Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTe souviens-tu du premier jour de notre rencontre ?
Le Deal du moment : -67%
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ ...
Voir le deal
4.99 €


Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ?

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


William & Evannah


Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? Et si nous avions une deuxième chance ?
Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★
Caractère ici ★ Caractère ici ★
FICHE DE LIENS PAR KAIJI POUR ILH




Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre, Eva ? Et si nous avions la chance de pouvoir le revivre une deuxième fois, prendrions-nous le même chemin à nouveau ? Si je me trouvais ici, au Summer Camp, c'était pour une seule et unique raison : je voulais simplement récupérer ma vie d'avant. Je voulais retrouver ce que j'avais avant, et recoller les morceaux. Pour l'instant, j'avais plutôt pas mal avancé dans mon puzzle, mais il me manquait des pièces. Des pièces maitresses même. Des pièces sans qui je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui. Des pièces qui ne m'auraient jamais fait venir ici si je n'en avais pas eu le besoin de les retrouver. Et parmi ces pièces, il y avait Eva. Ma douce Eva.

Alors depuis le début, j'avais essayé de me faire le plus discret possible, même si dans le groupe dans lequel j'étais, ça n'avait pas été une franche réussite. J'avais peur que la nouvelle ne se répande et que quelqu'un soit au courant de quoi que ce soit. Et surtout, je ne comprenais toujours pas pourquoi on me confondait avec quelqu'un. Mais, si tout le monde pouvait me confondre, il en serait alors peut être de même avec Evannah. Etje me disais que, grâce à ça, j'allais pouvoir faire d'une pierre deux coups. J'allais peut être enfin comprendre ce qu'il se passait vraiment avec ce fameux Andy, et surtout, j'allais retrouver Eva.

Une fois que j'avais pu poser les yeux sur elle, je ne l'avais plus lâcher d'une semelle. Et d'ailleurs, je voulais faire vite, avant qu'un imbécile gâche tout en me prenant encore pour Andy. Dans le hall, je venais à pas de loup jusque derrière elle, et j'attendais simplement qu'elle se retourne. Je voulais voir qu'elle serait sa première réaction. La peur ? La fuite ? Qu'elle m'appelle Andy ? Qu'elle me reconnaisse au premier coup d'oeil ? Seule la suite me le dira.



(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Depuis ce matin, j’avais une impression étrange, et même si je me disais que ce n’était rien d’important, je n’arrivais pas à me défaire de cette idée. J’étais sortie pour voir les alentours, et même si j’étais seule, c’était comme si quelqu’un se trouvait toujours avec moi. Je sais, c’était stupide, mais j’avais eu l’impression que quelqu’un me suivait. Et ça avait continué toute la matinée. J’avais essayé de faire comme si de rien n’était, mais finalement je devais bien reconnaître que ça commençait à m’inquiéter. Alors j’avais décidé de retourner à l’hôtel. Mais le problème, c’était que même dans le hall d’entrée j’avais cette impression bizarre de ne pas être seule. Alors j’avais décidé de prendre en quelques sortes mon courage à deux mains, et de me retourner, pour enfin être certaine que je me faisais des idées.

Mais à peine eu-je le temps de faire un tour sur moi-même que je me figeais. Je regardais la personne qui se trouvait derrière moi comme une idiote, sans vraiment savoir quoi dire ou quoi faire, et je devais pâlir à vue d’oeil. Il y avait bien quelqu’un là, avec moi, et tout ce dont j’étais certaine, c’est que ce n’était pas Andy, et ce malgré leur ressemblance troublante.  Oh non, ce n’était pas Andy. Et je savais de qui il était question. Seulement, je n’osais pas me l’avouer. Je penchais alors légèrement la tête sur le côté, comme pour mieux le voir, et je fis un pas vers lui, de sorte que je puisse poser mes mains sur son visage. Délicatement - et avec un peu d’appréhension aussi -, je déposais doucement mes doigts sur ses joues, comme pour m’assurer que je ne rêvais pas. Non, il était bien là, devant moi, et quand je le réalisais, je reculais instinctivement, et posais une main sur ma bouche, choquée. C’est là que je sentis que mes jambes étaient à deux doigts de me lâcher. « Je crois que je ne me sens pas très bien… » Ce visage, je l’aurais reconnu entre mille, et peu importe qu’il ait un frère jumeau ou non. Il aurait même pu en avoir dix, j’aurais toujours été capable de le reconnaître.


