Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTe souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? - Page 2
Le Deal du moment : -17%
SSD interne Crucial SSD P3 1To NVME à ...
Voir le deal
49.99 €


Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ?

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


William & Evannah


Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? Et si nous avions une deuxième chance ?
Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★
Caractère ici ★ Caractère ici ★
FICHE DE LIENS PAR KAIJI POUR ILH



Je savais bien que les débuts seraient difficiles, ou tout du moins pas faciles, mais je ne m'en faisais pas plus que ça. Parce qu'à ce moment précis, après plus de deux ans sans pouvoir la voir, sans pouvoir la toucher, sans pouvoir la regarder, et sans pouvoir lui parler, nous étions enfin réunis. Alors, il n'était pas question que je pleure sur mon sort, loin de là. C'était juste que ses paroles m'avaient fait mal, mais c'était tout à fait normal, après tout. Elle n'avait dit que la vérité. "C'était le but, Eva. Je devais le faire." J'avais encore du mal à parler de ça. Je savais qu'aujourd'hui, elle voulait tout savoir, et c'était compréhensible. Mais j'avais peur de choisir les mauvais mots. Heureusement, les deux filles qui étaient en train de nous regarder bizarrement venaient couper l'interrogatoire qu'Eva était en train de me faire passer, et ce n'était pas plus mal. Pendant quelques minutes, ça allait m'offrir du répit. "Ok, je te suis. Ca sera mieux en effet." Et effectivement ça sera bien mieux, car je n'étais pas quelqu'un du genre à s'exposer, ou à aimer s'exposer en public, pour régaler les gens de la vie que je pouvais avoir. L'amour que j'avais pour Eva n'avait pas pour objet d'être vu de tous. Je me contentais largement de vivre avec elle.

Main prise, je la suivais jusqu'à la plage alors, dans un endroit peut être un peu plus tranquille - ou en tout cas un peu plus passe partout pour un couple -. Je savais que les gens me regardaient bizarrement depuis que j'étais arrivé à Harvard, alors qu'ils le fassent ici ne me paraissait pas plus bizarre qu'à Harvard. C'était déjà très bizarre à la base qu'on m'appelle Andy, alors ça ne changeait pas ici. Pourquoi est ce que je ne lui avais pas dit ? Ca, c'était plutôt facile comme question. En revanche, la raison pour laquelle je l'avais laissé pleurer était beaucoup plus dur à assumer, tout simplement parce que je n'arrivais pas à assumer le fait que j'ai pu la rendre malheureuse dans ma vie. "On s'est toujours dit qu'on se disait tout Eva, mais.. je ne pouvais pas te le dire. Tout du moins, j'ai cru que je ne le pouvais pas. J'ai fait deux erreurs en une, et les plus grosses de toute ma vie. Tout comme le fait de me séparer de toi fut la décision la plus horrible que j'ai pu devoir prendre dans toute mon existence. Mais je n'ai pas eu le choix. Enfin, je pensais que je ne l'avais pas. Si c'était à refaire, je n'aurais certainement pas fait comme ça." Je marquais alors un silence, avant de reprendre. "Je suis désolé si j'ai pu te faire pleurer. Je m'étais promis que je ne le ferais jamais mais.. il faut croire que j'ai échoué." Je restais encore un peu évasif sur les questions, puisqu'elle ne me forçait pas vraiment à tout dire, alors je disais seulement que ce qui était bon à savoir pour l'instant. En espérant qu'elle ne pousserait pas trop les questions, même si je devais bien être obligé un jour à devoir tout lui avouer.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? - Page 2 Tumblr_mn07zbzZUU1sr1h97o1_400
On partit bien vite de l’hôtel pour nous isoler un peu plus loin, et j’étais soulagée de m’éloigner de tous ces gens curieux. Dans le fond, je devais bien reconnaître que je me fichais complètement de ce que les autres pouvaient penser en me voyant avec le parfait sosie d’Andy McDougall, mais le moment était tellement bizarre que je ne voulais le partager avec personne d’autre. Il fallait que l’on parle tous les deux, mais il y avait tellement de choses à dire que je ne savais pas vraiment par où commencer. « Je ne te comprends pas… Qu’est-ce qu’il y avait de si grave pour que tu ne me le dises même pas à moi ? Moi aussi j’ai promis de toujours être là pour toi », dis-je, un peu ennuyée d’avoir été mise à l’écart. « Tu sais très bien que je n’aurais jamais osé te juger… et que je serais toujours restée à tes côtés ». J’avais beau avoir vécu comme une petite princesse depuis ma naissance, j’avais changé, en bien je pense, et j’étais quelqu’un de très ouvert et de très compréhensif aussi. Depuis toute petite j’avais toujours eu tout ce que je voulais, j’avais toujours été le centre de l’attention, et tout ça avait changé du jour au lendemain parce que je l’avais décidé. Alors je m’en fichais complètement que les choses ne tournent plus autours de moi. « On aurait trouvé une solution… J’aurais même pu partir avec toi, tu sais très bien que je m’en fichais et que je t’aurais suivi n’importe où… ». Et même à ce moment-là je le pensais toujours.


