Trust me, you don't wanna know...
@Soren Whitaker & @Cornelius Koch
TW : Blessures, violences, etc.
03 septembre, nuit
Massachusetts General Hospital Tattooed neck and tattooed hands
You're looking and whispering
You don't wanna know my history
It'll freak you out…
T'aurais pas dû prendre la moto, mais c'est une habitude puisque ça se faufile mieux dans les ruelles ou au travers de la circulation. Avec un soupir, tu la gares dans le stationnement à étage de l'hôpital. Coin sombre qui n'attirera pas l'attention et encore moins avant le lever du jour. Tu ne t'attends pas nécessairement à ce que quelqu'un vienne te chercher ici, tu crois que le message de ce soir a été assez clair, mais sait-on jamais qu'ils soient plus imbéciles que ce que tu leur as alloué…
Avec un soupir, tu t'éloignes de la bécane, remontant le stationnement pour te rendre au bâtiment principal, puis jusqu'à l'accueil ou on t'envoie au triage. Normalement, tu t'arrangerais avec tes blessures comme un grand, t'as l'habitude depuis le temps, mais y'a des endroits ou le corps est pas fait pour se coudre lui-même et si c'est pas une question de se plier en quatre pour passer le fil aujourd'hui, c'est surtout que t'as pas envie de te retrouver avec une cicatrice de dingue. On te compare déjà à de la racaille selon ton allure! Qui plus est, t'es pas friand de passer une aiguille à ton visage toi-même…
- Retirez votre casque pour parler, te grogne la dame d'accueil avec un geste vers la protection que t'as encore sur la tête.
- Si j'le retire, ça va pisser le sang partout, lui réponds-tu avec le même tact.
- Retirez où j'entendrai pas, rouspêtes-t-elle, comme si elle était sourde, alors que t'es à peu près certain qu'elle t'entend clairement puisque t'as relevé la visière.
- Comme vous voudrez, fais-tu simplement avec un haussement d'épaules.
T'as pas envie de te prendre la tête avec le pékinois de garde, t'as pas particulièrement envie de t'éterniser. Retirant tes gants, tu les planques dans tes poches, affichant tes jointures errafflés et rougies alors que tu t'attaques au ruban du casque. Étouffant un grondement lorsque le coussin frotte sur l'écorchure, ça prends pas plus de quelques secondes après que ta tête soit libéré pour que le sang se mette à couler tranquillement de ton sourcil droit. T'oses même pas envisager ce qu'à pu te donner comme barbouillage le voyagement au travers du centre-ville appuyer sur le rembourrage du casque et subissant les vibrations de la course. Tu dois faire peur… Du moins, assez pour que le pékinois de service t'envoie directement dans l'un des cubicules d'attente. La remerciant d'un hochement de tête, tu t'y diriges tranquillement, attrapant quelques papiers au passage, en arrosant quelques uns à l'abreuvoir pour te nettoyer sommairement et gardant les autres secs pour pouvoir absorber la coulée de sang qui se fait depuis ton arcade sourcillière fendue. Déposant ton casque à tes côtés, tu t'installes sagement, patientant pour le membre du personnel qu'on aura assigné comme machine à coudre.…
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(Cornelius Koch)
'Til the roof comes off,
'Til the lights go out,
'Til my legs give out,
'Til the lights go out,
'Til my legs give out,
'Til my bones collapse