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you've got me (lewlie #14)

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@Lewis Coleman + @Charlie Miles
tw : Perte d'emploi, problème d'argent

Cela fait bien longtemps que Charlie n’a pas été aussi nerveuse de parler de quelque chose à Lewis. Cela fait des mois qu’une confiance absolue c’est installé entre eux et que Charlie n’as pas eu cette sensation de bouche sèche et de cœur palpitant de stress. Elle sait que son petit ami ne la jugera pas, elle le connaît assez pour savoir qu’il trouvera sûrement simplement les bons mots pour les rassurer, mais la réalité, c’est que Charlie aurait voulu s’en sortir seule. Elle aurait voulu réussir à trouver un nouveau boulot avant d’en parler a Lewis parce qu’elle a l’impression d’être une ratée, tout simplement. Dans le fond, elle sait bien que la fermeture de la boutique et sa perte de boulot n’est pas sa faute, elle sait que le fait qu’elle n’est jamais réellement pu faire d’études et qu’elle a tout juste fini le lycée ne l’est pas non plus, mais elle l’a tellement entendue dans le passé que dans des moments comme celui ci elle ne peut pas se le sortir de la tête. Lewis va-t-il être déçu qu’elle n’ait rien dit plus tôt ? Elle n’a simplement pas voulu gâcher ses vacances avec sa famille alors qu’il n’avait pas été en Italie depuis des années. Elle n’a pas voulu l’inquiéter alors qu’elle s’en est toujours sorti toute seule jusqu’à maintenant. Wade lui a d’ailleurs offert un petit boulot à la boutique, mais elle n’y travaille que dix à quinze heures par semaines, le salaire ne lui permettant clairement pas de vivre correctement. Elle a donc à présent deux mois de retards sur son loyer et elle a très honnêtement vider les réserves de chez Lewis lorsqu’il était à l’étranger. Elle se sent honteuse de tout cela, mais elle en arrive au point ou elle sait qu’elle ne peut pas continuer à le cacher à Lewis, il faut qu’elle lui en parle.

Charlie arrive chez lui sur les coups de dix-huit heures et utilise la clé que lui a faite son petit ami pour pénétrer dans l’appartement qui lui a toujours plus donné l’impression d’être chez elle que son propre appartement. Allait-elle devoir essayer de trouver une coloc maintenant qu’elle ne peut plus vivre dans son petit studio ? Peut être qu’elle pourrait demander à Ascella si elle peut rester sur son canapé quelque temps. Vêtue d’un short simple et d’un tee-shirt un peu large, elle pousse un soupir et ouvre la porte avant de retirer ses chaussures. ”Lew ?” Demande-t-elle à haute voix alors que Bucky vient déjà se frotter dans ses jambes. Elle se baisse pour venir le prendre dans ses bras, lui faire un câlin puis déposer un baiser sur sa tête alors que la boule de poil noir se met à ronronner. Elle le repose au sol et va retrouver Lewis qui est au salon. ”Hey.” Elle lui adresse un sourire alors que son cœur accélère nerveusement dans sa poitrine. Charlie vient déposer ses lèvres sur les siennes avant de se poser sur le canapé à côté de lui. ”Comment était ta journée ?”
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Le sourire de Charlie, plusieurs nuits par semaine, était tout le relief qui manquait à Lewis dans le cadre professionnel. L'étincelle d'un engagement qui avait du sens. Après une coupure bénéfique de quatre semaines sous la chaleur italienne, reprendre l'uniforme de convoyeur et la place qui lui était réservée derrière le volant du fourgon avait eu des airs d'une redite manquant de saveur. Le drapeau américain flottait encore devant l'une des fenêtres hautes des Coleman mais le vent de sa réussite, en temps que soldat de l'US Army, était passé depuis longtemps maintenant. Un deuil bien plus lent encore que celui de Marshall. Ses horaires matinaux lui permettaient au moins de conserver un rythme d'entraînement soutenu, sa frustration se muant en coups rapides et précis lors de ses séances de boxe, en deadlifts ou pull-ups enchaînés avec aisance durant ses sessions de crossfit. Sa condition physique était l'un des derniers vestiges d'une vie passée à servir son pays, l'un des derniers maillons qui le rattachait à un matricule qu'il ne portait plus. La place de convoyeur avait été sûre, une fois les rangs de l'armée quittés. Assez pour lui permettre de conserver une connexion avec le monde militaire par le biais d'un gilet et d'une arme de service, assez aussi pour limiter les risques avec son TSPT mais trop pour que Lewis y trouve sa vraie place. Bifurquer dans la surveillance ou prévention armée, juste milieu entre son passif de militaire et sa nouvelle vie de civil, restait une option qui prenait de plus en plus de place dans ses réflexions. Peut-être un jour...

Inconscient du bruit de la clé qui tournait dans la serrure, c'est le bond effectué par Bucky - du canapé vers le sol - qui le fit esquisser un sourire. Sa réussite la plus importante était là, dans tout ce qu'ils bâtissaient avec Charlie. Se levant pour la rejoindre près de l'entrée, son regard s'attarda un instant sur le T-shirt qu'elle portait, l'un des siens. Bonsoir, dit-il doucement en l'enlaçant du regard et de ses bras, baissant la tête pour rapprocher leurs lèvres. Charlie apportait avec elle l'air frais de l'extérieur et il le goûtait comme un fin dépôt sur ses lèvres pleines. Le sourire de Lewis s'agrandit tandis qu'il la laissait respirer, caressant tendrement sa joue de son pouce.

