BAMBIMAXIMILIAN  Qui aurait cru qu'on se reverrait un jour ?

Qui aurait cru qu'on se reverrait un jour ?

Allongée sur un transat louée pour l'après midi, je ne pouvais pas être mieux... Cela faisait maintenant plus d'une semaine que j'étais arrivée au Summer Camp, et j'avais enfin du temps pour moi. Je pouvais enfin me relaxer sans avoir à me poser 1000 questions. J'avais réussi à mettre mon passé derrière moi, malgré une rencontre ici qui m'avait vraiment surprise. J'avais revu Sev, le mec avec qui j'avais fais ma première fois, et c'était hallucinant de se dire qu'il y avait quand même peu de probabilité que je le revois un jour... Mais de toute façon, plus rien ne me surprenait ici.. Je faisais des rencontres de folies en un rien de temps, on aurait dit que j'étais dans un autre monde... C'est pourquoi, j'aimais vraiment être ici, j'arrivais à oublier tout ce que j'avais pu vivre, et j'arrivais à me faire une nouvelle vie en un rien de temps. Mes lunettes sur le nez, je me redressai légèrement pour me mettre à nouveau de la crème solaire. J'arborais un magnifique maillot de bain deux pièces vert qui faisait ressortir mes cheveux roux. Cette couleur m'allait à merveille, me disait à chaque fois mes amis. Après m'être enduite de crème, je me rallongeais et je fermais les yeux. Je pouvais sentir une legère brise de vent qui me permettait de ne jamais avoir trop chaud. Bref, je passais une après midi idéale.

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Qui aurait cru qu'on se reverrait un jour ?

Une nouvelle voiture. Voilà ce que j'avais décidé de m'offrir pour me changer un peu les idées, qui restaient très floues en ce moment, j'allais m'acheter un belle voiture neuve, puisque pour le moment je n'en avais pas avec moi en Floride. Et puis soit je la vendais à la fin de l'été, soit je l’amenait avec moi à Harvard, j'aurais le choix en plus, c'était vraiment une superbe idée pour aller m'occuper un peu. En plus je pourrais faire des aller retours plus facilement entre l'hôtel, où j'avais une chambre et tout, et la maison avec plage privée, que j'avais loué pour l'été " au cas où" , et qui me servait surtout parce que je n'avais pas de chambre privée, donc pour les filles c'était mieux ainsi.. Je sortit de la chambre d'hôtel où j'étais, après avoir pris une douche rapide et enfilé un short, mon T-shirt à la main, pour déposer les clés à l’accueil, avant d'enfiler mon haut pour sortir. De bonne humeur je décidais de rejoindre le centre ville en passant par la plage, même si c'était beaucoup plus long c'était aussi plu joli, et puis y'avait plus de filles.
Mes lunettes de soleil ray ban transparentes bleues ( nouvelle collection sur laquelle j'avais flashé) je marchais sur la plage privée de l'hôtel, lorsqu'une chevelure rousse attira mon attention. La jeune fille était en train de mettre de la crème solaire, et son visage, à moitié caché par ses lunettes quelque chose, et la seule rousse que je connaissais qui lui ressemblait comme ça c'était.. " Bambi? " Remontant les lunettes sur mon crâne, je fronçais les sourcils m'approchant. Merde alors.

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Qui aurait cru qu'on se reverrait un jour ?