Totalement paniquée cette fois, je me tournais et je cherchais un siège. Heureusement il y en avait un tout près de moi, et je me dépêchais de m’asseoir, avant de défaillir. Je me prenais ensuite la tête dans les mains. C’était du délire. Vraiment. Et la seule explication possible, c’était que j’étais devenue folle. J’avais dû passer tellement de temps à pleurer sa mort qu’à présent j’avais dû perdre la tête. « Je suis folle, n’est-ce pas ? », demandais-je dans un murmure, à deux doigts de fondre en larmes sous le coup de l’émotion. Je ne voyais pas d’autre explication.  Je devais simplement avoir une hallucination.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


William & Evannah


Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? Et si nous avions une deuxième chance ?
Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★
Caractère ici ★ Caractère ici ★
FICHE DE LIENS PAR KAIJI POUR ILH



Peut être étais-je tellement excité à l'idée de l'avoir enfin devant moi, la première fois depuis tant d'années, que j'en avais oublié que je voulais me montrer assez discret. Ou peut être qu'en fin de compte, elle avait suivi les conseils qu'on s'était toujours dit, comme de ne jamais faire confiance à personne d'autre lorsque notre vie pouvait en dépendre. Ce genre de choses quoi. Parce que, depuis le début et même si je voulais qu'elle sache que j'étais là, je pensais quand même que j'étais suffisamment invisible pour qu'elle ne se doute de rien jusqu'à ce que je l'ai décidé. Ca, c'était ce que je pensais jusqu'à ce qu'elle décide de se retourner. Allait-elle alors choisir la fuite ? La plus grosse question du moment était en train de se résoudre, devant moi, et j'étais à la fois acteur et spectateur de la chose.
Dès le départ, elle semblait comme se figer, et son assurance commençait à fondre comme neige au soleil, tellement elle semblait pâle d'un seul coup. Je savais que ça lui ferait un choc, si elle se rendait compte de la chose. Je savais que tout ça pouvait arriver, et je m'y étais préparé. Parce que, quelque part, c'était ce que je voulais. Elle me détaillait alors brièvement du regard, et moi je lui souriais, très légèrement. Je voulais garder le moment intacte. Je voulais qu'elle se rende compte par elle même. Je voulais qu'elle continue de me toucher, comme elle était en train de faire maintenant, pour mieux ressentir le moment. Je voulais à nouveau me sentir vivant entre ses doigts. Que je puisse me sentir à nouveau comme celui qu'elle avait aimé.

Le mouvement de recul me faisait comprendre qu'elle savait, maintenant, et que la réaction était plutôt violente. Elle semblait choquée, et c'était normal. Si les gens autour ne pouvaient pas comprendre, moi je comprenais parfaitement. « Je crois que je ne me sens pas très bien… » lâchait-elle alors. Elle cherchait d'urgence un endroit pour s'appuyer, et s'asseyait enfin, histoire de souffler un peu. Et moi, lentement, je me rapprochais d'elle, m’accroupissant devant elle, tout en gardant ce fin sourire que j'avais depuis le début.
« Je suis folle, n’est-ce pas ? »
« Si tu me dis que tu es folle de moi, alors je veux bien que tu le sois. » J'essayais de plaisanter, mais je savais qu'elle pouvait mal vivre la chose, car ça ne devait pas être évident pour elle de voir un fantôme et de parler avec lui. Alors, j'essayais de lui donner du temps pour qu'elle puisse souffler, et reprendre ses esprits tranquillement. Nous avions tout le temps devant nous maintenant, et je ne voulais pas la brusquer, car je ne savais pas vraiment comment la nouvelle pouvait être accueillie après un tel choc.