Très sincèrement, sans surprise... Du moins, jusqu'à présent, la taquina t-il en retrouvant sa place sur le canapé, recouvrant les épaules de Charlie avec son bras. De ses doigts, il effleurait la peau que ses manches ne recouvraient pas. J'aime te retrouver tôt, c'est agréable, ajouta t-il en échangeant un regard tendre avec Miles. Ses horaires à la boutique lui valaient bien souvent de ne pas arriver avant 19 heures. Les nuits qu'ils passaient séparés étaient rares et celles qu'ils passaient chez elle, encore plus. Son appartement était devenu une extension de leur relation... presque une maison. Tu as changé d'horaires depuis la rentrée ? l'interrogea t-il avec un léger mouvement de recul, détaillant ses pupilles noires qui s'assombrissaient encore. Non pas que je m'en plaigne, bien évidemment, souffla t-il en la couvant du regard. Il avait tenté de passer au magasin pour la surprendre et avait trouvé le rideau baissé au beau milieu de l'après-midi.

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C’est l’estomac tordu par la nervosité que Charlie a pris le chemin de chez Lewis, un chemin qu’elle a appris par cœur au cours des derniers mois. Elle a revendu quelques-unes des affaires qui ornaient son appartement afin de se faire un peu d’argent, mais il faut se rendre à l’évidence que ce n’est pas suffisant pour survivre, pas suffisant pour continuer a avancer sans en parler à Lewis et peut être, si elle a le courage, lui demander un peu d’aide. Pourtant l’idée de lui avouer un échec si cuisant dans sa vie lui donne l’impression qu’elle va être malade. Elle qui a pris du poids depuis qu’elle s’est mise en couple avec Lewis, ce qui ne lui a pas fait de mal, a reperdu quelques kilos au cours des dernières semaines, choses dont le brun a dû se rendre compte sans pour autant le mentionner. Elle sait que Lewis aime qu’elle n’est plus la peau sur les eaux, malgré le fait qu’elle reste mince, et il prend toujours soin de lui faire de bons petits plats. L’accueil chez Lewis par un Bucky qui s’étire et vient lui réclamer des grattouilles l’a fait cependant sourire. Elle aime ce genre d’accueil, de retrouver sa boule de poil, mais également de retrouver Lewis, avec qui elle pourrait encore sûrement passer une nuit. Elle repose Bucky par terre après avoir déposé un baiser sur sa tête avant de venir rejoindre son petit ami. Elle se laisse enlacer et fermant les yeux elle prolonge ce baiser tendre essayant de faire tomber un peu le stresse de la nouvelle qui va venir.

”Moi aussi j’aime te retrouver.” Charlie avoue avec un sourire en venant se blottir un peu contre le torse de Lewis qui passe son bras autour de ses épaules. Elle ne se lasserait jamais de cette proximité avec lui, de cette manière qu’il a de toujours la réchauffer alors qu’elle a souvent tendance à voir froid. Mais avant qu’elle ne puisse vouloir revenir en arriver sur l’annonce de sa perte de travail ou qu’elle puisse aborder le sujet, c’est le brun qui la questionne en se reculant un peu. Elle sent sa gorge se serrer et les muscles de son corps se tendent involontairement. Il n’y a plus de retour en arrière. Elle secoue la tête à la question de son petit ami avant de venir se torde les doigts comme une mauvaise habitude qui revient. ”Non. En fait je… La boutique a fermé.” Dit-elle en baissant le regard sur ses mains. Malgré le fait qu’elle ait confiance en Lewis à 100 %, elle ne peut empêcher de se protéger et de ne pas vouloir voir la déception dans le regard de l’homme qu’elle aime. ”J’ai perdu mon boulot, y a quelques semaines.” Ça y est, c’est annoncé, il n’y a plus de retour en arrière maintenant. ”Je sais que j’aurais dû t’en parler avant mais je voulais pas gâcher tes vacances avec ta famille, puis je voulais me débrouiller.” Charlie aurait aimé retrouver un boulot à plein temps avant qu’elle ne doive le dire à Lewis, mais ce n’est pas aussi simple sans aucun diplôme en poche et avec un casier judiciaire qui n’est clairement pas vierge. ”J’ai retrouvé quelque chose, mais ce n’est que 10 à 15 heures par semaines donc je… Enfin j’ai un peu de retard dans mes factures. Je pense que je vais devoir déménager dans un studio plus petit.” Ou alors peut être qu’elle pourrait venir vivre ici… Ce n’est pas comme si elle n’était pas déjà la 95 % du temps...
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Par des frissons réguliers, l'épiderme fraîche du bras de Miles répondait à ses doigts chauds et cajoleurs. Imperceptiblement, elle remontait même son épaule pour laisser les empreintes de Lewis y glisser avec tendresse. Ainsi blottie contre lui, la chevelure foncée de Charlie se noyait dans la masse sombre de sa barbe et se déployait sur son T-shirt gris, passé après la douche. Comme la parfaite représentation de leurs retrouvailles devenues quasi quotidiennes. Par effet de miroir, le biceps de Lewis se tendit cependant en sentant Miles se raidir entre ses bras. Le privant soudain du moindre regard, elle se perdit dans la contemplation de ses mains et sembla chercher ses mots pour répondre à ce qui était une simple question. De la curiosité sous sa forme la plus pure. Dans un mélange diffus d'étonnement et d'inquiétude, Lewis desserra son étreinte sans pour autant la quitter des yeux, lui donnant ainsi tout l'espace dont elle semblait avoir besoin sur le moment. Son front s'habilla d'une ligne supplémentaire, d'une ride encore peu profonde alimentée par toute l'anxiété qu'il percevait dans le regard qu'elle ne lui accordait pas. Une chappe de déception affaiblit le sourire de Lewis, pesant un peu plus lourd à chaque nouvelle qui filtrait entre les lèvres de Charlie. Les dernières semaines lui apparurent sous un nouveau jour. Tout comme le visage de Charlie qu'il avait trouvé émacié à son retour de Palerme. En plus d'avoir été séparés par des milliers de kilomètres lorsqu'il était à Palerme, un second fossé s'était apparemment creusé entre eux. Lorsqu'il était en Italie, en l'accueillant à l'aéroport, en le retrouvant plusieurs soirs par semaine depuis qu'il était revenu... Charlie savait. Avait-elle déjà seulement songé à lui en parler, vraiment ? Ascella et Milo, le socle même de Charlie, étaient-ils déjà dans la confidence ? Je voulais me débrouiller. Des paroles qui, à elles seules, mettaient en exergue toute la confiance qu'elle n'avait pas eu en lui. Un stade que Lewis pensait avoir dépassé, laissé sur le seuil de leur première relation. Accusant le coup et plus silencieux qu'à l'accoutumée, Lewis l'écoutait en remontant mentalement le fil du temps.

