensais pas à cela mais pourtant, j'allais bien devoir lui avouer que j'avais porter en moi un enfant pendant neuf mois et que j'aurais voulu sincèrement que ce soit le sien. J'avais peur, mais il n'était pas la donc la question ne se posait pas. Non, je ne pouvais plus imaginer qu'il allait venir. Il ne pouvait plus venir. Je savais qu'il n'allait pas venir. J'en étais certaine. Je voulais un mode d'emploi, je voulais un mode d'emploi pour arrêter de souffrir, peut-être que ses lèvres étaient la solution, peut-être que ses bras étaient la clé de tout. La clé de ma délivrance, et j'étais sûre de quelque chose, je voulais mourir dans ses bras. Je voulais qu'il soit la, jusque la toute fin, et je ferais tout. Tout pour que ce soit possible.

Ma rage se déversait sur le papier, j'étais obligée de lui dire ce que je ressentais sur un foutu papier blanc, mais comme par hasard, on me dérangeait, je détestais que l'on me dérange quand j'écrivais, quand je lui écrivais j'avais besoin d'être seule, j'avais besoin de calme, de sérénité, c'était le seul moment de la journée ou je m'autorisais à me laisser aller. Me levant, je me prenais le coin du coffre à jouet de Cox et je lâcherais un juron. Je me promettais aussi de le bouger dès que l'invité mystère serait parti. «Reed... Je... Tu es la..» quand il était la, je n'arrivais jamais à aligner deux mots à la suite sans bégayer. Reprenant mon calme, je le laissais entrer pendant qu'il souriait, ce sourire qui me faisait craquer. «Je n'aurais qu'une question à te poser... Une seule. Pourquoi est-ce que tu as attendu une semaine ? Pourquoi ? » Je devais le faire, je devais lui demander avec qu'il ne parle. Parce que je savais qu'il noierait le poisson. Il me parlerait d'autre chose et je ne pourrais pas lui demander ce que je voulais lui demander. « J’ai attendu une semaine pour réfléchir, il fallait que je sache si c’était la bonne chose à faire, et il m’a semblé que c’était trop tôt… » Rien , rien n'était jamais trop tôt quand il s'agissait d'amour, enfin si peut-être les demandes en mariage au bout d'un mois, je trouvais cela abusait et nous avions attendu, enfin il avait attendu deux ans avant de me demander en mariage, et tout le monde sait comme cela a fini. « Aïe, putain… C’est quoi ça ? » Je regardais l'objet du délit et remarquais que c'était l'un des bateaux avec lequel s'amusait Cox pour faire ses dents. Je fermais les yeux, je serais obligé de tout lui dire.& « Hurri’, pourquoi t’as pleins de jouets dans ta maison ? Pourquoi t’as une balançoire et une maison dans ce quartier ennuyant ? »  Je m'en voulais, je m'en voulais parce que je lui mentais, enfin je ne lui mentais pas vraiment, mais pourtant c'était ce que j'allais faire -ou pas.-, prenant doucement sa main, je fermais les yeux. « Promet moi... Que rien ne changera entre nous. » Je respirais un grand coup et sortais mon blackberry de ma poche, l'activant je lui montrais mon fond d'écran qui représentais mon fils. « C'est... -je baissais l'intensité de ma voix- Cox mon fils... Il a … un an et demi.. » Je fondais en larmes comme une imbécile. J'étais une sale garce, j'aurais du lui dire tout cela mais non. Je n'avais pas eu la force, j'avais eu la force de lui dire dans des lettres mais pas en face. Quel sale imbécile.



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Comme un con, j’avais pensé que ma vie pourrait être rythmée par pleins de choses, excepté l’amour. Je me rendais compte, que j’étais vraiment ce genre de mec naïf qui joue le rebelle. Enfin, non. J’étais un vrai rebelle quand j’étais jeune, je ne voulais laisser les choses se passer comme elles se passaient déjà dans ce monde. J’avais pensé que ma misérable petite voix, ma petite personnalité satanique du commun des mortels aurait pu changer quelque chose. Ma foi, il fallait de tout pour faire un monde. Je me surprenais souvent, en train de penser à des choses, naïvement. Je me demandais comment c’était de se penser assez important dans ce monde pour faire entendre ses idées et ses convictions. Dans ce monde, les gens ne pensent tous qu’à eux, ils ne font attention à rien, et surtout pas à leurs prochains, bien qu’ils pensent le contraire. À l’heure actuelle, seules les personnes les plus démunies pensent aux autres, et ça ne devrait pas être ainsi. Nous, les gens qui ont de quoi vivre, un métier, un salaire, un toit, nous devrions tout faire pour aider ces pauvres personnes dans le besoin. Pendant longtemps, je m’étais persuadé que j’arriverais à faire quelque chose dans cette voix, dans l’humanitaire. Voir les gens se lamenter sur leur sort parce qu’ils n’ont pas pu avoir la dernière robe de chez Chanel ou parce qu’il n’y a plus de place V.I.P. pour un match de foot ridicule, ce n’était vraiment pas ma tasse de thé. J’étais parti déjà, plusieurs fois dans ces pays reculés comme Haïti après l’ouragan qu’il y avait eu, afin d’aider. Ce mot ne devrait pas être synonyme d’ennui. Mais putain de merde, ce monde est vraiment une pourriture sans nom. Voilà, toutes ces raisons étaient celles qui m’avaient moi-même poussé à ne pas avoir de contact avec l’humain, du moins, pas avec ces humains égoïstes et dépourvus de sentiments. J’avais donc entrepris une, entre guillemets, grève de la parole. J’étais devenu et demeurais ce vieux con qu’Hurricane avait rencontré. Je ne pensais pas que quelqu’un pouvait flasher sur moi, avec ce tempérament là, et je ne voulais pas qu’on ait le béguin pour moi, d’ailleurs. Je voulais rester seul, je n’avais besoin de personne. Il est vrai que dans les films, le bad boy est toujours celui qui ne finit pas seul, dans les films, et il change, beaucoup. Je ne pensais pas vraiment que ça m’arriverait, à moi. Notre rencontre m’avait changé du tout au tout, et je ne m’attendais vraiment pas à ça, jamais.

Forcément, après qu’elle m’ait changé intégralement, elle avait à assumer ce changement. Je ne lui avais rien demandé, et elle avait décidé de tout bouleverser dans ma vie. Je ne lui en voulais pas, mon nouveau comportement m’avait ouvert plusieurs portes. Plus de gens s’ouvraient à moi et m’adressaient la parole, alors qu’avant, j’étais celui à qui personne ne parlait parce que je paraissais bizarre, et j’étais seul. La solitude fait peur aux gens, ils ne comprennent pas, ou n’essayent pas de comprendre, qu’être seul, ce n’est pas forcément une envie. Des choses peuvent vous faire vous mettre à part, des gens peuvent aussi vous plonger dans la solitude, mais bon, je ne m’en plaignais pas, parce que je m’étais enterré tout seul, dans cette vie seule, accompagné de musique, et seulement de musique. Je prenais cette dernier comme un échappatoire, c’était la seule chose qui faisait que je me sentais bien. Je me sentais comme envahi de bonnes ondes, d’une énergie électrique, je me sentais vivant quand j’écoutais de la musique. Depuis, quand bien même Hurricane était partie depuis plus de cinq années, déjà, je n’avais pas cessé d’écouter les musiques que l’on aimait écouter tous les deux. Ce n’était certes pas la même émotion qui m’envahissait quand je les écoutais, mais ma foi, c’était tout aussi fort. Des souvenirs, des angoisses, des questions, toutes ces choses berçaient mon quotidien depuis son départ. Est-ce qu’elle allait bien ? Avait-elle un métier ? Même si la question qui me revenait le plus souvent en tête était si oui ou non, je lui manquais, et si elle avait refait sa vie. Ces choses comptaient pour moi parce que moi, j’avais été incapable de faire ma vie et d’oublier le manque, ne serait-ce que consoler, panser le manque, c’était une chose impossible. Elle seule pouvait me guérir de cette chose insupportable, mais elle n’était plus là. Je n’avais pas pensé à lui poser ces questions quand je l’avais vu, dans le hall de la fac. L’émotion avait sûrement été trop importante pour qu’il soit possible de lui poser une quelconque question d’ordre privée. Amoureux mais pas irrespectueux. Alors j’étais resté une semaine, cloitré dans mon appartement, à me demander si oui ou non, c’était la bonne décision de rejouer ma vie passée dans le présent. Je savais que j’allais pouvoir en souffrir, et fortement, mais je ne voulais pas prendre le risque de regretter toute ma vie. Une vie, c’est long, je ne voulais pas risquer.

