don't wanna ruin this one (chloe)

10/07/2024

don't wanna ruin this onewith @Chloe Shores

neo's place

30 septembre 2024

vulgarité, pensées noires

huit heures du soir. pour rattraper les jours à pas s'être vus. un bout d'la nuit pour zapper l'fait qu'on a oublié d'se prêter de l'attention pendant des semaines. on blâmera la rentrée, l'emploi du temps qui dégueule à force d'être trop rempli. ~~y'a l'doute sur l'fait qu'on a perdu un p'tit truc depuis longtemps.~~ peut-être que sa venue, c'est juste l'excuse pour m'échouer sur l'banc de devant l'immeuble. à attendre la présence féline comme celle de l'amie. pelage blanc sort des buissons, s'approche, grimpe sur les épaules, s'pose en écharpe autour d'mon cou. j'pourrai crever étouffé par l'chat que je gueulerai à la bonne mort d'en haut ~~ou d'en bas~~. c'est l'union presque trop parfait, de deux têtes qui se cognent, entre humain et animal. y'a une forme d'paix dès qu'elle s'approche, colle à la peau, putain on remercie presque que j'crève par d'une allergie à cause de son poil. ~~et même là, j'serai putain d'heureux.~~ c'mal, les pensées qui traversent, c'presque trop sombre quand j'y vois pas l'mal. et l'moment est mis sur pause, quand y'a la présence de l'amie qui arrive. griffes s'en tiennent au tissu quand j'me lève. salut. j'te présente shiro. fille qu'on a longtemps vu, faut croire qu'elle rencontre les proches au fur et à mesure. puis y'a l'entrée dans l'immeuble. ascenseur. appartement. chat s'barre dans ma chambre. y'a pas mes colocs aujourd'hui. qu'c'est avoué, nous donner a d'la paix. chaussures laissées à l'entrée. veste gardée sur l'dos. à avancer dans l'salon. tu voulais commander, nan ? la fatigue sur ma gueule se repère dans mon oubli. plus savoir ce qui a été réellement causé pour l'déroulé d'cette soirée. minecraft, d'la bouffe, des cocktails. les informations principales, c'est d'jà bien.

(Neo Jang)

29/06/2024

don't wanna ruin this onewith @neo jang

neo's place

30.09.2024 à 20:00

drogue

il lui manque terriblement, neo. la journée a été éprouvante, à rattraper le retard accumulé ces deux dernières semaines. l'organisme est toujours en ébullition, alimenté par cette nouvelle substance qui a chatouillé ses narines quelques minutes plus tôt, quand elle a déséspérement tenté de se sevrer seule. au moins, ça aide à se mettre à jour sur les cours qu'elle avait raté en vue des prochains examens. son rythme cardiaque est effréné, ses pupilles dilatées, mais ce ne pas l'idée de voir neo qui procure cela.
chloe avance dans la rue de la façon la plus sereine possible, malgré l'excès d'énergie qui envahit le corps. les yeux rivés sur sont téléphone, elle se rapproche de l'immeuble, prête à annoncer son arrivée à neo. soudain, elle l'aperçoit, assis en compagnie du nouvel animal. ses sourcils se froncent en voyant le chat couvert de terre. « salut... ça fait longtemps que t'es ici? » demande chloe en s'approchant pour faire connaissance avec le chat, tentant de lui faire sentir sa main avec précaution. « elle est mignonne, mais pourquoi elle est si sale? » elle repense aux vêtements qu'elle a achetés pour le nouvel animal, réalisant qu'il n'accepterait jamais de lui les mettre.
chloe le suit jusqu'à son appartement, tout comme shiro qui trottine à leurs côtés, l'attention plus accaparée par le chat que par neo. c'est comme si c'était shiro qui les guidait jusqu'à l'entrée, avec une telle adorabilité qu'elle pourrait presque envisager de l'enlever. « ah, c'est vrai? comment ça se fait? » lance-t-elle naïvement. elle imite neo, absorbée par l'éxécution de ses gestes, retirant ses bottes pour les abandonner à l'entrée avant de le suivre jusqu'au salon.
« ouais, mais j'ai pas si faim, on peut se commander des ramens, » première chose qui vient à l'esprit, c'est simple et plutôt sain, comme plat. elle resserre ses doigts contre son ventre, réprime la sensation de laisser-aller qui l'envahit. la chaleur irradie la peau, créant le besoin de légèreté, tout en dissimulant cette tempête intérieure qu'elle contient. « oublie les ramens en fait, il fait trop chaud. je mangerais bien une salade césar, » dit-elle avec un léger sourire. de toute façon, ce que chloe veut, chloe l'obtient.