Si j'avais su ce qui m'attendait au cours de cette journée, je pense que je ne serais pas allée à cette plage... Quand j'eus finis de m'étaler de la crème solaire, une voix qui me sembla assez familière se fit entendre " Bambi ? " Intriguée par ce son de cette voix, je levai alors les yeux, et j'eus le malheur de découvrir de qui elle provenait. Il est vrai de dire que pendant quelques secondes, je ne dis rien. J'étais tout simplement bouche-bée. Qui aurait cru que je reverrai Maximilian une fois dans ma vie ?... Après m'être immobilisée pendant une bonne dizaine de secondes, je relevai alors mes lunettes qui se posèrent sur mon crâne et dit alors, d'un ton assez sec " Qu'est-ce que tu fais là ? ... " Il était rare que je parle de cette façon là, presque grossière. Mais là, j'étais juste dépassée par ce qu'il venait d'arriver. Comment se faisait-il que je retombe sur lui un jour et surtout ici ? Tout remonte à 3 ans, et pourtant je ressens toujours cette amertume quand je repense à mes vacances d'été... Au début, Max et moi, on vivait une sorte de petite idylle sur les côtes italiennes, et en fin de semaine, en fin de soirée, on a fini à l'hôpital... Je regretterai toujours le jour où je l'ai laissé m'entraîner sur sa vespa alors qu'il avait bu... On aurait pu y passer... On avait eu de la chance d'avoir été à l'hôpital qu'une semaine, mais cela n'empêchait pas le fait qu'il m'avait entraîné sur sa vespa alors que j'avais tenté de l'empêcher. Face à lui, j'étais tout simplement désemparée. Je n'avais qu'une envie, me lever et partir, mais une partie de moi souhaitais rester et écouter ce qu'il avait à me dire...

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J'avais décidé d'aller m'acheter une nouvelle voiture de sport pour me changer, mais quand je disais me changer les idées, je ne souhaitais pas tomber sur Bambi. J'étais de plutôt bonne humeur en partant, mais en voyant cette chevelure rousse flamboyante, et ce visage gracile ma bonne humeur s'était comme envolée. Disparue, c'était un mirage.. Lorsque j'avais dis son prénom, j'avais espéré profondément que ce ne soit pas elle. Pas cette fille que j'avais failli tuer, mais voilà le sort en avait décidé autrement, puisqu'elle avait levé le nez vers moi. Et elle non plus n'avait pas l'air ravie de me voir ici. Peut-être aurais-je dût partir directement, mais je voulais tellement pouvoir m'excuser, pour le mal que je lui avait fait. Parce que mine de rien, une semaine à l'hôpital ce n'était pas rien.. Le premier jour, je n'avais eut aucune nouvelles d'elle, et j'avais cru que je l'avais tuée. Je m'en étais voulu à mort lors ces instants horribles, mais j'avais ensuite appris qu'elle était vivante. On s'était recroisés dans les couloirs, mais elle refusait clairement de m'adresser la parole.. Je la comprenais au fond, et je m'étais dis que je laissais le temps passer pour ensuite aller me faire pardonner, mais je n'avais jamais essayé de reprendre contact. " Qu'est-ce que tu fais là ? ... " très bonne question, je ferais mieux de partir loin d'elle et de mon passé, de mes anciennes douleurs, mais cette fois je ne pouvais pas fuir. " Bambi, écoute, je .. je.. c'est délicat de dire ça après tout ce temps, mais je suis vraiment désolé. " Que pouvais-je dire d'autre de toute façon?

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Voilà comment mon après midi qui avait bien commencé, semblait tourné au désastre. Quelle était donc la probabilité pour que je recroise, après tant d'années d'absence, Maximilian ? ... Il fallait vraiment que je sois mal chanceuse pour que tout cela m'arrive. Depuis l'accident, je n'avais pas daigné le revoir. Ce qu'il m'avait fait m'avait vraiment chamboulé, et même si au final on n'avait eu plus de peur que de mal, je ne l'avais jamais excusé... A vrai dire, il ne m'avait jamais présenté ses excuses... Si jamais il l'avait fais dès le début, et était resté près de moi, peut-être bien que j'aurais passé l'éponge, car j'aurais compris qu'au fond il était attaché à moi. Mais son comportement m'avait tout simplement déçue, et je ne voulais pas avoir de nouveau affaire à lui... Face à moi, il semblait vraiment mal à l'aise, et moi malgré mon regard noir, j'étais au fond blessée... " Bambi, écoute, je .. je.. c'est délicat de dire ça après tout ce temps, mais je suis vraiment désolé. " Je levai alors les yeux au ciel, en remuant la tête et lui dis alors " C'est 3 ans après que tu me présentes tes excuses ?! C'est bien dis-donc, pas trop en retard..." C'est avec un ton vraiment froid que je lui répondis tout ça. Je n'avais vraiment pas envie d'être compatissante avec lui, j'avais bien trop souffert...

