Trust me, you don't wanna know...
@Soren Whitaker & @Cornelius Koch
TW : Blessures, violences, etc.
03 septembre, nuit
Massachusetts General Hospital Tattooed neck and tattooed hands
You're looking and whispering
You don't wanna know my history
It'll freak you out…
Le coin de tes lèvres s'étire à la confidence, admettant son rêve un peu plus ouvertement que tu ne l'aurait cru. Il te laisse voir ses ambitions et tu apprécies qu'il te fasse assez confiance pour ça. Peut-être que ça ne paraît pas si vaste comme effort pour le commun des mortels, mais d'entrevoir l'âme de quelqu'un et leurs vraies couleurs n'est pas si commun en ton sens, pas dans le milieu dans lequel tu trempes. Ou du moins, les couleurs n'en sont pas si vibrantes et attirantes.
La conversation passant à ton propre boulot, tu le renseignes sans problème, ajoutant les années de service sans t'en cacher, si ça peut le rassurer sur ton authenticité à ne pas être un stalker. Ce qui semble le faire tiquer plus qu'autre chose. Un peu étonné, cherchant ce qui peut le tracasser, tu mets un temps à comprendre lorsqu'il te demande ton âge, avant de réaliser que tes années de services ne sont pas si commun à ton âge pour d'autres sphères. Franc, tu l'informes, ajoutant ton enrollement et corriges donc ton service de manière plus précise. Pourtant, tu continues de voir le tracas sur ses traits, n'arrivant pas à définir ce qui le tracasse exactement.
- Est-ce que mon âge dérange, Soren? Le questionnes-tu directement puisque ça te semble être, au moins en partie, le noeud du problème. Puisque vous avez… six ans de différence, s'il t'a dit la bonne chose à son anniversaire cet été. Six ans ne te semble pas le moins du monde problématique, ta marge tournant à environ dix ans d'intervalles que ce soit dans le positif ou le négatif, bien qu'il y aie déjà eu quelques exceptions.
Hochant simplement lorsqu'il te mentionne devoir faire des points de suture, tu en restes tranquille. C'est une possibilité que tu avais évaluée et la raison pour laquelle tu t'es présenté ici au lieu de retourner chez toi.
- Non. ...Mais tu peux le faire à froid si c'est plus simple pour toi, lâches-tu avec nonchalance, ne craignant pas la douleur que le tout peut provoquer.
T'as clairement vécu pire. Entre les dérapes avec la moto, les bagarres en tous genres et les brûlures diverses que t'as cumulés avec les années, t'es plus à ça près de t'inquiéter pour un bobo ou un autre. Voulant d'ailleurs faire dans la légèreté après qu'il aie réfuter ta demande à passer un moment en ta compagnie - chose probablement plus sage vu d'où tu sors - tes souhaits tombent plutôt sur le côté sombre.
- C'est l'énergie des imbibés qui me le faisait dire, mais j'imagine que de calmer les familles hystériques n'est pas plus une partie de plaisir, admets-tu. Après tout, tu as normalement affaires à la scène, lorsque tout le monde est encore sous le choc, tu n'as pas à gérer les retombées lorsque tout le monde arrivent en courant et pleurant d'inquiétudes pour leur proches. Au plus, je me paies la route jusqu'ici lorsque l'ambulance tarde à répondre, mais j'admets que je ne suis pas confronté à l'après. Lorsque les blessés sont pris en charge et tout ça. …du moins, pas quand je ne les connais pas, admets-tu avec une certaine amertume, ton regard se perdant dans les images de cet accident au début de l'été. Et tu dois te retenir pour ne pas te secouer la tête et simplement cligner des yeux pour faire ton retour dans le présent sans incommoder Soren qui essaie de te soigner.…
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(Cornelius Koch)
'Til the roof comes off,
'Til the lights go out,
'Til my legs give out,
'Til the lights go out,
'Til my legs give out,
'Til my bones collapse