Les pieds dans le sable, je m’asseyais sur un tronc d’arbre, du bois flotté comme il y en avait partout sur cette plage. « Je pense que je réalise pas vraiment que tu es là, devant moi… et que je peux te parler. Et que tu ne partiras plus…. » Je relevais les yeux vers lui. « N’est-ce pas ? », demandais-je. J’avais été tellement choquée que je n’avais même pas pensé à l’éventualité qu’il reparte. Logiquement, s’il avait fait tout ce chemin pour me revoir, ce n’était certainement pas pour repartir, de plus qu’il avait réussis à obtenir une bourse d’étude pour Harvard. Mais comme ma vie était loin d’être logique depuis quelques minutes, je préférais m’en assurer. Parce que, actuellement, tout ce que je voulais, c’était que l’on reste tout les deux. Je ne savais pas vraiment où j’en étais, mais ce dont j’étais certaine, c’était que je l’aimais toujours. « Et puis… Je suppose que les choses doivent être étranges pour toi aussi… ». Lui qui n’avait jamais quitté l’Angleterre, il faisait des milliers de kilomètres pour se retrouver sous le soleil de Floride… Il avait certainement des questions lui aussi. Savoir comment j’avais vécu, peut-être même que des personnes l’avaient déjà confondu avec Andy, et il voudrait forcément savoir pourquoi…
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


William & Evannah


Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? Et si nous avions une deuxième chance ?
Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★
Caractère ici ★ Caractère ici ★
FICHE DE LIENS PAR KAIJI POUR ILH



Plus le temps passait, plus je me rendais compte que je n'aurais pas supporter, certainement, qu'elle me fasse le même coup. Je n'aurais pas supporter car j'aurais toujours tout fait pour elle, pour qu'elle soit heureuse. Et je ne lui ai pas donné cette chance de pouvoir le faire, et d'avoir le rôle de ma femme. Mais pourtant, j'étais persuadé d'avoir pris la bonne décision à l'époque, parce que c'était la seule que je voyais envisageable. "Je sais Eva. Je sais que tu serais toujours restée. Mais j'avais peur. J'avais peur de voir dans tes yeux ce que j'ai pu voir dans le hall. J'avais peur que ton regard change sur moi. Je savais pourtant que tu ne m'aurais pas jugé mais.. et si ça était arrivé ? Ca m'aurait détruit." Je passais mon pouce contre sa main, pour la caresser, nos doigts entremêlés les uns aux autres, avant de reprendre. "Je sais en te voyant aujourd'hui que je n'aurais pas du le faire de cette manière mais.. il y a trois ans, ma vision des choses était différente. J'ai voulu te protéger Eva. Je sais que tu m'aurais suivi n'importe où, mais je ne voulais pas qu'on se cache en permanence, qu'on soit traqué. Qu'il puisse t'arriver quelque chose. Je ne m'en serais jamais remis si il t'était arrivé un truc."