Se faire confiance ne gâche jamais rien, Charlie. Et se parler, non plus, répondit Lewis d'une voix neutre. Pourquoi avait-il soudain la désagréable impression de faire marche arrière ? Avait-il failli à un moment pour que Charlie pense préférable de passer la nouvelle sous silence jusqu'à présent ? Je suis désolé que tu aies eu à gérer ça et j'aurais préféré l'apprendre plus tôt, lorsque c'est arrivé. Le fait que je ne sois pas à Boston à ce moment-là n'aurait en rien changé ma réaction. Je te soutiendrais autant que possible et... je pensais que tu le savais. Un soutien sur lequel il avait désormais plusieurs semaines de retard sans que ce ne soit de son fait. J'aurais aimé que tu me laisses la chance d'être présent pour toi, plus tôt, souffla t-il en saisissant l'une de ses mains tremblantes entre les siennes, solides. Tu as retrouvé où ? l'interrogea t-il doucement, refoulant le soupçon de contrariété qui agitait sa poitrine. Ce n'était pas de ça dont Charlie avait besoin pour aller de l'avant. Ses pouces caressant l'une des paumes de sa petite amie, Lewis garda le silence un instant lorsqu'elle évoqua la possibilité de quitter son appartement pour en louer un plus petit. Ils partageaient déjà le sien pour des nuits, des réveils et des week-ends en commun... Serait-il si fou qu'ils envisagent un chez eux chez lui ? Charlie... commença Lewis en poursuivant ses caresses, la voix faible de celui qui réfléchissait presque à voix haute. Est-ce que - et n'y vois là aucune obligation de ma part, parce que je suis bien conscient qu'on a tout le temps pour ça - est-ce que tu voudrais venir vivre à la maison ? En permanent et plus seulement quelques nuits par semaine. Et si tu préfères que ce soit temporaire, le temps de rebondir et de trouver une autre activité, soit. Mais si tu en as envie, tu pourrais tout aussi bien... rester. Le dernier mot de Lewis semblait peser lourd, porté par des images aussi heureuses que soudaines de Charlie à ses côtés chaque soir. Bucky a presque déjà établi ses quartiers ici, plaisanta faiblement l'ancien militaire avec un regard pour le chaton qui flânait près du canapé, frôlant leurs pieds par intermittence. D'accord... même complètement, ajouta t-il, un sourire naissant à la vue du matériel - orné du logo de PetSmart - qui habillait le salon. Il proposait à Charlie d'utiliser bien plus qu'un seul tiroir dans la chambre. Il lui proposait d'apposer son nom aux côtés du sien sur la boîte aux lettres, celle-là même qui les avait réconciliés des mois plus tôt. Il lui proposait de lui faire confiance, de nouveau.
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Charlie sait qu’elle aurait dû parler de sa situation à Lewis plus tôt, qu’elle n’aurait pas dû lui cacher qu’elle avait perdu son boulot et qu’elle c’était mise dans une mauvaise situation, mais elle a simplement voulu qu’il profite de ses vacances sans s’inquiéter pour elle. Elle n’a également pas voulu lui dire parce que ce qu’elle a honte, parce qu’elle ne veut pas avouer qu’elle échouait, encore une fois. Elle aurait eu envie de trouver un nouveau job avant de lui annoncer la vérité, mais malheureusement, elle n’y est pas arrivée. À vrai dire, elle a retrouvé quelque chose pour quelques heures par semaines simplement parce que c’est Wade, son meilleur ami, qui l’a embauché dans sa boutique. Elle sent le regard déçu de Lewis sur elle et continue de se tordre les doigts inconsciemment. Elle déteste le fait de le décevoir, qu'après tout le temps qu’ils ont pris à apprendre à se connaître et à se faire confiance, elle arrive encore à ne pas trouver le courage de lui avouer certaines choses. Ce n’est pourtant pas qu’elle ne lui fait pas confiance, parce qu’elle mettrait sa vie dans ses mains sans même une seconde d’hésitation, mais elle n’a pas trouver le courage de lui parler plus tôt. Et puis elle ne voulait pas non plus gâcher ses vacances alors qu’il profitait de passer du temps avec sa famille après des années à ne pas l’avoir fait. ”Mais tu profitais de tes vacances...” Répond-elle dans un murmure. Elle sait qu’elle a fait une erreur, mais elle ne peut malheureusement pas revenir en arrière, même si elle le voulait pour lui dire plus tôt. Aux légères accusations de Lewis sur le fait qu’il l’aurait toujours soutenu, elle relève la tête pour venir chercher son regard. ”Je sais que tu m’aurais soutenu, c’est pas...” Charlie a la gorge qui se serre, une pointe de culpabilité dans la poitrine alors que Lewis lui fait comprendre qu’elle a, encore une fois, merde. ”Je voulais juste pas être ta priorité alors que tu étais avec ta famille.” Mais Lewis ne serait-il pas toujours sa priorité à elle ? Cela est-il pareil dans l’autre sens ? Elle n’en sait pas parce qu’elle n’a jamais été la priorité de qui que ce soit avant. ”Wade m’a proposé un petit contrat dans sa boutique, mais ça va sûrement être temporaire.” Elle lui adresse un léger sourire. Sans Wade, elle serait sûrement encore sans emploi et elle galérerait encore plus que ce n’est le cas en ce moment.