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Qui aurait cru qu'on se reverrait un jour ?

Revoir Bambi comme ça, ce n'était pas les conditions idéales pour m'excuser, mais je n'avais pas put le faire lorsque nous étions hospitalisé. Elle était mineure, je conduisait en état d'ivresse et j'étais majeur, je n'avais plus eu le droit de l'approcher. Et elle avait disparu à la fin de la semaine, et j en'étais pas prêt à lui courir après pour me faire pardonner. Je n'avais pas totalement été rongé par la culpabilité, on ne pouvait pas dire ça, mais je n'étais jamais remonté sur une moto depuis ce jour, et chaque fois que j'en voyais une je me rappelais ma connerie. Alors bon évidement je ne pensais pas qu'elle allait me sauter au cou, et en effet elle avait été sèche. J'aurais fait la même chose à sa place cela dit.. " C'est 3 ans après que tu me présentes tes excuses ?! C'est bien dis-donc, pas trop en retard..." Je n'aimais pas qu'elle me dise ça, qu'elle me fasse des remarques, parce que elle avait raison. Je secouais la tête, une main massant nerveusement ma nuque, l'autre dans la poche de mon jean. " écoute, je ne pouvais pas aller te voir à l'hosto, et j'ai pas eut le courage de le faire après.. " Ouais, c'était un manque de courage en fait.

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Je ne pensais pas que j'allais réentendre parler de Maximilian. Je l'avais tout simplement oublié, et cela faisait longtemps que je ne pensais plus à l'accident. Après tout, j'avais été au mauvais moment au mauvais endroit et en mauvaise compagnie ; il n'y avait donc aucune chance que cela se reproduise... Mais le voyant devant moi vraiment gêné, je sentais que toute cette histoire commençait à refaire surface et je n'aimais pas ça. J'avais réussi à aller de l'avant, et j'aurais préféré qu'il trace son chemin même s'il m'avait vu. Mais il faut croire qu'au fond, ça le rongeait plus que je ne le pensais, et il voulait surtout se justifier. " écoute, je ne pouvais pas aller te voir à l'hosto, et j'ai pas eut le courage de le faire après.. " Je passai alors ma main sur ma nuque à mon tour puis soufflai " Laisse tomber ok ? J'ai pas besoin que tu me dises tout ça. Je vais bien, je m'en fous. " A vrai dire, au fond de moi, j'avais terriblement envie de savoir pourquoi il n'était jamais venu me voir, prendre de mes nouvelles. Parce que même si on a eu cet accident, on avait été très proches durant cette semaine, et je n'avais pas été indifférente à ses charmes, comme à cet instant...

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Cette fille, ce qui la rendait si belle et si désirable, c'était son charme fou, qui m'avait carrément fait craquer, il y a trois ans. J'étais jeune, pas encore un tombeur totalement, alors je n'avais pas toutes les ficelles en mains pour qu'elle tombe sous le miens, mais j'avais réussis finalement, et le semaine que nous avions passé avait été très agréable. Mais elle s'était finie si brusquement que j'avais préféré oublier cette partie idyllique pour me concentrer sur le fait qu'à cause de moi nous avions tout deux couru un grand danger. En tout cas elle n'avait rien perdu de sa superbe, et elle avait même prit en beauté, avec l'âge. Du coup, je n'avais pas résisté à m'excuser, en venant la voir alors que j'aurais très bien put passer mon chemin sans la voir. " Laisse tomber ok ? J'ai pas besoin que tu me dises tout ça. Je vais bien, je m'en fous. " Je m’approchais encore d'elle, pas prêt à lâcher la chose maintenant que j'avais eu le courage de venir la voir. " Tu va bien, mais tu n'allais pas bien dans ton lit d'hôpital, et j'arrive pas à m'enlever cette image de la tête, alors tu m'écoute, même si tu t'en fou. Je suis désolée, mais je on ne me laissais pas t'approcher, que ce soit les médecins, où ta famille et tes amis.. " J'avais déjà essayé plusieurs fois, mais quand j'ai vu que de toute façon je ne pourrais pas lui parler tranquillement, j'avais baissé les bras, réflexe humain.

