celebrating simplicity (( pastetti #2 ))

Gabe observait la scène avec un sourire en coin, déjà enivré par l’ambiance légère et taquine qui s'installait entre eux. Il adorait ces moments de complicité, où tout semblait si simple, si fluide. Il sentait que malgré les non-dits et la tension palpable, il n’y avait aucun besoin de précipiter quoi que ce soit. C’était un pur instant de bonheur partagé, de rires étouffés, de regards complices. Quand elle posa sa main sur sa joue et caressa son visage avec cette douceur presque irréelle, il sentit un frisson parcourir sa peau. Il n’avait pas besoin de réfléchir, juste de se laisser porter par ce moment, par elle et sa présence. Chaque geste, chaque baiser échangé le rapprochait un peu plus d’elle, et il n’avait aucune envie que ça s'arrête. "C’est toi qui décides, chaton." Ces mots résonnèrent dans sa tête, comme une invitation à se détendre complètement. Ses yeux se fermèrent un instant sous le plaisir du baiser qu’elle lui offrait à nouveau, si tendre et pourtant si chargé de désir. Ses mains se baladaient sur son corps avec une assurance nouvelle, et il se demandait comment elle arrivait à toujours trouver ce juste équilibre entre sensualité et légèreté. L'idée de regarder un film lui plaisait bien. Un moment tranquille, pour se poser, se coller l’un contre l’autre sur le canapé, tout en profitant d’une soirée sans pression. Elle avait ce don de transformer n’importe quelle situation en un moment de pur amusement, et c’est exactement ce qu’il adorait chez elle.

Il l’avait léchée le bout du nez, en éclatant de rire juste après. Ce rire, c’était tout ce qui importait à ce moment-là. Mais avant même qu’il puisse s’y attendre, elle avait riposté, écrasant le gâteau contre son nez avec une malice éclatante dans les yeux. Le choc de la crème contre son visage le fit éclater de rire à nouveau, et l’espace d’un instant, tout le sérieux de la journée s’évapora. Il savait qu’il devait se venger, que ce petit jeu ne s’arrêterait pas là. Et pourtant, la voir détaler dans le salon, avec ses talons qui claquaient légèrement sur le sol, cette énergie joyeuse et espiègle, il ne pouvait s’empêcher de sourire encore plus. "Oh, tu crois ça ?" lança-t-il en se redressant, la crème toujours sur son nez. Il l'observa, elle était déjà en train de mordiller le reste de son cupcake, le regardant par-dessus son épaule avec ce sourire malicieux. Il savait qu'avec ces talons, elle ne tiendrait pas longtemps, mais c’était le but du jeu. Prendre le temps de la poursuivre, profiter de chaque seconde de ce moment partagé. Il avança doucement vers elle, faisant mine de prendre son temps, mais il avait déjà un plan en tête. D’un geste vif, il attrapa un coussin du canapé, le serrant dans sa main comme une arme potentielle. Il s’élança vers elle avec un faux air menaçant, prêt à riposter dans cette petite bataille improvisée. Et lui lança un coussin dessus, attendant qu’elle accepte la défaite.

