ghost within these walls ─ Julia

Parti quelques jours hors de la ville, c'est au Lizzie Borden House que Klaus passe une nuit avant de rentrer sur Boston. Les histoires de fantômes, de manoirs hantés, et toutes ces choses, il n'y croit absolument pas. Ça ne l'atteint pas. Alors la façade qui craint, l'ambiance étrange et inquiétante, ça lui passe un peu au dessus de la tête. Raison pour laquelle il n'en pense rien de particulier et même s'il peut imaginer comprendre l'engouement, dans le fond, c'est juste... un peu divertissant. Marcher la nuit dans le couloir silencieux, les craquements sinistres des murs, le vent dans les feuilles des arbres... c'est rien. Il y a une autre personne avec lui dans le couloir alors qu'il vient de sortir de sa chambre, mais il n'a même pas jeté le moindre coup d'oeil vers l'individu devant lui. Il comptait sortir faire un tour dehors quand soudain, tout est plongé dans le noir ; plus une seule lumière dans le couloir, ni en face, ni des portes des chambres fermées. Panne de courant ? Klaus, arrêté dans le couloir, sort son téléphone et allume le flash pour voir où il est, éclairant par erreur la tête de la personne qu'il y avait avec lui dans le couloir ; il abaisse rapidement son flash. « Ah, pardon. Je pensais que vous étiez plus loin. » Le flash éclaire les alentours. Tout est extrêmement calme, jusqu'à ce qu'une petite musique se fasse entendre depuis le hall d'entrée de l'hôtel. Le flash dirigé dans cette direction, Klaus s'avance de quelques pas. Super, un prank.

HJ : j'ai envie que le RP contienne des éléments inexplicables, des visions fantômatiques et ce genre de trucs si jamais ça intéresse

Musique entendue:

@Klaus Park/creepy, ambiance hantée

Assise à la fenêtre de la chambre, une jambe pliée contre ma poitrine, le coude posé sur mon genou et le poing plié contre ma joue, je regardais les feuilles des arbres danser et tomber. Loin de me douter de l'arnaque qui s'était jouée sur ma tête. Si l'on rembobine le film, j'ai suivi mon groupe de potes ici parce que je me suis laissé amadouer. Évidemment, toute l'histoire qui habite cet hôtel, pour moi, n'est qu'une mise en scène historie de donner un aspect plus effrayant, plus original, plus fou, à ce lieu. Hors de questions que j'y crois, à ces histoires d'âmes vivantes encore dans les murs. Parce que je me connais sinon, je vais finir paranoïaque avant le lever du jour. Une heure s'écoule et mes potes ne sont toujours pas de retour. Pourtant, il ne faut pas mettre plus d'une heure pour faire monter de la bouffe déjà préparé par non ? C'est quoi ce bordel sérieusement ? Qu'est-ce qu'ils mijotent encore ? Pas très sereine, je décide finalement de bouger le cul. J'enfile ma longue robe de chambre que je noue au niveau de la taille. Aux pieds, des pantoufles noir assortis à la robe. Et en fermant la porte derrière moi, je fixe ma montre et ne remarque pas tout de suite ta présence. Mes pas stoppent d'un coup, me rappelant qu'une chose manque à l'appel. Mon portable. Le corps pivote tandis que les couloirs plongent soudainement dans une noirceur totale. J'ose à peine bouger... Un bruit et une lumière éblouie à peine les couloirs. Je me retourne rapidement et me mange un flash en plein visage, non sans sursauter et lâcher un petit cri au passage. Cœur qui démarre et la main se pose contre ma poitrine. — C'est qu'une mise en scène Julia... Que je murmure à ma propre conscience. — Mh... Ce n'est rien. Mais comme j'ai oublié mon portable, je pense que je vais même encore plus m'approcher et te tenir compagnie. Si ça ne te dérange pas ? J'ai même oublié de te vouvoyer... Aïe. La trouillarde qui essaie de s'incruster. Pire encore, la musique qui démarre dans le fond, est horrible et donne la chair de poule. J'approche même sans attendre ta réponse. Je préfère être là, à côté de toi, plutôt que toute seule, derrière...