Charlie est surpris à la proposition de Lewis, alors que pourtant, dans le fond, le connaissant, elle s’en doutait un peu. Bien sûr que Lew allait lui proposer de venir vivre avec lui, c’est le genre d’homme qu’il est, avec la main sur le cœur et toujours prêt a aider les autres. Bien sûr qu’il allait aider sa petite amie sans même une seconde d’hésitation et si la situation avait été inversée Charlie aurait fait de même. ”Tu es sur ?” Ne peut-elle s’empêcher de lui demander, en observant ses traits qui ne montrent pas une once d’hésitation. ”J’veux dire, je serais la beaucoup, surtout si je ne bosse que 10 à 15 heures par semaines.” Est-il réellement prêt à passer autant de temps avec elle ? À l’avoir tous les soirs, tous les matins et des fois même les matinées et les après-midi ? Elle ne peut cependant s’empêcher de sourire en détournant la tête vers Bucky qui est clairement très à l’aise dans l’appartement, tout comme elle l’est elle en réalité. ”J’aimerais beaucoup vivre ici, mais… Enfin je veux pas non plus que tu te sentes forcé.” Juste parce qu’elle a des difficultés financières ne devrait pas le pousser a proposer des choses auxquelles il n’a peut-être pas encore réellement envie. Vivre ensemble est une étape importante, une grosse étape dans une relation. Est-elle seulement prête à ça ? Est-ce que cela ne l’a fait pas un peu flipper ? Un peu, peut être, mais elle aime Lewis, elle n’en a aucun doute.
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Le regard de Lewis se voila un instant, s'égarant dans la masse sombre des cheveux de Charlie alors que son torse s'abaissait lentement. Il avait profité de ses vacances sur un non-dit, une nouvelle qui avait attendu des semaines avant d'éclore entre eux. Il y a bien plus important que les vacances... Il y a toi, répondit doucement Lewis, navré qu'elle n'en ait pas encore pris conscience. Une importance qui dirigeait chacun des gestes qu'il avait pour elle. Charlie était devenue l'un des membres de sa famille ou plutôt, le début d'une famille à deux. L'occasion lui avait été donnée de retrouver ce qu'il considérait comme l'une de ses terres natales sans vraiment l'être, d'accorder son rire à celui de ses grands-parents, de renouer indirectement avec l'enfant qu'il avait été sur place. Mais Charlie n'était jamais loin, présente à sa manière dans l'air italien. Parce qu'il la portait avec lui, quel que soit le lieu. Je sais que tu m’aurais soutenu, c’est pas... Le vibrato inhabituel dans la voix de Miles le fit incliner la tête, cherchant et trouvant ses pupilles. Lisait-elle que son regard n'abritait pas la moindre déception ? Voyait-elle dans le sourire qu'il esquissait que sa seule motivation était d'être présent à chaque étape, chaque jour - bon ou mauvais - chaque épreuve qu'elle pourrait rencontrer sur son chemin ? Entendait-elle dans le ton de sa voix qu'ensemble ils pouvaient agir comme un roc uni plutôt que deux navires solitaires ? Les yeux de l'ancien militaire se plissèrent mais sa façon de la regarder était plus tendre que jamais : Le fait que je sois avec ma famille ne t'efface pas pour autant, jamais. Tu es ma priorité Charlie, c'est une évidence. Ici aussi, je suis avec ma famille. Comme pour matérialiser le fond de sa pensée, Lewis déplaça une mèche de cheveux d'une caresse sur son front. Même si elle s'avère temporaire, c'est un super piste. Et plus qu'honorable de la part de Wade de te l'avoir proposé, répondit-il avec un sourire naissant, reconnaissant du geste de Wade et fier de Charlie. Bien qu'elle ait passé la nouvelle sous silence, Miles avait déjà commencé à faire le nécessaire pour prospecter. Charlie méritait toutes les chances du monde. S'il n'avait pas encore eu ni l'occasion, ni la chance de rencontrer le meilleur ami de Charlie, elle n'avait pas non plus foulé le sol de la maison familiale. Des pas encore qui n'avaient rien d'une faiblesse puisque le temps leur appartenait désormais. Je pourrais aisément m'habituer à venir commander des pâtisseries plutôt que des vinyles, plaisanta Lewis en se retrouvant sa position initiale, le contact familier de la peau de son épaule galvanisant ses doigts.

