In your room ¦ Florissandre

Il laisse entendre un petit rire, amusé par la réponse du brun. Vraiment il arrive toujours à le surprendre, lui qui pense quand même le connaître, il arrive encore à se tromper sur les réactions du Wayne. Peut-être est-ce à cause de la distance entre eux maintenant ? Peut-être qu'ils s'éloignent réellement et que les événements depuis leurs ruptures les ont fait changé et de ce fait... s'éloigner, ne plus se connaître comme avant ? Bien que Lyssandre ne connaissait pas la vraie histoire du Martinez, non il ne connaissait qu'un tapis de mensonges sur les origines du Bostonien. Histoire de famille totalement fausse, enfance joyeuse qui n'a jamais existé. Il lui a tellement mentit sur ça que c'est normalement le Wayne qui devrait avoir l'impression de ne pas connaitre le blond et non l'inverse. Peut-être qu'en réalité, Flo, il s'est toujours imaginé les pires réactions de la part de Lyssandre sur lui, si il comprenait qui il était réellement. Il avait vu juste avec le départ de son ex en février dernier... Mais depuis, il avait tenté de lui montré que malgré ses sombres activités il voulait être là pour lui, que l'amour était sincère.

Il est alors un peu surpris par la tirade que lui sert son ex... Résumé rapide des folies qu'il a pu provoquer entre eux. C'est vrai qu'il à déjà quelque fait notable, bien qu'il n'y ai rien qui entrainait la santé physique de l'un ou de l'autre... Il a toujours cherché à prendre soin de Lyssandre, toujours chercher à le protéger, comme quand Kassim voulait s'en prendre à lui à cause de Kala.

Il porte sa main valide à son visage, souriant bêtement de se reprendre tout ça en pleine figure. Ouais, il est fou de ce gars. Il est prêt à tout pour lui, pour lui faire plaisir... Si seulement il n'y avait pas d'ombre dans le tableau... "T'as aussi l'option du rêve." Il peut aussi s'imaginer s'être endormi à cause des médicaments sans s'en rendre compte. Il tend alors sa main devant lui, les doigts écartés. "J'ai combien de doigts ?" Il fait preuve d'un peu de légereté maintenant, parce que parler de tout ça, c'est pas bon pour eux, pour lui.

@Florian Martinez || tw : agression, hospitalisation.

Il retrouve un peu de légèreté Lyssandre, un peu de poids en moins sur son coeur. Un sentiment qui ne durera pas, il le sait bien, mais il profite de ce petit instant de répit que la vie cherche à lui offrir. Pas grand chose, un léger rire, un sourire. De lui, de Florian, comme si la situation était soudainement moins dramatique. Un effet que le blond provoquait fréquemment à une époque. Un effet toujours présent mais dissimulé derrière ce chaos qui les entoure depuis février. Pourtant, il n’a rien oublié des mois passés aux côtés du blond. Il suffit de temps, et tous les coeurs peuvent se remettre, lui avait-on dit, mais où pourrait-il bien retrouver un tel amour. Qui serait capable de telles folies pour lui, si ce n’était le blond ? Bien sur, il ne doit pas l’encourager dans cette voie, bien sûr, il préfère que le bostonien se préserve plutôt que de se mettre bêtement en danger pour venir le voir dans un lieu dans lequel il aurait pu rentrer par d’autres moyens, mais il ne pouvait ignorer que lorsqu’il s’agissait de ses sentiments envers le brun, le blond était criant de sincérité. « Mais ne refait jamais ça ! Ca aurait pu être plus grave que ça ! Tu t’en sors bien presque. » Presque, parce qu’il se doute que les prochaines semaines ne vont pas être très drôles pour le Martinez.

La main de Florian face à lui, il secoue légèrement la tête. Il ne changeait pas le blond. « 5 ! » S’exclame-t-il avec une fierté puérile. « Mais ça peut pas être un rêve parce qu’autrement, j’aurais pas si mal. » Constat un peu brutal qui le ramène à la réalité, cette douleur constante qui pulse dans son corps, encore et encore. « Et puis dans ce cas, mon cerveau aurait sûrement choisi un endroit plus sympa, plus exotique. » Moins blanc, moins déprimant, moins froid.