Je parlais un peu, j'en disais un peu plus, mais j'avais encore du mal à rentrer dans les détails. Pourtant, Eva me poussait pour le faire, et elle faisait bien de faire de cette manière. J'avais juste honte, en fait. Terriblement honte de moi, devant celle que j'ai aimé plus que tout. J'avais honte de ne pas être à la hauteur de notre promesse. J'avais honte de ne pas avoir été le mari que j'aurais du être. Et cette honte me tirait vers le bas tellement fort, qu'elle m'avait poussé à la quitter il y a quelques années. Et encore aujourd'hui, cette honte est toujours présente.

Alors qu'elle s'asseyait, je restais devant elle, laissant par moment mon regard filer sur l'étendu de l'océan. Mais lorsqu'elle me posait encore une question, j'en revenais à elle. "Je ne partirais plus, Eva. J'ai prié pour toi tous les jours. Rien ne me fera partir maintenant." Et je lui souriais alors, la regardant le plus tendrement possible, me penchant même suffisamment pour déposer un baiser sur son front, puis sur son nez. Je l'aimais cette femme. Je l'avais clairement dans la peau, c'était indéniable. Alors oui, des questions ça j'en avais. "Depuis quand es tu ici ? Tu es retournée chez tes parents ?" Puis, je marquais un nouveau silence, avant d'enclencher une question un peu plus compliquée. " Et..quand j'ai du te chercher, ton nom avait changé." Ce n'était pas vraiment une question, mais c'était tout comme. Avait-elle rompu notre mariage ? Je regardais, furtivement, sa main pour voir si son alliance était toujours là.




(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? - Page 2 Tumblr_mn07zbzZUU1sr1h97o1_400
Quand il fit référence à ce qu’il avait vu dans mes yeux quand nous étions dans le hall d’entrée de l’hôtel, je lui fis un pauvre sourire. « Désolée… Je ne voulais pas… C’est que jusqu’à ce matin je pensais que je ne te reverrais jamais, et là… ». Je ne m’étais pas du tout sentie bien sur le moment, pas bien du tout. Après tout c’était tout de même un énorme choc de voir une personne que l’on pensait être décédée, là, comme ça, devant soi. Je gardais sa main dans la mienne, et je la serrais encore plus fort, comme pour être certaine, une fois de plus, qu’il était bien devant moi. Mais quand il me fit part des peurs qu’il avait eut, je devais recommencer à pâlir. Là, il me faisait vraiment peur. « Quoi… mais… Pourquoi est-ce qu’il me serait arrivé quelque chose ? Dis-moi ce qui s’est passé, tu m’inquiètes vraiment là… », le suppliais-je presque. Et je devais bien reconnaître que je commençais à paniquer. Il ne me disait pas vraiment ce qui s’était passé, et le fait qu’il ne m’explique les choses qu’à demi mot commençait à m’inquiéter sérieusement. « Qu’est-ce que tu as fais ? », finissais-je dans un murmure. Il avait dû faire quelque chose de vraiment grave pour en arriver à de tels extrêmes. Mais il ne me faisait pas peur vis-à-vis de moi. J’avais plutôt peur pour lui, parce que je m’inquiétais de ce qu’il avait dû vivre ou de ce qu’il risquait encore.


Mais quand il me demanda si j’étais retournée chez mes parents, je grimaçais légèrement. Je ne voulais pas repenser à tout ça, parce que c’était bien trop dur pour moi. « Oui… oui je suis retournée chez eux », répondis-je, hésitante. « Je suis restée à Londres pendant plusieurs mois après que l’on m’ait appris pour… tu sais. Trois ou quatre mois, je crois… Et fait je ne m’en rappelle plus vraiment ». Ca avait été les pires mois de ma vie, et si je ne m’en souvenais plus, c’était parce que je n’avais pas vécu du tout. Je ne mangeais presque pas et je passais mon temps à pleurer. « Et puis, au bout d’un moment, Pénélope a contacté mes parents contre mon gré. Elle supportait plus de… enfin… Elle ne supportait plus la situation ». Pénélope, ma chère amie avec qui nous vivions. Elle faisait partie de notre colocation, elle aussi, et elle était de loin l’amie de qui j’avais été la plus proche. Elle aussi je la regrettais. Je n’avais plus eu de nouvelles d’elle depuis mon départ, mais je lui en étais reconnaissante de tout ce qu’elle avait fait pour moi. C’était elle qui était avec moi quand on m’avait annoncé la mort de William, et elle avait pris soin de moi jusqu’à ne plus pouvoir. Elle avait compris qu’il ne fallait pas que je reste à Londres, et elle avait elle-même contacté mes parents, pour que je m’en sorte. « Après ça, ils m’ont obligée à retourner à New-York ».


