[flashback - 2 months ago] A night of terror ❥ Natalina J. Spinelli

A night of terror
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Assis sur mon lit, je poussai un léger soupir qui en disait long sur ma façon de penser. La soirée venait à peine de débuter mais je savais déjà qu'elle n'allait pas être des plus réjouissantes, et pour cause. La fin de l'année universitaire approchait à grand pas et cela signifiait que les examens du second semestre étaient sur le point de commencer. Forcément, il fallait donc réviser et je n'échappais évidemment pas à cette douloureuse corvée. J'étais conscient qu'il était primordial que je planche sur mes cours mais dans ce genre de contexte, il était difficile de ne pas se laisser distraire. Personnellement, j'avais l'impression que tout était prétexte à me déconcentrer dans ces moments-là et il fallait donc que je lutte autant que possible pour ne pas céder aux diverses tentations qui me tendaient les bras. Je jouais avec mon stylo le faisant tournoyer telle une toupie lorsque soudainement, la porte de ma chambre claqua violemment et cela ne manqua pas de me donner quelques sueurs froides. Jetant un coup d’œil par la fenêtre, je compris rapidement que le temps était en train de se gâter et qu'il n'allait sans douter pas tarder à tourner à l'orage. Le vent s'était en effet levé et de gros nuages sombres pointaient le bout de leur nez à l'horizon: en somme, la nuit promettait donc d'être agitée.

Plongé dans le silence de ma demeure, j'eus toutes les peines du monde à me mettre au boulot mais je finis par m'y résoudre avec difficulté. Ma sœur m'avait délaissé pour s'amuser avec ses copines et je croisais les doigts pour qu'elle ne s’embarque pas une fois de plus dans une histoire rocambolesque. Généralement, j'appréciais ces petits moments de solitude à leur juste valeur mais étrangement, je ne parvenais pas à être serein ce soir: j'avais comme une sorte de mauvais pressentiment et cela me déplaisait fortement. Crispé jusqu'au bout des ongles, je finis par baisser pavillon et délaissais alors mes cours pour écouter de la musique: il fallait absolument que je me détende car sinon, je risquais de péter une durite. Dans la foulée, je me servis donc un verre de whisky et constatai par la même occasion que la météo devenait encore plus capricieuse puisque le tonnerre commença à se manifester avec véhémence. C'est alors que mon ventre se mit à gargouiller avec insistance et je me décidai donc à rejoindre ma cuisine pour me préparer un bon dîner. Tout en chantonnant, j'eus dans l'idée de me mitonner un repas à l'accent italien: j'espérais juste que je disposais des ingrédients nécessaires pour me préparer un met digne de ce nom. L'atmosphère ambiante se fit alors plus plaisante mais ce que j'ignorais encore, c'est que les événements n'allaient pas tarder à se précipiter.

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Boulot, dodo... Voilà à quoi se résume ma vie en ce moment. Hé oui période d'examen oblige je suis forcée de travailler dur pour pouvoir valider mon année et poursuivre ce que je veux faire. Il restait que quelques semaines avant les examains et j'avais l'impression que ma tete était pleine, que je ne pouvais plus encaisser aucune information. Je savais que je devais faire plusieurs pauses mais d'habitude lorsque je veux me détendre et penser à autre chose je fais la cuisine. Oh oui la cuisine, c'est vraiment la seule chose qui me détend vraiment. Mais le hic c'est qu'en ce moment j'avais juste pas du tout envie d'en faire ... Ça prouve que je suis pas du tout en forme en ce moment, que mon moral est à zéro ! Alors pour me changer les idées, pour nous changer les idées parce que je n'étais pas la seule dans ce cas-là ... Nous avions organisé une petite fête dans un bar du coté de Cambridge. Se retrouver avec des amis et danser est un autre moyen assez efficace pour décompresser et bien évidemment à ne plus penser à ce qui nous pend à la fin de l'année. C'est pour cela que je m'étais habillée d'une petite robe violette, coiffée, parfumée afin de profiter pleinement de cette soirée. Mais bien évidemment il fallait que quelque chose aille mal ... c'est-à-dire le temps. Il pleuvait, il y a du tonnerre ... c'est un peu la merde quoi'. Mais bon c'était mal me connaitre que si vous pensez que c'est l'orage qui va m'arrêter ! Je m'étais donc dirigé à la soirée ou la bonne humeur régnée et où personne ne parlait cours ou Harvard. Je passais donc une agréable soirée bien au chaud, entourés de camarades de classe et d'étudiants.