(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je ne savais même plus ce que je faisais, ni ou j’étais, ni même ce que je devais dire. J’avais cherché un siège et je m’étais précipitée vers le premier que je trouvais pour éviter de m’évanouir, et je tentais par tous les moyens de me raisonner. C’était impossible. Je devais être en plein délire, il n’y avait pas d’autre explication à ça. Il était là, accroupi devant moi, et pourtant je n’osais même pas le regarder. Et quand il me répondit, mon cœur loupa un battement. Cette voix aussi je la reconnaissais, tout comme je reconnaissais sa façon de parler. Je relevais alors la tête vers lui, un peu trop vite peut-être, et je le regardais encore. C’était lui, j’en étais sûre. Personne n’aurait pu l’imiter aussi bien. Et quand bien même continuais-je de me demander pourquoi, je laissais tomber toutes mes questions, et je me jetais à son cou. Et bien tant pis. Je m’en fichais de devenir folle, je m’en fichais d’imaginer qu’un fantôme se trouvait devant moi. Je ne voulais plus penser à rien.


Mes bras autours de son cou, je le serrais si fort qu’il en aurait fallut de peu pour que je l’étouffe. Je me serrais contre lui comme si ma vie en dépendait, comme si je ne pouvais plus le lâcher. Et je ne voulais pas le lâcher. Bien que je ne m’en rende tout d’abord pas compte, je m’étais mise à pleurer. Je n’osais même pas rouvrir mes yeux, de peur d’être entrain de rêver, comme si il partirait si je les rouvrais. A ce moment-là, je n’avais plus trop les idées claires, et je ne savais plus vraiment où j’étais non plus. Mais tout ce que je savais, et tout ce dont j’étais sûre, c’était que j’étais bien,  et que je ne voulais pas que ce moment s’arrête.


La vérité, c’est que j’étais complètement paniquée. Mon cœur devait battre à cent à l’heure, et tout ce que je voulais dire finissait par se coincer au fond de ma gorge.  Mais au fond je m’en foutais. Je restais comme ça, toujours assise sur mon siège, et le visage enfoui dans son cou. Et je n’arrêtais pas de pleurer aussi. Parce que je ne savais pas vraiment quoi faire d’autre. « Mais tu… ce n’es pas… ». Je n’arrivais pas vraiment à dire quoi que ce soit de cohérent, et ça m’énervait au plus haut point. De plus qu’il n’y avait pas cinquante possibilités. William était mort, alors si je le voyais devant moi, et si je l’entendais, c’est que ce n’était pas réel. « Comment ? », murmurais-je. Je le demandais mais il me semble que je n’avais pas envie qu’il me réponde, tout simplement parce que je ne voulais pas connaître la vérité. Et je ne voulais pas briser moi-même mes rêves. J’avais tellement espéré le revoir pendant toutes ces années, j’avais tellement voulu que tout cela ne soit qu’un mauvais rêve, que maintenant je ne parvenais même plus à y croire.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


William & Evannah


Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? Et si nous avions une deuxième chance ?
Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★
Caractère ici ★ Caractère ici ★
FICHE DE LIENS PAR KAIJI POUR ILH



