( noah ) confrontation.

@noah king ;
confrontation
tw : fausse couche.
repousser le moment. tu le fait depuis que freya a lâché la fameuse bombe. au début, ça t'as trotté pendant quelques jours. ouais, parce qu'entendre qu'on a foutu une meuf enceinte, c'pas banal. toi t'es plutôt le genre à te dire qu'il y a pire dans la vie, ne pas accorder trop d'importance aux rumeurs. mais quand ça t'concernes, c'est autre chose. tu te dis que ça pourrait correspondre. noah qui t'évites comme la peste depuis quelques mois. t'sais même pas pourquoi. le pire, c'est l'ignorance. tu préfères qu'on te dises cash les choses, mais qu'on te laisses dans le doute, rien d'plus agaçant. pourtant, t'es passé outre. t'as continué ta petite vie, parce que ya pire eh. sauf que t'as vite fait le lien après. le fait qu'elle soit tombée enceinte, qu'elle ait fait une fausse couche. le fait qu'elle t'ignores. après, même si tout ça est vrai, rien ne dit que c'était forcement toi le père de son gosse. à part si elle n'avait couché qu'avec toi. et ça, t'en sais foutrement rien. les vacances sont finies, et il est temps d'passer aux choses sérieuses. fini l'amusement. fini de mettre dans un coin de ta tête cette putain de bombe qu'on t'as annoncé. tu lui envoies un message. message qui restera sans doute sans réponse, mais pas grave, t'auras au moins fait les choses. tu t'es pris un mur. et si d'base t'en aurais rien à carrer, là ça t'mets les nerfs. une des choses qui peut t'faire vite monter en pression c'est qu'on t'prennes pour un con. tu dévales les escaliers de ton appart, et avant d'aller faire les courses, tu te rends à quelques pas de chez toi. un immeuble où elle habite. et c'est elle que t'aperçois fonçant vers l'entrée de son immeuble pour l'ouvrir, tiens l'destin est avec toi sur ce coup. t'auras pas à batailler pour qu'elle t'ouvres. la porte pas encore refermée, tu l'ouvres à la volée, puis la suit jusqu'à l'ascenseur. ce dernier commence à se renfermer, mais tu l'empêches d'aller plus loin en le bloquant avec ta poigne  ― tu peux crier au harcèlement, j'en ai rien à faire. maintenant, tu vas m'laisser parler ok ? en face à face. sourcils qui se haussent, les mâchoires crispées. tu pénètres dans l'ascenseur, puis laisses les portes se renfermer en appuyant sur deux trois touches, histoire de tenter de le bloquer.

@Bowie Skinner ― tw ; fausse couche.

