your lips, my lips, apocalypse (steirin)

@Scott Guerin/tw ; gestes explicites

Flotte dans l'air le parfum du garçon, celui qui m'a fait fondre la première fois. Mais dont j'ai finis par être immunisée aujourd'hui. C'est ce que je crois, ce que je veux croire par dessus tout, parce que c'est ce qui m'aide à le chasser de ma tête. Complexité qui vient animer le tout. Sa main sur ma mâchoire, attire légèrement le visage vers lui, le pouce qui caresse ma lèvre, glisse entre mes dents pour toucher le bout de ma langue. Petite couche de salive qui humidifie son doigt. La main qui retombe. Celle que je rattrape aussitôt pour ensuite déplier les jambes et m'asseoir à califourchon sur lui. Mêle mes doigts aux siens, ma peau à la sienne, le sentir d’encore plus près. Caresse frêle. Pour finalement glisser sa main sous mon haut. Frissonne, la peau de mon ventre à son contact. Vibre sous sa paume. — celui où l'on contrôle tous les deux. Si le silence retombe après mes mots, il en dit très long sur ce que je pense. Au fond, je sais que ce n'est pas une bonne chose qu'il soit venu, pour autant, maintenant qu'il est là...

Elle ne tarde pas Julia. A s’assoir sur lui. Prend possession de sa vision. Taisant au passage, l’horizon. Juste elle. Sa main prise en otage, rencontre la chaleur de son derme. Glisse sous le tissu tiède pour s’aplatir sur son abdomen. Contrôler à deux. Elle lâche les mots, la brune. Darde ses iris sur lui. Le carré qui entoure sa fine ossature. Fait ressortir ses traits. Vulnérable. C’est presque comme ça qu’il la ressent. Alors, qu’elle se livre. Exprime son souhait pour ce soir. La paume sur son ventre, force la liberté. Repousse sa main à elle pour glisser sur sa taille. S’ancrer. Seul le pouce, remonte sur ses côtes. “Et si j’veux qu’tu contrôles ?” Parle près de ses lippes. Il la cherche Scott. La pousse un peu plus.

@Scott Guerin/tw ; gestes explicites

Ombre qui maintient le jeu du regard, à celui qui baissera les yeux en premier. Le mien tente de tenir tête, mais pas assez, pas longtemps, parce que je n'ai jamais su le regarder trop longtemps dans les yeux, au risque de flancher. Lorsqu'il me regarde de cette façon, j'ai l'impression que ses émeraudes me parlent, je contrôle plus rien. J'en perds les mots et je ne sais plus vraiment où me situer. Parce que l'ombre a une putain de présence impressionnante et dominante. Main dégagée, la sienne agrippe ma taille, le pouce laisse une trace fiévreuse sur ma côte. Nouvelle vague de frisson remonte jusqu'à la racine de mon carré. Ses mots, je les entends. — Scott... Il triche. Je pousse à son tour sa main tandis que mon corps se redresse, quitte le sien. Fait semblant de s'éloigner, le contourne pour se positionner derrière lui. Silhouette se penche alors dans la pénombre, mes paumes glissent à l'intérieur de son chemisier, caresse lente et sensuelle, de son torse à ses abdos. Retracent le parcours du bas vers le haut. — Tu veux que je contrôle ? Souffle contre son cou. Les paumes qui remontent toujours plus haut, encadrent ses joues pour pencher son ovale en arrière. Nos regards se croisent à nouveau. Sourire attrayant. Le visage qui se rapproche, encombre le sien et là... Mes lèvres le taisent dans un baiser. Douce trêve, promesse silencieuse. La langue reste en retrait pour l'instant. À lui de prendre la suite.

Murmure son prénom, les lippes rosées. Syllabe qui parcourt son échine. De lui, elle s’éloigne. Repousse ses mains pour prendre à nouveau pied. Silence. De la nuit. Du monde qui donne l’illusion d’être presque éteint. Derrière lui, il sent le poids de sa présence. A elle. Souffle caresse sa joue. Les mains froides glissent sous son haut. Parcourt son épiderme tiède. Provoque des frissons qui n’ont aucun rapport avec le froid. C’est l’attente. Flottement. Entre ce qu’elle va décider de faire et ce qu’elle va appliquer. Il ne dit mot le brun. Il attend. Reste au aguet. Nuque mis en tension. Doigts longilignes qui le contrôle. Les opales qui viennent à sa rencontre. De ses lèvres, elle s’approche. Flirt. Et il ne bouge pas. Pourtant, il le sait. Que c’est une mauvaise idée. Pour elle. Mais il est égoïste Scott. Avec celles qui l’entourent. Il prend. Même quand il ne devrait pas. Douce caresse. De son baiser. Juste ce qu’il faut. Sans doute trop doux pour lui, mais qui glisse une promesse. Il est encore temps de faire marche arrière. De l’éloigner, mais l’esprit se court circuite. Fait taire la raison pour s’enfoncer dans les anciennes habitudes. Paume ferme. S’abat sur la nuque de la jeune femme. Contre lui, il l’immobilise. Ecrase ses lippes sur les siennes. D’abord subtil, il se fait soudainement intrusif. Prend possession d’elle. Ecarte le barrage pour glisser sa serpentine. Se mêler à elle.