Il était l'heure de rentrer dans ma chambre vers 23h30 ... C'est vrai que je ne suis pas restée longtemps à la soirée mais j'avais passé une longue journée et j'étais maintenant épuisée. Bien évidemment personne n'allait quitter la soirée à cette heure si et c'est pour cela que je me retrouvais seule à attendre qu'un taxi veuille bien de moi. Ouaip s'est dure de trouver un taxi à Cambridge, sous la pluie, le soir. Mais je ne désespérer pas du tout. L'attente est longue et je m'étais décidé à longer la rue pour que je puisse me retrouver dans une rue plus active. Mais c'est alors que je longeait la rue où je sentis une présence derrière moi ... une présence qui fait froid dans le dos... La rue était presque désertique et je me demandais franchement ce que je faisais là. Je tournais la tete pour essayer d'apercevoir quelqu'un mais il n'y avait personne... Me blottit encore mieux dans mon manteau et j'avais accéléré le pas parce que je me sentais observé. Le problème c'est que plus j'accéléré et plus les pas derrière moi se faisait plus rapide... Putain je commençais vraiment à avoir peur... Je m'étais stoppé net pour retourner lorsque mon corps percuta un torse et automatiquement un petit cri de surprise s'échappa de ma bouche. "- Excusez-moi " dis je timide à l'homme qui se trouvais en face de moi. C'était un grand jeune homme , plus âgées que moi.. Son regard me mettait vraiment mal à l'aise et je voulus faire volte-face afin d'échapper à son regard et surtout pour continuer mon chemin lorsque ce dernier retint mes poignées d'une main et plaqua une main ferme contre ma bouche. Je n'eus pas le temps de faire quoi que ce soit, c'est-à-dire ni de crier, ni de m'enfuir que l'homme me transportait déjà dans une ruelle à l'écart de la foule. Mon coeur battait à grande vitesse. Qu'est-ce que voulait ce type ? Une peur paralysante me submergée à un tel point que je n'arrivais même pas à me débattre . Sa main était bien fermement posée contre ma bouche et une odeur d'alcool mélangez à je ne sais quoi submerger mes narines. Arrivez dans la petite ruelle loin des regards l'homme en question me jetta brutalement contre le sol que ma peau fut rappée contre le sol dur du sol. J'essayais de crier mais rien ne sortait de ma bouche... Les larmes seulement brouillées ma vue. Il se précipita vers moi et me remit rapidement debout en me plaqua contre le mur si fort que mon corps contre le mur dégagea un bruit énorme. "- Non ... " réussis je enfin à sortir de ma bouche et aussitôt l'homme me gifla brutalement. Je relevais la tete totalement choquée alors que lui commençait à déchirer mes vêtements ... Putain je me devais de réagir ! Et tout à coup les paroles de Valentin mon frère et de Priape me revenaient en tete " Si un jour il t'arrive un truc Nat' la première chose à faire c'est de donner un gros coup aux couilles et ensuite tu m'appelles". Je fixais le mec qui avait plaqué son corps contre le mien et d'un coup brusque et efficace mon genou vint se planter dans ses couilles et automatiquement il se dégagea de moi. Alors très rapidement, en prenant mon courage à deux mains je le pousse à terre et m'enfuis précipitamment . Il pleuvait, mes vêtements étaient presque en lambeau, j'étais blessé de partout... Je ne m'étais pas arrêté de courir lorsque j'entendis sa voix m'appeler ..."- même si sa doit me prendre toute la nuit , je t'aurai petite salope " dit-il d'une grosse voix... Les rues étaient désertes à cause de la pluie et du mauvais temps. Je courrais tellement vite grâce à la peur et à l'adrénaline... Je m'étais rendu compte en courant que mon téléphone était tombé à terre et donc je ne pouvais appeler ni mon frère ni Priape... De toute façon je pense pas que ma main tremblante aurait pu composer un numéro. Je m'engageais dans différentes ruelles essayant de trouver une solution pour m'échapper je m'étais précipité dans une maison éclairée du coin en tambourinant sur la porte avec force . Avec mes deux mains je tapais contre la porte avec force ... J'étais en pleuré, j'avais peur , mes vêtements étaient déchirés, j'avais froid, j'étais trempée et surtout un détraqué me poursuivait dans la rue. "- Ouvrez-moi je vous en supplie ... vite ... " criais-je sans pouvoir me contrôler ... " Ouvrez la porte il arrive " m'écriais je de nouveau en sanglote ... espérant que la porte qui se trouvait derrière cette porte puisse rapidement m'ouvrir.

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A night of terror
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Posté devant la fenêtre du salon, j'observai la pluie battante qui tombait sans discontinuer depuis environ une heure. L'orage se faisait toujours plus violent et si je me savais à l'abri, je m’inquiétais de n'avoir aucune nouvelle de Dixie. Comme d'habitude, elle ne jugeait pas utile de répondre à mes appels et qu'elle adopte une attitude si désinvolte commençait à me taper sur le système. Sincèrement, qu'est-ce que cela lui coûtait de m'envoyer ne serait-ce qu'un message pour me prévenir que tout était en ordre de son côté? Visiblement, c'était déjà trop lui demander et cela m'insupportait d'autant plus que je me doutais qu'encore une fois, elle trouverait une parade pour s'en sortir à bon compte et ainsi échapper aux foudres de ma colère. Pourtant, il fallait vraiment qu'elle gagne en maturité car j'avais beau être gentil, il allait arriver un moment où je finirais par ne plus supporter qu'elle se croit tout permis. Ce que je lui reprochais en premier lieu, était de ne jamais tenir ses promesses puisqu'elle changeait constamment ses plans lorsqu'elle s'amusait avec ses copines. Du coup, elle ne rentrait jamais aux horaires qu'elle m'avait indiqué au préalable et comme, elle ne se refusait rien, je ne savais jamais exactement dans quel état j'allais la retrouver le lendemain matin. Autant dire tout de suite qu'il était rare que je n'angoisse pas lorsque j'étais confronté à l'un de ses plans foireux et que sachant de quelle manière les choses se présentaient, je prévoyais une fois de plus de passer une nuit des plus oppressantes.