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Qui aurait cru qu'on se reverrait un jour ?

C'est vraiment son regard et son sourire qui m'ont fais craquer. Lorsqu'on s'est rencontré en Italie, il venait de garer sa vespa, et je trouvais à quelques mètres plus loin. Je sortais à peine de la plage, les cheveux pas encore sec, mon sac sous le bras quand tout à coup, nos regards se croisèrent. Ce fut un peu comme une évidence... Pendant quelques secondes nous restions immobiles, puis d'un pas assez assuré il s'approcha de moi. C'est surement ce côté imprévisible qui me plu... Alors, nous avions passé la semaine ensemble, comme deux jeunes insouciants, et malgré la différence d'âge, ça ne semblait pas le gêner. Mais tout se compliqua lors de l'accident... Il était majeure et moi mineure et il aurait pu risquer bien plus grave si jamais il m'était arrivé quelque chose de pire.... " Tu va bien, mais tu n'allais pas bien dans ton lit d'hôpital, et j'arrive pas à m'enlever cette image de la tête, alors tu m'écoute, même si tu t'en fou. Je suis désolée, mais je on ne me laissais pas t'approcher, que ce soit les médecins, où ta famille et tes amis.. " A ce moment là, j'avais un semblant d'explication qui me permit de relativiser légèrement... Azela, ma soeur, ne m'avait pas dis tout ça... Je ne savais pas qu'il avait tenté à plusieurs reprises de me voir... Je pensais juste qu'il s'en était foutu. " Je savais pas ça... Je pensais simplement que tu t'étais tiré... Pourquoi t'as pas cherché à me contacter après tout ça ? "

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J'avais déjà recroisés des ex flirts, ou ex copines, et chaque fois c'était assez délicat si nous avions été attachés quand même. Mais là, avec Bambi, c'est plus délicat que les autres. Pare que je n'y peux rien, je ne peux quand même pas faire comme si ce n'était rien, j'avais failli la tuer. Je n'étais pas bourré, j'avais bu que quelques verres, mais j'avais dans le sang plus que la dose légale autorisée pour conduire, alors j'étais bien sûr en faut. Je veux penser que mes réflexes n'étaient pas altérés par les verres enfilés, mais les médecins soutenaient le contraire. Seulement pour vivre avec ça je voulais croire que l'accident aurait eut lieu même si j'avais bu uniquement du jus d'orange.
Elle me repoussait une première fois, mais je ne voulais pas lâcher, pas encore, j'avais commencer à m'excuser, je ne voulais pas lâcher l'histoire maintenant. Je lui avait que je ne pouvais pas la voir, on ne me laissait pas rentrer dans sa chambre d'hôpital, alors je n'avais put la voir que quelques minutes à travers de hublot de la porte, avant de devoir me sauver puisque sa soeur arrivait dans le couloir, et qui si elle me voyait ici j'allais prendre cher. " Je savais pas ça... Je pensais simplement que tu t'étais tiré... Pourquoi t'as pas cherché à me contacter après tout ça ? " Et voilà la question que je redoutais, car je ne savais même pas moi-même pourquoi je ne lui avais pas courut après. Sûrement la peur de me prendre une remarqué salée, et d'être déçue par Bambi. Puis, la culpabilité qui me rongeait devenait pesante aussi, je me voyais mal me retrouver face à elle, ou l’appeler... " J'avais peur Bambi. Je te le répète, je suis désolé de ne pas avoir pris de nouvelle, mais j'avais peur que tu m'en veuille terriblement.. "

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