YOHAN DAVE MARSHALL ► Jamie Conday

Harvard Student

Yohan D. Marshall

C'est le 13 decembre 1992 à Birmingham, que les membres de la famille Marshall m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Yohan (Dave étant mon second nom, en mémoire de mon grand-père). Je suis célib' et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale aisée du côté de mon père, moyenne du côté de ma mère. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Neuroscience (si si, j'vous jure) et Français depuis deux ans et finance mes études en travaillant en tant que joueur de xbox compulsif... Ah si seulement j'étais payé. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Dunster ou les Eliot et participer au Summer Camp.

Bienveillant Calme Paresseux Poltron

APRÈS LA BOMBE
Soyons serieux... Moi? Effrayé? Vous me prenez pour qui? J'étais pas effrayé. J'étais tétanisé. Y'a de ces mecs baraqués qui pissaient dans leur coquille de football, alors imaginez moi! Je chiais dans mon froque... Content? Maintenant que c'est dit, je vais vous raconter ce qui s'est passé de mon côté. J'étais a la bibliothèque et j'avais déja assez peur que ce fou dangereux n'entre et n'abatte tout le monde. Peut-être croyez-vous que j'ai vu les vitres éclater? Pas du tout. J'ai entendu un gros ''bang'' étouffé et des fenêtres qui cédaient au choc. J'ai eu le temps de me retourner et d'admirer. Je ne vais pas vous mentir, la vue de ces miliers de petits morceaux vous offrant chacun leurs reflets dansant allègrement en fonction de leur orientation face au soleil... C'était assez beau. Mais l'adjectif qui allait le mieux a cette pluie était incontéstablement ''meurtrière''.

J'ai paniqué. Oui, j'ai paniqué et n'ai eu comme seul réflex que de m'accroupir et de protéger le derrière de ma tête avec mes mains. Si vous voulez, je vous montrerai la veste que je portais ce jour la; je l'ai gardée. Résultat: 12 morceaux de vitres plus ou moins gros s'étaient logés respectivement dans mon dos ma main droite et ma cheville gauche. Heureusement, c'était rien de bien grave, rien de profond du tout. J'ai toujours les cicatrices! Après? J'ai eu le réflex de ramper jusque sous la table la plus proche pour... OUAIS C'EST BON J'AI PLEURÉ VOILA QUOI! L'émotion et la vue d'un morceaux de vitre fiché sur le dos de ta main, ça fait flipper! Le reste de toute l'histoire, vous la connaissez... N'est-ce pas?

Dunster House
Soyons serieux! Si il y a bien une maison qui convienne a Yohan, c'est bien la Dunster. Battant de véritables records dans ses études depuis qu'il est tout petit, l'envoyer quelque part d'autre semble peu concevable. Il est donc trèèès studieux et plutôt fêtard lorsqu'il décide de laisser refroidir un peu sa Xbox.

Eliot House
Son côté fêtard et le désordre confortable et total qu'est la vie de Yohan mis de côté, la Eliot house serait alors un bon choix pour lui. Ne laissons pas le bizutage être dicté par tant de faits inutiles... IL EST AFFREUSEMENT RICHE! Enfin... son père l'est. Entant que PDG de Ford UK, il faut bien, hein?

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Loney et j'ai 16 an. Je suis Canadien et j'ai connu le forum grâce à une amie. C'est un forum vraiment superbe, autant pour la qualité de l’esthétique que de celle de se membres a mes yeux alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise Jamie Conday comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par ??? Tumblr. Je fais environ ??? mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲Vraiment vraiment superbe forum! Félicitation a ses admins qui semblent le gérer super bien et aux membre qui lui donnent une vie que j'ai rarement eu la chance d'observer sur les autres forum! Bravo!!

(Invité)

Mon histoire

L'ennui.

Me restait plus qu'un boss a tuer sur ce nouveau jeu de xbox, et honnêtement... J'en avais pas envie. Se passerait quoi quand j'allais avoir terminé? J'allais m'en acheter un autre a 50$ que les critiques acclameraient pour que j'en rêve pendant quoi? 3 soirs? Franchement, ça n'en valait pas la peine. Bien sûr, que j'avais envie de voir comment ça se terminait... Quelle question! Mais ensuite, lorsque ma curiosité était assouvie... J'allais faire quoi de mes journées?

L'ennui.