Pour me changer les idées, j'avais bien essayé de me poser devant la télé mais très vite, je m'étais rendu compte que les programmes diffusés à l'écran étaient loin de susciter ma curiosité. Du coup, j'avais éteint le poste aussi vite que je l'avais allumé et tout en étant avachi sur le canapé, j'avais fini par trouver le temps bien long. De ce fait, même si je n'étais pas un grand consommateur d'alcool en règle générale, je décidais de me laisser aller ce soir puisque je sirotais déjà mon troisième verre de whisky tout en jetant des coups d’œil répétés à ma montre: après tout, si cela me permettait d'égayer cette triste nuit, j'étais preneur. Me sentant gagné par l'ennui, mes paupières devinrent subitement lourdes et contre toute attente, je m'assoupis alors en l'espace de quelques minutes. Néanmoins, je n'eus pas le loisir de véritablement me reposer puisque c'est à cet instant précis que quelqu'un tambourina avec insistance à la porte de ma demeure.

La logique m'amena aussitôt à penser que ma petite sœur avait oublié ses clés et qu'elle était donc coincée dehors mais très vite, plusieurs éléments me firent prendre conscience que je me trompais sur toute la ligne. D'abord, des cris apeurés ne tardèrent pas à me glacer le sang et je compris aussitôt que la situation était plus préoccupante qu'il n'y paraissait. Puis, dans le même temps, Sam, qui n'était autre que le chien de mes voisins, se manifesta en grognant avec insistance alors qu'il réagissait d'une toute autre manière lorsqu'il sentait la présence de Dixie. Sans perdre une seconde, je décidai donc de voir de quoi il en retournait et lorsque j'ouvris finalement la porte d'entrée, une jeune fille totalement paniquée s'écroula sur moi de tout son poids. Le souffle court, elle m'expliqua alors qu'elle était poursuivie par un psychopathe et me supplia de la protéger. Dans un premier temps, cette situation me parut tellement irréaliste que je crus à une mauvaise blague mais très vite, je sus que cette ravissante inconnue ne bluffait pas. Aussitôt, je refermai donc la porte à double tour et je crus que mon cœur allait sortir de ma poitrine quand je réalisai qu'une personne essayait de pénétrer en force dans ma demeure. Au bout de quelques minutes, il s'avoua finalement vaincu et lorsque je repris enfin mes esprits, je pris la jeune fille par la main afin de l'amener dans mon salon. Pour parer à toute éventualité, j'activais alors le système de sécurité de la maison afin de sécuriser nos arrières. Par la suite, je rejoignis la séduisante inconnue et m'assit à ses côtés sur le canapé tout en prenant garde de ne pas la brusquer.

- Est-ce que ça va aller?

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Night of terror ft- Logan

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Putain il n'y a vraiment qu'à moi que ce genre de chose peut arriver. J'enchainais catastrophe sur catastrophe alors que franchement je n'avais rien fait pour mériter cela. Et quand bien même j'avais fait quelque chose de grave , personne ne méritait une telle agression. L'agresseur m'avait pris par surprise que s'était déconcertant... Il m'avait transporté tellement aisément dans un petit coin de rue, à l'écart des regards indiscrets que s'était troublant... J'avais l'impression qu'il avait fait ça toute sa vie ... Et cela m'amène à penser que ce n'était pas la première fois qu'il agissait ainsi. Je ne devais pas être la première victime d'un tel acte. Et cela me dégoutait à un tel point que vous ne pouvez imaginer. D'ailleurs je pense que j'ai eu de la chance de m'échapper de ses griffes avant qu'il est pu faire quoi que ce soit de plus que des coups. Il avait dû faire plus avec des précédentes victimes... Arf, ça me dégoutait vraiment, s'attaquer à plus faible que soit alors que lui avait une figure assez imposante. Je pense que même si j'avais été accompagné d'une autre fille, je n'aurais pas pu faire plus que ce que j'ai pu faire en cette soirée orageuse. Oui parce que pour ne pas arranger les choses, il faisait un temps de chien et de ce fait il n'y avait pas grand monde dans les rues de Cambridge.

J'avais donc réussi à échapper à ce psychopathe en lui assenant un bon coup aux parties sensible de la gent masculine et je m'étais mise à courir le plus rapidement possible. Je me retournais de temps en temps pour voir s'il me poursuivait et c'était le cas... mais j'avais pris un peu d'avance sur lui. J'essayais de lui échapper en tournant dans des petites ruelles, pour qu'il puisse perdre très rapidement ma trace. Presque toutes les maisons sur mon passage avaient les volets fermés où les lumières étaient éteinte à l'exception d'une seule. Une seule où les lumières étaient présentes et sans hésitation je m'était précipitée sur la porte pour tambouriner dessus. La peur à l'idée qu'il puisse m'attraper me glaçait le sang... Ce fut donc avec énergie et le reste de force qu'il ne me restait que je maltraitais la porte.