L’été, le moment propice pour t’évader et oublier cette fin d’année chaotique. Tu veux changer d’air, tout oublier avant que la réalité te rattrape. Ce que tu veux, c’est oublié ces derniers mois ou plutôt certains moments. Jamais tu n’aurais cru tomber enceinte avec toutes les précotions prises. Ouais, ça tombe que sur les autres Noah, pas toi c’est impossible. Pensées que tu as eues avant de voir apparaître les deux barres sur ce putain test de grossesse. Tu es passé par tellement d’émotions en si peu de temps. La peur, la colère, la tristesse... Il suffit d’avoir un plan avec un gars à plusieurs reprises que tu t’retrouves enceinte. Tellement de questions qui se bousculent dans ta petite tête blonde. Première réaction, faire la morte. Ouais, ne pas répondre à ces messages. C’est la réaction la plus stupide. Toi, t’avais l’habitude de lui répondre, de le voir et non, silence radio.  Peur, ouais t’as pris la fuite. Enceinte d’un gars qui n’est même pas le tien. Peur de tout ce que ça implique. Un enfant, un engagement et ça sans façon. Courage, t’as mis deux mois à le trouver. Prête à aller le voir et tout lui déballer. Prête ce jour-là où tu as perdu ce qui vous liait. Fausse couche qui t’a laissé un énorme vide. Décision de ne rien lui dire et de reprendre le cours de ta vie. Ouais, ça c’est l’idée que tu as eu en pensant ne plus avoir de ses nouvelles. Faux Noah, il cherche encore à te parler. Ton téléphone qui sonne, appareil que tu attrapes quand tu vois son nom sur l’écran. Réponse rapide, première depuis plusieurs semaines. T’as cette envie de le revoir. Tu aimais vos moments, vos messages, tout. Angle de la rue, porte de ton immeuble que tu franchis. Ascenseur déjà là, tu entres à l’intérieur appuyant sur ce bouton pour grimper à ton étage. Sursaut quand tu entends sa voix. Bordel, tu ne t’attendais pas à le voir.   ― j'ai pas l’intention de crier, bowie. Palpitant qui s’affole, toi qui repousses l’échéance depuis un moment, tu ne peux plus t’échapper. Filtrer ces messages, peut-être qu’il n’a pas apprécié. En vrai, tu ne vois rien d’autres, là, tout de suite. Bras que tu croises contre ta poitrine, tu t’attends au pire. ― qu'est-ce que tu veux ? lâches-tu, sourcils qui se haussent ― juste, arrête d’appuyer sur tous les boutons, j’vais pas m’enfuir..

hj ; sorry pour le pavé

@noah king ;
confrontation
tw : fausse couche.
t'es conscient que la manière que t'emploies est pas des plus délicates. mais eh, après des mois d'ignorance, c'est le seul moye que t'as trouvé pour enfin l'avoir face à toi. la méthode 'douce' n'a pas marché tout à l'heure. autant venir jusqu'à elle. alors oui, elle aurait pu te repousser violemment, crier à l'aide ou t'en sais rien. il n'en est rien. tu la sens légèrement paniquée, mais ça pourrait être pire. soupires longuement, évites de t'adosser aux parois de l'ascenseur, ouais parce que ta chemise est blanche et elle coûte chère. bras qui se croisent contre ton torse, hausses les sourcils à ton tour. elle s'moque de toi ?  ― j'suis pas le genre pervers à suivre les nanas quand j'ai plus d'nouvelle d'elle. ya quelques mois j'me suis arrêté à deux messages. trois ? peut-être... mais cet été j'ai appris un truc qui m'a poussé à t'relancer. de base, t'avais pas l'intention d'être aussi sec. tu cherches à comprendre. t'as surement pas la bonne méthode, mais, t'apprends un truc complètement dingue. si ça s'avère être vrai, c'est surtout d'la peine que t'as pour elle. pas facile de faire une fausse couche. vraiment un traumatisme même. tu sais qu'une de tes grandes soeurs en fait une il y a quelques temps et tu sais à quel point ça l'a heurtée. noah, elle avait voulait peut-être le garder, donc ouais, t'as eu d'la peine en sachant ça. et encore plus quan dtu sais que t'y es pas pour 'rien'. que t'as, contre ton gré, participé à c'trauma. à sa demande, tu te stoppes, cessant d'appuyer sur les boutons, puis arques un sourcil ― euh ouais. question... si j'ai foutu l'truc en panne, ils mettent du temps à arriver ? vraie question par contre, parce que t'sais d'avance que tu seras pas à l'aise là dedans. et en faisant l'tour sur toi même, tu vois aucun défibrillateur. OUI, on sait jamais.

@Bowie Skinner ― tw ; fausse couche.