Au départ, quand je suis parti, je me suis dit que c'était la meilleure des solutions à faire. Je ne pouvais pas courir le risque de la mettre en danger, tout ça parce que je n'avais pas été capable d'assumer mes erreurs. Mais j'avais toujours gardé en tête que ce n'était que temporaire. Les premiers jours. Les premières semaines. Mais au bout de trois mois, je commençais petit à petit à perdre espoir. Je voyais bien que j'étais au fond du trou, que personne ne pouvait m'aider, et que jamais plus je ne reverrais celle qui avait toujours fait battre mon coeur. Celle qui avait nourrit en moi des rêves que je n'aurais jamais songé vouloir ou même avoir. J'avais la belle vie avec elle, même si nous n'avions pas grand chose. Et au final, c'était peut être ça le plus important. Avec elle, je ne me souciais pas du manque qu'on avait. Je me souciais de la chance que j'avais de l'avoir. Avec elle, je ne manquais de rien. Et puis un jour, l'espoir est revenu, et depuis tout ce temps j'avais imaginé la scène. J'avais imaginé cette scène où nous nous retrouvions, dans un hall de gare, les yeux dans les yeux, et que le temps semblait comme s'arrêter. Comme là en fait. Le temps était en train de s'arrêter lorsqu'elle se mit à me prendre dans ses bras, sautant à mon cou pour me garder contre elle et me serrer fort.
C'était pour ce moment là, que j'avais réussi à survivre. Ca ne faisait aucun doute, tellement la sensation était forte. Et je me disais à cet instant qu'elle devait sûrement être en train de me serrer aussi fort qu'elle m'aimait. Alors, je passais mes bras autour d'elle, et je câlinais son dos pour tenter de la calmer, même si je savais que ce ne serait pas facile, parce que le choc devait être certainement dur. Dur à subir. Dur à avaler.

Comment avais-je fait ? Je n'avais pas envie de lui dire maintenant. C'était sûrement trop tôt. Et pour l'instant, j'avais envie de profiter du moment. Je suis sûr qu'au fond, elle ne m'en voudra pas de vouloir la protéger. Parce que, même si je l'ai abandonné, c'était uniquement pour elle que je l'avais fait. J'aurais donné ma vie pour elle. Et c'était ce que j'avais fait, plus ou moins.
" Je t'ai juré que je serais à tes cotés, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare. Mais même elle, elle n'y arrivera pas. "
Et je clôturais mes mots par un baiser contre son épaule, en prenant bien le soin de rester contre elle, car manifestement elle ne voulait plus qu'un seul millimètre puisse nous séparer. Ca ne me dérangeait pas, puisque j'avais fait ces milliers de kilomètres pour que jamais plus rien ne nous sépare.



(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
C’était étrange. J’avais l’impression d’être dans une sorte de bulle increvable, hors du temps. J’avais l’impression d’être sur un nuage, comme si rien de tout cela n’était réel, mais pourtant, plus le temps passait et plus je me disais que ça l’était.  Combien de minutes est-ce que j’étais restée collée comme ça contre lui ? Je n’en avais aucune idée, j’avais dû perdre la notion du temps.  C’est à contre cœur que je me reculais légèrement, après avoir entendu ce qu’il venait de me dire. Pour le meilleur et pour le pire hein ? Je lui fis alors un sourire triste, tout en baissant la tête. Mes cheveux revinrent alors doucement devant mon visage, et je faisais passer une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Mes pleurs s’étaient calmés, et j’essayais de ne pas me remettre à pleurer. Je lui lançais alors un regard triste, puis je baissais de nouveau la tête, ses paroles avaient réussis à me faire repenser à la dure réalité. « Mais tu n’étais pas là quand j’en avais vraiment besoin… », Murmurais-je encore, et je pinçais les lèvres. Je m’en voulu de lui dire ça à peine une seconde après que j’ai prononcé ces mots.  Pourtant je le pensais, en un sens. On pouvait difficilement vivre quelque chose de pire que ce que j’avais vécu depuis que j’avais appris qu’il n’avait pas survécu. « Pardon… », Ajoutais-je encore plus doucement.


Qu’est-ce qui allait se passer maintenant ? Je n’arrivais même plus à réfléchir. Les idées se bousculaient dans ma tête et j’avais tellement de choses à lui demander. Cependant, je voulais d’abord être certaine que je ne rêvais pas. Je voulais me pincer le bras, mais les autres personnes qui se trouvaient dans le hall devaient déjà trouver la scène bien étrange. Evannah Vanderbilt qui pleure dans les bras d’Andy McDougall dans le hall d’un hôtel de luxe… J’adorais Andy, vraiment, mais c’était certainement bizarre de me voir pleurer dans ses bras. Je relevais ensuite mes yeux vers lui et je me décidais à parler après quelques secondes. « Will… William ? », dis-je, hésitante. C’était tellement étrange de l’appeler après tout ce temps. « William… tu me promets que je ne rêve pas ? », demandais-je encore.  Je pense que, peu importe ce qu’il me dirait ou ce qui se passerait, je n’arriverais pas à réaliser qu’il est là, devant moi. Qui d’autre était au courant d’ailleurs ? Je n’en avait aucune idée.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