Pour mon plus grand bonheur un jeune homme m'ouvrit et je m'étais jeté carrément sur lui essayant de lui expliquer qu'il y avait quelqu'un qui me poursuivait dehors. Je dis bien essayer de lui expliquer parce que sous les larmes et le souffle court après ma petite course ... le pauvre ne devait pas comprendre grand-chose. Mais heureusement il ferma très rapidement la porte derrière lui à double tour. Mais bizarrement je ne me trouvais pas du tout protéger , ni à l’abri avec un psychopathe comme lui dehors... J'avais peur qu'il ne lâche pas l'affaire. Malheureusement mon pressentiment fut bon puisqu'on entendit une personne essayer de forcer l'ouverture. Je ne put m’empêcher de pousser un cri d'horreur. Mais putain de bordel de merde , une putain de porte n'allait donc pas l’arrêter . Je m'étais collé contre la mure, morte de peur... D'ailleurs l'homme qui m'avait ouvert la porte avait l'air tout aussi choqué que moi. Puis d'un coup , plus aucun bruit ... Il était parti . Il allait enfin me laisser tranquille ce salopard . J'espérai tellement... ! Je fus tiré de ma rêverie lorsque le beau jeune homme m'avait ouvert me prit la main pour me faire asseoir dans son salon. Il disparut un moment ...Je me sentais totalement désemparée, totalement perdue... Un malade en avait après moi et j'étais chez un inconnu ... putain de soirée mouvementée Je préférés mille fois révisait mes cours et passer n'importe quels exams que de subir ça . Le jeune homme revint vers moi, il était vraiment charmant et il aspirait vraiment confiance... Il s'assit près de moi et me demanda comme si ça aller ... Il était vraiment en train de ma demandée si ça allait . Merde alors il est sérieux ! "- Ça va aller . Tu te fous de ma gueule . Vraiment ... ma tête a vraiment l'air d'aller bien ? Je viens de défoncer ta porte parce que j'allais bien . Putain quoi' ! " criais-je en faisant de grand geste avec ma main totalement sur les nerfs... Mes nerfs avaient éclaté avec cette simple phrase, juste ça ... Mes larmes coulés aussi... "- Merde ... merde ... merde " dis je en me levant brusquement ce qui me fit pousser un cri de douleur. Il m'avait vraiment défoncé l'enculer ! Puis me diriger vers la fenêtre pour voir si je pouvais apercevoir une personne et me retourne pour regarder le jeune homme en poussant un long soupire ... "- Je suis vraiment désolée de m’être emporté ainsi ... je voulais vraiment pas de crier dessus ajoutais je d'une voix plus que coupable... M'essuient rageusement mes larmes : "- Merci de m'avoir ouvert la porte " lui dit je en le fixant totalement désemparait , après tout il aurait pu me laisser crever dehors , sans m'ouvrir.

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A night of terror
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J'eus beau me répéter à diverses reprises que je n'étais pas en plein cauchemar, je dus me pincer pour réaliser que ce qui venait de se passer sous mes yeux n'était pas sorti tout droit de mon imagination. En temps normal, je me passionnais pour les films d'horreur mais j'admettais volontiers que je ne pensais pas qu'un jour, je serai l'acteur principal d'un scénario au combien terrifiant. Pourtant, au regard de ce que je venais de vivre quelques minutes plus tôt, ce n'était pas exagéré que de dire que j'avais eu la peur de ma vie et que je cherchais désespérément à me remettre de mes émotions. D'ailleurs, c'est sans doute parce que j'étais plus ou moins à côté de la plaque que je ne pus m'empêcher de poser une question pour le moins idiote à la jeune fille que je venais de sauver des griffes de son agresseur. Forcément, sous le coup de l'émotion, la ravissante inconnue s'emporta immédiatement et tout en se levant du canapé, elle évacua tout ce stress qu'elle avait accumulé en proférant des mots doux. Comprenant parfaitement qu'elle soit au bord de la crises de nerfs, je ne lui tins pas rigueur de s'être montrée agressive et lui fit un sourire rassurant quand elle s'excusa d'avoir réagi de la sorte.

- Ce n'est rien, tu as le droit d'être bouleversée après ce que tu viens de vivre.

Tout en l'observant avec un regard tendre, je l'invitai à me rejoindre sur le canapé: même si nous étions logiquement à l'abri dans ma demeure, je n'étais pas trop rassuré de la voir demeurer près de la fenêtre du salon. Elle me rejoignit alors sans broncher et si j'avais envie de cajoler cette séduisante inconnue pour la consoler, je me gardais bien de le faire: je savais qu'après une agression de la sorte, une jeune fille n'aimait pas qu'un homme la touche et je veillais donc à ne pas l'approcher de trop près. Tout en l'observant, je remarquai rapidement que cette beauté divine n'avait pas été épargnée par son agresseur: je constatai en effet qu'elle avait de belles écorchures sur ses jambes ainsi que ses bras et que ses vêtements étaient totalement déchirées si bien que je pouvais voir quelques parties de son anatomie. Je ne pouvais décemment pas la laisser dans un tel état et c'est pour cette raison que je décidai alors de l'abandonner quelques minutes pour lui ramener ce dont elle avais besoin dans l'immédiat. Sur le coup, elle m'attrapa par le bras refusant catégoriquement de demeurer toute seule dans le salon mais aussitôt, je lui fis comprendre qu'elle n'avait rien à craindre: avec Sam dans les parages, elle ne risquait absolument rien et je lui promis par ailleurs de revenir à ses côtés aussi vite que possible.

La délaissant pour rejoindre la chambre de ma sœur, je fus alors troublé par une drôle de pensée qui troubla ma concentration alors que je m'empressais de déposer quelques tenues sur le lit. Ne voulant pas m'attarder trop longtemps dans cette pièce de peur que mon invitée ne se sente abandonnée à son triste sort, j'avais néanmoins noté que j'étais pris de tremblements pour le moins inhabituels. A plusieurs reprises, j'avais même détourné brusquement la tête en laissant des bruits anodins monopoliser mon attention: jamais encore, je n'avais éprouvé autant de mal à contrôler mes nerfs et je ne parvenais pas à comprendre pourquoi j'affichais une fébrilité aussi flagrante. En même temps, l'atmosphère ambiante était tellement glauque qu'il y avait de quoi en perdre son latin.