Le sermon arrive finalement, avec un peu de retard. “Je gère.” Parce que tout était calculé, il savait comment faire, il l’avait fait exprès. Il aurait pu faire autre chose, juste se retourner un doigt ou autre, mais la demi-mesure le blond il ne connaît pas. C’est tout ou rien avec lui. Puis surtout, il a connu pire qu’un poignet cassé… Là au moins la blessure est centralisée, il déjà été dans des états pires. Suffit de repenser à l’année passée quand Kassim l’avait roué de coups et déboité l’épaule. Dans le cas présent au moins, il devait juste gérer son poignet, pas d’autres blessures, pas d’autres douleurs, pas comme Lyssandre qui doit être mal. Il ne lui a d’ailleurs même pas demandé comment il se sentait parce que la réponse il la connaît : Mal. La douleur doit être bien présente, le brun la mentionnant à plusieurs reprises, mais il tente de ne pas réagir, de juste laisser couler car sinon, il ne pourra pas attendre comme son ex le désire.

La main tendue devant lui, il attend la réponse du Wayne. Il sourit doucement, au moins l’étudiant sait qu’il ne rêve pas et il argumente encore dans ce sens. Le lieu n'est pas très idyllique. “Peut-être parce qu’ici il y a un lit alors que sur la plage… Il n'y a que le sable.” Le sous-entendu est plus que présent, mais en même temps entre les deux hommes, il y a toujours eu cette attirance charnelle. C’est elle qui a fait Flo se retourner sur Lyssandre et planté la fille qu’il devait baiser à cette soirée. Il avait fini dans la piscine avec lui et même si rien de plus qu’un baiser n’avait eu lieu ce soir-là, il avait bien senti cette tension entre eux et encore aujourd’hui, elle est toujours présente de son côté.

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Il ne peut plus faire la leçon à Florian comme il le faisait par le passé le Wayne. Epoque révolu et pourtant, il ne peut s'empêcher de glisser quelques mots sur le sujet, de lui demander de ne pas recommencer. Après tout, il aime encore le Martinez Lyssandre, et il n'a pas envie de le voir se faire du mal pour lui, tout comme le blond n'a jamais supporté que le brun s'en fasse. Prendre soin loin de l'autre, ils l'ont fait si longtemps. Tellement longtemps qu'il ne pourrait en être autrement. Couple ou non, s'il avait la possibilité de prendre soin de Florian, il le ferait Lyssandre. « Mouais. Attention quand même à tes fesses. Je peux toujours mordre ! » Même si sa machoire est douloureuse, il s'estime heureux d'avoir encore toutes ses dents le Wayne, de pouvoir parler, et d'avoir encore une partie de son corps à peu près fonctionnelle. De même que sa vision, redevenue plus claire à mesure des heures passées à l'hôpital.  Il voit clairement la main de Florian devant lui, dénombre sans problème le nombre de doigts dessus. Cinq, mais cela n'a rien d'une difficulté. Le corps du blond, il le connait par coeur. « Hm. C'est vrai. Mais j'ai jamais tenté sur la plage. J'aimerais bien un jour. » Message à peine subtil envers le blond pour lui signifier qu'il le désire toujours, qu'il désire toujours sa proximité, son contact. Le corps incapable de réagir à l'heure actuelle, commence tout juste à payer le contre coup de la douleur, des poings abattu sur lui. Peut-être qu'il lui faudra du temps au Wayne pour accepter que des mains se posent à nouveau sur lui. Il ne sait pas, et ne veut pas se mettre la pression de se côté là. Sortir, se soigner et le reste suivrait probablement naturellement. En tout cas l'espérait-il.

Il lève le regard au plafond en entendant la remarque de son ex… Le mordre encore, comme lors de leurs premières rencontres mais pas au même endroit. Il pourrait continuer de plaisanter sur ça, faisant semblant que tout va bien entre eux, que les derniers mois n’ont pas eu lieu, que Lyss n’est jamais parti ce soir-là. Pourtant les choses ont changé, et ils le savent tous les deux. Ils ne forment plus un couple et ce moment de plaisanterie ne doit pas changer la donne. Pourtant le blond continue, parlant de la possibilité de le faire sur le sable en réponse aux propos du Martinez. “Je t’assure que t’as pas envie de tester. C’est ultra désagréable.” Expérience qu’il a déjà eu sur les plages de Boston avec une demoiselle. La sable qui s'insinue partout, qui colle à la peau, qui rend chaque caresse déplaisante. Enfin de toute façon ce n’est pas comme si c’était avec lui que le Wayne tenterait l’expérience… Il porte sa main valide à son front, baissant le regard. Il doit rester loin de lui, il ne doit plus céder, ils ne doivent plus coucher ensemble… Il faut que Lyssandre se trouve un gars beaucoup mieux que lui. Mais en même temps, ça le fait chier. Vraiment.