(Chloe Shores)

10/07/2024

don't wanna ruin this onewith @Chloe Shores

neo's place

30 septembre 2024

vulgarité, pensées noires

l'issue d'l'air. c'pas assez quand le corps s'traîne dans les couloirs, la gueule arrachée à coup d'fatigue. c'est la forte dose dans l'cerveau, ça endort la capacité à réfléchir. pourtant tous les cours sont retenus, à pouvoir en causer trois jours après sans manquer une seule info. y'a tout qui s'est juste assoupi, assez pour zapper l'programme de la soirée, d'en avoir retenu que les mots clés. féline attendue, sur les épaules s'est détendue, à pas avoir gardé les taches d'crade sur ses poils. l'habitude, chat d'gouttière s'permet d'pas connaître la propreté parfaite. gosse d'riche, mais fait vivre ses racines. amie arrive, pose une question, j'secoue la tête en négation. dix minutes, j'crois. c'est pas si long. j'venais chercher shiro. et l'attendre, ça fait sens à comprendre. et y'a haussement de sourcil, d'épaules, une tentative de regarder l'poil du chat qui s'faufile à terre. je sais pas. pas suivre l'animal à la trace, y'a que l'imaginaire qui peut faire son taff sur ce coup-là. il s'promène, nous amène à l'endroit prévu. appartement, clean, l'bien rangé, pour pas faire râler. les autres présences disparues, sûrement d'sortie, peu d'intérêt donné depuis le début d'ma vie en ces lieux. chaussures à l'entrée, l'amie m'suit, pose la problématique, à laquelle j'ai pas forcément de réponse. je sais pas. j'crois qu'ils sont de sortie. peut-être qu'on verra sam, je sais pas. pas connaître l'déroulé dans la soirée des autres, ni même de la nôtre. à juste demander pour la bouffe à commander. au début rien d'lourd, finit par changer d'avis quand j'ouvre la bouche pour acquiescer. le regard la fixe, surtout la main sur son ventre. ouais, ok. je vais commander autre chose parce que j'ai la dalle. à avoir sauté des repas - les oublier, c'est trop fréquent cette connerie. faim à peine ressentir, c'est la boisson énergisante qui vient nourrir. presque pouvoir l'injecter dans les veines à ce rythme. tu veux t'mettre sur le canapé ? on peut regarder un truc en attendant la commande. voir l'chat. peu d'terre. retirer l'trop, pas comme propre, mais toujours blanche. lui donner la nourriture, nourrir la bête avant de venir sur le canapé, m'rappeler de la chaleur. tu veux un truc frais ? t'avais chaud. me préparer à me redresser. ~~servir mademoiselle.~~ être l'bon hôte, quand ellevient sûrement trop chez moi depuis des semaines.

(Neo Jang)