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Mon agresseur avait essayé de pénétrer de force dans la demeure du jeune homme... Cela prouvait sa détermination... et rien qu'en y pensant cela me donner un horrible mal de tête. Une porte, une porte d'un inconnu ne l'avait pas empêché d'essayer de m'avoir ! Cela pouvait donc présager qu'il était toujours autour de la maison, peut-être à nous observer par la fenêtre, ou à attendre près de la porte. Il fallait que je vide mon esprit de son visage, il fallait que j’arrête de penser à lui sinon j'allais faire une crise cardiaque sur place! Le séduisant jeune homme qui m'avait accueilli chez lui m'avait laissé entrer dans son salon pour me demander comment j'allais... Mon cerveau ne fit qu'un tour par cette simple question et je m'étais acharné sur lui... J'avais complètement explosé en lui criant dessus et en l'agressant verbalement. Je n'avais pas réussi à mon contrôler ... comment aurais je pus d'ailleurs ? J'avais bondi près de la fenêtre afin d'essayer de voir si le psychopathe était dehors. Mais avec la pluie et la nuit je n'arrivais vraiment pas à apercevoir grand-chose... Je m'étais retourné pour fixer le beau brun, me rendant compte que je n'avais pas vraiment été agréable avec lui alors qu'il avait réussi à éloigner le psychopathe de moi en me laissant entrer chez lui. Pour mon plus grand bonheur il ne le prit pas mal et au contraire il me rassura et me fit de grand sourire... Cette simple réaction de sa part avait le don de me rassurer et de me mettre à l'aise.

Il demanda de le rejoindre, ce que je fis non sans jeter un petit coup d’œil à l'extérieur d'un air angoissé. Je m'étais assis près de lui en le regardant timidement... Il avait beau me mettre à l'aise avec ses regards doux et son visage qui aspirait la confiance cela ne voulait pas dire que j'étais complètement sereine. Je m'étais faite agressé par un inconnu et je me retrouvais dans la maison d'un étranger... vous pouvez comprendre. Le propriétaire du lieu où je me trouvais m'expliqua qu'il allait m'apporter des vêtements pour moi et il commença à se lever ... Prise d'un moment de panique je lui posais ma main sur son bras pour l’arrêter dans son élan. Je ne voulais absolument pas le laisser partir, parce que malgré tout ce que je venais de dire sa présence me rassurait. Je l'implorais des yeux pour qu'il ne me laisse pas seul mais il me réconforta en me disant qu'il allait faire vite et que son chien Sam était là. Il s'absenta soudainement et le chien vint vers moi ce qui me fit sourire et je le caressais doucement ... attendant avec impatience le retour de mon sauveur. Je tapais du pied à cause de la nervosité et à cause du tonnerre qui faisait son apparition de nouveau... Mais très rapidement j'entendis des bruits suspects au loin , des bruits qui étaient plus importants. Pousse un long cri en me levant précipitamment du canapé alors qu'au même moment le jeune homme refit surface et me précipite vers lui . "- Tu ... tu as fermé toutes les portes et les fenêtres ? j'ai entendu ... j'ai ... j'ai entendu du bruit à côté..." lui demandais-je en total panique, il se pouvait que je me fasse des idées et que ce soit le vent qui est provoqué ce bruit mais je voulais être sûr. Putain , cet enfoiré me faisait une peur bleue .. Mais je ne devais plus avoir peur puisque j'étais au coté d'une personne maintenant.

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A night of terror
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J'étais crispé et cela m'agaçait au plus haut point. Dans l'absolu, il n'y avait rien de honteux à éprouver une frousse intense mais savoir que cette peur imprégnait inexorablement chaque parcelle de mon corps m'ébranlait dans les grandes largeurs car je n'admettais pas que cela se produise la nuit même où j'avais justement besoin de garder le contrôle de mes émotions afin de communiquer un semblant de sérénité à cette charmante demoiselle. Manifestement, un détail d'une importance capitale échappait à mon raisonnement mais je comptais bien mettre la main dessus pour déceler d'où provenait cette faille qui me rendait soudainement si vulnérable.

Un citoyen lambda aurait justifié ce trouble apparent en affirmant qu'il avait été dépassé par les événements et sans doute que personne ne lui en aurait tenu rigueur. Après tout, on ne pouvait décemment pas blâmer un individu si il perdait tout ses moyens lorsqu'une ambiance de terreur régnait dans l'atmosphère: chaque être humain possédait ses propres limites. Dans mon fort intérieur, je n'aurais d'ailleurs pas craché sur une telle analyse si elle m'avait semblé parfaitement défendable: tant de gens optaient pour la solution de facilité se retranchant derrière la moindre excuse valable pour justifier leur lâcheté alors pourquoi pas moi? Seulement voilà, si certains souhaitaient à tout prix se donner bonne conscience à défaut de montrer un peu de dignité, je refusais catégoriquement de tomber aussi bas. D'ailleurs, je ne souhaitais pas endosser le costume du héros car je n'estimais pas faire preuve de la moindre bravoure en portant secours à cette jeune fille: pour l'instant, j'avais surtout brillé par mon incompétence en réalisant que j'étais dans l'incapacité de dédramatiser la situation dans laquelle elle se retrouvait piégée. Il est vrai qu'à y regarder de plus près, je n'avais rien à gagner dans cette histoire mais il fallait parfois apprendre à se sacrifier pour les autres puisqu'à mes yeux, il était indéniable que j'allais ressortir grandi d'une telle expérience. Obnubilé par l'argent et le pouvoir, on oubliait souvent que c'est en ayant le sentiment du devoir accompli qu'on obtenait sa plus belle récompense.