En définitive, la jeune femme qui se rapproche n'est pas la plus à son aise, et sans lumière, elle n'ira de toute façon pas très loin. Surtout quand cette boîte à musique joue toute seule, plus loin, et que Klaus devine sans peine que s'il la laisse ici, ça risque de finir en nuit traumatisante pour elle. « Aucun problème. » Sans aucune gêne, il se rapproche à son tour, puis le flash de sa lumière balaie le couloir qui est décidément affreusement sombre et calme. « J'aurais pensé que la panne de courant en ferait réagir quelques uns... mais ça ne semble déranger personne. » Ah, Klaus, si tu savais. Lui, de son côté, est convaincu qu'il s'agit d'une blague de très mauvais goût pour la clientèle en vue d'Halloween qui se rapproche à grand pas. Il fait quelques pas en avant, puis se fait la réflexion que c'est quand même bien étrange cette ambiance. Il n'y a même pas de luminosité venant de l'entrée. Les pas à un rythme calme pour éviter que la jeune femme à ses côtés ne se sente devancée, ils atteignent le bout du couloir, en haut des escaliers qui donnent également vue sur le hall d'entrée. Le son de la boîte à musique semble venir de tous les côtés, et puis d'un coup, elle s'arrête, en douceur. Le silence retombe. Soupir de la part de Klaus. « Bon... Où se trouve le perso─ »

Sur le meuble à côté d'eux, où il oriente le flash, une boîte à musique joue, toute seule, et il aurait juré qu'il n'y avait rien quelques secondes avant. Puis une autre, dans le couloir ; une à leur pied, sur la rambarde, deuxième sur la commode, plus loin à droite, à gauche ; encore ici et là, provoquant un mouvement de Klaus vers l'inconnue pour rester à proximité alors que le flash du téléphone découvre des boîtes à musique semblant sortir de nulle part. Y'en a plein. Tellement ! Elles recouvrent le sol, tous les meubles, les marches des escaliers, et même lui, face à l'inexplicable, sent une vicieuse peur s'installer en lui alors qu'il continue d'éclairer les apparitions musicales. Elles craquent, la petite danseuse se bloque, répète sa dance... Et puis rapidement, il éclaire les endroits où il y avait eu des boîtes à musiques, qui ont disparu aussi vite qu'elles sont apparue, jusqu'à la dernière, sur la commode, qui a disparu à la fin de sa chanson et juste avant que le flash ne revienne dessus.

@Klaus Park/creepy, ambiance hantée

Ce n'est pas normal, tout ce calme, ce bruit au fond des couloirs. L'ambiance super lugubre. Cette impression que les murs respirent. Surement mon imagination . Que je ne cesse de me répéter pour ne pas céder à la peur. — Mes potes sont censés aller nous chercher de la bouffe. Et ils ne sont pas revenus depuis presqu'une heure. Soupir qui s'évanouit dans ce calme trop pesant. — Je jure sur ma future tombe, que si c'est une ruse de mes partenaires, mon âme reviendra les hanter jusqu'à la fin des temps. Je secoue la tête, même si tu ne me vois pas. Et même si moi aussi, je ne te vois pas non plus ralentir le pas, pour ne pas que je sois à la traîne. — Le perso ? La peur qui m'anime, m'empêche d'avoir les idées claires. Je suis complètement déboussolé et le bruit incessant depuis le haut des escaliers, me bousille les tympans. Le flash qui éclaire chaque boîte musicale qui apparaît comme par magie ici et là. La grimace qui se fend, déformant les traits de mon visage. Soudain, le corps qui se cache derrière le tien. Trouillarde. Bout des doigts qui agrippent un bout de tissu de ton chemisier. — On va vraiment descendre les escaliers ? Sens la peur envahir mon corps, m'arracher le frisson. Et d'un coup, tout disparaît. — Dans quoi j'ai fourré les pieds... Sérieusement. La lèvre qui s'agrippe à ma canine, me force à garder le sang-froid, alors qu'un bruit encore plus fort, pourrait me faire sursauter ou bien pire encore. — C'est moi, ou bien, je sens qu'il commence à faire super froid ? J'ose à peine penser à ce que cela voudrait dire. Je ne veux même pas me le rentrer dans la tête, tout mettre sur la faute de mes allusions. Hallucinations. C'est plus facile.