Je ne voulais pas vraiment parler de tout ça, de tout ce qui s’était passé quand j’étais retournée aux Etats-Unis, mais ce qu’il me dit ensuite me fit comprendre qu’il faudrait que je lui en parle. Je me figeais une nouvelle fois, et je lâchais alors sa main, pour cacher la mienne, comme honteuse. En effet, je ne portais plus son nom, ni mon alliance, et j’avais tellement honte… Pourtant, ce n’était pas ce que j’avais voulu. Je n’osais plus le regarder, mais lui, j’avais bien vu qu’il regardait ma main. Je me recroquevillais un peu sur moi-même, aussi. « C’est vrai, j’ai repris mon nom de jeune fille… », commençais-je, mal à l’aise, et je lui montrais ensuite ma main, à laquelle il n’y avait aucune bague. « Et je ne la porte plus non plus », avouais-je. Puis je me levais pour me mettre fac à lui. Je ne voulais pas qu’il pense que je l’ai oublié. « Mais si je l’ai fais c’est parce que j’y étais obligée… Quand je suis rentrée je ne savais plus vraiment où j’en étais et mes parents en ont profité… Ils ont accepté que je revienne à condition que je fasse ce qu’ils me demandaient de faire. A commencer par donner une autre version de la vérité ». Je fis une courte pause. « Tu sais… Je leur avais pas vraiment donné de nouvelles quand j’étais avec toi et… disons qu’ils ont préféré dire à tout le monde que j’étais en France, dans un pensionnat renommé pour terminer ma scolarité, puis dans une excellente université parisienne pour ma première année de droit ».

En repensant à tout ça, je secouais la tête de droite à gauche, dégoutée par tout ce qu’ils m’avaient demandé de faire. « En contre partie, ils me promettaient d’être là pour moi et de m’aider à ce que les choses redeviennent comme elles étaient avant mon départ ». Autrement dit, j’avais de nouveau accès aux cartes de crédits illimitées et à toutes les choses tellement chères dont je m’étais volontairement privée en partant pour Londres. Dans le fond, ils m’avaient achetée, et je le savais. Et ça me crevait le cœur maintenant encore. « J’ai conscience du fait que je n’aurais pas dû accepter, mais je savais plus quoi faire ni vers qui me tourner… Alors j’ai accepté, parce que je pensais qu’ils faisaient ça pour mon bien. Ce n’est que quelqu’un mois plus tard que j’ai compris qu’ils ne faisaient ça que pour préserver l’honneur de leur famille. Malheureusement c’était trop tard et il fallait que je continue de mentir. Ca ne faisait pas assez chic de dire que j’avais épousé un barman… », constatais-je, et je lui lançais ensuite un regard désolé. Mes parents avaient bien précisé que je devais être « digne de la chance qu’ils me donnaient », et William faisait tâche dans le compte de fée qu’ils essayaient de faire avaler à toute la haute société new-yorkaise. « D’ailleurs, à propos de ça… ils ont immédiatement voulu faire annuler notre mariage, c’était d’ailleurs la première chose qu’ils ont voulu faire, et comme j’acceptais tout ce qu’ils me demandaient, ils se sont dit que ce ne serait qu’une formalité... ». Je m’arrêtais alors une seconde, de sorte que je puisse remettre un peu mes idées au clair, et je relevais les yeux vers lui avant de continuer, et j’avais également un beau sourire sur les lèvres. « Seulement… pour ça il fallait que je donne mon accord, comme j’étais majeure et qu’il n’y avait pas vraiment de motifs pour qu’il soit annulé... Et je n’ai jamais voulu le leur donner… ». Pour le coup, j’avais été assez fière de moi, parce que j’avais réussis à leur tenir tête. J’avais au moins gardé ça pour moi, le fait que j’avais épousé l’homme le plus merveilleux que je connaisse. « Mais je n’avais tout de même pas le droit de parler de notre mariage, c’est pour ça que j’utilise de nouveau Vanderbilt comme nom de famille au lieu de Evers, et que je ne porte pas d’alliance. Mais sur ma carte d’identité, il y a les deux noms, et mon alliance est toujours avec moi quand même ». Je ne la portais pas, mais elle était avec moi peu importe où j’allais. « Elle est dans ma chambre. J’irai la chercher si tu veux », terminais-je avec un sourire.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