On cherchait tous une solution, pour se sentir mieux. On se dit qu’hurler, en pleine rue, chanter, pleurer, frapper, ça peut aider. J’avais oublié de prendre conscience de la beauté de la vie. Je n’avais pas trouvé le sens de la vie menée par ma personne, mais j’avais oublié de regarder le soleil qui brille, qu’un ciel bleu m’attendait, et voulait que je vive. J’avais basé ma vie sur une fuite égoïste. Et pourtant, malgré toutes ces choses, j’étais revenu chez elle, devant sa porte, j’avais toqué et elle avait ouvert. «Reed... Je... Tu es la..» Je souriais. J’étais peut-être un peu anxieux, mais j’étais heureux. Jusqu’à ce que je trouve tous ces jouets, bien que cette balançoire m’avait déjà effrayé, un tant soit peu. «Je n'aurais qu'une question à te poser... Une seule. Pourquoi est-ce que tu as attendu une semaine ? Pourquoi ? » Et toi, pourquoi tu as attendu plus de cinq ans ? Bon… j’aurais très bien pu l’agresser, mais là n’était pas le but de ma visite, je voulais que les choses s’arrangent, pas qu’elles deviennent pire qu’elles ne l’étaient déjà. « J’ai attendu une semaine pour réfléchir, il fallait que je sache si c’était la bonne chose à faire, et il m’a semblé que c’était trop tôt… » Oui, ça m’a semblé trop tôt. On n’aurait dû me prévenir un an à l’avance, avant que nos retrouvailles aient lieu, je n’étais vraiment pas prêt à revivre toutes ces choses passées, mais ma foi, l’effet de surprise fut sacrément grand. « Aïe, putain… C’est quoi ça ? » Je saisis alors l’objet douloureux avant de le ramener devant mes yeux. Je me demandais ce qu’elle foutait avec… un petit bateau d’enfant. Je m’attendais à ce qu’un chien surgisse ou quelque chose du genre, mais rien. Je commençais à me poser de sérieuses questions. « Hurri’, pourquoi t’as pleins de jouets dans ta maison ? Pourquoi t’as une balançoire et une maison dans ce quartier ennuyant ? » Elle me prenait alors la main. Je sentais le pire arriver, vraiment. « Promets-moi... Que rien ne changera entre nous, Elle pris une grande inspiration avant de me sortir son BlackBerry et d’en activer l’écran. Me montrant son fond d’écran, je ne compris pas vraiment. C'est... elle amena alors sa voix à une intonation toute douce, voire inaudible, Cox mon fils... Il a … un an et demi… » Elle se mit à pleurer. Moi, je ne comprenais plus rien. Je le regardais, puis retirait alors ma main de la sienne. La trahison, c’était ça ? Je regardais la jeune femme avec dégoût, j’avais envie de vomir. « Ton quoi ? Ton quoi qui s’appelle… Cox ? Je regardais alors la jeune femme avec mépris, de haut en bas, mais tu te fous vraiment de ma gueule en fait ? T’es en train de me dire que t’as fait un gosse avec un autre mec que moi ? Que t’as fui pour refaire ta vie avec le premier connard arrivé avec une putain de grosse queue ? T’es vraiment une… une vraie salope. J’me casse, j’me casse de cette ville, de ce pays, j’me barre. Oh, tu sais quoi ? J’suis marié, j’retourne à Paris, avec ma femme. » Dégoût, énervement, trahison. Je jonglais entre tous ces sentiments qui noyaient mon cœur.
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❝ Reed - Hurricane ❞
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»

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J’avais eu un fils. Je l’aimais mais pourtant il n’était pas vraiment désiré. J’avais toujours voulu avoir un enfant mais dans une vie parfaite et parallèle, il aurait été le fils de Reed. Il aurait eu le regard de son père, il aurait eu la beauté de son père. Mais non, la réalité était tout autre, j’avais eu un enfant de Matthew, nous n’en avions jamais parlé, et quand je lui avais annonce ma grossesse, il n’avait pas vraiment accepté le fait que je sois enceinte, mais au fur et à mesure que le temps passait son aversion pour les enfants diminuait. Et il avait fini par accepter la naissance de notre fils. Je ne lui avais rien dit de mon passé, et je n’avais rien voulu lui dire quand il me l’avait demandé. Je ne me voyais pas lui dire « J’ai aimé un homme, que j’aime toujours et si je pouvais, je remuerais ciel et terre pour le retrouver et partir avec lui. » Je n’avais pas eu le courage de lui dire, parce que pour moi je le trompais déjà avec Reed. Il avait une femme qui aimait un autre homme mais qui restait avec lui parce qu’elle pensait au fond d’elle qu’il allait l’aider à oublier son amour perdu. J’avais perdu Reed, et je n’arrivais pas à m’en remettre, je n’arrivais plus à vivre normalement et l’avoir recroisé dans les couloirs d’Harvard, avoir pu lui parler m’avait redonné un tant soit peu la pêche. Même si cela faisait une semaine que jétais dans le doute, je ne savais vraiment pas si il allait venir et j’avais l’impression que ma souffrance était pire que celle que j’avais vécu quand j’étais partie de mon plein gré. C’était comme si la tristesse et la douleur s’étaient amplifiés, comme si l’on prenait mon cœur et qu’on le broyait en tout petit morceau. Mais heureusement que mon fils était là. Il me faisait sourire quand je sentais que les larmes montaient, je m’étais toujours demandé s’il n’avait pas un don, le don de deviner quand les personnes étaient tristes. La plupart du temps il me regardait, penché la tête et faisait un sourire, « Mama tri’te » et je lui parlais, je lui parlais de Reed, de l’amour et j’avais l’impression qu’il comprenait parce qu’il se blottissait contre moi et ne bougeait plus.

Je ne savais pas ce qui m’avait attiré chez Reed la première fois que je l’avais vu. Peut-être son manque de sociabilité flagrant, ou bien sa capacité à être un « je m’en foutiste ». Je ne m’étais jamais posé la question à vrai dire. J’avais fait un pari avec une amie, c’était parti de la, mais pourquoi est-ce que j’avais fait ce stupide pari ? Pourquoi ? Parce que je savais que j’arriverais à tomber amoureuse de lui ? Parce que j’avais déjà une once de sentiments présents en moi ? Je ne croyais pas au coup de foudre, mais peut-être que c’était ce qu’il s’était passé. J’étais peut-être tombée amoureuse de lui la première fois que son regard avait croisé le mien. Cela ne m’étonnerait pas de moi. J’avais toujours cru au prince charmant, et pourtant je savais qu’il n’existait que dans les contes de fées. Ou au rayon de chez Walmart en paquet par douze. J’avais tellement cru à l’amour que cela m’avait aveuglé, quand j’étais avec Reed je marchais dans un tunnel noir et il était ma lumière, mais quand je suis partie, la lumière s’est brusquement éteinte et je n’arrivais plus à distinguer la souffrance du bonheur, l’amour de la haine. Je haïssais autant que je pouvais aimer, je souffrais autant que j’étais heureuse. J’allais devenir une folle s’il ne venait. Pour moi c’était inconcevable qu’il vienne après une semaine de silence comme cela, je ne savais pas pourquoi il ne venait pas. Je ne l’avais pas vu dans Harvard, je me demandais s’il n’avait pas eu un accident, mais je m’étais retenue d’aller dans un hôpital, parce que bizarrement je détestais les hôpitaux depuis que j’étais partie de New York, et je savais que je n’aurais pas supporté de le revoir allonger sur un lit, j’aurais sincèrement penser que c’était de ma faute, que je n’aurais pas dû lui reparler. Peut-être que j’étais l’oiseau de mauvaise augure, peut-être que je portais la poisse. C’était certainement pour cela que Matthew m’avait jeté dehors… Enfin je l’avais bien cherché et donc bien mérité.

J’allais tout lui dire, lui dire que je le détestais pour ce qu’il me faisait, lui dire que je le détestais de ne pas être venu le jour où je lui avais donné mon adresse. Il avait besoin de réflexion certes, mais pourquoi me torturait-il à ce point-là ? Ce n’était pas une torture douce, j’avais une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Peut-être qu’elle s’abattrait sur moi quand il viendrait, donc ce serait très certainement jamais. Je me doutais, j’avais ce mauvais pressentiment, qui faisait que j’avais l’impression qu’il ne viendrait jamais, qu’il me laisserait dans un doute permanent. Je détestais ma vie sans lui, je détestais le fait de me demander chaque matin ce qu’il faisait, si il était heureux, s’il viendrait. Je détestais regarder mon teint cadavérique chaque matin dans le miroir. J’en avais assez d’être fragile, je devais vraiment reprendre du poil de la bête avant de sombrer purement et simplement dans une atroce dépression, et que les services sociaux ne me retirent mon fils.