J'avais poussé un soupir désabusé tout en hâtant le pas pour revenir auprès de mon invitée lorsque contre toute attente, la séduisante inconnue s'était précipitée dans mes bras au moment même où je pénétrais dans le salon. Je la sentis alors trembler de tout son long et je fis donc en sorte de la rassurer comme je pouvais.

- Tu es en sécurité ici, je t'en donne ma parole. D'ailleurs, tu n'as rien à craindre, je veillerai à ce qu'il ne t'arrive rien.

Par la suite, je cajolai Sam l'espace de quelques secondes pour le remercier de s'être montré si obéissant: j'avais longtemps craint qu'il ne délaisse cette séduisante demoiselle d'autant plus qu'il me suivait comme mon ombre dès que je bougeais mais vraisemblablement, elle savait y faire avec les animaux car même en ma présence, il continuait de l'observer avec attention. Calmement, je déposai alors les vêtements de ma sœur sur le canapé et attendit que mon invitée trouve son bonheur parmi les habits que je lui avais sélectionné. Une fois son choix arrêté, je me relevai pour l'accompagner jusqu'à la salle de bain: du bout des lèvres, elle me remercia de ma gentillesse et me rappela par la même occasion que j'avais omis de lui dévoiler mon identité.

- Tu es ici comme chez toi et ta présence me réjouit bien plus qu'elle ne peut m'ennuyer: ce n'est pas pour vexer Sam mais même si c'est un feu d'artifice à lui tout seul, cette demeure sonne creux quand ma sœur est de sortie. Un peu de quiétude te permettra d'y voir plus clair demain matin et si tu ne te sens pas d'attaque pour retourner à ton domicile, tu pourras t'installer temporairement dans cette maison. Précision importante: si jamais, tu refuses cette offre simplement parce que tu crains de me déranger ou de bouleverser mon existence, je te préviens par avance que je piquerai ma crise et cela ne sera pas joli à voir. Enfin, pour ta gouverne, sache que je m'appelle Logan Hawson et je suis sincèrement enchanté de te connaître...

Une touche d'humour, un brin de folie, une pincée de galanterie: tels étaient les ingrédients de ma réplique. Après tout, il fallait bien que je tente de faire sourire mon invitée...

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© Kaiji

Le moindre bruit que je pouvais entendre me laisser penser que c'était le psychopathe qui m'avait agressé qui en était à l'origine. Et justement j'avais entendu un immense bruit non loin du lieu du lieu ou je me trouvais. La peur qui me rongeait était vraiment insupportable, j'avais de ma vie je n'avais ressenti une chose pareil. Je m'étais toujours sentie en sécurité dans ma vie et c'est bien la première fois que je me trouvais aussi vulnérable. Chez les Spinelli nous étions réputés pour être des gens forts, que ce soit physiquement ou moralement ... Nous étions aussi réputés pour ne pas avoir la langue dans notre poche. Mais je me rends compte aujourd'hui que tout cela ne sert à rien lorsqu'une personne est plus forte physiquement que vous... Il m'avait agressé avec une facilité ... Je sais-je me répété mais cela me choque à un point... Je me rends compte que je ne suis pas aussi forte que je le pensais et cela me rend en colère. En colère contre moi-même ! Vous vous demandez ce qu'est-ce que j'aurais pu faire devant lui ... et bien si j'avais pris des cours de défense ou un sport de combat je n'en serais pas là aujourd'hui. Pourtant mon frère insistait depuis mon enfance pour que je pratique un sport de combat...Comme une idiote je l'ai pas écouté. Je l'ai écouté pour une seule chose, c'est le puissant coup dans ses parties intimes et je lui en serais toujours reconnaissant pour cet enseignement. Oui avec ce simple geste j'avais réussi à me défaire du fou et le pire avait été évité. Enfin bref, je m'étais très rapidement retrouvé dans les bras du jeune homme qui m'avait aidé parce que j'avais entendu un bruit près de nous. Il m'expliqua que j'étais en sécurité ici et qu'il ne m'arriverait rien. Je le fixais partiellement soulagé par ces paroles et très rapidement j'oubliais les bruits que j'avais entendus... Cela devait surement être mon imagination, ou alors des branches d'arbre qui frotte contre les parois de la maison.