Comme lorsqu'il cherchait des refuges pour parer les balles qui affleuraient en OPEX, il avait espéré offrir un espace sécuritaire à Charlie lorsque Lucia avait refait surface. Un endroit dans lequel elle pourrait être libre d'être elle-même, sans vivre dans la crainte de croiser sa mère chez elle. Des heures ensemble qui étaient devenues des nuits, des journées puis des semaines. Avec Bucky, ils apportaient tout l'éclat dont son appartement avait manqué pendant près de 20 ans, habité seulement le temps de ses permissions. Ils apportaient tout ce dont il avait manqué, lui. Absolument sûr, assura t-il d'un ton égal en l'observant. Je n'ai pas du tout l'impression qu'on me force la main. On passe déjà les 3/4 de la semaine ensemble, ici. Ils vivaient dans l'ébauche d'une vie commune depuis des semaines. Le fait que Charlie soit obligée de déménager n'était certes pas prévu mais l'idée même de la retrouver plus tôt, plus longtemps le rendait heureux. Et j'aimerais beaucoup t'avoir à mes côtés chaque jour, répondit Lewis en la paraphrasant, le pouce de sa main libre venant flâner sur sa joue pour y former une demi-lune. Les imprévus faisaient les plus dures comme les plus belles des histoires. Je devrais peut-être poser la question différemment, commença t-il en approchant son visage de celui de Charlie. Veux-tu... que l'on vive ensemble ? Vouloir, se sentir prête... Son interrogation concernait les deux et la balle était dans le camp de Charlie. Parce qu'un bail et une étiquette de boîte aux lettres se changent assez facilement, ajouta t-il avec une voix moins forte, le sourire aux lèvres. Les propriétaires l'avaient connu en militaire habitant seul mais il était désormais bien plus.
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Charlie déteste déceler cette déception dans le regarde de Lewis. Elle qui s’est promis de faire de son mieux pour le mériter, voilà qu’elle a l’impression, encore une fois, de ne pas avoir ce qu’il fallait. Être en couple avec quelqu’un est encore relativement nouveau pour elle, elle apprend encore des choses, mais elle pensait vraiment qu’elle avait fini par s’ouvrir à Lewis. Elle n’a pas peur de sa réaction, le problème n’est pas lui dans le fond, mais elle. Elle a l’impression d’être une ratée, incapable de pouvoir garder un job dans lequel elle se plaisait. Elle a eu de la chance jusqu’à maintenant, elle pouvait passer ses journées à jouer un peu de musique ou à dessiner derrière le comptoir tout en servant les clients lorsqu’il y en avait. Elle avait eu un bon patron, mais visiblement cela n’a pas suffi et maintenant, elle se retrouve à devoir en parler à Lew, espérant ne pas le décevoir. Mais comme elle aurait dû s’en douter, son petit ami lui fait comprendre qu’il est là pour elle, qu’elle aurait dû lui en parler plus rapidement parce qu’elle est sa priorité autant que sa famille. Ici aussi il est avec sa famille… Les mots mettent les larmes aux yeux de Charlie. Depuis qu’elle est avec Lewis, qu’il lui montre ce que c’est que d’être aimé, il ne cesse de déverrouiller des choses en elle qu’elle se refusait jusqu’à présent. S’ouvrir, laisser ses émotions remontrer à la surface, rire, pleurer, tout ça a toujours été en limitation chez elle, parce qu’elle devait se montrer forte et froide pour se protéger. Elle ne trouve cependant pas les mots pour lui faire comprendre que lui aussi est la seule famille dont elle a besoin, la seule qui compte a ses yeux. Elle préfère alors simplement mentionner son boulot à temps partiel, lui faire comprendre qu’elle ne s’est pas croiser les pouces à ne rien faire et qu’elle a rechercher un nouveau boulot. ”Oui, il m’a proposé tout de suite quand je lui ai dit.” Wade a toujours été là pour elle, et encore une fois il a prouvé que c’est le cas en lui offrant ce qu’il pouvait pour l’aider. Elle laisse échapper un léger rire. ”Ça risque même d’être dangereux. Je vais finir par prendre du poids si je ramener des pâtisseries à la maison.” A la maison, chez eux parce que visiblement bientôt ça sera peut-être le cas.