Et si je me mettais à un sport, si je me tenais à quelque chose qui ferait que mon esprit serait tout le temps occupé. Peut-être que je devais faire ça, me lancer dans la musique, dans le théâtre comme avant. J’avais toujours aimé le théâtre, autant que la mode mais j’avais choisi de faire prof de design. Quelle connerie. Mes peurs se brisèrent d’un seul coup quand j’ouvris la porte et qu’il apparut comme un ange. Il était l’ange gardien de mon existence. «Reed... Je... Tu es la..» Je l’aurais bien pris dans mes bras, mais non je n’avais pas eu le culot de le faire, parce que de cette façon je n’aurais pas pu admirer son sourire. «Je n'aurais qu'une question à te poser... Une seule. Pourquoi est-ce que tu as attendu une semaine ? Pourquoi ? » Prendre le taureau par les cornes, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire, comme sa je ne souffrirais pas. Je prenais les initiatives pour qu’il n’ait pas à me dire tout ce qu’il avait à me dire, pour qu’il n’ait pas à me cracher sa haine au visage. « J’ai attendu une semaine pour réfléchir, il fallait que je sache si c’était la bonne chose à faire, et il m’a semblé que c’était trop tôt… » Il n’était pas venu la sur un coup de tête, il n’avait pas eu d’accident non plus ce qui me rassura un peu. Il était en parfaite santé, il n’avait pas été malade. Je souriais légèrement, j’étais heureuse de sa réponse. « Aïe, putain… C’est quoi ça ? » Cox avait laisser traîner ses jouets, et je ne m’étais pas doutée que c’était lui derrière la porte, sinon j’aurais pris le temps de ranger tout cela pour lui cacher l’existence de mon fils, mais je ne pouvais plus me cacher derrière un masque, et la peur reprenait le dessus, je mourrais de trouille. « Hurri’, pourquoi t’as pleins de jouets dans ta maison ? Pourquoi t’as une balançoire et une maison dans ce quartier ennuyant ? » Je ne trouvais pas ce quartier ennuyant, à vrai dire c’était le seul quartier ou je pouvais vivre parce que les prix étaient abordables, je vivais de ma paye à l’université et même si cela payait bien, je voulais tout de même garder des sous pour pouvoir faire plaisir à mon fils. « Promets-moi... Que rien ne changera entre nous C'est... Cox mon fils... Il a … un an et demi… » Pourquoi j’avais appelé Cox , Cox aussi ? Pourquoi est-ce que j’avais été masochiste au point d’appeler mon fils avec le deuxième prénom du premier amour de ma vie ? Pourquoi ? Mes larmes déferlaient et je ne voulais pas les en empêcher. Je n’avais plus besoin de les en empêcher. Ton quoi ? Ton quoi qui s’appelle… Cox ? Mais tu te fous vraiment de ma gueule en fait ? « T’es en train de me dire que t’as fait un gosse avec un autre mec que moi ? Que t’as fui pour refaire ta vie avec le premier connard arrivé avec une putain de grosse queue ? T’es vraiment une… une vraie salope. J’me casse, j’me casse de cette ville, de ce pays, j’me barre. Oh, tu sais quoi ? J’suis marié, j’retourne à Paris, avec ma femme. » Mes yeux se fermaient, je ne savais pas quoi faire, quoi dire. J’eus un mouvement de recul quand j’entendais le mot marié. J’essuyais mes larmes et le fixait. « Tu… tu… tu es marié ? Vraiment ? » Premier coup de poignard. « Je sais que je suis une salope, je le sais. C’est comme ça que me considérait mon … ex. » Deuxième coup de poignard. « Et oui, j’ai eu un enfant, il n’était pas désiré. Il n’était pas désiré, parce que je ne savais pas que j’étais enceinte. Je ne le savais pas et je ne le voulais pas. Je voulais que cet enfant soit de toi, qu’il est tes yeux. Ton sourire. » Troisième coup de poignard. Je devenais masochiste. Vraiment masochiste. « Si tu veux partir, pars. Je ne te retiendrais pas. Parce que je sais, j’sais que t’es plus heureux sans moi –foutaises !- , et que ta vie sera trois fois plus belle sans moi, sans que j’hante tes pensées. » Je le fixais et pris d’un élan désespéré –quand j’vous le dis que j’vais devenir folle-, je posais mes lèvres sur les siennes, pour faire passer tout ce que je ressentais dans ce baiser, qui serait peut-être le dernier. Je ne voulais pas qu’il le soit. Parce qu’au fond on était heureux que tous les deux.



(c) PADAWAN. /ne pas redistribuer sans son accord. thx./
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Je ne comprenais pas comment elle avait pu oser me faire ça. Je ne savais foutrement pas où elle avait trouvé le courage, ou plutôt le culot, dans notre cas, pour réussir à me tromper, parce que oui, pour moi le simple fait d’avoir refait sa vie avec quelqu’un d’autre, c’était de la tromperie. Elle avait réussi, en fait, à faire ce que moi, je n’avais jamais réussi à faire, ce dont je n’avais jamais eu envie, à vrai dire. Elle avait sûrement dû rêver d’amour, à nouveau, d’une vie parfaite avec un homme parfaite. Mais moi, je n’avais jamais été le compagnon parfait, mais elle m’aimait, du moins je l’espérais. Alors certes, elle avait réussi à refaire sa vie, mais je savais que j’avais torturé son esprit, je l’espérais fortement. Elle ne pouvait pas prétendre avoir effacé deux années d’amour intense. Quand bien même elle était partie, quand bien même elle était restée une personne forte, malgré sa faible apparence physique, je ne doutais pas des sentiments qu’elle continuait à ressentir pour moi, depuis notre rencontre. J’étais certains de l’amour intense qu’elle me portait. Je le savais, je le sentais… Peut-être était-ce parce que moi-même je ressentais ces choses et comme souvent dit, nous étions liés par le destin, et nous étions connectés comme une mère et son enfant. Nous nous transmettions nos sentiments, nous nous transmettions nos peines, malgré la distance, malgré le temps, malgré notre humeur, on arrivait à faire l’impossible, juste grâce à l’amour, à cause de l’amour. Oui, cela avait ses avantages et ses inconvénients, mais ma foi, les avantages étaient maigres, concernant l’amour, hormis quelques mois, voire années pour les plus chanceux, de passion et de bonheur charnu, la mauvaise image de l’amour prendre vite le dessus avec des cœurs brisés, des trahisons et toutes ces gens de choses qui alimentent les magasines et les publicités débiles. L’amour n’était plus un sentiment, c’était devenu un produit marketing, un objet de vente. Cela ne m’importait peu, je n’avais plus de relation amoureuse, pour mon plus grand bien. Ce dont je rêvais, ce n’était pas d’amour, c’était d’Hurricane, d’elle, juste d’elle.

Les choses contradictoires m’envahissaient. Je ressentais tout et rien à la fois. Les sensations et les ressentis se mélangeaient en moi et c’était une sensation que je détestais ressentir. Et pourtant, je vivais dans ces conditions depuis qu’elle m’avait laissé seule, sans amour, sans baisers, sans réconfort. J’étais libre, oui, ça c’est sûr, mais j’étais prisonnier du manque et de mes sentiments. Je me sentais triste et heureux à la fois. Je me persuadais qu’elle était heureuse dans sa nouvelle vie, j’imaginais, enfin, j’espérais, d’ailleurs, qu’elle avait une nouvelle vie, qu’elle était passé au dessus de toutes les choses qui moi, me retenaient prisonnier dans le passé. J’avais une menotte au poignet, l’autre partie était accrochée à elle. Nous savions tous les deux que cette histoire d’amour était la plus belle histoire que l’humanité s’était vue vivre, nous savions que c’était l’histoire de toute une vie, mais ce sont, peut-être et sûrement, toutes ces choses qui l’avaient effrayée. Ce que j’arrivais à comprendre, mais une discussion lui aurait montré que je n’étais pas là pour presser les choses… Je n’arrivais, malgré les explications qu’elle m’avait donné à la fac, pas à comprendre pour elle avait agit ainsi. Je pensais notre amour et nos sentiments imbattables, indestructibles, mais j’avais tout le contraire en mille morceaux de vérité pure et dure sous les yeux. Cela avait le seul avantage de me servir d’exemple et de témoignages pour tous les gens qui osaient me parler d’amour. Rares étaient les gens qui avaient envie de me parler de leur vie privée parce que je n’avais pas pour réputation d’être la plus grande oreille compatissante des profs de l’université, mais moi, j’avais le vécu et tout le monde ne l’avait pas. Quand je racontais mon histoire d’amour, la seule vécue jusqu’à ce jour, les gens se sentaient soudainement intimidés. Bah oui, une histoire d’adultère face à un amour perdu, ça ne fait pas vraiment le poids. Je ne cherchais pas à rendre les gens inférieurs à moi, de part cette histoire blessante, mais je cherchais à leur démontrer par a+b qu’ils ne devaient pas s’inquiéter pour telle ou telle chose. Toujours plus grave, voilà ce qu’il faut se dire, toujours.