William & Evannah


Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? Et si nous avions une deuxième chance ?
Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★
Caractère ici ★ Caractère ici ★
FICHE DE LIENS PAR KAIJI POUR ILH



J'aurais fait n'importe quoi pour vivre ce moment là, à nouveau. D'ailleurs, j'avais fait n'importe quoi, ne serait-ce que pour avoir la chance de l'avoir à nouveau contre moi. De sentir sa respiration aller et venir. D'entendre battre son coeur aussi vite. De lui dire que je l'aimais rien qu'en la regardant, ou simplement en posant mes mains sur elle. On se comprenait si facilement, elle et moi. Tout comme là, je comprenais qu'elle était complétement bouleversée quand je l'avais contre moi. Et en même temps, je n'avais pas vraiment de mérite à savoir ça. Je pense que sa réaction était tout simplement normale. J'avais en quelque sorte la bonne place, et j'avoue que je ne sais pas du tout comment j'aurais réagi à sa place !

« Mais tu n’étais pas là quand j’en avais vraiment besoin… » Bam. La phrase venait de tomber. Le coup était dur à encaisser, mais elle avait tellement raison. J'avais juré que je resterais toujours à ses cotés, alors comment lui faire comprendre pourquoi j'étais parti ? Je m'en voulais tellement d'avoir fait cette erreur. Je passais alors mon index sur sa joue, lentement, pour chasser une larme qui ne voulait pas s'en aller. « Pardon… », qu'elle rajoutait. Je lui souriais maigrement en retour, et je devais avouer que j'accusais le coup à ce moment là. J'avais du mal à la regarder les yeux dans les yeux, certainement contraint de baisser le regard sous le poids de la culpabilité.
« Ne t'excuse pas pour ça. Tu as raison. C'est moi qui devrais me faire pardonner. Je te demande pardon, Eva. Pardon pour tout ça. »

« William… tu me promets que je ne rêve pas ? » Je préférais qu'elle me dise que c'était un rêve, plutôt qu'un cauchemar. Car c'était peut être ce que j'avais du lui faire vivre ces deux dernières années, sans qu'elle puisse m'en vouloir évidemment. Elle ne semblait pas sûre d'elle. « Bien sûr que c'est moi mon ma chérie. Qui veux tu que cela soit ? » Je lui répondais ces mots en souriant, avec une voix calme. Je voulais lui montrer que j'étais calme pour tenter de l'apaiser un peu, et aussi pour comprendre un peu ce qu'il se passait avec ce fameux Andy. J'étais sûr qu'elle pourrait m'éclairer là dessus, mais j'avais le temps pour faire ça. Pour le moment, je voulais rattraper le temps perdu, et m'occuper d'elle. « Tu te sens mieux là ? »


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je savais que j’aurais dû me taire. Je n’aurais peut-être pas dû lui rappeler que j’avais dû me débrouiller toute seule quand il n’était pas là. Après tout, je ne connaissais rien de la vie qu’il avait mené, et ça m’inquiétait un peu aussi d’en savoir plus. J’avais tellement de questions qui se bousculaient dans ma tête, mais pourtant je n’arrivais pas vraiment à les formuler. Mon regard était triste, d’une part à cause du choc que je venais d’encaisser, et d’autre part parce que je ne voulais pas être blessante. « Je comprends rien… », lui dis-je.  « Et je voulais pas… être trop… blessante ». Je cherchais à me justifier, mais ce que je lui avais dis je le pensais vraiment. Combien de fois j’avais espéré follement qu’il revienne et que tout ne soit rien d’autre qu’un mauvais souvenir… « Je suppose que… Ce devait être involontaire de ta part ». Malgré que je sois encore un peu sonnée, je devais bien reconnaître que je le connaissais, et peut-être même mieux que personne. Il ne m’aurait jamais faite souffrir volontairement. Surtout pas moi.