Le concept du paranormal ne l'a jamais effrayé, et il en faut beaucoup pour que Klaus sente la peur s'installer en lui. Mais là, il comprend rien à ce qu'il voit et ce qu'il entend, si bien qu'il se demande s'il ne s'agit pas d'une hallucination. C'est la voix dans son dos et le contact de la jeune femme qui lui rappelle que non, c'est bien la réalité ; le flash éclaire en direction des escaliers, et une pointe d'appréhension, malgré son air stoïque, loge au creux de ses trippes. « Pas vraiment le choix. » répond il pour les escaliers. Ils doivent trouver de quoi rallumer la lumière, ou le personnel, et son idée la plus simple, c'est se rendre au comptoir. Alors il entame la marche, lentement, pour laisser l'inconnue le suivre et ne pas rompre le contact dont elle semble avoir besoin. Les yeux cherchent de partout un mouvement, une ombre, n'importe quel mouvement suspect ; parfois ils peuvent entendre le craquement sinistre d'une des poutres au plafond, mais souvent, c'est le bois des marches qu'ils descendent qui viennent rompre le silence lugubre. Et elle n'a pas tort, sa partenaire de mésaventure, il fait... vraiment froid. Plus ils descendent, plus il fait froid, jusqu'à même voir son propre souffle. « Reste près de moi. » lui dit-il en passant son bras libre derrière pour le lui présenter. C'est quand ils arrivent en bas des marches qu'ils entendent ces souffles, ces voix obscures qui murmurent des mots incompréhensibles.

Quelques secondes, au milieu des murmures, c'est le flash qui commence à clignoter, être instable et lorsque Klaus regarde son téléphone, ce n'est pas la batterie ; juste l'écran qui semble buguer. Bien comme il faut. Jusqu'à s'éteindre complètement. « Merde... » Taper le téléphone sur la cuisse ne fait rien, n'aide pas à rallumer le téléphone ; et il est si préoccupé par l'absence de lumière que Klaus ne remarque même pas la silhouette blanche lugubre, en haut des escaliers, qui les observe.

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Pas vraiment le choix. j'avale ma salive difficilement lorsque je comprends qu'on allait devoir descendre. Et je te suis à la trace quand ton bras glisse dans ton dos pour que je la saisisse. Je m'accroche dessus comme une bouée de sauvetage. Mais malgré tout, j'ai l'esprit soudainement tourmenté. Le froid frôle mes mollets à chaque marche que nous descendons. Des boîtes chantent sans raison apparente. Et des bruits inexplicables résonnent dans le silence. Comme ces voix qui soufflent à nos oreilles, des mots incompréhensibles. Présence omniprésente qui envahit notre espace personnel. — Ce n'est qu'une mise en scène...[...] Me murmurant plusieurs fois à moi-même pour ne pas céder à la panique. — Qu'est.... Plongés soudainement dans le noir total, le téléphone ne marche plus. Nous voilà bien dans la merde maintenant. — Il s'passe quoi avec ton portable ? Et dire que je ne connais même pas ton prénom. Le frisson s'empare de mon corps à nouveau. Le froid est encore plus présent. Sensation malaisante derrière mon dos. Je ne sais pas pourquoi, mais j'essaye de regarder autour de moi, pour voir quelque chose, j'en arrive même à pivoter le dos jusqu'à tomber sur cette silhouette blanche en haut des escaliers. Elle, qui reste plantée là à nous observer. Le cri s'échappe incontrôlé, entre mes lèvres. Mon corps quant à lui, s'agrippe à ta silhouette. Les bras entourent ta taille tandis que le front se plaque sur ton dos. J'ose plus regarder. Les paupières totalement closes. — Y a un truc là-haut. Dans les escaliers ! Voix qui s'exprime doucement de peur, les jambes tremblantes, l'impression qu'elles vont me lâcher. Après les boîtes de musiques possédées, on a eu droit aux murmures de Voldemort et maintenant, c'est quoi ? La dame en blanche ? Je vais finir par me pisser dessus, je le sens... Ah non mais là, je te lâche plus toi, s'il faut mourrir, on mourra à deux.