29/06/2024

don't wanna ruin this onewith @neo jang

neo's place

30.09.2024 à 20:00

drogue

une salade césar, une tentative silencieuse pour effacer la culpabilité du dernier pot de ben & jerry's qu'il lui avait apporté la dernière fois. elle soupire, ses sourcils se fronçant lorsqu'il commence à mentionner l'envie de manger autre chose. "d'accord," répond-t-elle simplement, laissant retomber son corps contre le canapé. l'épuisement émotionnel la submerge, chaque fibre de son être saturée par un trop-plein qu'elle peine à cacher, tout comme la chaleur oppressante. mais elle n'a d'autre compagnie que neo, qui, jusqu'à maintenant, semble donner plus d'attention à son chat, qu'à elle. la veste qu'elle portait quelques instants plus tôt finit par être retirée, rapidement suivie du gilet, les deux déposés en désordre sur ses cuisses. puis elle fixe un instant l'écran noir du téléviseur devant elle, captant vaguement son propre reflet sur la surface. neo est de retour, propose poliement de boire quelque chose, de frais. ça lui ferait certainement du bien, à chloe. "je veux bien un verre d'eau..." dit-elle tandis qu'elle se relève. était-elle censée l'aider à servir un simple verre d'eau? elle se prépare, malgré tout, à le suivre jusqu’à la cuisine, comme si l'idée même de le laisser seul, ne serait-ce qu’un instant pour remplir un verre, est inconcevable. elle se surprend à ressentir cette fixation qui s'accroche à elle, comme si un lien impérieux la tirait constamment vers lui. mais elle savait bien ce qui alimentait cette frénésie. ce n'était plus une question d'attachement, non. c'était autre chose, quelque chose de plus insidieux.

(Chloe Shores)

10/07/2024

don't wanna ruin this onewith @Chloe Shores

neo's place

30 septembre 2024

vulgarité, pensées noires

l'cerveau ailleurs, s'promène sur les détails. ~~arrive plus à bouffer la présence humaine.~~ y'a juste le trop-plein d'fatigue à endurer, les muscles niqués des positions douloureuses, optées pour plus de confort quand ça vient faire hurler les os trois minutes après. féline capte plus l'attention que l'amie qui crève d'chaud sur le canapé. plus que celle qui porte la mauvaise attitude sur la gueule quand j'me plie pas à bouffer comme un escargot. c'est l'premier repas depuis combien d'jours, au juste ? ça creuse l'crâne, fait froncer les sourcils aussi, d'me rappeler la dernière fois que l'bide a été gratifié d'un truc consistant à bouffer. la question tourne en boucle, jusqu'au moment où la réalité m'donne une claque. y'a quelqu'un sur l'canapé. y'a le chat qui s'est barré. y'a moi qui doit réfléchir comme plus tôt. à capter que y'a un truc qui déconne, pas si chaud, dans c't'appart. ~~t'manque rien pour deviner. t'manque juste l'effort d'un souvenir.~~ fixe l'écran, mais y'a rien projeté dessus. alors faut attirer l'attention, balancer la politesse, m'lever. mais elle aussi. trop proche, bouffe l'espace vital, y'a aucune distance. ça m'fait hausser un sourcil, présence collante, pas comprendre l'utilité. pourquoi tu me suis ? c'est balancé, claque dans l'air, l'interrogation. perturbante, la présence. jamais si proche. ~~l'habitude qu'on s'éloigne, sûrement.~~ t'as besoin d'un truc ? les pas avancent, jugent si l'corps féminin suit. à choper un verre, l'remplir d'eau. tenter d'faire reculer quand j'approche la sainte eau d'elle. fraîche, chopée dans l'frigo deux secondes à peine avant cette scène. t'es ok ? ~~détaille. capte. fais l'effort, putain.~~ mais j'suis planté dans cette putain de cuisine, à attendre une réponse, un geste, n'importe quoi, mais son éveil. comprendre ce qui déconne de sa bouche. killeuse qui m'suit, à la trace. c'est déroutant, fais pas flipper, mais j'suppose que y'a un truc à capter, dans sa manière d'agir. ~~si seulement t'avais l'intelligence d'connecter tes neurones deux secondes, neo.~~

(Neo Jang)