Ok, t’es pas dans la merde, là Noah. Une fraction d’seconde, tu regrettes de pas avoir donné des nouvelles. c’est pas ton genre en plus. Trop tard, c’est fait. ― t'es sûr ? Parce que là, tout de suite c’est pas l’impression qu’ça donne. sur la défensive ? tu l’es peut-être un peu. Ton palpitant manque un battement à sa dernière phrase qui résonne en toi comme un écho. Ok ! T'es pas prête pour la suite noah. ― dommage, moi qui pensais te manquer un peu. épaule qui se hausse, même dans des situations complexe tu peux pas t’en empêcher. ― t'attends quoi, crache le morceau. en avoir pour dix ans ? Probable vu dans le merdier qu’il vient de vous mettre en bloquant l’ascenseur. ― laisse moi regarder. sac que tu poses au sol, cabine petite, mais assez pour laisser une distance entre vous que tu romps en arrivant devant les boutons. Bouton d’aide enclenché. Plus qu’à attendre et voilà que tu te retrouves coincé dans un si petit espace avec celui que t’essayes d’éviter... ― j’pense pas ? en fait j’en sais rien... petite moue sur ton visage, tes yeux qui se posent sur sa silhouette. ― j’espère pas, j’suis pas très à l’aise avec les petits espaces clos comme ça. c’est pas trop ton délire de rester coincer là-dedans.  

@noah king ;
confrontation
tw : fausse couche.
à en voir la manière dont elle réagit par la suite, sourcils qui se froncent instantanément. tu peux être le gars le plus patient de la terre, mais là, t'as les nerfs qui t'montent. si elle avait pas joué la carte de l'ignorance tout ce temps, si les choses s'étaient passées autrement, vous en seriez pas là. elle te doit rien, toi non plus. beaucoup aurait pu s'en foutre de tout ça. passer outre. t'as essayé, tu vas pas mentir. tu t'es dis ' ouais au pire on s'en fout non ? il existe pas ce gosse en plus. chacun fait sa vie maintenant'. oui, t'as essayé, mais eh, t'as pas un mauvais fond faut croire. ― dire que j'emmerde à prendre la tête avec ton histoire, alors que toi, t'es entrain de t'foutre ma gueule. j'arrive pas y croire, j'suis trop con. ouais, mais maintenant, t'es là. elle est face à toi, et t'peux plus repartir. pourtant, elle mériterait que ça; que tu t'en foutes complet de sa vie, de ce qui a pu se passer quelques mois plus tôt. cracher l'morceau ? c'est vraiment à toi de le faire ? elle se fout de toi ? ― j'ai fais la plus grosse partie du taff, à toi d'faire le reste. ou pas. en vrai, à quoi bon vu sa réaction ? ah on s'amuse plus là. les discussions sont plus aussi funs, c'est certain. ça vous change. arques un sourcil, puis petit sourire satisfait qui s'affiche quand tu comprends qu'elle est pas à l'aise, elle aussi, dans les endroits clos. au moins, tu seras pas le seul et le fait de savoir ça, ça te redonnes un peu plus de confiance ― laisse moi essayer... t'essayes pas mal de manipulations, mais t'as plutôt l'impression que ça empire les choses. dernière option, appuyer sur l'alarme. maintenant, ya plus qu'à attendre que quelqu'un vous ouvre. t'échanges rapidement au microphone avec une entreprise de service pour leur dire que vous êtes coincés. ils seront apparemment là quand quelques minutes. parfait, ça vous laissera le temps qu'il faut. retourne ton attention sur noah, en te raclant la gorge, essaytn d'oublier que t'es enfermé dans cet ascenseur ― bon, on a quelques minutes devant nous... j'ai pas envie de m'embrouiller. le sujet est déjà assez dur. à moins qu'en fait, ça t'passes au dessus tout ça et que je me sois inquiété pour rien au final ?

@Bowie Skinner ― tw ; fausse couche.