C’est là que je me demandais pour j’étais venu. J’aurais foutrement pu rester chez moi. Après tout, un jour de plus ou de moins allonger sur le sol de mon living-room, je ne vois pas ce que ça aurait changé… peut-être que mon moral n’aurait pas supporté, mais bon, mon dos m’en aurait sûrement fait baver, ensuite. Pourtant, rester allonger des jours entiers, sans manger, sans rien faire, cela m’avait salement aidé, je me sentais libéré et pleins de questions, toutes prêtes à être posées à Hurricane. Il y avait beaucoup de choses que je voulais savoir, tellement d’envie et du désir pour elle. Ouais, je recommençais à la désirer. Enfin, avais-je déjà cessé de la désirer ? Je ne pense pas, non… Peut-être que j’étais venu dans le but de la pardonner, de mettre un voile blanc sur ces cinq dernières années. Inconsciemment, peut-être que mon cœur avait agi à la place de mon cerveau, pour une fois. En tout cas, je ne savais pas si je devais l’en remercier ou le haïr pour ça. Je détestais ce que mes yeux voyaient, alors que j’entrais chez la jeune femme.

En effet, entre jouets et balançoire, je ne sais franchement pas laquelle des deux choses m’avaient mis sur la piste de l’enfant… Peut-être l’avais-je su tout de suite en entrant dans ce pavillon, en voyant le style d’habitations présentes. Je savais la jeune femme envieuse des maisons high-tech et ce genre de choses, alors j’avais, sans le savoir, deviné que quelque chose ne tournait pas rond, dans la nouvelle vie d’Hurricane. «Je n'aurais qu'une question à te poser... Une seule. Pourquoi est-ce que tu as attendu une semaine ? Pourquoi ? » Elle avait donc pris l’initiative de poser les questions, de me mettre au pied du mur et de diriger les choses. Cela ne me dérangeait pas, sauf que j’avais tellement plus de questions à lui poser qu’elle n’en n’avait… Elle m’interrogeait sur une semaine durant laquelle je n’étais pas venu la voir, ni-même l’avait appelée pour lui expliquer la raison de mes non-visites, mais moi, qu’est-ce que j’aurais dû faire, qu’est-ce que j’aurais dû demander pour ces cinq années, voire six, d’absence et d’abandon ? « J’ai attendu une semaine pour réfléchir, il fallait que je sache si c’était la bonne chose à faire, et il m’a semblé que c’était trop tôt… » Air apaisé, elle semblait plutôt heureuse. En effet, bien qu’avant, j’avais cette attitude rebelle enfantine, toutes les choses que je faisais étaient préméditées, volontaires et réfléchies, je ne faisais jamais rien dans le hasard, et elle le savait. « Aïe, putain… C’est quoi ça ? dis-je avant de ramener un vulgaire jouer devant mes yeux. Paniqué à l’idée de ce que je venais de heurter, je regardais la jeune femme, avant de prendre, à mon tour, le rôle d’interrogateur. Hurri’, pourquoi t’as pleins de jouets dans ta maison ? Pourquoi t’as une balançoire et une maison dans ce quartier ennuyant ? » Ennuyant ? Oui, c’était le seul quartier, à peu près, qui offrait des parcelles de terrains assez grandes pour que les enfants puissent s’ébrouer. Je compris très vite que si la balançoire était là, ce n’était pas pour Hurricane... « Promets-moi... Que rien ne changera entre nous C'est... Cox mon fils... Il a … un an et demi… » Je dois bien avouer qu’à ce moment-ci de la conversation, les mots étaient rentrés dans mon tympan mais ne daignaient pas en ressortir, ils étaient passés par des cases mémoires. J’aurais tellement voulu oublié ça, être sourd d’un coup ou faire un arrêt cardiaque. Alors elle avait vraiment été attristé par mon départ, si je comprends bien, mais bon mon dieu… « Ton quoi ? Ton quoi qui s’appelle… Cox ? Mais tu te fous vraiment de ma gueule en fait ? T’es en train de me dire que t’as fait un gosse avec un autre mec que moi ? Que t’as fui pour refaire ta vie avec le premier connard arrivé avec une putain de grosse queue ? T’es vraiment une… une vraie salope. J’me casse, j’me casse de cette ville, de ce pays, j’me barre. Oh, tu sais quoi ? J’suis marié, j’retourne à Paris, avec ma femme. » Cruauté ? Je veux bien le croire, j’étais cruel, mais je ne comprenais franchement pas comment elle avait pu faire cela. Avoir un enfant, je lui en voulais déjà beaucoup, parce qu’elle avait juré vouloir un enfant de moi. Le pire était qu’il portait mon deuxième prénom, alors que je n’en n’étais même pas le père. J’hurlais, intérieurement, je souffrais tellement que j’aurais voulu mourir. « Tu… tu… tu es marié ? Vraiment ? demanda-t-elle alors, de manière à peine audible, je sais que je suis une salope, je le sais. C’est comme ça que me considérait mon … ex. Si je comprenais bien, ce gosse n’avait même plus de père, alors ? « Et oui, j’ai eu un enfant, il n’était pas désiré. Il n’était pas désiré, parce que je ne savais pas que j’étais enceinte. Je ne le savais pas et je ne le voulais pas. Je voulais que cet enfant soit de toi, qu’il est tes yeux. Ton sourire. Moi aussi, Hurricane, je voulais avoir un enfant avec toi, mais t’as préféré prendre le premier venu après t’être barrée de l’hôpital, tu te souviens ? Pensais-je alors fortement. Si tu veux partir, pars. Je ne te retiendrais pas. Parce que je sais, j’sais que t’es plus heureux sans moi et que ta vie sera trois fois plus belle sans moi, sans que j’hante tes pensées. » Alors interrompu dans mes pensées, je la regardais. La déception emplissait mon visage, quand bien même elle avait déposé ses lèvres sur les miennes. « Est-ce que tu te rends compte que moi, je n’ai jamais pu refaire ma vie ? Je n’ai jamais réussi à la refaire parce que j’étais bloqué dans le passé avec moi, mais maintenant que je sais tout ce que tu as, je pense que je vais réussir à pouvoir baiser ma femme sans penser à mes sentiments pour toi ! J’comprends pas comment tu as pu faire ça, comment c’est possible de faire un gosse alors qu’on est en couple avec la mauvaise personne ? Tu l’aimais le père de ce petit ? Il est où d’ailleurs ? Pis… arrête de dire que j’suis plus heureux sans toi, tu sais très bien que j’suis un vrai cadavre quand t’es pas là. Savoir que tu vas bien m’a redonné de l’appétit, déjà. »
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Certes j’avais eu un enfant, un fils. Mais jamais je n’avais pu oublier ce que j’avais ressenti, ce que j’avais vécu avec Reed, c’était impossible parce que j’étais beaucoup trop amoureuse de lui pour pouvoir refaire ma vie convenablement. Je n’avais pas pu m’empêcher d’avoir donné son deuxième à mon enfant. Je voyais cela comme un hommage. Un hommage stupide d’une fille beaucoup trop amoureuse d’un homme pour arriver à faire face à l’intensité de ses sentiments. Je l’aimais terriblement et je ne m’étais jamais fait violence pour aller le voir. Pour essayer de voir si il était heureux, s’il avait refait sa vie convenablement, ou si au contraire il était toujours le même, s’il avait repris sa vie d’avant, sa vie qu’il avait avant de me connaître, c’est-à-dire de se renfermer sur lui-même et ne plus parler à personne. Je ne voulais pas qu’il fasse sa, parce que ça aurait détruit le processus de guérison que j’avais employé pour le sortir de son mutisme. Je ne voulais pas qu’il se renferme sur lui-même à cause de moi et je savais que j’avais déclenché cela. Je n’avais jamais eu la force de lui envoyer les lettres, d’aller le voir pour m’excuser de vive voix, j’étais une lâche. Une putain de lâche qui ne pense qu’à son bien-être et non au bien-être de celui qu’elle aime. Je ne supportais pas la fille qui avait remplacée celle que j’étais avant mon départ de New York. J’étais l’opposé de ce que je voulais être. J’étais manipulatrice, garce, alors qu’avant j’étais tout mon inverse. Et je savais que j’allais retrouver cette fille uniquement dans ses bras. Je voulais retrouver se bras, sa douceur, la douceur de ses baisers sur ma peau. Je le voulais lui. Uniquement lui et pas un autre. Et ça, je l’avais remarqué alors que j’étais dans les bras de Matthew, je ne me sentais pas moi-même, je me sentais …. Bizarre, vide. Je ne ressentais pas une sensation de bonheur, mais une sensation de profonde tristesse. Je n’arrivais pas à me dire que je l’avais certainement perdu pour toujours, que je n’aurais plus le loisir d’espérer qu’en rentrant chez moi, je le verrais avec peut-être mon fils dans les bras. Ou peut-être tout seul, à m’attendre dans le sofa. J’avais déjà imaginé ma vie. Il aurait été là, nous aurions essayé de nous impressionner plus chaque jour en changeant les habitudes, nous nous serions mariés en secret à Las Vegas, ou devant le maire du village ou nous avions élus domicile et personne n’aurait été au courant, nous aurions eu un autre enfant. J’avais tellement imaginé ma vie que lorsque je m’étais rendu compte que je n’obtiendrais rien de tout cela, j’avais pleuré, j’avais vidé une bouteille de whisky et je m’étais couchée avec la tête qui tournait, non pas sans m’être pris le mur un bon nombre de fois. Je voulais qu’il vienne et autant dire que je n’avais plus d’espoir alors que j’étais en train d’écrire cette stupide missive. Je lui crachais ma haine, j’écrivais que je le détestais. De la haine à l’amour il n’y a qu’un pas. Et j’en étais la preuve.