« Aucune idée... » répond-il alors qu'il essaie de le rallumer, en vain. Le bouton ne marche juste même pas, en fait, et ça commence à l'irriter de ne pas comprendre ce qu'il se passe ; jusqu'au moment où la fille en sa compagnie cri et s'accroche soudainement à lui, le surprenant ; si bien qu'il lâche son téléphone qui part vers l'avant et glisse vers le sol. Ce qui le force à relever les yeux, un peu. Et du coin de l'oeil, il aperçoit la silhouette, là, juste en haut des escaliers. Plus rien fait sens. Il comprend pas comment c'est possible, ni d'où vient cette projection ─ parce que c'est forcément un coup monté. Pourtant, ses trippes pensent l'inverse et dans le doute, il aide l'inconnue à se planquer davantage dans son dos alors qu'il fait face à la silhouette, les deux bras derrière lui pour tenir sa partenaire d'infortune. « Ça va aller, » tente-t-il de la rassurer, « c'est qu'une illusion. Y'a rien de réel. » Pour elle, autant que pour lui, ces paroles. Alors il fait quelques pas sur le côté, sans lâcher la silhouette du regard, qui elle aussi les observe depuis là haut. Une femme squelettique, sans couleurs, juste blanche et vêtue de haillons. L'air morose et désintéressée, pourtant, elle les fixe en silence ; et Klaus profite de la passivité de cette apparition pour regarder un peu aux alentours et glisser doucement en direction du comptoir... jusqu'à ce que la figure bouge. Elle ouvre la bouche, doucement, mais aucun son ne sort, alors qu'elle traverse le bois et descend tout doucement, flottant dans les airs, dans leur direction. Klaus fait un mouvement de recul, et plus la figure fantomatique se rapproche, plus son visage se durcit, comme s'il s'apprêtait à attaquer ; et alors qu'il lève le poing, un énorme coup de vent se fait sentir, faisant disparaître la silhouette. Se retournant vivement, il passe les bras autour de la jeune femme avec lui, la protégeant du courant d'air... puis plus rien.
Clic.
Les lumières se rallument, et la chaleur est revenue. Au comptoir, l'employé les observe avec un air confus et suspicieux.

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Le froid m'enveloppe, naît alors une illusion débordante, presque incontrôlée. Comment est-ce possible, qu'une mise en scène soit aussi réelle ? Il y a ma tête qui croit que tout ça, n'est qu'une farce et que peut-être même, mes potes y sont pour quelque chose. Et puis, il y a mon cœur qui me fait ressentir cette anxiété sur le paranormal. Qui me donne l'impression que nous sommes en plein dedans. J'y crois, moi, au paranormal. Pour cela que j'ai toujours eu horreur des trains fantômes. Je te fais part de mes craintes, de cette dame qui nous est apparue soudainement. Tes bras viennent loger mon dos, lorsque tu pivotes pour te retrouver face à elle. Moi, il m'est impossible de regarder à nouveau. Alors je te laisse faire. Recule quand il faut reculer. Mais les bruits sont de plus en plus proches. Comme si, elle aussi, s'approche de plus en plus. Les paupières plus fortement closes, je serre mon étreinte un peu plus fort autour de toi. La panique me gagne finalement, car maintenant, c'est mon cœur qui bat si fort et que j'entends cogner dans mes tempes. Les prières qui passent en boucles dans ma tête, en espérant repousser l'entité quelque ce soit son motif. Puis soudain, je sens une très longue brise de vent me passer sur le corps et me glacer les entrailles. Incapable de bouger, bien que tu m'attrapes pour m'envelopper de ton réconfort. Tout redevient normal d'un coup, comme si, tout ça, c'était passé dans notre tête à tous les deux. Que la vie autour de nous, marche normalement et que nous ayons été les seuls figés dans le temps et l'espace. — Je ne reste pas ici une minute de plus... Dis-je les yeux écarquillés, la voix à peine audible. Comment arriverais-je à dormir toute seule en plus ? Mes potes se sont tirés aussi apparemment. — T'as une voiture ? Tu crois que... La peur s'exprime à ma place. — Tu pourrais m'emmener loin d'ici ? Parce que ce que nous avons ressenti tous les deux, c'est loin d'être une mise en scène. Ou du moins, dans cette mise en scène, il doit y avoir une part de vérité... Mais laquelle ? Les boîtes de musiques ? Les voix incompréhensibles ? Ou ce fantôme vêtu de blanc ?