Les éclats de rire qui résonnaient ici t’avaient terriblement manqué et tu étais heureuse de voir que Gabriel répondait positivement à tes taquineries. Il ressemblait à un clown avec cette crème sur le visage, mais cette fois-ci, c’étaient ses joues qui étaient plus rouges que son nez ce qui te faisait sourire, amusée par la situation. Tu prends un nouveau bout de ton gâteau en le voyant attraper un coussin pour se protéger, comme si tu allais lui foncer dessus tel un taureau et tu laisses un rire s’échapper parce qu’il savait pertinemment que tu n'avais aucune chance face à lui. Déjà qu’il faisait deux têtes de plus que toi et tu étais en talons ce qui te ralentissait lourdement. La finalité de cette bagarre amicale était déjà toute écrite, mais tant pis, tu voulais t’amuser un peu. Tu termines ton cupcake avant de t’essuyer les mains malgré toi sur cette jolie robe que portait. Il fit un pas en avant et tu venais d'en faire un en arrière voire presque deux dans un rire enfantin, prête une nouvelle fois à t’échapper dans une autre pièce. Les yeux pétillants de joie, tu finis par le voir s’élancer vers toi et tu te mis à légèrement courir dans un bruit de talon qui claque, essayant de ne pas te fouler bêtement une cheville, mais quelques instants après, tu fus agressé par un coussin volant qui manqua surtout de casser quelque chose à côté de toi. — Bébé ! Tu vas tout péter dans la maison, arrêtes ! Que tu souffles sans vraiment réaliser le surnom que tu venais de lâcher, comme une habitude pour toi de l’appeler ainsi dans un anglais tendre et pourtant typique de ta personne, un bon accent français qui animait le tout. Tu ramasses le coussin avant de t’avancer vers lui, l’objet que tu finis par taper, Gabriel avec comme pour le punir. Puis tu lèves ton index en l’air, essoufflée d’avoir un peu trop couru. — Pause, j’vais finir par mourir moi si j’essaye de t’échapper !

Les mains sur tes genoux, tu reprends doucement ton souffle avant de te redresser, inspirant profondément alors qu’il était encore à tes côtés. Tu finis retirer la crème de son visage, coinçant tes doigts entre tes lèvres, petit sourire en coin. S'il ne retirait pas ça, il ne penserait pas à le faire d’ici un moment. Tu finis par remarquer qu’il s’en était mis un peu dans les cheveux et tu rigoles un peu. — Attends. Et tu t’assois rapidement pour retirer tes talons et monter debout sur le canapé. Seul moyen pour toi de pouvoir l’aider sans qu’il ne bouge. Pourtant, alors que tu t’affaires avec sa tignasse, tu sens ses mains sur glisser doucement sur tes cuisses, remonter sur tes hanches et venir s’arrêter sur ta taille. Énième sourire, tu finis par glisser sa main dans ses cheveux, les tirants tous vers l’arrière et dans un petit mouvement de bascule lui lève la tête. — Voilà, tout beau, tout propre ! Et tu déposes un baiser sur ses lèvres, laissant tes bras se coincer derrière sa nuque tandis que ses doigts parcouraient sûrement, inconsciemment le creux de tes reins, dénudé de tout tissu. — Du coup, tu veux regarder un film ? Pas que tu ne voulais pas bien au contraire, mais t’avais une envie irrépressible de juste l’embrasser, de rester là, allongée sur ce canapé à échanger des baisers sans pour autant être trop avenant avec lui. Après tout, t’avais toute la nuit pour ça si tes envies ne descendaient pas…