William & Evannah


Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? Et si nous avions une deuxième chance ?
Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★
Caractère ici ★ Caractère ici ★
FICHE DE LIENS PAR KAIJI POUR ILH



Vivre tous les jours en devant se dire que celui ou celle qu'on aime est mort, ça doit être horrible. Et pour Éva, ça a du être horrible. Moi, je savais qu'elle allait bien. Tout du moins, je savais qu'elle était en vie. je ne pouvais pas avoir plus d'informations que cela sans éveiller les soupçons, et ça je ne pouvais pas me le permettre. Mais je savais qu'elle était vivante, et c'était ça qui me maintenait en vie. Alors qu'elle, la pauvre.. j'ai du mal à imaginer la souffrance qu'elle a du traverser. Face à ses craintes et ses questions, je nous arrêtais alors. Et, de ma main libre, je passais le bout de mes doigts sur sa joue, sur son visage, comme pour ranger une mèche de cheveux qui ne me gênait en rien du tout. "Tu sais Éva, je.. Hm." Ouais, c'est tellement plus facile d'imaginer le discours et de se dire que, le jour où le moment sera venu, ça sera simple. Mais en fait, ça n'avait rien de facile, ni rien de simple. C'était tout sauf ça, parce qu'il fallait mettre la honte de coté. "Je sais qu'on était heureux toi et moi mais.. je savais également d'où tu venais. Tu étais ma princesse. Tu es toujours ma Princesse d'ailleurs mais.. J'avais envie de te donner plus que ça encore. On s'était toujours dit que l'argent ne traduisait en rien les sentiments qu'on avait l'un pour l'autre, mais je voulais t'offrir tellement plus. Un jour, j'ai décidé d'emprunter de l'argent, pensant que je pourrais rembourser en travaillant plus, mais plus ça allait, plus ils raccourcissaient les délais de remboursement si bien que.. ils avaient menacé de te faire du mal. Je ne pouvais pas me le permettre."
Lentement, mes doigts glissaient encore sur son visage, sur ses lèvres, comme pour réapprendre ce que j'avais trop longtemps imaginé dans mes rêves. "Alors, j'ai pas eu le choix. Je t'ai toujours dit que si il le fallait, le jour où il faudrait, je donnerai ma vie. Alors, ça m'a donné l'idée de simuler ma mort, pour qu'on te laisse tranquille. J'ai du me séparer de tout ce qu'on avait. De l'amour de ma vie. Et j'en suis désolé Éva."