T’es bien dans la merde noah. Toi, qui voulait juste oublier et ne rien dire, voilà qu’il est coincé avec toi en attendant que tu déballe tout. Comme si c’était facile. Tu l’sais. Au plus profond de toi tu sais pourquoi il est là. Il est au courant et il ne te faut pas longtemps pour comprendre comment il a pu le savoir. Il n’y a qu’une seule personne à qui t’as raconté ça. Une seule. ― si c’est mon histoire, pourquoi t’es là alors. le soucis noah, c’est que t’es bien trop têtue pour ton bien. En réalité, t’as peur. T'as la trouille de voir sa réaction si tu prononces les mots que tu refuses de dire à haute voix. Tu t’recules pour lui laisser l’accès, t’es pas à l’aise d’être enfermé. L'idée n’est pas déplaisante de l’être avec lui, mais le contexte, c’est une autre histoire. Soupir de soulagement quand tu entends que ça va se terminer. Ta main qui repousse une mèche rebelle, tu recules doucement jusqu’à heurter la paroi de l’ascenseur. Ouais, c’est petit noah. ― tu t’es inquiété pour moi ? mais pourquoi ? là, tout d’suite ? Tu t’sens tellement vulnérable et ce n’est clairement pas toi. ― stop ! voix qui monte légèrement, il n’a pas le droit de dire que ça t’passes au-dessus. Non. ― ne m’oblige pas à dire ces putains d’mots bowie. silence, tu baisses ta garde. En réalité t’as plus la force de te battre contre ça. ― tu l’sais alors remue pas le couteau dans la plaie, ça fait assez mal comme ça. barrières qui tombent les unes après les autres. Tête abaissée à regarder le sol. T'as honte, t’as peur, tu t’en veux. Trop d’émotions qui se battent à l’intérieur de toi.

@noah king ;
confrontation
tw : fausse couche.
t'es vite dépassé par ce qui arrive. tu sais pas trop bien gérer les choses, mais le principal c'est que t'essaies. ― j'suis là parce qu'au final, j'ai envie de m'assurer que c'est vraiment QUE la tienne, parce qu'apparemment, j'suis dans le lot aussi. joue pas à celle qui n'comprend pas s'te plait... c'est dur pour toi, mais aussi pour moi. j'aurais voulu n'pas être mêlé à tout ça. et j'pourrais m'en foutre complet, et t'laisser faire ta vie, mais non. je suis là et j'mérite pas de me prendre un mur. la moindre des choses, c'est de parler. de s'ouvrir. elle est pas conne, si ? elle se doute bien de quoi tu parles.. ― on va jouer à ça longtemps ? j'me suis inquiéter pour toi, parce que, sans l'vouloir, j'ai une partie de responsabilité là dedans et crois moi, j'm'en serais bien passé. et tu vois qu'elle perd le contrôle. lui dire qu'elle s'en foutait peut-être de tout ça, c'était le meilleur moyen de la faire parler. ok, t'y as été fort, mais eh, t'es loin d'être doué dans le genre. bras croisés contre ton torse, tu comprends que ça devient trop dur pour elle, mais elle semble enfin baisser la garde. t'es dépassé par les événements. cette réaction, tu t'en doutais un peu, c'est normal. elle craque, à cause de toi. et tu t'en veux un peu quand même d'la mettre dans cet état bichette. tu ne sais quoi faire à cet instant. wow. resté planté là, bras croisés à la regarder. attendre qu'elle parle enfin, ou mettre 'fin' à sa souffrance et t'en charger toi même. seconde option que tu choisis en te décalant de la paroi, réduisant l'espace qui vous séparait pour venir placer tes mains doucement sur ses épaules, la rapprochant de toi pour l'enlacer ― eh, dé.. désolé. j'voulais juste que tu me parles. j'voulais pas te mettre dans cet état. je.. tu te décales, essayant de capter son regard ― j'suis désolé pour tout c'que t'as vécu. ça a pas du être facile... j'veux juste que tu saches que si j'y suis bien pour quelque chose là dedans, fallait venir me voir et pas garder ça pour toi. ça a du être dur pour elle.

@Bowie Skinner ― tw ; fausse couche.