C’est d’ailleurs, sans grande surprise, que Lewis fini par lui proposer d’emménager ensemble. Charlie passe déjà la plupart de son temps ici, dans cet appartement qui lui donne plus l’impression d’être une maison que son propre appartement, mais elle reste quand même un peu nerveux a l’idée de vivre ici à plein temps. Et si Lewis finissait par se lasser d’elle ? Ou par en avoir marre de l’avoir à l’appartement aussi souvent ? Et si il découvrait des habitudes qu’elle qui ne lui plaise pas ? Ou qu’il finisse par avoir l’impression qu’elle l’envahit trop ? Elle se doit de lui demander si il est sûr, parce que peut être qu’il a simplement parlé trop vite, sans réfléchir. ”Je sais que je suis déjà souvent ici mais c’est…. Différent.” Fait-elle remarquer avec un léger sourire tout de même pendu aux lèvres. La main du brun se pose alors sur la sienne, la caressant tendrement et elle ferme les yeux l’espace de quelques secondes. Qu’est-ce qu’elle aime quand il l’a touche comme ça… Elle finit par rouvrir les yeux, posant son regard dans le sien alors qu’il se rapproche d’elle. Doucement, le cœur battant dans sa poitrine elle hoche la tête. ”Oui… J’ai envie de vivre avec toi.” Lui avoue-t-elle avant de ne pas résister à l’appel de ses lèvres, venant l’embrasser tendrement. ”Je pourrais revendre mon canapé et mon lit. Ça me fera peut-être un peu d’argent.” Propose-t-elle alors. Elle a déjà essayé de vendre quelques trucs après tout pendant que Lewis était en Europe.
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Comme bon nombre de visions, celle de Charlie l'accueillant d'un sourire franc lorsqu'il franchissait le seuil de la boutique ne serait bientôt plus qu'un souvenir. Des partitions qu'elle avait reconnu apprendre et jouer à la faveur du jour qui déclinait, de ses doigts qui caressaient les touches du piano qui conférait presque des allures de salle de concert intimiste à l'enseigne... Charlie avait perdu plus qu'un emploi. Elle avait vu l'un de ses repères s'effacer. Je vais finir par prendre du poids si je ramener des pâtisseries à la maison. Les fines ridules qui habillaient le coin des yeux de Lewis se creusèrent un instant, ses lèvres se relevant en un sourire irrépressible pour une raison double. La peau de l'épaule de Charlie était douce sous ses doigts et ses lèvres, pleines et rondes, sous son regard caressant. Mais la perte de son travail transparaissait dans ses joues plus creuses et dans son sourire fatigué sous la lumière rasante du soir, dans son corps nu plus fin qu'avant lorsqu'elle se laissait aller entre ses mains. La contrariété qui avait dû l'habiter ces dernières semaines avait pris la forme de kilos qu'elle avait perdu, d'espace qu'elle laissait vide lorsqu'elle lui empruntait ses pulls. Etoffer les contours de sa silhouette serait loin d'être une mauvaise chose mais Lewis s'abstint de tout commentaire, plongeant dans le regard de Charlie comme l'on ouvrirait la porte d'un foyer qui était sien. Avec un perpétuel sentiment de sécurité.

Il y a 20 ans, Eli était partie avec les envies de Lewis dans ses valises. Celle de porter un jour une alliance en plus de sa plaque militaire, celle de partager un nom qui avait toujours fait sa fierté, celle de servir son pays autant que sa famille lorsqu'il serait en permission, celle aussi de voir grandir un enfant qui lui ressemblerait. Même s'ils n'étaient pas encore sur ce chemin avec Charlie, Lewis n'imaginait qu'elle pour tous ces chapitres. Pendant deux décennies, Coleman avait vécu la proximité forcée des campements comme un élément rassurant, communautaire. Et à sa manière, Charlie représentait maintenant son pays. Leur différence d'âge s'inscrivait dans l'engagement que Lewis était prêt à prendre en laissant leur relation vivre dans le moindre mètre carré qu'offrait son appartement. Un changement peut-être précoce, d'un point de vue extérieur, mais Lewis voulait lui offrir toutes ses premières et dernières fois. Au lieu de simplement l'accompagner par la pensée comme c'était le cas les soirs où Charlie était chez elle, Lewis pourrait prochainement fermer les yeux au rythme de la respiration de sa petite amie. S'endormir dans la chaleur naturelle de leurs deux corps combinés. Différente, leur relation le serait invariablement une fois que les meubles de Charlie côtoieraient les siens. Une fois qu'ils ne seraient plus séparés par des kilomètres ou des heures, mais par de simples murs. Je sais bien... Est-ce que c'est un changement qui t'inquiète ? demanda t-il en caressant sa paume du bout des doigts. La bousculer ou lui imposer une vie à deux était l'opposé de ses intentions. Elle posa soudain sur lui un regard emprunt de toute l'assurance qui semblait l'avoir quittée quelques minutes plus tôt, Lewis pouvait y lire la réponse avant même que Charlie ne la formule oralement. Oui… J’ai envie de vivre avec toi. D'accord, répondit Coleman dont le sourire perçait dans la voix. Ne plus être enrôlé avait au moins l'avantage de lui ouvrir des portes encore fermées deux ans plus tôt ; la possibilité de vivre une histoire en continu plutôt que par intermittence. Il reste de la place pour plusieurs meubles, ici. Libre à toi, bien sûr, de choisir ceux que tu aimerais vendre avant d'emménager et ceux qui souhaiterais voir chez nous. A ces mots, un pincement agréable se fit sentir dans sa poitrine. Leur couple n'aurait bientôt plus qu'un toit, qu'une adresse. En plus de porter les cartons les plus lourds lors du déménagement, si tu as besoin pour la rupture du bail, pour faire du tri... ajouta Lewis avec un sourire, posant le menton de Charlie en équilibre stable sur son index et son pouce. Je suis là, évidemment, souffla t-il en étreignant tendrement ses lèvres des siennes. Comme il l'avait toujours été bien qu'elle semblait l'avoir temporairement oublié.
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Charlie sait qu’elle a de la chance d’avoir eu un peu d’aide de Wade, qui lui a proposé de venir bosser à la boulangerie alors qu’elle aurait pu se retrouver sans rien du tout pendant des mois et des mois. Ce n’est pas grand-chose, mais cela lui permet au moins d’avoir un peu d’argent, d’éviter de trop se retrouver dans le rouge sur son compte bancaire. Elle continue cependant toujours de chercher autre part, que ce soit à mi-temps pour compléter les heures qu’elle bosse déjà avec Wade, ou bien alors pour un temps pleins qui pourrait venir le remplacer. Le problème, c’est que Charlie n’a pas de diplôme. Elle a à peine fini le lycée et a eu des notes qui lui ont simplement permis de ne pas redoubler. Elle a commencé à bosser bien avant ses dix-huit ans, a cote de ses études et depuis elle n’a jamais connu rien d’autre. Elle a eu beaucoup de chance en trouvant son boulot dans la boutique de musique, elle y a bossé pendant des années et dans le fond elle espère que cela pourra compter au moins pour quelque chose. Elle espère peut être même que son ancien patron approuvera de lui faire une lettre de recommandation pour que cela prouve qu’elle bosse bien. Elle n’a pas peut-être pas fait d’études, mais Charlie n’est pas idiote, elle apprend vite et cela lui a toujours servi.