L'esprit rationnel de Klaus n'arrive pas à faire sens de ce qu'il vient de se passer. Même s'il a envie de croire à la farce et au coup monté, y'a trop d'incohérences notables pour que ça soit juste ça. L'étreinte autour de la jeune femme se défait progressivement alors qu'il balaie le hall du regard, ne voyant absolument rien d'anormal, et pire encore, ne pouvant justifier la présence de certaines individus qui semblaient avoir apparus magiquement. C'est la voix de la brune qui le rappelle à l'ordre et il baisse les yeux sur elle, remarque combien la peur est toujours présente. Elle veut partir. Partir, en voiture, au beau milieu de la nuit. Il jette un coup d'oeil à la porte, puis à nouveau à l'inconnue. « Je suis pas certain... que partir en voiture en plein milieu de la nuit soit le plus sage. » Pour autant, il ne va pas la blâmer d'avoir eu peur ; alors sa main vient chercher son bras, juste pour montrer sa présence. « Mais on peut aller faire un tour. J'ai mes clés. » Au moins pour un temps, pour la sortir de là, malgré sa tenue peu adaptée aux balades. Une chance pour elle qu'il s'agisse d'une robe de chambre et non pas quelque chose de plus léger, car Klaus n'avait absolument rien à lui passer. L'invitant à le suivre, Klaus la guide vers la porte d'entrée, l'ouvre pour la laisser passer, et s'engage sur le parking, désignant sa voiture en l'ouvrant simplement à distance. Les phares clignotent, mais le regard de Klaus est sur la jeune femme, dont il ne connait toujours pas l'identité d'ailleurs. « ... Ça va aller ? »

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Une lueur improbable emplit l'espace sans toutefois donner une impression de clarté. Ce lieu si connu me semble maintenant presque inconnu. Je regarde nerveusement tout autour de moi, le temps est suspendu. Qu'ils relèvent du mythe où des légendes urbaines, le paranormal suscite la crainte chez un grand nombre de personnes aujourd'hui, dont moi. Sûrement la plus froussarde d'entre tous. Suis-je la seule dans cette position inconfortable ? Toi, tu as l'air de garder ton calme malgré tout, contrairement à moi et j'admire cet état d'esprit. — J'aimerais bien oui, aller faire un tour. Ta main rassurante se pose sur mon bras tandis que je te suis jusqu'au parking. — Ça va beaucoup mieux. Presque honteuse d'avoir eu si peur, je retrouve néanmoins un faible sourire. — Tu peux m'appeler, Julia. Julia la froussarde. Joli surnom, dans ce petit chaos de peur que nous venons de partager. — Tu ne crois pas toi ? Aux mythes et légendes urbaines sur les fantômes ? Sur le paranormal ? Demande-je assez curieuse de découvrir ton ressenti par rapport à ce que nous avons vécu à l'intérieur.