T'essayes de nier, de contourner le sujet par tous les moyens possibles. En fait, tu peux plus. T'es coincé dans cet ascenseur avec lui sans possibilité de t’enfuir ou de changer de rue dès que tu l’aperçois au loin. ― parce que tu crois que c’est c’que j’voulais ? Sérieusement, tu t’entends quand tu parles. Tu mérites pas de te prendre un mur, ok. J'pensais que c’était la meilleure façon de faire. Ne plus te parler, c’était plus facile sur le moment. même si ça t’a coûté de couper les ponts. Ok y’a rien entre vous, mais lui parler et tous ses moments, ça te plaisait. T’encaisse, t’as l’habitude depuis petite d’encaisser. Cette fois, tu jettes les armes. Tu t’attends qu’à une chose, qu’il en rajoute une couche et dans l’fond tu le mérite. Non, il est devant toi, fait un pas que tu n’imaginais même pas possible. Ta tête sur son torse ne serait que deux secondes, ça vaut tellement plus que des mots, là, tout de suite. T'as imaginé tellement de scénario de ce moment, tout sauf ça. ― je sais... j’me suis mise dans cette merde toute seule pour le coup. et ouais, la prochaine fois tu réfléchiras à deux fois avant de rester muette comme une tombe. Visage qui se relève, tu cherches à capter son regard. Tes opales brillant dans les siens ― t’as pas a être désolé, c’était pas “voulu”. oh que non. Vingt-trois ans, t’pensais pas tomber enceinte et encore moins avec un mec qui n’est pas le tiens. ― j’voulais te le dire, le jour où... je l’ai perdu et après j’voulais juste être seule tu vois ? tu inspires sans quitter son regard. Première fois depuis très longtemps. ― j’me voyais mal débarquer en mode “j’suis enceinte, tu vas être papa. Ah non en faites, fausse alerte. essayer de faire de l'humour ? C'est tout toi alors que dans l’fond, tu t’sens mal. ― et oui, c’était bien toi. On s’voyait très souvent à ce moment-là et j’ai pas eu de plan avec d’autres à c’moment. t’as l’impression d’être nue devant lui. Première fois que vous vous parlez comme ça, c’est presque “étrange” et troublant. ― j’suis désolé...

@noah king ;
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tw : fausse couche.
c'est facile pour personne, tu le sais et t'as surement pas dis le contraire. ta réaction n'est pas la meilleure, mais eh, pas facile quand on s'prend un mur. sourcils qui se froncent en l'écoutant. toi, t'attends juste qu'elle te dises les choses. vous avez besoin de parler, et ni l'un ni l'autre ne sait s'y prendre. t'aurais pu en rajouter une couche, mais ça aurait été trop facile. trop connard. toi, tu l'es pas assez. et putain, c'qui te retient le plus c'est de t'imaginer les moments qu'elle a vécue quand elle a apprit d'abord cette grossesse non désirée, puis sa fausse couche. tu réfléchis peut-être plus qu'on le pense sur ce coup. instant suspendu dans cet ascenseur. l'étreinte pour la réconforter, lui montrer que t'es là. quand elle dit qu'elle s'est mise dans la merde toute seule, t'es pas forcement d'accord avec ça. mais si elle t'e aurait parlé, vous auriez pu être deux pour surmonter tout ça ? plus facile à dire qu'à faire. ― j'te juges pas sur le fait que tu me l'ai dis ou pas. mais plutôt sur le fait de m'avoir ignoré. et pire encore, m'avoir prit pour un con tout à l'heure. surement son moyen de défense. la peur et l'appréhension qui l'a forcée à être si médisante envers toi. ouais, même pour un court instant. tu te tais, l'écoutes, assez mal d'la voir comme ça d'un coup. mais ça lui fera du bien d'en parler. elle ne pourra que mieux se sentir après. l'estomac qui se sert quand elle confirme que le père c'était bien toi. jusqu'au dernier moment, t'espérais qu'elle te dises qu'il y avait une chance sur.... dix ? ou même sur trois ? bref. pas qu'elle soit sure que ce soit toi à 100%. elle pourrait mentir, t'en sais rien et t'en sauras probablement jamais rien. mais allez savoir pourquoi, t'as envie d'la croire. gorge qui se sert. imagines deux secondes qu'elle n'ai pas eu cette fausse couche. t'aurais surement un gosse quelque part sur cette terre. wow. chaud. pour le coup, tu te demandes vraiment si t'aurais préféré qu'elle garde ça pour elle ou pas. dans tous les cas, ça aurait fini par se savoir. et là, ça aurait l'drame de ta vie. tu continue de l'écouter quand même, même si trop d'pensées qui te perturbent là. trop d'infos d'un coup. mais, c'est ce que t'as voulu en venant ici. assume. encaisse. tu finis par te racler la gorge, baisses le regard puis portes une main à ton crane ― encore u... une fois. t'as pas a être désolée. t'as pas trouvé le bon moment pour me le dire, ni trouvé l'envie, j'en sais rien. mais dans tous les cas... savoir que j'étais le père.. ça me rend responsable, indirectement, de tout ça. c'est moi qui suis désolé. genre, pour c'que t'as vécu. c'était pas censé s'passer comme ça. tu te décales de quelques pas en arrière. t'es paumé. t'aimes pas c'qui se passe en toi à cet instant.