J'avais du mal à la regarder parce que je ne me sentais plus à la hauteur. C'était plus fort que moi. Elle avait récupéré sa vie d'avant, et moi j'étais retourné dans la mienne. Elle me confirmait qu'elle ne portait plus notre alliance, et voilà que je me faisais un milliard de films, comme quoi elle aurait préféré me rayer de sa vie, définitivement. " Épousé un barman, ouais.." C'était exactement ça. Je n'étais qu'un barman. Et elle une jolie princesse. C'était ça le plus dur. Je l'écoutais attentivement, mais le mot barman résonnait dans ma tête. Je vous le dis, cette fille je l'aime. Je l'aime comme jamais j'ai aimé, et comme jamais je n'aimerais. Mais.. voilà. Je voulais tellement lui dire là, que je l'aimais. J'avais envie que ça sorte de ma bouche. J'avais envie de l'embrasser jusqu'à ne plus pouvoir respirer. Mais la honte était trop forte. Honte de ce que j'étais. De ce que j'avais fait. De ce que je représentais aux yeux de ses parents. Alors, à ce qu'elle m'avait dit, j'avais juste du mal à répondre. Je la regardais, le sourire était encore un peu présent même si il était maigre, mais j'avais du mal. J'avais mal. Le fait de ne pas voir la bague me rappelait mon absence. Comme si j'avais disparu de sa vie. C'est ce que j'avais fait, au final. La claque est d'autant plus dur que je ne m'étais jamais dit que ça pouvait arrivé.




(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? - Page 2 Tumblr_mn07zbzZUU1sr1h97o1_400
Je l’avais presque supplié de me dire ce qui s’était passé, mais plus je l’écoutais, et plus je le regrettais. Et j’ouvris de grands yeux quand je réalisais ce qui s’était vraiment passé. De l’argent. Tout ça s’était une question d’argent. Et le pire c’est qu’il avait fait ça pour moi, parce qu’il voulait m’offrir la vie que j’avais avant. « Oh… William… », répondis-je quand il finit de m’expliquer. « Je ne voulais rien de plus… j’avais déjà tout ce que je voulais… ». Le pire dans cette histoire, c’est qu’au fond c’était entièrement de ma faute. Alors j’essayais de me souvenir de ce qui s’était passé. Est-ce que j’avais laissé entendre que ma vie d’avant me manquait ? Non… Ou du moins je ne m’en souvenais pas. Si j’étais partie de New-York, c’était justement pour m’éloigner de tout ça, et de cet argent qui m’empêchait d’avoir la vie que je voulais avoir. Quand il passa la main sur mon visage, je mettais la mienne par dessus la sienne, et j’embrassais sa paume. Je m’en voulais à un point inimaginable.

J’avais tellement de choses à lui demander encore, mais il changea bien vite de sujet quand il me dit que je ne portais plus le même nom. Alors je lui expliquais ce qui s’était passé, de A jusqu’à Z. Et je me sentais de plus en plus honteuse. Je n’aurais peut-être pas dû tout lui dire, j’aurais peut-être dû éviter de lui expliquer la façon déplorable dont mes parents le considéraient, et je le réalisais bien vite quand il releva ma phrase. Je le regardais alors, triste, et les yeux au bord des larmes, et j’essayais de rattraper le coup, parce que je ne supportais pas de le voir comme ça. « Ca c’est ce que mes parents pensaient. Et si je suis partie de chez moi à même pas 17 ans ce n’est pas pour rien… Moi je n’ai jamais pensé ça de toi, bien au contraire… Tu es l’homme le plus exceptionnel que j’ai rencontré dans ma vie… J’étais complètement perdue quand je suis arrivée à Londres, et si tu n’avais pas été là, je ne sais pas ce que je serais devenue… Et si c'était à refaire, je n’hésiterai pas à recommencer. Ce serait toujours toi que je choisirais et tu sais très bien que je m’en foutais que l’on n’ait pas d’argent… Parce qu’à mes yeux tu as toujours valu bien plus cher. Parce que avec toi je me sentais libre, et que je savais ce que ça faisait d’être heureuse ». Là, je pleurais carrément. « Et tu veux que je te dise pourquoi je t’ai choisi toi ? Pour la même raison qui m’a poussée à te pleurer tous les jours depuis qu’on est venu me dire que tu avais perdu la vie dans un stupide accident de voiture. ». Je passais mes bras autours de son cou encore une fois, et je le regardais tout en me rapprochant de son visage. « Parce que je t’aime ». Je posais alors mes lèvres sur les siennes.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