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Il sourit à son tour Lyssandre. Il sait qu’il ne devrait pas s'attacher à ces instants fugaces, à ces petits moments d'accalmie entre eux, mais c'est plus fort que lui. Il ne peut pas s'empêcher d'éprouver un peu plus de paix aux côtés du Martinez, un peu plus d'apaisement. Couple ou non, il aurait toujours cet effet sur le Wayne, même si le blond le repousse, même si le blond maintient qu'ils ne peuvent être ensemble. Une part du brun voudra très certainement toujours y croire. Pour le meilleur et pour le pire. Pourtant, l'invitation se fait naturellement, l'air de rien malgré un manque évident de subtilité. De toute façon, subtile ou non ne changerait rien, car il est incapable de faire quoique ce soir dans l'immédiat le Wayne. " Bah c'est du sable quoi. Comme quand tu vas à la plage. Mais jsuis sûr que c'est pas si désagréable que ça. Et qu'avec une serviette ça passe bien. " Curieux le Wayne, il le sait le blond, le connaît désormais, ouvert sur ce genre de sujet, d'expérience. Et satisfait de savoir que c'est avec un.e autre qu'il a eut une expérience ultra désagréable. Et sans la moindre once de remord. La gorge sèche, il tente de se redresser pour attraper le verre d'eau à côté de son lit, grimace de douleur, serre les poings pour se retenir de gémir. N'imagine pas les prochains jours dans cet état, ni la galère du quotidien,  bien pire que lord de son dernier séjour ici.

”Parce que tu comptes faire l’étoile de mer ?” Il le fixe. “Si tu bouges la serviette bouge.” C’est tellement compliqué de ne pas avoir de sable sur son linge ou même simplement sur la peau. Une mauvaise manœuvre et la main s’en retrouve couverte. Dans tout les cas, Lyssandre le découvrira de lui-même quand il tentera l’expérience avec une autre personne… C’est chiant. Vraiment. Le Martinez il grince des dents à cela, parce que si il le pousse à l’oublier, dans le fond, ça lui fait du mal, parce que lui, il l’oubliera jamais, il passera jamais à autre chose. Lyssandre est juste son évidence et il n’y aura pas d’autre relation comme celle qu’il a eu avec le Wayne. Il compte reprendre sa route, ignorer les sentiments, c’est ce qu’il doit faire… Pourtant, alors qu’il se masse les tempes, il l’entend bouger. Il se redresse un peu, posant son regard foncé sur lui. Fronce un peu les sourcils. “Tu fais quoi ?” Il pige pas pourquoi il se redresse, non il comprend pas du tout ce que son ex cherche à faire. Se lever ? Il doit aller pisser ?

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Il lève un sourcil. " Tu m'as déjà vu faire l'étoile de mer ?" Ils connaissent la réponse tous les deux parce le Wayne n'a jamais été totalement du genre passif. Soumis, oui, mais à sa manière, toujours en provoquant le Martinez. Il ne s'est jamais contenté d'observer le plafond, d'attendre à rien faire que le moment passe. Toujours très entreprenant, toujours a se lancer sans rougir dans cette danse charnelle. Le blond le sait très bien, doit bien s'en souvenir au fond de lui. Après tout, pendant plusieurs mois il a pû y gouter, au Wayne, à ces plaisirs charnels. Il sait comment il est, le seul à l'avoir vu dans certaines positions, le seul avec qui il a eut suffisamment confiance pour s'aventurer sur certains terrains plus osés. " Mais je suis sûr que tu exagères. Y a certainement des positions très explicites dans lesquelles tu évites un maximum de sable. " Mais peut-être qu'ils ne devraient pas s'aventurer sur ce terrain là, peut-être qu'il est dangereux pour eux d'évoquer ce désir habituellement toujours bien présent.

La gorge qui le tiraille, s'assèche a mesure que les doutes et les inquiétudes reviennent. Tente de se redresser de lui même malgré la douleur. Tendre le bras, une épreuve alors que le verre n'est qu'à quelques centimètres de lui et pourtant, la main tremble, les muscles trop tendus. Commence la découverte de son corps meurtri, douloureux qu'il ne sait encore maîtriser comme s'il devait tout apprendre à nouveau. " De l'eau... " En guise de réponse pour que le blond comprenne son intention, n'appelle pas les infirmier.es pour rien.