Pourquoi est-ce que j’écrivais que je le détestais alors que c’était tout le contraire ? Je ne le détestais pas et je ne le pourrais pas, quand bien même il ferait son beau salaud, quand bien même il me cracherait des horreurs au visage je n’arriverais pas à le détester. Je n’arriverais pas à effacer l’amour que j’avais pour lui, quand bien même j’essaierais de le faire, les souvenirs de notre adolescence, de ce que nous avions vécus ensemble me reviendrait en mémoire et la plaie béante dans mon cœur s’agrandirait au fur et à mesure que le temps passerait. Je le savais, je savais qu’il était l’homme pour qui je vivrais, l’homme pour qui j’allais tout faire. J’allais tout faire pour le récupérer. Parce que tout ce qu’il faisait depuis que j’avais ouvert la porte c’était de me cracher sa haine au visage. Mais j’étais parée pour les coups. J’étais prête à recevoir les coups verbaux, les insultes, les menaces. Je menais une guerre psychologique pour ne pas pleurer. Je ne devais plus paraître faible, surtout pas devant lui. Je voulais qu’il soit heureux, et le fait de savoir que j’avais un enfant ne le rendait pas heureux du tout. J’avais vraiment merdé sur ce coup-la, et je devrais faire des pieds et des mains pour qu’il me pardonne. Je le savais et j’étais prête à tout faire pour avoir son pardon. « J’ai attendu une semaine pour réfléchir, il fallait que je sache si c’était la bonne chose à faire, et il m’a semblé que c’était trop tôt… » Oui cela aurait trop tôt en faites, je n’aurais pas vraiment été prête, je n’aurais pas préparé mon esprit à souffrir, alors que la, il souffrait certes, mais c’était préparé, en vérité il ne blessait que mon ego, il ne blessait que la personnalité que j’avais réussie à forger pour pouvoir moins souffrir. J’étais prête pour la guerre. « Aïe, putain… C’est quoi ça ? Hurri’, pourquoi t’as pleins de jouets dans ta maison ? Pourquoi t’as une balançoire et une maison dans ce quartier ennuyant ? » Je ne trouvais pas le quartier inintéressant, au contraire quand tu vivais tout une journée dans le bruit,tu n’avais envie que d’une seule chose le soir, c’était retrouver ton chez soi, avec l’apaisement et le calme du quartier, c’était pour cela que j’avais emménagé aussi. Puis pour le prix aussi, mais c’était une tout autre chose. « Promets-moi... Que rien ne changera entre nous C'est... Cox mon fils... Il a … un an et demi… » Il avait déjà un an et demi, il marchait tout seul mais il n’arrivait pas à dire autre chose que « Mama, tape, monsieur et boum. » J’avais vraiment hâte qu’il commence à parler comme un petit homme. Parce que j’avais besoin de mon fils pour vivre et il ne pouvait pas me demander de choisir, si un jour il venait à me demander de faire un choix entre lui et mon enfant, il savait, il devait savoir que je choisirais mon fils. « Ton quoi ? Ton quoi qui s’appelle… Cox ? Mais tu te fous vraiment de ma gueule en fait ? T’es en train de me dire que t’as fait un gosse avec un autre mec que moi ? Que t’as fui pour refaire ta vie avec le premier connard arrivé avec une putain de grosse queue ? T’es vraiment une… une vraie salope. J’me casse, j’me casse de cette ville, de ce pays, j’me barre. Oh, tu sais quoi ? J’suis marié, j’retourne à Paris, avec ma femme. » Il se comportait comme le pire des salauds et le pire c’est que je n’arrivais pas à le blâmer, parce que j’avais déclenché son mauvais côté. Je n’arrivais pas à lui en vouloir quand bien même il venait de m’insulter de salope. Je lui trouvais toujours une excuse décente, et l’excuse que je venais de trouver était complétement débile. Pour moi, il avait eu raison, parce que j’en étais une, je n’aurais pas été une salope, je lui aurais tout dit dès nos retrouvailles, je lui aurais indiqué l’existence de mon fils, son prénom, ou j’habitais, pourquoi j’étais partie. Je lui aurais tout dit, et nous serions certainement très heureux –ou pas- . Mais non j’avais déclenché la guerre par moi-même. Nous n’étions pas vraiment en guerre, mais pourtant c’était tout comme, je m’étais comporté comme la pire de toute les garces.