Si Charlie a été nerveuse de l’annoncer à Lewis, elle n’aura jamais pu penser qu’il lui donnerait autant son soutien. Elle sait qu’il allait lui offrir de l’aide, elle le connaît assez pour le savoir, mais une partie d’elle a toujours peur que dans le fond, ce soit la chose qui le fasse réagir et partir. Elle ne peut pas s’en empêcher bien qu’elle sache qu’il ne le ferait pas. Lewis l’aime, il le dit et le montre sans cesse et elle peut le lire sur ses traits doux alors qu’il lui propose presque naturellement qu’elle vienne vivre avec lui. Cela fait peut-être plus d’un an et demi que Lewis et Charlie se connaissent, cela ne fait que quatre mois qu’ils sont ensemble, vraiment ensemble. Ce n’est pas rien pour elle qui n’a jamais eu de relation, mais ce n’est aussi pas grand-chose compare au nombre d’années de vie. Tout au fond d’elle, elle sent cependant qu’elle a envie de franchir ce pas, qu’elle se prête à le faire même si cela la rend un peu nerveuse. ”Je sais. Je crois.” Elle cherche les mots alors que les doigts de son petit ami caresse la paume de sa main. Doucement, elle commence à s'ouvrir à lui, a arriver a articuler ses pensées, a lui avouer ce qu'elle ressent. Charlie grandit, sort de cette carapace qu'elle s'était forme pendant si longtemps. ”Ça me fait juste un peu peur. Parce qu’aujourd’hui si… J’sais pas si on se dispute, ou que j’te déçois, je peux rentrer chez moi. Mais là, je pourrais plus.” Elle n’aurait plus de ‘chez elle’, mais elle aurait un ‘chez nous’ et même si l’idée fait battre son cœur elle ne veux pas non plus que Lewis se rend compte que c’est une erreur. Elle finit cependant par lui avouer qu’elle en a envie, qu’elle veut faire cet appartement le sien aussi. ”J’pense pas que j’aurais besoin de mes meubles. Et puis je n’ai pas grand-chose de toute façon.” Elle possède un matelas posé au sol, une armoire, un petit canapé et quelques affaires de cuisines, mais son appartement n’a jamais été très fourni. Un sourire tendre sur les lèvres, Charlie vient caresser la joue de Lewis et hoche doucement la tête. Son petit ami est un ange, l’homme le meilleur qu’elle n’ait jamais rencontré, voilà ce qu’il est. ”Je ne pense pas que j’aurais énormément de choses à bouger, mais je prendrais ton aide.” Elle vient délicatement poser ses lèvres sur les siennes. ”Tu es vraiment parfait, tu sais. Tu trouves toujours exactement quoi ou faire ou dire...” Dit-elle dans un murmure avant de revenir déposer ses lèvres sur les siennes. ”Tu es un ange.” Son ange, rien qu’à elle. Il est celui qui lui donne envie de vraiment sourire, de tenter d’avoir une vie plutôt que de simplement survivre. Il lui donne envie d’essayer des tonnes de choses qu’elle n’a jamais fait. Elle se refuse à écouter la petite voix qui lui dit qu’il est trop bien pour elle ou qu’elle ne le mérite pas et se contente de prendre ce qui lui donne, aussi longtemps qu’il le veut.
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Si Charlie avait tardé à évoquer la fermeture de la boutique, comme un aveu qu'elle craignait de faire à la lumière du jour, la proposition de Coleman portait toutes les craintes que lui ne nourrissait pas. Le sourire naissant de Lewis prenait ses racines dans les certitudes qu'il avait pour deux lorsqu'il la regardait. Charlie et Bucky se fondaient dans son paysage depuis plus d'un an et demi et dans ses réveils depuis plusieurs mois. Habitué à conjuguer entre la solitude relative de son appartement, pendant ses permissions et l'effervescence des campements le reste de l'année, la présence de Charlie ici lui offrait désormais une autre histoire. La leur. La réponse de sa petite amie, empreinte d'un optimisme absent le renvoya pourtant au fait qu'il ait certainement été l'un des derniers informé de sa fin de carrière prématurée. Wade lui avait proposé de nouvelles missions avant même qu'il n'ait eu vent de la nouvelle. Il devait certainement en être de même pour Milo et Ascella. Les murs qui les avaient séparés avant n'étaient pas tombés, n'avaient pas capitulés, certains n'avaient fait que se désépaissir. Les lentes caresses de Lewis, ses doigts évoluant avec douceur sur les stries de la main de Charlie, illustraient pourtant toute la sérénité qu'elle lui inspirait. Il resterait sur le chemin, avec elle. A-côté d'elle. Dans ses paroles résonnèrent leurs 10 ans d'écart, l'expérience d'une décennie supplémentaire comme frère, fils, soldat, ami... homme. Je ne peux pas te promettre qu'on ne se disputera jamais et je suis même persuadé que, si ça devait arriver un jour, ce serait une bonne chose. ça voudrait simplement dire... qu'on aura besoin d'évoquer certains sujets, de mettre des choses à plat avant de repartir sur une meilleure voie. Se disputer ne signifie pas se quitter ou devoir s'éloigner, Charlie, répondit calmement Lewis en relevant les yeux vers elle. Etre en désaccord était souvent productif, permettait de grandir. Coleman avait eu l'exemple parfait avec ses soeurs. Adolescentes, les différends avaient été légion à la maison sans qu'il ne durent pour autant. Mais Charlie n'avait pas été enveloppée d'intentions aussi bienveillantes que lui en grandissant. Et pour le reste, commença Lewis avec un léger mouvement de négation, inspirant en lui offrant un nouveau sourire. Il leva sa seconde main pour la poser sur sa chevelure brune. ça n'arrivera pas. Il savait qu'elle faisait de son mieux pour s'ouvrir depuis qu'ils étaient de nouveau ensemble, il le sentait. Et tant qu'elle essaierait, Lewis ferait de même. Armé de la seule arme qui pouvait leur être bénéfique : de la patience. Tu as plusieurs chez toi. Ascella, Milo, Wade... Ne l'oublie pas, dit Lewis avec tendresse, son sourire s'étirant au contact des doigts de Charlie contre la barbe qui habillait sa joue. Lewis était un point cardinal parmi d'autres. Quand tu veux, glissa Lewis d'une voix faible contre ses lèvres, avant de répondre à leur appel. Une façon à peine voilée de lui rappeler qu'il serait là en toutes circonstances. Son passif de soldat et la façon dont les lèvres de Charlie s'étendaient parfaitement sur les siennes ne faisait que renfoncer une intuition bien ancrée. Qu'une solution était toujours possible. Seriez-vous en train de me faire du charme, Charlie Miles ? plaisanta Lewis en esquissant un sourire, avant de le faire disparaître dans un nouveau baiser. Je n'ai rien d'un ange mais je t'aime. Alors laisse-moi être présent à chaque fois que tu as besoin - ou moins besoin, ajouta t-il, rieur, en s'éloignant de ses lèvres pour les caresser du bout de son pouce. Les marques qui coloraient son torse étaient la preuve tangible qu'il n'aurait pas pu être plus éloigné d'un ange. Il avait usé d'armes au nom de son pays, aidé à inverser la courbe de certains conflits en ôtant des vies sur ordres directs.