William & Evannah


Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? Et si nous avions une deuxième chance ?
Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★
Caractère ici ★ Caractère ici ★
FICHE DE LIENS PAR KAIJI POUR ILH



J'avais déjà imaginé cette rencontre un million de fois, je crois bien. Peut être même un peu plus en fait. Et pourtant, ce que je ressentais en ce moment était très loin de ce que je pouvais imaginer ressentir. J'avais oublié, au fil du temps, à quel point sa douceur m'était importante, et comptait pour moi. A quel point elle savait prendre soin de moi, et que la moindre de ses attentions était juste formidable. J'avais oublié à quel point j'allais peut être aussi la décevoir, quand elle aura appris la raison pour laquelle j'avais fait tout ça. Oui, ça n'avait été que pour l'argent. Simplement parce que j'ai voulu la rendre plus heureuse qu'elle ne l'était déjà. Et comme elle venait de le dire, nous n'en avions pas besoin. Nous avions déjà tout ce qu'il nous fallait, à l'époque. En tout cas, moi, j'avais déjà tout ce qu'il me fallait : elle. Et quand on dit que l'argent ne fait pas le bonheur, je ne peux être que d'accord avec cette phrase.

L'homme le plus exceptionnel qu'elle ait pu rencontrer dans toute sa vie. Je me souviens encore de notre rencontre, lorsqu'elle est arrivée à Londres. Je me souviens encore de la manière dont je l'avais abordé, et le fait qu'elle avait l'air complétement paumée dans cette ville. Je me souviens nos premiers ours dans la collocation, et nos premières nuits dans le même lit. Je me souviens de toutes la choses que j'ai pu apprendre avec elle, de tous les petits moments que nous avions pu passer, ensemble. De toutes les choses qu'on a faites, et de toutes celles qu'on prévoyait de faire. Ne pleure plus, mon amour. Je ne veux que ton sourire. Je ne veux que ton bonheur. Je te veux heureuse. Je te veux tout court. On s'embrassait alors, et je passais mes bras autour d'elle. Je la serrais contre moi, comme pour lui faire comprendre durant le baiser que je ne voulais pas qu'il se termine, et que je ne voulais pas partir. Détachant mes lèvres des siennes, je soufflais quelques mots, contre sa bouches, yeux clos.
« Je sais qu'on se fichait d'avoir de l'argent. Mais.. je voulais tellement te donner une meilleure vie. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie, et je voulais te montrer à quel point je t'aimais. Je voulais que tu sois heureuse, quelque soit l'heure de la journée. Je voulais que jamais tu n'aies à regretter de m'avoir rencontré, d'avoir croisé mon chemin, de m'avoir embrassé, de m'avoir dit oui, pour la vie. Je t'aime tellement que j'aurais décroché la lune pour toi. Je voulais que tu sois ma princesse, et que jamais tu ne regrettes d'être avec un barman. »




(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? - Page 2 Tumblr_mn07zbzZUU1sr1h97o1_400
Je l’embrassais tendrement et je voulais rester comme ça, contre lui, aussi longtemps que possible. Nos lèvres se détachèrent finalement et je me collais un peu plus contre lui, tout en déposant un baiser dans son cou. J’écoutais ce qu’il me disait aussi, je l’écoutais me dire pourquoi il avait fait tout ça, et ses paroles me touchèrent encore plus. Jamais il n’aurait dû faire tout ça pour moi… et je m’en voulais tellement. Pourquoi est-ce que je faisais partie d’une famille si riche et exigeante ? Les choses auraient été tellement plus simples si je venais d’une famille modeste… on ne se serait peut-être jamais quittés, lui et moi, si ça avait été le cas… « Je n’ai jamais rien regretté de ce que j’ai pu faire avec toi », lui dis-je tout doucement, le visage enfoui dans son cou. En fait, les seules choses que j’avais regrettées, c’est tous les projets que nous avions, toutes ces choses que l’on prévoyait de faire… et que je pensais perdues pour toujours. C’était peut-être parce qu’on avait trop de projets qu’on en est arrivés là d’ailleurs… « Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée, toi aussi… »