« Tu… tu… tu es marié ? Vraiment ? Je sais que je suis une salope, je le sais. C’est comme ça que me considérait mon … ex. Et oui, j’ai eu un enfant, il n’était pas désiré. Il n’était pas désiré, parce que je ne savais pas que j’étais enceinte. Je ne le savais pas et je ne le voulais pas. Je voulais que cet enfant soit de toi, qu’il est tes yeux. Ton sourire. Si tu veux partir, pars. Je ne te retiendrais pas. Parce que je sais, j’sais que t’es plus heureux sans moi et que ta vie sera trois fois plus belle sans moi, sans que j’hante tes pensées. » Je ne pouvais pas croire qu’il m’avait fait cela. Je ne pouvais pas croire qu’il était marié alors que nous étions sur le point de nous marier. Est-ce qu’il avait pensé à moi en lui disant « oui » ? Est-ce qu’il avait pensé que c’était moi ? Je n’en savais rien et tout se contredisait dans ma tête, je ne savais plus quoi penser de lui. En même temps, je n’aurais pas dû fuir et il avait refait sa vie, je ne pouvais pas l’en blâmer pour cela, mais bon sang ce que je me sentais mal. Je me sentais trompée, trahie, dénuée de sentiments. Mes lèvres se posaient sur les siennes pour que je puisse me rendre compte de la sensation que j’avais quand je l’embrassais avant notre rupture. Je me sentais comme la meuf dans Black Swan, avec une immense blessure en plein milieu de l’estomac. J’avais le cœur brisé lorsqu’il se recula pour commencer à faire un monologue digne des meilleurs films. « Est-ce que tu te rends compte que moi, je n’ai jamais pu refaire ma vie ? Je n’ai jamais réussi à la refaire parce que j’étais bloqué dans le passé avec moi, mais maintenant que je sais tout ce que tu as, je pense que je vais réussir à pouvoir baiser ma femme sans penser à mes sentiments pour toi ! J’comprends pas comment tu as pu faire ça, comment c’est possible de faire un gosse alors qu’on est en couple avec la mauvaise personne ? Tu l’aimais le père de ce petit ? Il est où d’ailleurs ? Pis… arrête de dire que j’suis plus heureux sans toi, tu sais très bien que j’suis un vrai cadavre quand t’es pas là. Savoir que tu vas bien m’a redonné de l’appétit, déjà. » Oui j’étais en couple avec la mauvaise personne, je le savais. Je savais que jamais je n’aimerais Matthew autant que j’aimais Reed, parce que oui j’avais toujours aimé les deux en même temps, comme une pauvre salope psychopathe. « Oui je m’en rend compte Reed, moi non plus je n’ai jamais plus refaire pleinement ma vie. Parce que tu étais toujours la –je mettais une main sur mon front- et la –je déposais ma seconde main sur mon cœur- Nous n’avions jamais voulu avoir d’enfant, c’était surtout moi qui ne le voulait pas. Oui je l’aimais. Oui mais je l’aimais d’une façon différente que je t’aimais toi. Toi je t’aimais parce que tu me rendais heureuse, parce que tu me faisais sourire. Mais lui je l’aimais … par dépit je crois, parce que je croyais qu’il pourrait me rendre heureuse. Mais il ne l’a jamais fait. Parce que je pensais à toi. Où il est … Attend moi. » Je montais les escaliers quatre à quatre, manquant de glisser une fois arrivé en haut, j’entrais dans ma chambre et saisissait la boîte à pleines mains. Soufflant un bon coup, je redescendais plus lentement cette fois-ci, espérant qu’il n’ait pas pris la fuite. « Il est parti, enfin il m’a demandé de partir après m’avoir avoué qu’il avait couché avec ma meilleure amie. Et parce qu’il a vu ça. –je me dirigeais vers le salon et claquais la boîte sur la table, sortant des paquets de lettres, d’enveloppes, je laissais la rage, la tristesse parlait.- Parce qu’il a vu les lettres que je t’écrivais, il a vu … la bague de fiançailles, les photos. » Je le fixais et lui tendais la boîte après avoir tout remis dedans. « Prend la, rend toi compte de tout ce que j’ai pu faire, de toutes les larmes que j’ai pu verser. Et crois ce que tu veux, je ne t’ai jamais oublié. Jamais. »




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Un choc. Oui, c’était à peu près l’équivalent d’une bombe, qui avait résonné dans mon cœur. Je me sentais éventré, comme une onde de choc, un bombardement en moi. Mon âme n’était plus, j’étais irrécupérable. L’amour me faisait devenir fou, totalement taré. Mon corps n’écoutait plus ce que mon cerveau lui disait de faire, tout comme quand j’avais rencontré la jeune femme, avant qu’elle ne se dise que la vie que je pouvais lui offrir ne lui plairait pas. Putain, pourquoi avait-elle fui ? Qu’est-ce qui ne lui plaisait pas dans la vie que je voulais lui donner ? Est-ce que c’était mon passé qui lui faisait penser qu’elle n’aurait pas une vie heureuse car trop pauvre, trop con, trop asocial ? Je ne sais pas ce qui l’a poussée à partir ce putain de jour alors que je n’étais qu’un vieux légume sur ce lit d’hôpital. Peut-être que mon état végétatif lui avait ouvert les yeux. Peut-être qu’elle avait pris peur, peut-être qu’elle s’était dit que j’allais rester comme ça toute ma vie et que son amour pour moi était bien trop faible pour qu’elle daigne passer des jours entiers à m’attendre. Soit, elle m’aimait suffisamment pour m’attendre, soit elle partait… Malheureusement, elle était partie. Il fallait se faire à l’idée qu’elle était partie, mais ma foi, je n’avais jamais réalisé le fait qu’elle m’ait abandonné. C’était pire qu’un coup de poignard, et pour cause, j’avais constaté son abandon, quand je m’étais réveillé, alors que je sortais de plusieurs semaines dans le coma. Les constations étaient là, mais les sentiments destructeurs aussi. J’étais passé par plusieurs états esprit tels que la colère, l’angoisse, le manque et toutes ces choses que je n’arrivais pas à ressentir avant. Avant… qu’est-ce qu’elle était devenue parfaite ma vie grâce à cette rencontre avec Hurricane. Elle avait changé ma vie, peut-être qu’elle ne le savait pas, mais elle m’avait transformé, intégralement. Ça, elle le savait, elle était obligée de le savoir, bien évidemment. Avant que je ne la connaisse, j’étais cet être complètement froid, vide et dépourvu de sentiments. Dans un élan de désespoir, j’avais vu cette lueur dans les yeux d’Hurricane. Je la fuyais. Ouais, après l’avoir rencontrée, j’avais essayé de l’éviter au maximum, parce que je savais qu’elle pouvait rendre mon âme meilleure. Ça, je ne voulais pas. J’étais prédestiné à m’autodétruire. Depuis ma naissance, je n’étais qu’une bombe à retardement, et j’allais mourir bientôt, mourir d’amour, de solitude ou de chagrin, mais la fin était proche. Dans une autre vie, peut-être que j’allais vivre une belle histoire, j’allais vivre une belle histoire, c’était sûr. Peut-être que j’avais déjà eu la chance de vivre des choses magnifiques, dans une vie antérieure, et du coup, le sort s’annulait. C’était sûrement impossible de vivre une vie heureuse deux fois de suite. Après tout, c’est foutrement injuste, mais égoïstement, je rêvais d’une belle vie. Je rêvais de choses interdites. C’était la guerre en moi, c’était un incendie en pleine extension territoriale. Ouais, tout devenait enflammé en moi, et je n’étais pas en état d’y mettre fin, je n’étais pas capable de le faire, j’étais devenu quelqu’un de foutrement trop faible. J’étais une putain de victime et je n’arrivais même pas à retrouver des forces. J’étais devenu une putain de merde.

Je savais qu’elle avait peut-être refait sa vie, et c’est d’ailleurs pour ça que moi aussi, j’avais essayé de refaire la mienne. Juste une fois. J’avais même quitté le pays, lorsque je m’étais rendu compte qu’elle avait fui, et ce, peut-être pour toujours. Je m’étais réfugié, en France. Ouais, et j’étais tellement attaqué mentalement avec l’amour, parce que je m’étais entassé au milieu de tous ces parisiens. Cette ville, capitale de la France et capitale de l’amour, m’avait offert des tonnes de choses. J’avais ouvert les yeux sur mes sentiments. Je m’étais rendu compte, alors que j’avais baisé la première inconnue, en lui faisant bien la cour comme il le fallait, en me rendant le plus romantique possible, et je l’avais épousée. Elle était folle amoureuse elle, elle me vouait un culte sans pareil, mais moi, j’étais toujours resté ce même garçon, en manque d’amour, mais en manque d’amour d’une seule femme. Je ne voulais pas de l’amour d’une autre, je ne pouvais pas non plus en aimer une autre, je n’aimais qu’elle, je ne voulais qu’elle et je n’aurais, qu’elle. J’étais têtu, mais l’amour fait faire des choses incroyables. J’aurais soulevé des montages pour lui prouver ne serait-ce que la moitié de la folie de mes sentiments. J’aurais fait des choses impensables pour elle, mais ma foi, elle n’avait même pas daigné attendre mon rétablissement. C’est là, que le coup de poignard fût le pire. Lorsque j’eus pris conscience de tout ça. « J’ai attendu une semaine pour réfléchir, il fallait que je sache si c’était la bonne chose à faire, et il m’a semblé que c’était trop tôt… » Réfléchir… Je n’avais fait que ça, durant toute ma vie. J’avais réfléchi à telle ou telle chose, j’avais fait des choix parce que je n’avais pas eu une vie toute rose avec tout ce que je voulais sur un plateau d’argent. « Aïe, putain… C’est quoi ça ? Hurri’, pourquoi t’as pleins de jouets dans ta maison ? Pourquoi t’as une balançoire et une maison dans ce quartier ennuyant ? » Tout était affreux dans ce quartier résidentiel. Tout se ramenait au simple cliché de la petite vie de famille, tout faisait penser à la monotonie d’une vie avec des enfants, un chien et un monospace. J’aurais peut-être fait beaucoup de sacrifices, par amour pour Hurricane, dans le passé, mais je ne suis pas sûr du fait que j’aurais accepté une vie aussi ennuyeuse que celle des gens qui vivaient ici. « Promets-moi... Que rien ne changera entre nous C'est... Cox mon fils... Il a … un an et demi… » Je ne savais foutrement pas à quoi m’attendre. Elle était malade ? Non, le coup de poignard fut rapidement annoncé. Un enfant… Non ? Est-ce que j’avais mal compris ? Vous voulez dire qu’elle avait vraiment un de ces trucs roses avec des jambes et des bras ? Mon dieu… « Ton quoi ? Ton quoi qui s’appelle… Cox ? Mais tu te fous vraiment de ma gueule en fait ? T’es en train de me dire que t’as fait un gosse avec un autre mec que moi ? Que t’as fui pour refaire ta vie avec le premier connard arrivé avec une putain de grosse queue ? T’es vraiment une… une vraie salope. J’me casse, j’me casse de cette ville, de ce pays, j’me barre. Oh, tu sais quoi ? J’suis marié, j’retourne à Paris, avec ma femme. » Je suis conscient de la cruauté des mots que j’avais employé. Je savais que je n’avais pas été un ange, oh non, loin de là, mais ma foi, il fallait vraiment qu’elle réagisse, je n’avais pas le droit de laisser l’amour de ma vie me foutre tout en pleine gueule. Je ne pouvais pas la laisser me mener à la baguette comme ça. Il fallait que j’assume mon amour, mon caractère, et contrairement à elle, je ne voulais pas attendre pour lui annoncer la seule chose que j’avais fait durant son absence. Je ne lui en voulais pas d’avoir tenté de refaire sa vie avec un homme, non, puisque moi-même j’avais essayé, mais bon dieu, un enfant, je ne pouvais pas tolérer ça, pour la simple et bonne raison que le seul enfant qu’elle avait le droit de porter, cétait le mien, c’est tout.

