wth @maddox gardner
souffle polaire échappé de ses rosées, une volute de fumée, spectre tourmenté, l'effluve s'envolait, rejoindre les sacrés. timidité des opposées, quelques mèches tressées, trônaient sur une cascade de boucles satinées, et le cylindre rougissait, entre ses phalanges prisonnier, braise irradiait sous le néon illuminé. les semelles plantées sur béton fissuré, l'asphalte agressé, bras croisés à la brise fin d'été lorsque sa paume caressait le textile abandonné. les muscles fatigués, les vapeurs éthérées, fièrement expulsées, l'espoir d'un brasier pour réchauffer son corps paralysé. tissu oublié, sirène désarmée l'enfilait, toutes ces nuits parsemées d'astres gelés, et le bruit des impétueux que nyx avait convié, l'écume gelée dans le galop de ses chevaux obscurifiés. les pans irrévélés de son short dissimulé, peinaient sous le pull de cette amitié, le jeans déchiré, les fils du denim pendaient, haut de ses cuisses camoufflé par cette large douceur parfumée. fragrance exaltée sous l'odeur d'une cigarette usée, elle piétinait, l'attendait, coeur battait, déformait ses côtes, ses chairs ankylosées. ciel désarticulé, de sombres nuages gelés, sueurs froides traversaient l'échine dorsale de l'effrayée, héroïne de l'antiquité, menacée par ces divinités. danseuse tirait cette dernière bouffée, poumons expiraient, mégot balancé sous les pneus d'une voiture volée. mains recroquevillées dans ces longues manches foncées lorsque ses prunelles admiraient les courbes de sa louve affamée. « j'étais en train d'me dire qu'tu viendrais pas finalement... » voix détachée, elle se décollait des porosités du mur contre lequel elle s'était adossée. un flegme composé, peur cachée, orbes pétillaient lorsqu'elle l'accueillait dans cette étreinte habituelle, affectionnée. membres autour de sa nuque serpentaient, leurs lèvres s'appelaient. « tu m'as manqué. »
(Stella Vargas)