29/06/2024

don't wanna ruin this onewith @neo jang

neo's place

30.09.2024 à 20:00

drogue

chloe se tenait là, avec une pointe de déception qui se transforme presque en frustration. elle ne comprend pas sa réaction, à neo, quand elle ne voulait qu'un peu de son attention, surtout après tout ce temps sans se voir. l'attitude détachée qu'il affichait est sérieusement déstabilisante. "j'ai pas le droit?" demande-t-elle, son sourcil s'arquant en miroir de celui de neo. la frustration est accentuée, piquée par le sentiment que leur lien n'était plus le même. leur complicité habituelle semble tout à coup floue, lointaine. est-ce chloe qui en fait trop? dans cet état, elle n'arrive pas à voir les choses clairement. elle le laisse passer devant, le suivant à pas feutrés en direction de la cuisine. à chaque pas, elle se sent plus petite, submergée par cette sensation de ne plus être à sa place, comme si elle s'efface volontairement. mais quelque chose en elle refuse de s'arrêter là. une énergie incontrôlable qui gronde sous sa surface, le besoin compulsif d'interaction qu'exacerbe la cocaïne.
dans la cuisine, neo lui tend le verre d'eau suspendu dans sa main, comme une barrière entre eux. elle se retrouve presque obligée de reculer d'un pas, fixant le verre avec un regard distant, les pupilles dilatées tentant désespérémant de capter la moindre parcelle de lumière dans la pièce trop éclatante. "t'es ok?" chloe ne répond pas tout de suite, le verre est toujours tendu entre eux, instaure une frontière entre leur proximité passée et cette distance actuelle. elle lève le regard pour affronter le sien, lui adresse un sourire, désarmant voire inquiétant, le genre de sourire qui ne correspond pas à ce qu'elle ressent profondément. "toi aussi, il te faut un verre," elle se tourne vers les tiroirs et commence à les ouvrir frénétiquement, sans réfléchir, à la recherche d'un deuxième verre. les gestes sont désordonnés, presque compulsifs, c'est le besoin de se dépenser qui parle à sa place. c'est aussi peut-être une tentative de fuir cet inconfort ou la froideur entre eux, ou alors de ne pas laisser la colère prendre le dessus dans cette confusion. "ah, trouvé! tu veux boire quoi?" elle brandit le verre qu'elle venait de trouver puis se tourne vers lui. c'est bizarre comme ambiance, non?

(Chloe Shores)

10/07/2024

don't wanna ruin this onewith @Chloe Shores

neo's place

30 septembre 2024

vulgarité, pensées noires, drogue

truc dans la cervelle ordonne la distance. un truc cloche, et ça se répète. un truc s'est paumé, entre hier et l'moment de l'ivresse. d'la page, du baiser donné, du second, du bon. presque à remémorer l'souvenir, longtemps floué pour éviter les risques. alors c'est sûrement ça qui s'passe, ce soir, éviter les dégâts quand j'en propage à chaque pas qui mène à cette foutue cuisine. t'as l'droit. ses choix, pas les miens. mais y'a un truc oppressant, l'cercle bouffé par sa présence. et y'a la cruelle version d'mon crâne qui hurle que c'est plus apprécié comme avant. à avoir l'idée bâtarde d'avoir niqué un truc sur ses lèvres. presque à vouloir hurler que l'inconfort finisse par foutre le camp, que plus rien cause dans ce crâne qui demande qu'à un peu d'sommeil ~~et à me foutre en l'air.~~ dans la cuisine, y'a juste l'air nauséabond. comme si l'oxygène manquait, qu'à moi. elle, y'a un truc qui déconne. ~~tu l'sais, neo, ce qui déconne.~~ l'verre nous sépare, casse la proximité qu'elle a essayé d'coller. nos corps, l'un avec l'autre, cousus, comme pour plus jamais se séparer de la soirée. y'a les secondes que je finis par oublier, l'impression d'cramer sous la rétine éclatée qui m'fixe. jolies, dilatées, l'regard qui ment sur le bien. l'sourire qui glace l'sang. ~~tu l'as déjà vu quelque part, creuse ton putain de crâne.~~ énergie bat fort, envahit la pièce, et moi j'suis juste du regard. chloe. tentative d'appeler l'torrent d'énergie, l'sourire abusé, les yeux éclatés. son corps en transe, à pas douter. trouve l'objet désiré, mais j'approche, à moi d'buter la distance. prendre le verre, claqué sur le comptoir à côté. t'as pris un truc, pas vrai ? c'est trop connu, l'sang corrompu, l'cerveau étouffé avec l'illusion que tout sera ok. main va sur sa joue, pouce caresse la peau. comme à prendre la température. j'fixe les pupilles dilatées, et l'contact visuel m'bousille de l'intérieur. t'as besoin de te dépenser ? ou t'as envie qu'on se pose ? tu veux me hurler dessus ? tu veux faire un truc avec moi ? n'importe quoi pour capter son attention et ses dérives. marchera sûrement pas, c'plan monté en deux secondes. ~~tu sais plus agir quand tu vois l'autre s'défoncer l'crâne devant toi depuis dix ans.~~ j'me tente, à être son intérêt. ambiance moins dégueulasse. savoir ce qu'il s'trame derrière ses manières dérangeantes. voir l'problème, agir, comme j'peux. ~~comme d'habitude.~~