« Tu… tu… tu es marié ? Vraiment ? Je sais que je suis une salope, je le sais. C’est comme ça que me considérait mon … ex. Et oui, j’ai eu un enfant, il n’était pas désiré. Il n’était pas désiré, parce que je ne savais pas que j’étais enceinte. Je ne le savais pas et je ne le voulais pas. Je voulais que cet enfant soit de toi, qu’il est tes yeux. Ton sourire. Si tu veux partir, pars. Je ne te retiendrais pas. Parce que je sais, j’sais que t’es plus heureux sans moi et que ta vie sera trois fois plus belle sans moi, sans que j’hante tes pensées. » Oui, j’étais vraiment marié, sauf que ma femme, du moins, celle qui était censée être ma femme, vivait à Paris et je ne lui avais pas dit où je vivais, où j’habitais ni-même que j’allais repartir aux États-Unis tout simplement parce que je ne l’aimais pas, elle était amoureuse et je ne voulais pas briser le cœur de cette jeune femme. Alors oui, je lui avais peut-être brisé le cœur, j’avais peut-être fui mais je n’étais pas amoureux de la jeune femme. Après tout, je ne pouvais pas en vouloir à Hurricane, parce que j’étais le même. C’est en y repensant que je réalisais tout cela. J’étais devenu cet homme que je m’étais toujours interdit de devenir. La femme de ma vie m’avait fait ce que j’avais moi-même reproduit. Est-ce que j’avais le droit de la détester pour quelque chose que j’avais moi-même commit ? Je ne pense pas… Mais j’avais tout de même du mal à lui pardonner. « Est-ce que tu te rends compte que moi, je n’ai jamais pu refaire ma vie ? Je n’ai jamais réussi à la refaire parce que j’étais bloqué dans le passé avec moi, mais maintenant que je sais tout ce que tu as, je pense que je vais réussir à pouvoir baiser ma femme sans penser à mes sentiments pour toi ! J’comprends pas comment tu as pu faire ça, comment c’est possible de faire un gosse alors qu’on est en couple avec la mauvaise personne ? Tu l’aimais le père de ce petit ? Il est où d’ailleurs ? Pis… arrête de dire que j’suis plus heureux sans toi, tu sais très bien que j’suis un vrai cadavre quand t’es pas là. Savoir que tu vas bien m’a redonné de l’appétit, déjà. » Je n’avais pas besoin de rabâcher tout ça. Je n’avais pas besoin de préciser que j’étais malheureux sans elle, parce qu’elle le savait. Elle le sentait tout comme je sentais son malheur sans moi. C’est pour ça que j’étais venu, parce que je savais ce qu’elle ressentait. « Oui je m’en rends compte Reed, moi non plus je n’ai jamais plus refaire pleinement ma vie. Parce que tu étais toujours là – dit-elle avant de poser sa main sur son front, avant de reprendre, tout en déposant ton autre main sur son cœur, et là, nous n’avions jamais voulu avoir d’enfant, c’était surtout moi qui ne le voulait pas. Oui je l’aimais. Oui mais je l’aimais d’une façon différente que je t’aimais toi. Toi je t’aimais parce que tu me rendais heureuse, parce que tu me faisais sourire. Mais lui je l’aimais … par dépit je crois, parce que je croyais qu’il pourrait me rendre heureuse. Mais il ne l’a jamais fait. Parce que je pensais à toi. Où il est … Attends-moi. » La jeune femme partit alors, en courant et montait ses escaliers super rapidement, tellement même que je crus qu’il n’y avait que quelques marches seulement. À vrai dire, le temps me parût assez long, alors que j’attendais en bas. Je me surprenais à m’attendrir avec ce bateau dans les mains. Je me voyais avez Hurricane et cet enfant. Il portait mon deuxième nom… Je suis sûr que j’aurais pu être un bon père, j’en suis persuadé, mais le fait de savoir qu’il ne portait pas mon sang me refroidissait vachement dans mes idées de futur avec elle et son enfant. « Il est parti, enfin il m’a demandé de partir après m’avoir avoué qu’il avait couché avec ma meilleure amie. Et parce qu’il a vu ça, me dit alors la jeune femme avant de claquer une boîte métallique sur la table du salon. Je la regardais sortir toutes ces lettres, stupéfait. Parce qu’il a vu les lettres que je t’écrivais, il a vu … la bague de fiançailles, les photos. » reprit-elle, Prend la, rends-toi compte de tout ce que j’ai pu faire, de toutes les larmes que j’ai pu verser. Et crois ce que tu veux, je ne t’ai jamais oublié. Jamais. » J’étais ébahi par tout ce qu’elle me montrait. Je la regardais, bouche-bée. « J’arrive pas à en croire mes yeux… J’me demande juste si tu crois que ça a été simple pour moi ? J’te signale que c’est toi qui m’as abandonné. Tu sais que j’étais à l’hôpital, en plus t’as jamais cherché à savoir si j’étais vivant quoi… C’est ça qui m’a le plus blessé. J’suis en tout cas très… je ne sais pas c’que je ressens, vis-à-vis de l’image de la bague dans cette boîte, mais c’est un bon sentiment, en tout cas. J’aurais aimé la voir à ton doigt, mais… j’imagine que c’est trop demandé ? » bien sûr, exiger la bague à son doigt était quelque chose d’ironique, pour ramener la conversation à un niveau qui nous aiderait à avancer, mais je ne pensais pas qu’on allait pouvoir tout arranger en une semaine, ni même en un mois. Il allait nous falloir du temps, mais si, ma foi, elle était prête à le prendre, à donner de l’énergie, alors c’était loin d’être impossible.
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J’avais un fils oui et alors ? Qu’est-ce que cela pouvait lui faire ? Je ne savais pas comment réagir face à sa léthargie. Je le voyais se décomposer au fur et à mesure que le temps avançait et je n’arrivais pas à savoir quoi faire pour qu’il me dise quelque chose. Il savait pertinemment que je voulais être avec lui, plus qu’avec un autre mais non. Non, il n’en croyait pas ses oreilles, je le savais. Et je voulais qu’il soit mien, mais cela était quasiment impossible. Je ne pouvais pas à cause de mon fils, j’aimais mon fils plus que quiconque et je ne voulais pas lui imposer une présence paternelle, surtout que je ne savais pas comment se déroulerait notre futur, est-ce que nous serions ensemble dans trois ans ? Est-ce qu’il sera la encore dans dix ans ? Nous savions que le futur n’était qu’une superstition, une chose qui pouvait changer du jour au lendemain. Nous en avions décemment eu la preuve avec notre accident de voiture. Je n’avais pas voulu fuir, mais j’avais été obligé, j’étais obligée pour ma santé mentale, j’allais devenir folle, tarée, sans vie. Oui, le voir sans vie allait me rendre moi-même sans vie, j’allais devenir un putain de légume. Une putain de fille qui vivait dans sa léthargie et qui se shootait au café parce qu’elle n’avait plus que cela dans la vie. Si j’étais restée, je serais sans doute partie me jeter sous un train, ou encore dans l’atlantique. J’avais tellement eu des pensées suicidaires, que j’aurais pu me faire passer pour Voltaire et écrire des poèmes à la con. J’étais tellement amoureuse de lui, que j’avais coupé les ponts avec mon petit frère, la seule chose qui me restait de mon passé, ma famille ne me donnait plus de nouvelles, et c’était tant mieux, je n’en voulais pas non plus. Je voulais seulement qu’il revienne, après je pourrais revoir la vie en couleur.