@Bowie Skinner ― tw ; fausse couche.

Trop d’semaines que tu gardes tout pour toi. T'en a parlé qu’une fois et depuis silence radio. Le mettre à l’écart, l’ignorer, lui lâcher des vus à chacun de ces messages. Pour toi, c’tait plus facile, plus simple à gérer. Pire, c’pas toi ça. T'es la nana vivante, le soleil qui rayonne non stop et pas cette nana qui s’engouffre dans l’ombre. ― te laisser dans l’ignorance, j’trouvais ça plus simple. Surtout quand ça s’est arrêté. Inconsciemment j’voulais peut-être t’épargner tout ça... j’sais pas. soupire qui s’échappe. ― c'pas moi ça... note à toi même. Il veut parler, tu parles. T'es lancé. Le plus dur est fait. Il est au courant et là tu ne t’arrêtes plus. En vrai, ça t’fais du bien de lui dire, d’avouer c’que tu gardes en toi depuis des semaines. Ok, c’est une bombe que tu lui lâche en pleine figure et là de suite, tu t’en fiche. Il voulait parler ? C'est chose faite. T'écoutes, attentive, tu scrutes chacune de ses réactions de tes opales. Tu t’en veux, t’as été une putain d’égoïste et tu t’en rends compte seulement maintenant. Lèvres que tu mordilles, manie qui te prends en glissant tes doigts dans ta chevelure dorée. ― j’crois qu’on peut continuer à s’excuser comme ça durant des heures... tu tournes en rond. T'as besoin d’bouger, de prendre l’air, mais impossible. Coincé comme des rats dans cet ascenseur. ― j’ai eu l’temps d’me refaire la scène. J'sais pas comment c’est arrivé.. si, tu l’sais hein. Pas besoin d’un dessin. ― j'veux dire c’est un accident. C'est arrivé sans qu’on le veuille. C'est tombé comme ça. t’essayes, vraiment t’essayes de toutes tes forces de te faire une raison et bordel que c’est dur. Le voir paumé comme ça, ça fait grandir la culpabilité que t’as en toi de la situation. ― on a passé des soirées géniales, c’est tombé comme ça et aujourd’hui j’ai la sensation d’avoir perdu quelque chose, y’a un vide et j’vais devoir vivre avec t'sais même pas pourquoi tu lui dit tout ça. T'arrête de faire les cent pas, cherche son regard. Tes doigts qui effleurent son visage, t'as besoin de planter tes iris dans les siens. ― j’men veux de t’avoir lâché des vus et de n’avoir rien dit... vraiment. dans l’fond, t’es sincère.