***

Lewis referma la porte d'entrée d'un geste du pied, les bras chargés d'articles de PetSmart qu'il se serait normalement apprêté à déposer sur le comptoir de la cuisine. La fermeture tardive de l'établissement, portée à 21 heures en semaine, leur avait offert un pont bienvenu entre l'annonce de Charlie et la soirée qu'ils allaient passer ensemble. Seulement éclairé par la lumière de la télévision allumée, Coleman déposa son sac kraft sur l'espace offert par la table du salon. La silhouette de Bucky, lové dans son panier, se devinait devant lui mais celle de Charlie, prostrée sur le canapé avec les jambes relevées contre elle - camouflées sous l'un de ses longs hoodie, l'interpella bien plus. Charlie ? l'interrogea t-il dans le noir, ses tatouages mouvants sous son simple T-shirt alors qu'il la rejoignait. Coleman s'assit à proximité de la tête de Charlie, apercevant ses deux mains jointes en oreiller de fortune. Mia cara ? souffla t-il dans une nouvelle tentative d'attirer son regard sur lui, posant doucement une main sur son épaule. Dis-moi ce qu'il y a, demanda t-il d'une voix qui suggérait un s'il te plaît en guise de point final. Lui avait-il fait peur en l'invitant à partager l'appartement avec lui ? Par dessus le tissu, il caressa son épaule du pouce pour lui laisser le temps dont elle avait besoin. Son instinct lui soufflait qu'elle n'avait pas mangé non plus.
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