Gabe éclata de rire en entendant le surnom affectueux qu’elle venait de lâcher sans même y penser, un "bébé" qui sonnait si jolie dans sa langue qu’était le français. Ça le fit sourire encore plus, réalisant que malgré tout ce qu’ils avaient traversé, il y avait encore cette tendresse naturelle entre eux. Il baissa un peu le coussin, abandonnant toute tentative de bataille maintenant qu’elle demandait une trêve. « Pause accordée, » dit-il en levant les mains en signe de reddition, bien trop amusé par la situation pour continuer le jeu. Il la regarda reprendre son souffle, les joues rosies d’avoir couru en talons, et il ne put s’empêcher de sourire encore davantage. Ces moments-là, aussi simples qu'ils puissent paraître, lui rappelaient pourquoi il tenait tant à toi. Il la trouvait belle, épanouie, pleine de vie, et ça lui faisait un bien fou de partager ça avec elle. Quand elle s’approcha pour essuyer la crème de son visage, ses doigts glissant naturellement sur sa peau, il sentit un frisson le traverser. Puis, en la voyant grimper sur le canapé pour lui retirer ce qui restait dans ses cheveux, il laissa ses mains se poser doucement sur ses cuisses, profitant de la chaleur de son corps, de ce contact qui semblait réactiver quelque chose en lui. Il laissa ses mains remonter sur ses hanches, puis sur sa taille, la tenant doucement comme s’il avait peur qu’elle ne s’échappe à nouveau. Le sourire qui ornait ses lèvres à ce moment-là était contagieux. Elle avait l’air si heureuse, si sereine, et il se surprenait à espérer que ce moment ne s’arrête jamais. Quand elle se pencha pour l’embrasser, ce fut comme une confirmation que tout ce qui se passait entre eux était vrai, réel, et il ferma les yeux un instant, savourant la douceur de ses lèvres contre les siennes. Il ne pouvait s’empêcher de laisser ses doigts explorer légèrement la peau de ses reins. Il y avait cette alchimie entre eux, ce lien presque magnétique qui faisait que même sans mots, ils comprenaient ce que l’autre ressentait. Quand elle lui proposa de regarder à nouveau un film, il hocha doucement la tête, bien que ses pensées semblassent être ailleurs. Ce qu’il voulait vraiment, c’était prolonger ce moment, profiter de sa présence, de ses baisers, de cette proximité si naturelle et agréable. « Ouais, un film ça pourrait être sympa, » dit-il d’une voix un peu plus grave, les yeux plongés dans les siens, comme s'il la laissait comprendre que peu importait vraiment ce qu’ils allaient faire, tant qu’ils restaient ainsi, l’un contre l’autre. Il l’aida à descendre du canapé avec douceur, ses mains toujours posées sur sa taille, puis il la tira doucement vers lui, s’installant tous les deux sur le canapé. Il attrapa la télécommande d’une main, l’autre toujours sur sa hanche, et fit défiler les options sur l’écran. Mais, à vrai dire, il n’était pas vraiment concentré sur ce qu’il regardait. « Tu sais quel est le vrai cadeau que je voudrais ? » souffla-t-il, plus pour lui-même que pour elle, avant de poser un autre baiser tendre sur ses lèvres, comme pour sceller ce moment d’intimité. Ils avaient certes toute la nuit, et rien ne pressait, et pourtant il en avait envie maintenant. Déposant la télécommande, à côté de lui, il se retourna totalement vers elle pour venir l’embrasser à nouveau, sa main se frayant doucement mais surement un chemin sur sa jambe et en dessous de sa robe. « Viens là. » Et lui fit alors comprendre qu’il voulait l’avoir sur lui. Au diable le film, il la voulait elle.

Ton palpitant battait à tout rompre dans ta cage thoracique. Pouvoir retrouver Gabriel dans un cadre familier comme celui-ci te rappelait toutes les choses que vous aviez pu vivre ensemble et pourtant même si vous aviez rompu entre temps, c’est comme si rien de tout ça n’était arrivé lorsque vous vous retrouviez ainsi. Tes yeux plongés dans les siens alors qu’il te regarde avec amour, tu ne peux t’empêcher de papouiller doucement sa nuque, étirant un sourire sous ses caresses et tu reviens frotter ton nez au sien dans un geste adorable. Lui demandant s'il voulait toujours regarder son film. L’idée ne te déplaisait pas, mais tu avoues que ce n'était pas réellement ton intention première, du moins, pas avec tous ces baisers et toutes ces caresses échangées. Tu le laisses alors te porter sur la descente et une fois sur le canapé, tu t’installes de façon confortable, tes jambes étendues sur les siennes sans pour autant être trop éloignée de lui. Ta main cherche alors la sienne tandis qu’il zappe les chaînes à la recherche de quelque chose à regarder. Puis tu l’entends souffler quelque chose que tu comprenais parfaitement même s'il ne semblait pas te l’avoir directement dit. Commissures qui s’étirent alors que vos lèvres se retrouvent pour l’énième fois de la soirée, tu finis par comprendre sa demande et, tirant ta robe doucement vers le haut pour mieux t’installer, tu pris place sur ses cuisses, tes mains venant entourées son visage, tu viens chercher un baiser plus passionné.