@Scott Guerin/tw ; gestes explicites

Tour perdue de souvenirs. Les nôtres. Voir dans le regard de l'ombre, l'éclat d'une pointe d'admiration encore pour mon corps, ma chevelure, mes lèvres, lire son désir de moi dans son esprit, tout ça, c'était un peu comme du nectar pour moi. Celui qui me pousse à ne pas faire marche arrière. À ne pas fuir la cage dorée. Et je sais bien que c'est ce que je devrais faire, mais... encore une fois, une petite fois et ce sera la dernière. Je pourrais m'en aller. Disparaître à l'ancre. Je le pourrais, n'est-ce pas ? Pensées qui s'étouffent aussitôt lorsque mes lèvres touchent les siennes. Elles sont toujours aussi chaudes... Décharge qui longe ma colonne. Initiative acceptée, puisque je sens sa paume glisser contre ma nuque. Et il prend la suite Scott. Il me défie dans un baiser. Un spasme me parcourt. S'intensifie le baiser lorsque ma langue s'enroule autour de la sienne. Et guidé par l'envie, pure sans concession, mes jambes surplombent le banc, sans quitter ses lèvres. À quatre pattes, mes paumes prennent appui contre sa cuisse, je l'embrasse jusqu'à lui faire perdre le souffle, perdre le mien. Mon visage domine le sien. Le bruit de nos bouches qui s'enlacent, vient briser le silence presqu'étourdissant de la nuit. Quitte alors brusquement ses lèvres, souffle haletant. Mes yeux, dans ses yeux. Encore un peu.

Haletante. Le souffle qui souffre. Caresse encore ses lippes quand elle s’éloigne. Les orbes brûlantes dans les siennes. Laisse sur lui, leur brûlure. Elle qui s’éloigne. Ravive pourtant, les pulsions. Déraisonnable. Parce que rien n’est clair dans sa tête à Scott. Ni ses agissements. Il est juste mené par son égoïsme. Trop présent. Au point de le faire plonger. Il ne se voit même pas se relever. Quitter le banc pour venir se placer derrière elle. Elle dont le regard est rivé sur l’horizon. Dominant. S’impose comme une présence lourde. L’empêchant ainsi de bouger. « T’es sur de toi ? » Il insiste. S’assure de sa raison.

@Scott Guerin/tw ; gestes explicites

Trop tard pour faire marche arrière, le souffle trop court, trop happé par le plaisir de recommencer. Les yeux qui fixent l'horizon, mettent le cerveau off. La lippe mordue, se sent épiée par le regard de l'ombre qui vient s'échouer contre moi. Question sans réflexion. Pas besoin. Le corps en parfaite osmose avec la tête. Les pensées qui s'agitent. Les envies irrévocables. Mes longs doigts fins glissent dans la masse de ses cheveux. Plus que séduisant ce soir... Oui, tous les soirs. C'est bien ça le problème. Je voudrais le renverser, jouer ma partition sur sa peau que j'avais goûtée du bout des doigts... Plusieurs fois. L'envie de le ressentir à nouveau sur la mienne de peau. Glisse la paume plus bas, dans sa nuque. — Je suis sûre. Toi ? Prête à l'attirer avec moi, dans les abîmes. Et lui ? M'y emmènera-t-il ?

Chaleur. Sur son derme, éclate. Les doigts fins qui prennent position sur sa nuque. La réponse qu’il devine prend forme. Valide la pulsion. Celle d’un retour dans le passé. Avant maintenant. Englobe sa main de sa paume. La force à se décoller. Tout en la tenant, il la fait se retourner. Abaisse leurs doigts liés. Les yeux dans les yeux. Juste le gouffre du lien. [color=#6699cc] “J’le suis.”[/color Enigma dans les orbes. Illumine leur obscure. Défait l’étreinte pour apposer une main de chaque côté de ses hanches. Doucement, il l’attire à lui. Penche son visage vers elle. Lippes contre les siennes. Simple caresse, avant de fusionner. Pouce passe sur le tissu. Glisse sur son derme brulant, avant de pleinement prendre place sur sa chute de rein. Envahissante main. Remonte jusqu’au haut de sa robe. Tire sur la robe pour pouvoir dégrafer son soutient gorge. Pour me défaire. Qu’elle sente le froid passé. Sur elle. Qu’elle le repousse ou non.