Je regardais rapidement la mer par dessus son épaule, et je repensais à ce qu’il m’avait dit. S’il avait des dettes au point de se faire passer pour mort, alors… Pourquoi était-il devant moi ? Il venait tout de même d’Europe, et les gens à qui il devait de l’argent auraient aisément eu le temps de le retrouver s’ils l’avaient voulu, là… Alors s’il avait pu changer de continent sans rien risquer, c’était certainement parce qu’il avait réussis à tout régler. Pourtant, quand on était tous les deux, il avait un bon salaire. Ce n’était pas un salaire exceptionnel non plus, mais entre lui et moi on vivait bien… Alors s’il n’avait pas réussis à rembourser à l’époque, comment l’aurait-il pu ? « Mais… William ? Où tu as trouvé l’argent pour… » Je me décollais légèrement de lui, et je le regardais, comme pour essayer de mieux comprendre. C’est là que je réalisais. « A moins que… ». Non, ce n’était pas possible. Je ne voyais pas comment quelqu’un aurait pu payer pour lui. C’était juste du délire. Mais pourtant, si il avait réussis à éponger ses dettes, je ne voyais pas d’autre solution.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


William & Evannah


Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? Et si nous avions une deuxième chance ?
Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★
Caractère ici ★ Caractère ici ★
FICHE DE LIENS PAR KAIJI POUR ILH



Comment avais-je pu me séparer d'elle ? Je ne me souvenais plus à quel point ça pouvait être doux d'être contre elle. Je ne me souvenais pas à quel point elle avait de nombreuses attention pour s'occuper de moi. Sa façon qu'elle avait de passer ses mains sur moi. Sa manière de poser et nicher son visage contre mon cou. Tout ce qui faisait que la moindre des minutes passées avec elle était une vraie chance et une vraie bénédiction. Quand on passe du temps loin de ceux qu'on aime, petit à petit le souvenir s'estompe. Il était encore vivant, et bien vivace. Mais il s'effaçait. Et là, aujourd'hui, il revivait d'un seul coup, et je me prenais tout en plein visage. C'était si impressionnant. Elle était impressionnante. Alors qu'elle avait son visage contre mon cou, je passais ma main dans ses cheveux, pour la câliner. « Je n'ai jamais regretté quoi que ce soit non plus, lorsque nous étions ensemble. Si c'était à refaire, je ne changerais rien, sauf la fin. » Mais lorsqu'elle me disait que j'étais sa plus belle chose, je souriais, maigrement. Je souriais quand même parce que la réciprocité me touchait, et qu'au fond, c'était tout ce que j'espérais. Mais en même temps, je m'en voulais de ce que je lui avais fait subir. Je m'en voulais parce que sa plus belle chose n'aurait jamais du prendre ce chemin là, tout simplement.

Où est-ce que j'avais pu trouver l'argent ? Je n'en avais pas la moindre idée. La réalité, c'est que cet argent, je ne l'ai jamais trouvé. Je vivais simplement en survivant. Le propriétaire du garage me laissait un maigre salaire juste pour manger. En échange, il me logeait également, et me cachait. C'était le deal que nous avions, et ça me convenait comme ça. Même si quelque part, j'avais conscience que ça signifiait que je devais tirer un trait sur la vie que je pouvais avoir avant. « Je ne l'ai pas trouvé, l'argent. C'est justement ça qui cloche. Je sais juste que ma dette a été réglée, et rien de plus. A un moment, j'ai cru que c'était toi, mais j'ai vite su que non. On m'a tout simplement confirmé que j'avais payé ma dette. Ça voulait dire que je pouvais arrêter de me cacher, et pouvoir commencer à te retrouver. »
Ce que je trouvais étrange, à ce moment là, c'était qu'elle semblait en savoir un peu plus qu'elle ne voulait le dire ou le montrer. Et je me demandais bien de quoi il pouvait s'agir.



(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)