Toute ces conneries sont l'histoire de ma vie. Un enfant pourri gâté autant par son père que par la vie. J'avais grandit dans l'ombre de mon papa et n'avait eu comme seule réelle attention que ses attentes quant a mon niveau scolaire et bien sûr, par-dessus tout, l'espoir qu'un jour je prenne la tête de Ford UK comme lui. Pas envie. Depuis tout petit que je rêvais d'être un grand savant comme Albert Einstein... Depuis tout petit, mon rêve se résumait à un sarrau blanc et des erlenmeyers emplis de liquides aux odeurs et couleurs douteuses. Je n'avais alors là aucune envie de me retrouver coincé derrière un bureau... Que ce sont en Angleterre, en Allemagne, en Corée du sud ou aux États-unis. Heureusement, j'avais une mère compréhensive et chaleureuse. Oui bon, vous voyez bien que j'ai vite eu un parti pris lorsqu'elle quitta mon père quand j'avais 11 ans. Je restai néanmoins avec lui pendant un certain temps aux côtés de ma soeurette, encaissant chaque fois que je le voyais - heureusement, ce genre d’événements ne se produisait que très rarement- un nouveau regard froid contemplant l'échec que je semblais être à ses yeux. "Tu n'étudies pas assez". J'étudiais plus. "Tu sors trop". J'arrêtais net les sorties. "Il serait temps de te trouver une copine". J'ai bien essayé, croyez-moi. Et puis tout à éclaté le jour ou il m'a dit "Tu ne sors pas assez. Lâches un peu tes ordinateurs". J'ai pris mes trucs et j'suis parti chez ma mère sans l'avertir. Oh attendez, si. J'lui ai laissé une note.

«Toutes ces années, j'ai voulu te rendre fier.
Maintenant, papa, t'es fier de toi?»

Je sais. C'est assez nul et blessant comme message, mais moi, quand je l'écrivais, je voyais rouge. L'encre qui s'imprimait aussi aisément sur le bout de papier déchiré hâtivement était comme un coup de poignard au coeur de l'échec que je voyais dans le miroir à travers mes yeux d'enfants et d'adolescent. C'était terminé. Je n'étais ni un échec, ni un raté. Pour mon père, j'avais poussé ma moyenne générale à 96% et avais coupé les liens avec la majorité de mes amis. Pour mon père, pour qu'il me dise un jour "J'suis fier de toi, Yohan", j'avais sacrifié ma vie sociale et mon bonheur. Rien que ça! Bref... À 16 ans, j'abandonnai ma soeur et mon père dans leur villa à Birningham pour me replier à Londres, chez ma chère mère avocate. Oh... Parlant de justice! Mon message dû avoir un certain effet sur mon paternel, puisqu'il ne m'appela pas pendant plusieurs années! Deux belles années ou je restai bien confortablement chez ma mère à rien foutre à part étudier et jouer au Xbox! Mais bon...

L'ennui.

C'est qu'un beau jour de Mars frisquet, je reçu une lettre. Formelle, froide, dénudée de toute concession quant au sang qui coulait dans nos deux veines. Cette lettre, vous l'aurez deviné, c'était James Robert Marshall, PDG de Ford UK qui me l'écrivait, m'annonçant qu'il désirait que je m'inscrive à Harvard, toute dépense payée... En administration. Le voilà qui revenait à la charge, essayant de me faire avaler cette putain de pilule. NON. Je déchirai la lettre et n'y répondit jamais. Il dû bien s'en rendre compte, puisqu'un mois après... Je reçu une autre lettre, cette fois-ci m'annonçant qu'il paierait pour des études en neuroscience. Sur le coup, je ne sut trop quoi en penser. C'était quoi, ça? Soit il marchait sur sa fierté et voulait s'assurer que son fils soit diplomé d'Harvard -quitte à ce que ça ne soit pas dans le domaine qu'il aurait souhaité-, soit il avait réalisé à quel point c'était important pour moi et avait décidé de se racheter. La deuxième option était impossible. Plus frustré que jamais par cette nouvelle preuve que mon père n'était qu'un putain de borné qui me voyait comme incomplet jusqu'à ce que le mot Harvard ne soit écrit dans mon CV, je déchirai la lettre et la jetai à la poubelle.

L'ennui.

Ma mère trouva la lettre et fit irruption dans ma chambre le soir même, me convainquant au bout de plusieurs heures d'accepter. Elle avait raison, dans le fond... l'important, c'était pas de m'empêcher de vivre pour faire chier mon père. L'important, c'était d'être un peu égoiste et d'abuser de ce cadeau qu'il me faisait, quitte à ce que ça soit ce qu'il veuille. Elle m'ouvrit donc les yeux: j'avais rien à perdre et c'était autant par orgueil que j'étais sur le point de dire non que c'était par orgueil qu'il avait réitéré son offre en la rendant plus alléchante. Je saisi donc l'opportunité et maintenant...

L'ennui.

... le plus total. Écrasé dans mon lit aux draps tout emmêlés, ne portant que mes pantalons de pyjama, je fixai le plafond. Rien à foutre. Je regardai autour de moi la chambre en bordel. M'ouais. Sois je faisait le ménage, soit je prenais mon ordinateur portable et... Oh, tiens!

Lizzie est connectée!