(Neo Jang)

29/06/2024

don't wanna ruin this onewith @neo jang

neo's place

30.09.2024 à 20:00

drogue

toutes les émotions s'amplifient, chaque geste se fait ressentir avec une intensité qui s'enflamme. la chaleur de sa main est rassurante, c'est de ça, que chloe a besoin. y'a sa soif d’attention, de quelque chose de plus tangible, ça en devient presque un besoin de première nécessité. "si moi, j'ai pris un truc?" chloe esquisse un sourire, presque amusée, ses pupilles dilatées qui trahissent l’évidence quand elle continue de le fixer. "et alors? oui, j’ai pris un truc... mais c’est pas ça l'problème, si?" elle tente de minimiser l'impact, cherche à détourner l'attention vers son besoin de connexion avec lui en justifiant ses actions par une quête de sensations. son regard est brûlant, oscille entre vulnérabilité et provocation. c'est presque triste, de la voir réclamer l'attention, et le peu d'affection qu'elle arrive à obtenir de la part de neo. c'est certainement son manque de confiance en elle, qui la pousse à agir ainsi: elle ne retrouve plus les résultats scolaires auxquels elle était habituée, elle se laisse davantage aller, et elle ne reçoit pas l'amour qu'elle attend depuis si longtemps. et elle n'arrive pas à comprendre ce qui manque chez elle, ce qu'elle doit donner de plus, pour enfin l'obtenir. "j’veux juste que tu sois là avec moi. t'es là ou pas?" elle se sent sur le point d'exploser, mais elle ne veut pas être seule dans ce tourbillon d'émotions. elle a besoin qu'il la suive, qu'il soit là avec elle, qu’il comble cette sensation de vide qu’elle n'arrive pas à fuir. "me poser?" elle rit nerveusement, presque moqueuse. "pourquoi tu veux toujours qu'on se pose, neo? c’est trop calme, trop... plat. regarde-moi!" elle écarte les bras, les gestes deviennent larges, désordonné. elle fait un pas vers lui, défiant. "mais hurler? peut-être bien. faire un truc avec toi? encore mieux. pourtant t’as pas l’air prêt à suivre, hein?" ses yeux le scrutent, cherchant une faille. il y a l'envie de tester neo, de provoquer une réaction, mais aussi une incapacité à formuler clairement ce dont elle a besoin. l'état mental en est agité, avec l'espoir latent que lui, puisse d'une manière ou d'une autre, la comprendre sans qu'elle ait à dire quoi que ce soit. submergée par les effets de la cocaïne, elle cherche à exprimer un besoin de contrôle, mais incapable de se calmer ou de s'arrêter, malgré sa frustration envers neo et envers elle-même. "toi... toi t'as pas besoin d'un verre, neo, t'as besoin de... d'attraper ça. cette énergie, tu la sens pas?"

(Chloe Shores)