Le jeune homme m'apporta des affaires qu'il déposa sur le canapé me demandant de choisir ce qui me conviendrait... Il m'expliqua brièvement que ces vêtements appartenaient à sa sœur ... Ce qui explique donc pourquoi est ce qui a des vêtements de fille ici. Prends rapidement un sweat avec un pantalon qui devrait m'aller. Fixe le charmant jeune homme qui me faisait face en lui adressant un sourire reconnaissant. "- ceux-là devrait faire l'affaire... Merci beaucoup pour les vêtements, c'est parfait et c'est justement ce don j'ai besoin " ajoutais-je d'une douce voix en regardant mes vêtements qui étaient totalement fichus à cause de l'autre connard. Puis me penche légèrement pour frottait Sam le chien, en le remerciant à mon tour d’être resté près de moi tout à l'heure, alors que son maitre était plus loin. Par la suite le jeune homme m'accompagne jusqu'à la salle de bain et je le remerciais de nouveau. Je ne put m’empêche de sourire à ce qu'il me disait, j'en avais même les larmes aux yeux... Oui j'avais envie de pleurer face à toute cette gentillesse, ... gentillesse venant d'un parfait inconnu... "- Enchantée Logan, moi c'est Natalina Spinelli, tu peux m'appeler Nat' si tu veux. " lui avouait je en passant une main sur mes cheveux. "- Je te suis très reconnaissante de ce que tu fais pour moi... vraiment ... merci" ajoutais je en prenant un air sérieux. "- J'aurais pu appeler mon frère pour qu'il puisse venir me chercher mais ... mais j'ai fait tomber mon téléphone lorsque le ... le .." prends une grande inspiration pour me calmer . "- Lorsque... lorsque le fou me pourchassait... et malheureusement je ne connais pas son numéro par cœur. " lui dis-je d'une voix triste en regardant par terre. "- Je suis vraiment désolée ... franchement tu étais la seule maison où il y avait de la lumière, toutes les autres étaient éteinte ... C'est vraiment la seule chose que j'ai trouvée pour pouvoir m'échapper. Sinon ... sinon crois- moi que jamais je serais venue te déranger Logan. " lui dit je en me frottant les poignées confuses. Il y a bien une chose que je détestais c'était d’être un poids ou déranger quelqu'un. Et je savais qu'un joli jeune homme comme Logan avait mille choses de mieux à faire , que de rester avec moi.. Si seulement je n'avais pas perdu ce fichu téléphone ... mais d'un autre côté je ne voulais pas mettre en danger mon frère avec un fou furieux qui traine dans les rues ...qui sait ce qui pourrait lui arriver ?

(Invité)

A night of terror
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L'unique but de cette manœuvre avait donc été de faire sourire mon invitée mais encore fallait-il qu'elle soit rondement menée car je m'attaquais à une avalanche d'images qui dévastait tout sur son passage: mes munitions pouvaient paraître dérisoires mais je comptais tout de même me battre avec mes armes pour chasser les atroces pensées qui encombraient l'esprit de Natalina. D'ailleurs, la jeune femme, sans doute encore traumatisée par la terrible épreuve qu'elle venait de traverser, n'eut pas vraiment le cœur à rire à mes propos et plutôt que de réagir à mon humour, celle-ci fit tout son possible pour s'excuser de m'avoir entraîné dans sa galère. J'étais touché par ses confidences mais cela m'ennuyait véritablement qu'elle éprouve une telle culpabilité et je tenais à lui faire comprendre qu'elle était dans le faux. Je posais donc ma main sur mon menton pour qu'elle relève sa tête et qu'elle plonge ses yeux dans mon regard empli de sincérité.

- Ecoute Natalina, il est inutile de te reprocher quoi que ce soit: ta vie était en danger, que pouvais-tu faire d'autre? Le principal, c'est que tu aies réussi à échapper à ce monstre: le reste n'a pas la moindre importance. A vrai dire, je m'ennuyais à mourir ce soir donc tu es plutôt bien tombée.

J'avais peut-être tort de continuer à plaisanter mais je crois que quelque part, je le faisais également pour déstresser. Néanmoins, je repris mon sérieux et vint déposer un bisou sur le front de mon invitée tout en caressant sa joue avec douceur.

- Dès demain, tu retrouveras ton frère, je te le promets. En attendant, j'essayerai de lui servir de substitut.

Par la suite, nous traversâmes un long couloir pour parvenir jusqu'à une porte close: je l'ouvrai puis je laissai la jeune femme pénétrer dans la salle de bain lui permettant ainsi de jouir de toute l'intimité dont elle avait besoin. Je restais à proximité de la pièce m'adossant au mur le plus proche pour prendre mon mal en patience. Sam ne tarda pas à pointer le bout de son nez mais je dus le retenir par le collier pour éviter qu'il ne dérange Natalina: le petit curieux avait tenté d'échapper à ma surveillance mais je m'étais empressé de réduire ses espoirs à néant.

- Dis-donc, je croyais que de nous deux, c'était moi le coquin de service. Chercherais-tu à me concurrencer par hasard?

Je m'amusais de ma propre observation mais alors que j'embêtais mon chien, le sourire qui s'était dessiné sur mon visage eut vite fait de disparaître. Soudainement, j'aperçus la charmante demoiselle sortir de la salle de bain à reculons: je m'attardais aussitôt sur ses yeux larmoyants qui étaient emplis de terreur. Elle fut prise de tremblements puis s'immobilisa comme paralysée d'effroi: on aurait dit qu'elle venait d'entrevoir un fantôme de son passé. Demeurant sans réaction, elle se cramponna cependant à mon tee-shirt à l'instant même où je rentrai dans son champ de vision.

- Qu'est-ce qui se passe Natalina?

Discret jusqu'à maintenant, le tonnerre se manifesta avec plus de fureur mais cela me laissa de marbre. A contrario, je sursautai instantanément lorsqu'un rire glauque et malfaisant se fit entendre brisant ainsi le silence illusoire dans lequel nous semblions plongés: il était là, juste derrière le mur de la salle de bain et je pouvais presque deviner son ombre au travers du volet métallique. La gorge nouée, je maudissais cette brute mais j'essayais de ne pas me laisser envahir par la colère: ce salaud devait prendre son pied en jouant avec nos nerfs. Il nous provoquait et j'imaginais qu'il allait utiliser d'autres combines pour étancher sa soif de destruction mais je ne voulais surtout pas lui donner satisfaction en cédant à des pulsions meurtrières. C'est ce qu'il attendait: que l'on craque d'une façon ou d'une autre car il était bien placé pour savoir qu'en prenant un ascendant psychologique, il serait à même de nous démolir quand bon lui semblait.

