THE PHANTOM OF THE ... LIZZIE BORDEN HOUSE | XIVER

Sa respiration se cale sur la mesure de la sienne, dans l’attente d’entendre des mots qu’elle n’obtiendra pas. Elle se heurte à ses espérances qu’elle ne maitrise toujours pas, à l’évidence. Le regard perdu dans le sien, elle se fait patiente, mais c’est finalement son empreinte qui s’exprime pour lui. Il redessine ses courbes, et fait naître en elle, aussi simplement, quelques frissons. « On ne peut plus rien faire pour elle. » Elle comprend évidemment qu’il parle de sa nuisette, alors ça l’inspire, puisqu’on ne peut plus rien faire pour elle, elle imagine d’avance ses prochains mouvements.

Elle détourne le gant du visage de son amant, vient effacer les marques qu’elle conservait sur elle, avant de le lâcher dans son dos, dans le lavabo. « Je vois… » comme c’est difficile pour lui de s’ouvrir à elle, d’accepter ressentir de l’affection à son égard. D’avouer l’importance de leur histoire.
De deux doigts, elle fait glisser la bretelle de son épaule, ensuite elle passe, dans une lenteur contrôlée, à l’autre. Le satin glisse sur sa peau, dévoile aux prunelles avides de l’homme qu’elle aime sa poitrine dénudée, « Si tu ne peux pas le dire, » elle l’apostrophe tandis que ses paumes achèvent son effeuillage, le tissu chute, dans un bruit feutré, sur le sol. « Montre-le-moi. » A la force de tes baisers, de tes caresses … murmure par tes gestes, des centaines de je t’aime, des milliers de promesses. Une nuit rythmée par les frissons et la tendresse.