10/07/2024

don't wanna ruin this onewith @Chloe Shores

neo's place

30 septembre 2024

vulgarité, pensées noires, drogue

l'état c'comme une claque dans la tronche. ça s'bouscule pour donner l'plus clair souvenir, dans la cervelle. les émotions vivent, l'sourire faux qui fend son visage. l'impression que l'monde tourne autour d'l'attention. besoin de contact, émotions abusées, l'corps en combustion. évidence, mais faut quand même que j'pose la question. m'assure d'la vérité qu'elle crache sur ses lèvres. c'pas la première fois, que j'vois ces dégâts. ~~ni la dernière.~~ c'pas un problème, tu prends c'que tu veux. aucun droit d'interférer. ~~c'pas la première qui m'fait c'coup là.~~ on s'habitue à être spectateur. à jauger l'chaos, imaginer l'rail signé sur une surface plane. pas la première à imaginer, pas la dernière à voir. à presque imaginer l'reste, foutue dans la gueule, dents s'plaignent d'sentir l'coup de fouet. à presque sentir l'saignement qui viendra chatouiller, l'pourpre sur sa peau blanche. trop simple de retranscrire le déjà-vu sur elle. j'sais pas si j'ai de l'inquiétude, ou d'la lassitude. à plus être étonné d'les voir tous s'éclater l'crâne pour oublier c'que j'vois pas. mais là, chloe, elle occupe l'esprit entier. demande la présence, alors que j'suis qu'à un mètre d'elle, sûrement moins. ouais, j'suis là. et après elle râle. et après, y'a le mécontentement. y'a une vague à m'prendre dans la gueule, des émotions vives, sans arrêt. y'a aucune limite, ça dégueule, ça m'en veut, et ça m'fait soupirer. demande un regard. et putain ça fait mal. une. deux. trois. quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix secondes... ça fout en l'air, à détourner l'regard une fois que y'a la suffocation. dis-moi exactement ce que tu veux, et j'te suivrais, chloe. demande claire, réponse claire. elle scrute, cherche sûrement un truc que j'tente de lui donner si seulement elle savait rassembler l'peu de réflexion qui lui reste. connaître les risques, mais j'dois lui donner. alors j'approche d'elle, bouffe un peu plus la distance, la nique un peu, histoire d'ressentir ce qu'elle veut me donner. chloe. m'baisse un peu, assez à sa taille, proche, ~~trop~~. connecte tes neurones, deux secondes. tu veux un truc ? très bien, j'te le donne. putain d'jeu dangereux, mais ce qu'elle désire, j'dois lui donner, c'comme ça que ça doit fonctionner. soit tu demandes, soit tu prends. t'as l'droit. donner l'accord, sûrement pas franchement effectif. en aurait sûrement pas besoin vu comme son crâne est défoncé. mais j'lui laisse là le choix d'faire ce qu'elle veut, prêt à la suivre dans cet enfer.

(Neo Jang)

29/06/2024

don't wanna ruin this onewith @neo jang

neo's place

30.09.2024 à 20:00

drogue

chloe se tient là, suspendue entre son propre chaos et la présence de neo. son corps est tendu, chaque mouvement, chaque mot porté dans l’air semble sur le point de déclencher une nouvelle tempête. elle cherche à capter quelque chose, n’importe quoi, dans cet infime espace entre eux, à supplier de retrouver ce qu'ils étaient avant, chez celui qui la faisait se sentir, enfin, aimée. mais aujourd’hui, ce qu’elle perçoit avant tout, c’est le vide, le gouffre qu'ils ont creusé entre eux ces deux derniers mois. "comment est-ce que tu pourrais savoir ce que je veux?" la question franchit ses lèvres, sans forcément s'attendre à une réponse. c'est qu'une simple tentative pour comprendre ce qui a disparu entre eux, saisir ce qui manque, quand elle cherche désespérément à nouveau cette étincelle qui pourrait rallumer la connexion qu’ils avaient. elle continue de le fixer, cherchant dans ses yeux ce qu’il leur reste encore, ce qui pourrait les réunir à nouveau, ce qui continue à leur appartenir, dans cette souffrance qu’elle cache derrière son masque de provocation et d’assurance. puis son regard se fait plus perçant, l’observant de haut en bas, comme pour lire ce qui se cache derrière lui, mais elle s’arrête soudainement. cette proximité la ramène brusquement à la réalité. elle arrive à en ressentir la chaleur de son corps, l’air entre eux qui devient lourd, saturé d’une tension palpable. et bien que son esprit cherche à maîtriser cette énergie brute, son corps s’abandonne à ce contact, ce frisson qu’il lui procure. "j'ai juste besoin que tu arrêtes de m'ignorer ou de me repousser," dit-elle finalement, d’une voix plus fragile qu’elle ne le voudrait. puis, comme pour reprendre un peu de contrôle, elle fait un pas en arrière et se détourne, allant récupérer le verre abandonné sur le comptoir, le regard fuyant.

(Chloe Shores)

⏤ darling, your looks can kill

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