Fiche by Lavender J. Trevena
Crédits gif : TUMBLR

(Invité)

Night of terror ft- Logan

© Kaiji

Je me sentais vraiment mal d’embêter Logan... Je parie qu'il devait avoir des examens à préparer, tout comme moi j'en avais. Mais malheureusement je n'avais pas eu le choix, c'était soit je taper à sa porte, soit l'autre fou m'attrapais. Il est vrai que j'aurais pu tomber sur un autre fou en toquant chez un inconnu mais c'était un risque que je devais prendre. Heureusement Logan n'avait vraiment pas l'air d'un meurtrier fou, et encore moins d'un psychopathe semblable à celui qui me poursuivait. D'ailleurs le jeune homme faisait tout son possible pour me rassurer et me mettre en confiance chez lui. Il était vraiment formidable et avenant avec moi. De plus , Logan me prit par le menton pour que je puisse le fixer et bizarrement toutes mes angoisses s'étaient dissipées en quelques secondes. Je me sentais en sécurité avec lui et toutes ces paroles me mettaient en sécurités et me rassuré. Puis il finit par déposer un baiser contre mon front et je ne m'étais pas arrêté de le fixer. Je ne put m’empêcher de sourire en écoutant ses paroles : "- Encore merci Logan ... tu me sauves la vie ... tu m'as sauvé la vie " lui dis je en le prenant pas surprise et en entourant mes bras autour de son cou pour le serrer fort contre moi. J'avais besoin de ce petit contact pour reprendre des forces et surtout pour calmer mon angoisse.Ensuite le jeune Logan me conduisit dans sa salle de bain, le long d'un couloir et il me laissa y pénétrer seul. J'avais laissé la porte entre ouverte parce que je n'étais pas encore prête à me retrouver enfermer dans une pièce seule. Ce qui me rassura, ce fut de l'entendre parler avec Sam dans le couloir. Pendant ce temps, j'étais en train de me fixer dans le grand miroir qui se trouvait au-dessus du lavabo. Merde, ... je n'étais vraiment pas belle à voir ... J'étais écorché de partout et j'avais un bleue qui commencé à se former sur ma joue. Mon premier geste, fut de caler les mèches de mes cheveux derrière mon oreille pour éviter qu'il soit mouillé. Puis très rapidement j'avais enfilé les affaires que Logan m'avait prête si gentiment... et pour mon plus grand bonheur ces vêtements étaient parfaitement à ma taille. Je m'étais ensuite dirigé vers le miroir pour laver mon visage avec l'eau fraiche ce qui me fit un bien fou ! Je pris ensuite la serviette qui était proche de moi pour m'essuyer le visage lorsque je vis une ombre par-derrière moi à travers le miroir. Je m'étais figé sur place , complètement terrorisé par le visage plus que familier qui me faisait face maintenant. Mon souffle se fit plus fort et je m'étais retourné pour lui faire face en longeant le mur jusqu'à me retrouver à l'extérieur de la salle de bain. La douce voix de Logan me fit sortir de ma torpeur et je m'étais jeté sur lui en agrippant son t-shirt et en fixant nous deux la fenêtre. Je tremblais comme une feuille face à ce spectacle ... Maintenant nous étions sûrs que la présence de Logan ne l'avait pas du tout intimidé et encore moins l’empêcher de lâcher l'affaire. Aucun son n'était sortie de ma bouche jusqu'à ce que mes yeux rencontrèrent ceux de Logan : "- Il ne va jamais nous laisser tranquille " lui dit je en un seul souffle. Sam aussi réagissait en aboyant et en sautant partout autour de nous.

Puis d'un seul élan j'avais agrippé la main de Logan pour la serrer fort et je pense même que j'étais en train de lui broyer la main (xD). Puis je m'étais mise à très rapidement vers sa cuisine que j'avais aperçue lorsque j'étais dans le salon ...en tirant sur la main de Logan pour qu'il me suive. Très rapidement je lui lâchais la main et j'avais directement identifié les couteaux qui étaient sur le plan de travail et j'en pris un dans ma main ... le plus gros en regardant Logan. "- Peut-être... peut-être que ça le fera fuir ça" lui dis je en lui montrant la lame de couteau, ma main tremblotante. Je faisais les cent pas en me mordillant les ongles et en fixant Logan. "- Il faut sortir d'ici , il faut qu'on parte Logan ... on n'est pas en sécurité ici... Il va nous avoir, il va réussir à entrer ... Je le sens mal ... je veux sortir d'ici s'il te plaît ... je ... je ... je ... j'ai ... j'ai peur ..." lui dis en m’arrêtant pour le fixer. Puis refait des aller-retour dans la cuisine toujours avec mon couteau dans ma main tremblotante. "- Logan ! Je veux pas qu'il te fasse du mal à cause de moi... je ... je vais lui pointer le couteau devant sa tête pour voir s'il aura le même sourire l'enfoiré " dis-je d'une voix pas du tout rassuré.

(Invité)

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