« Je ne sais pas… », répondis-je quand il me demanda qui il pouvait être d’autre. Je réfléchis une minute, puis je repris. « Le fruit de mon imagination. Quelque chose dans le genre… ». J’haussais les épaules, puis j’hésitais à continuer. « En fait… Je pense que… tu me fais un peu peur… enfin… en quelques sortes ». Gênée, je lui fis un faible sourire, désolée, et je baissais de nouveau la tête. Je n’avais pas peur de lui au sens propre, je n’avais jamais eu peur quand je me trouvais à ses côtés. La preuve, c’est que je n’avais même pas hésité à le suivre quand j’étais arrivée à Londres alors que je n’avais aucune de qui il pouvait être. J’avais suivi un parfait inconnu, dans une ville que je ne connaissais pas vraiment, et si je l’avais fais c’est parce que je lui avais fais confiance au premier regard.


Quand il me demanda si je me sentais mieux, je hochais doucement la tête de haut en bas, et j’essayais ensuite de lui sourire. « Oui… oui je vais mieux, du moins je pense ».  J’attrapais alors sa main et je la serrais dans la mienne. J’avais tellement de questions à lui poser, tellement de choses à lui demander… et je ne savais même pas par où commencer.  « Mais ça n’empêche pas que… je veux que tu me racontes tout. Et puis d’abord… Ce que tu fais en Floride… Comment tu m’as trouvée…  Enfin c’est… c’est tellement bizarre… ». Je m’arrêtais alors de parler et je le regardais quelques instants, sans comprendre.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


William & Evannah


Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? Et si nous avions une deuxième chance ?
Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★ Informations ou topics en cours ★
Caractère ici ★ Caractère ici ★
FICHE DE LIENS PAR KAIJI POUR ILH



Elle ne voulait pas être blessante. En un moment pareil, je pouvais parfaitement le comprendre. Mais je pouvais également comprendre aussi bien qu'elle n'avait dit que la première des choses qu'elle pensait. La première chose qui lui venait sûrement à l'esprit. La première chose qui sortait du coeur. Et je ne pouvais pas lui en vouloir. Pouvait-elle être à blamer ? Bien sûr que non. Nous avions une vie avant tout ça. Elle avait un foyer, et un mari. Nous n'avions pas grand chose, mais elle ne s'était jamais plaint de tout ça. Bien au contraire. Nous savions simplement la chance qu'on avait de savoir l'un l'autre. Et du jour au lendemain, je lui avais enlevé tout ça. Alors, définitivement, je ne pouvais pas lui en vouloir pour ce qu'elle venait de dire.

"Je sais que tu n'as pas voulu être blessante, ne t'en fais pas." Si c'était involontaire de ma part ? Plus ou moins. Disons que je n'ai jamais voulu ce qui nous est arrivé, c'est sûr. J'ai juste fait ce que j'avais cru le mieux pour nous. Mais c'était idiot. C'était vraiment idiot de ma part. Mais le fait que je lui fasse peur me mettait comme un grand coup sur la tête. A vrai dire, je ne savais même pas ce que je pouvais répondre à cette phrase. Moi, son mari, je lui faisais peur. C'était un peu violent comme enchainement. Un instant, j'avais les yeux dans le vague. Je croyais que... en fait, qu'est ce que je pouvais croire ? Qu'est ce que je pouvais espérer de ma fuite ? Qu'elle le prenne avec le sourire ? Certainement pas. Elle ne pouvait pas le faire, et je ne le voulais pas. Depuis toujours, Eva et moi on se disait tout. Depuis le premier jour où on s'est parlé. Et ça n'allait pas changé, même si j'avais un peu transgressé la règle.