"Je t'en laissais pas l'occasion non plus." Il ignore le Martinez comment le brun est quand il baise avec une autre personne et clairement, il n'a pas envie de le savoir, il n'a pas envie de l'imaginer dans le lit d'un ou d'une autre. Déjà juste l'imaginer avec une autre personne le fait grandement chier, alors imaginer plus... Pour sur qu'il n'a pas envie de le faire. Il serre les dents. "J'sais pas et j'compte pas réitéré perso. Peut importe la position." Couper court à cette discussion, c'est ce qu'il cherche à faire maintenant, parce qu'il le sait que le terrain est glissant, qu'à tout moment ça peut partir dans un sens comme dans un autre. Il pourrait très bien mentionner ce type à qui le Wayne à fait une fellation et que Veritas a mentionné. Il pourrait lui marquer sa jalousie, son agacement d'avoir eu accès à cette information. Le brun lui n'avait vent d'aucune partie de jambe en l'air ou autre histoire de cul du Martinez depuis l'incident avec Ange et dans un sens, cela avait été plutôt bénéfique pour que le Wayne prenne ses distances avec lui après leur rupture. Il se demande même si il y a encore des gens qui s'amusent à mater cette vidéo ou si elle est simplement tomber dans l'oubli général.

Le tissus qui se froisse, bruit alertant le blond qui constate la manœuvre de Lyssandre sans pour autant la comprendre. Il l'interroge, peut-être avec un peu trop de panique dans la voie à cause des différentes blessures que le Wayne peut avoir. Il en ignore une partie, mais le peu qu'il a vu et deviné suffise clairement à alimenter ses envies de meurtre sur ce fameux Amore. Le dealeur se décale alors du mur, s'approche du lit de Lyssandre pour lui attraper son verre d'eau et lui donner... Son regard se pose alors sur le visage du Wayne... De plus près et malgré la faible lueur, il détaille encore mieux les marques des coups. Il ne dit rien, pas un mot, mais son faciès en exprime beaucoup trop. Mâchoire serré, colère sous jacente. Tristesse dans le regard, angoisse non dissimulé car cela était sa hantise et même si ce n'est aucunement de sa faute qu'il se retrouve présentement dans cet état, un jour peut-être que ça serait réellement à cause de lui. Les trippes qui se sert. Envie de meurtre, envie de vengeance. Le calme n'est clairement que d'apparence alors qu'il tient un peu trop fermement le verre que Lyssandre est supposé prendre. Poigne trop forte pour le lui permettre, mais il ne le réalise pas. Il n'a pas conscience que son corps trahis les multitudes de pensées qu'il peut avoir à cet instant.

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Il hoche légèrement la tête le Wayne, malgré la douleur. Il est vrai que dans l’intimité, le Martinez ne l’avait jamais ménagé, et que le brun n’avait jamais eu à le demander. Naturellement, ils avaient trouvé leur équilibre entre eux, leur harmonie sur ce sujet. Certes, il y en avait eu des discussions, mais elles étaient plus destinées à confesser leur fantasmes ou évoquer les expériences qu’ils aimeraient tenter que de discuter comment rendre leurs parties de jambes en l’air plus passionnantes pour l’un ou l’autre. Mais le sujet jamais ne dure depuis quelques mois, toujours coupé court par le blond. Comme toute autre évocation du passé. C’est peut-être la raison pour laquelle il n’arrive pas à s’en sortir le Wayne, la raison pour laquelle il n’arrive pas à passer à autre chose. Peut-être qu’il ressasse un peu trop le passé, repense trop fréquemment à ce qu’ils ont été, oublie trop facilement le futur, l’avenir. D’un soupir, il abdique, ne cherche pas à débattre ou convaincre le blond qui lui, semble toujours aussi inébranlable.

Luttant avec son propre corps, il tente d’attraper le verre d’eau disposé sur la table de chevet présente à côté de lui. Une lutte dans laquelle il réalise pour la première fois l’ampleur des dégâts. De la douleur qui semble le parcourir de tout son long à ses muscles qu’il ne semble plus maîtriser, il se demande comment il va vivre dans les prochains jours, comment il est censé continuer à vivre dans les premières semaines. Lui, incapable, de se relever doucement, de se tourner légèrement sans avoir envie de hurler. Certainement la plus douloureuse de ses blessures en dehors de celle infligée psychologiquement. Les dents serrées, les larmes au bord des yeux, il doit se résigner à demander de l’aide à la seule personne présente dans la pièce, de lui confier ses intentions et de le laisser faire à sa place. Déjà vu qui met un coup à son égo qui lui rappelle une situation pas si lointaine. Un an auparavant. Moment de faiblesse évident. Une nouvelle fois mis en lumière. Mais comme à son habitude, le blond est là, présent, avenant. Un soutien dans tous les pires moments du Wayne, même quand il ne s’y attend plus. Les deux mains posées sur le verre, effleurant celles du blond, il tente de lui prendre le verre, qu’il refuse de lâcher. « Flo ? » Mais il ne réagit pas, ne bouge pas, les doigts toujours pressé contre le verre. « Flo s’il te plait… » Glisse sa main un peu plus contre la sienne, tente de capter son attention, de le ramener dans ce moment avec lui.