Je n’arrivais pas à me dire que je l’avais définitivement perdu à cause d’une chose aussi futile que le fait que j’avais eu un enfant. Un enfant avec un autre homme que lui. Je m’en voulais tellement d’avoir fait un enfant à un autre, mais je ne pouvais pas renier mon fils, il était l’une des plus belles choses qui m’était arrivé au cours de ses années d’absence. « J’ai attendu une semaine pour réfléchir, il fallait que je sache si c’était la bonne chose à faire, et il m’a semblé que c’était trop tôt… » Oui c’était trop tôt, mais je ne savais pas ce qu’il avait fait pendant tout ce temps, et cela m’intriguait réellement. « Aïe, putain… C’est quoi ça ? Hurri’, pourquoi t’as pleins de jouets dans ta maison ? Pourquoi t’as une balançoire et une maison dans ce quartier ennuyant ? » C’était loin d’être un quartier ennuyant et si il me connaissait assez, il savait que j’aimais les enfants. « Promets-moi... Que rien ne changera entre nous C'est... Cox mon fils... Il a … un an et demi… » Un an et demi de ma vie, putain que je l’aimais ce gosse, il avait réussi à me faire passer un an et demi de ma vie sans penser à lui, enfin en y pensant moins, bien qu’il était omniprésent dans mon esprit. Je le fixais, il semblait … dépité. « Ton quoi ? Ton quoi qui s’appelle… Cox ? Mais tu te fous vraiment de ma gueule en fait ? T’es en train de me dire que t’as fait un gosse avec un autre mec que moi ? Que t’as fui pour refaire ta vie avec le premier connard arrivé avec une putain de grosse queue ? T’es vraiment une… une vraie salope. J’me casse, j’me casse de cette ville, de ce pays, j’me barre. Oh, tu sais quoi ? J’suis marié, j’retourne à Paris, avec ma femme. » Mon sang ne fit qu’un tour, divers sentiments passèrent à travers mon esprit, le colère, le déni, l’acceptation. Je devais accepter qu’il avait refait sa vie. Il avait refait sa vie avec une autre femme, je l’imaginais blonde, élancée, bronzée, des talons hauts. Le contraire de ce que j’étais avant. Tout son contraire. « Tu… tu… tu es marié ? Vraiment ? Je sais que je suis une salope, je le sais. C’est comme ça que me considérait mon … ex. Et oui, j’ai eu un enfant, il n’était pas désiré. Il n’était pas désiré, parce que je ne savais pas que j’étais enceinte. Je ne le savais pas et je ne le voulais pas. Je voulais que cet enfant soit de toi, qu’il est tes yeux. Ton sourire. Si tu veux partir, pars. Je ne te retiendrais pas. Parce que je sais, j’sais que t’es plus heureux sans moi et que ta vie sera trois fois plus belle sans moi, sans que j’hante tes pensées. » Je voulais qu’il m’oublie, pour son bien, qu’il m’oublie, qu’il me dise qu’il ne voulait plus me voir, qu’il préférerait crever que de me voir encore une fois, cela aurait été l’élément déclencheur de mon réveil. Je voulais le laisser partir, lui redonner sa liberté –raiponce ftw- je voulais qu’il soit heureux. Je voulais tellement de choses à ce moment-même que je ne savais pas comment lui dire. « Est-ce que tu te rends compte que moi, je n’ai jamais pu refaire ma vie ? Je n’ai jamais réussi à la refaire parce que j’étais bloqué dans le passé avec moi, mais maintenant que je sais tout ce que tu as, je pense que je vais réussir à pouvoir baiser ma femme sans penser à mes sentiments pour toi ! J’comprends pas comment tu as pu faire ça, comment c’est possible de faire un gosse alors qu’on est en couple avec la mauvaise personne ? Tu l’aimais le père de ce petit ? Il est où d’ailleurs ? Pis… arrête de dire que j’suis plus heureux sans toi, tu sais très bien que j’suis un vrai cadavre quand t’es pas là. Savoir que tu vas bien m’a redonné de l’appétit, déjà. » Je le fixais, les yeux bordés de larmes. Je ne savais pas comment faire pourquoi est-ce que je ressentais encore des sentiments pour lui ? Parce que j’étais complétement folle d’un homme qui m’avait fait vivre l’un des plus grands bonheurs de ma vie. Je ne pouvais pas l’oublier comme cela. Je ne pouvais et je ne le voulais pas. J’étais tellement malheureuse sans lui que je pourrais crever. Crever d’amour. « Oui je m’en rends compte Reed, moi non plus je n’ai jamais plus refaire pleinement ma vie. Parce que tu étais toujours là et là, nous n’avions jamais voulu avoir d’enfant, c’était surtout moi qui ne le voulait pas. Oui je l’aimais. Oui mais je l’aimais d’une façon différente que je t’aimais toi. Toi je t’aimais parce que tu me rendais heureuse, parce que tu me faisais sourire. Mais lui je l’aimais … par dépit je crois, parce que je croyais qu’il pourrait me rendre heureuse. Mais il ne l’a jamais fait. Parce que je pensais à toi. Où il est … Attends-moi. » J’avais monté tellement de fois les escaliers quatre à quatre pour aller chercher mon fils que je commençais à devenir une pro du montage de l’escalier. J’allais tout lui dire, tout. Il allait réellement voir ce que je ressentais pour lui, même si il devait s’en douter. « Il est parti, enfin il m’a demandé de partir après m’avoir avoué qu’il avait couché avec ma meilleure amie. Et parce qu’il a vu ça, Parce qu’il a vu les lettres que je t’écrivais, il a vu … la bague de fiançailles, les photos. Prend la, rends-toi compte de tout ce que j’ai pu faire, de toutes les larmes que j’ai pu verser. Et crois ce que tu veux, je ne t’ai jamais oublié. Jamais. »

J’arrivais à en parler désormais. Je m’étais leurrée pendant quelques temps, me demander si c’était moi le chat noir de mes relations. Non, je n’étais pas un chat noir. Je ne savais pas comment réagir, je ne savais pas si je devais pleurer, crier, hurler. Je venais de lui tendre la boîte pour qu’il se rende compte de l’étendu de mes sentiments. Pour qu’il se rende compte de tout ce que j’avais fait durant notre laps de temps silencieux. Notre LONG laps de temps silencieux. Je le fixais, et il semblait … choqué. Ce qui me satisfaisait quelques peu. « J’arrive pas à en croire mes yeux… J’me demande juste si tu crois que ça a été simple pour moi ? J’te signale que c’est toi qui m’as abandonné. Tu sais que j’étais à l’hôpital, en plus t’as jamais cherché à savoir si j’étais vivant quoi… C’est ça qui m’a le plus blessé. J’suis en tout cas très… je ne sais pas c’que je ressens, vis-à-vis de l’image de la bague dans cette boîte, mais c’est un bon sentiment, en tout cas. J’aurais aimé la voir à ton doigt, mais… j’imagine que c’est trop demandé ? » Je le fixais, je ne comprenais pas ce qu’il me disait, mon esprit était totalement déconnecté de mon corps, à cause de la fatigue, de l’accumulation de manque de sommeil à cause de la bronchite de Cox, je l’avais mis à la crèche mais pourtant, je n’arrivais pas à rattraper mon sommeil perdu. « J’ai appelé, un bon nombre de fois appelé pour savoir. Pour savoir si tu étais réveillé, et chaque jour elle me répétait, les infirmières me répétaient que tu n’étais pas encore réveillé. Alors je pleurais en lâchant le combiné comme une imbécile » Sortant la bague de la boîte, j’ouvrais doucement l’écrin et caressait le motif du bout du doigt. Cette bague était magnifique, vraiment magnifique. Je le fixais, un air de défi malicieux dans le regard. « Met moi la alors … » Si il voulait du temps, j’en avais à revendre, tout le temps que j’avais perdu à pleurer, je pouvais le prendre pour lui.




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