Elle voulait que je lui raconte tout ? Très bien. Je n'avais absolument rien à lui cacher, et c'était totalement légitime de sa part de demander des explications. Je prenais un instant ma respiration, posant mon autre main sur sa jambe, jouant un peu des doigts nerveusement dessus.
"Très bien. Si je suis là, c'est pour toi. J'ai su que tu étais ici, et .. bien voilà. J'ai décroché une bourse pour Harvard, pour toi. Pour nous." Je marquais un instant de silence, roulant des yeux. "Pour la suite.. je suis ici parce que je savais que tu t'y rendais, et que ça durait un petit moment ce séjour. Je me suis dit que c'était l'occasion idéale pour te retrouver. De venir au soleil pour sortir de l'ombre." Pour ce qui est de comment je l'ai trouvé, je passais un peu dessus. Je m'étais un peu débrouillé par moi même, comme je l'ai toujours fait. Et Eva était bien placée pour savoir que, lorsque je voulais quelque chose, je me débrouillais toujours pour l'obtenir.




(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Te souviens-tu du premier jour de notre rencontre ? Tumblr_mn07zbzZUU1sr1h97o1_400
Peut-être n’aurais-je pas dû lui dire ça, sûrement même, mais je n’y pouvais rien, en quelques sortes. J’avais dis les premières choses qui m’étaient venues à l’idée, et au fond de moi je le pensais. Mais je n’aurais pas dû mettre ça sur le tapis, du moins pas si tôt. Quand je réalisais que son regard était un peu absent pendant quelques secondes, je m’en voulu encore plus. Je passais alors le revers de ma main sur sa joue, tendrement, et j’essayais de lui sourire. Je n’étais peut-être pas très convaincante, mais je voulais faire des efforts. J’écoutais attentivement ce qu’il me disait, quand il me disait qu’il était là pour moi, mais malgré que j’en sois touchée, je lui faisais un sourire triste. Le revoir me rendait tellement heureuse mais… Mais c’était aussi tellement étrange que je n’arrivais pas vraiment à m’y faire. « Mais pourtant tu t’es fais passé pour… J’ai cru que tu étais… », répondis-je, presque horrifiée à cette idée. Je n’arrivais pas à dire que je l’avais cru mort. Ca avait toujours été tellement dur de me l’avouer et là encore, alors qu’il se trouvait devant moi, je n’arrivais toujours pas à le dire. Et c’est là je réalisais qu’il avait laissé penser qu’il était mort, alors que ce n’était pas le cas. Mais pourquoi ? Je l’avais toujours connu si droit, et si honnête… Ce n’était pas lui. Et au fond il devait certainement y avoir une explication logique à tout ça. Du moins je l’espérais…


C’est à ce moment-là que je réalisais que notre discussion n’était pas vraiment des plus… privées. En effet, deux jeunes filles, assises un peu plus loin nous regardaient, et elles me lançaient des regards choqués. Je ne les connaissais pas vraiment, je les avais croisées peut-être une ou deux fois, et même si je ne me souvenais pas de leurs prénoms, elles, elles devaient bien connaître le miens. Après tout, j’étais assez populaire et tout le monde me connaissait à Harvard, tout comme tout le monde savait qui était Andy. Andy… C’est là que je réalisais. Ces deux filles devaient confondre William avec lui. Je soupirais, et je réalisais que les quiproquos ne faisaient certainement que commencer. « Tu ne veux pas que l’on aille ailleurs ? », proposais-je en indiquant les deux filles qui nous épiaient un peu plus loin. Je gardais alors la main de William dans la mienne et je me levais, l’entraînant avec moi jusqu’à la plage. Je voyais bien les gens qui me regardaient bizarrement, mais je faisais comme si ils n’existaient pas. Je ne voulais pas me soucier d’eux, car même si je n’arrivais pas à comprendre, tout ce que je voulais à ce moment-là, c’était m’occuper de William. Ce n’est qu’une fois les pieds dans le sable, loin de tout le monde, que je recommençais à parler. « Pourquoi est-ce que tu ne me l’as pas dit ? Je suis restée plusieurs mois à Londres après… ce qui s’est passé… Pourquoi est-ce que tu m’as laissé pleurer tout ce temps ? »
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)