the start of something new ( enzion )

jeudi 29 août. 14h08. Cela faisait déjà trois jours que tu étais revenu de Sicile, et même si tu étais heureux de revoir Hyeon à la colocation et de revoir tes amis qui étaient restés à Boston, tu ne pouvais que ressentir une légère déprime de te dire que c'était fini, qu’août rendait bientôt son dernier souffle, et que la page de ces vacances se fermait à tout jamais. Et alors que t'étais censé faire le deuil complet de l'été et préparer ta rentrée, tu t'étais retrouvé, sur un coup de tête comme tu en avais bien l'habitude, à envoyer un message à Enzo pour l'inviter à regarder high school musical à la park house. Juste pour vérifier si c'était un homme à marier… Alors tu ne comprenais pas pourquoi maintenant t'avais le cœur qui battait la chamade, le stress qui s'emparait de toi, alors que tu étais censé être un mec détendu et chill qui n'avait presque peur de rien, mais le fait était qu’à l'instant t, t'avais tes doutes qui revenaient. Et surtout zéro connaissance sur comment maintenant t'étais censé te comporter. Vous vous étiez revu quelques heures après l'atterrissage, Enzo qui ne réussissait pas à dormir seul après cette mi-août à dormir à deux non stop, et toi aussi, ça t'avait perturbé. Et ça avait été plutôt naturel, mais c'était également à la toute fin du voyage, ça ressemblait plutôt à la suite naturelle des vacances. Mais maintenant, vous étiez censé faire comment ? La sonnette qui te sortait de tes pensées, et il était trop tard pour faire demi-tour maintenant, alors tu venais devant la porte. Expiration d'un souffle pour te détendre, tu venais ouvrir la porte, le sourire un peu trop grand, tes yeux qui ne matchaient pas tout à fait avec le reste de ton visage - c'était à peine notable, mais c'était bien là. « He-lloooooo buddy ! » Et ça aurait pu être une vraie phrase que tu sortais, si seulement le ton avec lequel tu chantonnais n'était pas un peu trop aigu, ne semblait pas un peu trop forcé. Puis t'avais tes membres qui ne savaient pas quoi faire - après tout, quel était le salue à adopter ? Un baiser ? Un câlin ? Un tchek ? - et dans l'urgence du moment, après une seconde de flottement, tu venais sortir ton meilleur poing pour qu'il vienne cogner le sien contre. « Heeeeeey. » T'avais… déjà dit ça. Ou presque. T'avais employé le mot hello mais t'allais pas commencer à le saluer dans toutes les langues quand même. Tu regardais autour de toi, un peu perdu, avant de laisser ton regard s'étendre sur la porte. « J’te fais rentrer ? » Tes yeux s’écarquillaient un peu alors que tes mots résonnaient dans ta tête. Question con. Il n'était pas venu pour passer du temps avec toi en restant tout deux séparés par une porte, non ? Alors tu t’empressais de te rattraper, le doigt pointé levé. « Je te fais rentrer ! » Tu répétais en essayant d'y mettre un peu plus de conviction, de reprendre confiance, lâchant un petit rire nerveux alors que tu lui laissais le passage libre pour entrer avant de fermer la porte. Tu faisais quelques pas, le guidant un peu plus dans votre maison partagée, t’arrêtant dans la cuisine. T'allais devenir le meilleur hôte, t’en pleurerais presque. « T-tu veux boire un truc ? On a de l'eau, de l'eau citronné, de l'eau à la fraise, de l'eau à la menthe, de l'eau à la pêche, de l'eau pétillante, de l'eau pétillante au citron vert… Puis on a du coca, de l’ice tea, de l’ice tea vert, de la monster, de la bière- » Tu continuais d’énumérer à une vitesse, comme un gamin qui récitait sa leçon en ayant peur que sa mémoire le trahisse et s'efface au fur et à mesure, avant de finir en lui lançant une nouvelle fois un sourire un peu trop marqué, alors que t'attendais sa réponse.
@Enzo Angermann

Invitation que tu avais accepté avec un peu trop d'excitation, hâte de pouvoir passer un nouveau moment avec Lion, loin du sable et du soleil de Sicile, mais Ace t'as mis en confiance, il n'y a pas de raison que quoi que ce soit change entre vous, ce n'est pas parce que vous n'êtes plus en vacances que le feeling ne sera pas le même. Battre le fer pendant qu'il est encore chaud, tu suis les conseils de ton pote pour le coups. Pas envie que Lion finisse par te laisser de côté si tu prends trop de temps à le revoir, même si tu l'as appelé le soir même de votre retour car tu n'arrivais pas à trouver le sommeil sans lui. Faut croire que tu commences à ne plus pouvoir te passer de lui, il t'aide à aller mieux, à ne pas penser aux problèmes qui ont pu t'arriver dans ta vie ces derniers temps. Devant la porte, t'hésite un petit instant avant d'appuyer sur la sonnette, coeur qui bat la chamade lorsque tu le vois en face de toi, petit sourire sur les lèvres, content de le revoir après quelques jours sans avoir pu être à ses côtés. Tu te mets à rire en entendant sa voix, bien trop aiguë. Bon, tu sembles pas être le seul à être pas mal stressé, va falloir faire quelque chose pour que la situation ne devient pas trop rapidement gênante. salut toi. Ton regard qui ne pouvait pas regarder ailleurs que Lion, il semblait si gêné, et tu le trouvais encore plus craquant comme ça, bordel. ouais, fais-moi rentrer. Petit rire alors que tu pénètres dans l'appartement à défaut de le pénétrer lui directement. Tu le suivais, sourire amusé sur les lèvres alors que tu l'écoutais énumérer ce qu'il avait à t'offrir. de l'eau citronnée c'est parfait. Tu finissais par te rapprocher de lui, mains qui se posent sur ses hanches, torse contre son dos, viens déposer des baisers sur son cou, souffle sur sa peau. j'ai plus le droit à un bisou pour m'dire bonjour ? Bah quoi ? Tu veux pas que ça s'arrête si subitement là.
@Lion Whitaker

Tu te sentais trop con. Plus tu ouvrais la bouche, plus t’avais envie d’aller t’enterrer ailleurs, et absolument rien n'aidait à apaiser ton cœur de tout ce trac irraisonnable. Même entendre son rire n’avait plus le don de soulager tes problèmes et de calmer la tempête dans tes pensées, car tu savais qu’il riait de toi, ce qui t’enfermait dans un cercle vicieux dont tu ne semblais pas pouvoir revenir. Tu lâchais un faux rire gêné alors que tu abaissais ton poing qu’il n’avait même pas daigné cogner - et Enzo, fait un effort, tu vois pas qu’j’ai besoin que tu marches avec moi pour rendre la situation plus normale ? - et tu t’empressais de le faire rentrer dans la maison, te dirigeant naturellement vers la cuisine. Tu hochais doucement ta tête à sa réponse, presque timide, et tu venais sortir deux verres du placard et l’eau citronnée du frigo, profitant de la nouvelle tâche que tu avais pour pleinement te concentrer dessus et utiliser les quelques secondes de répit pour te calmer un peu. Mais quelle erreur du joueur americano-thailandais. Tu venais de lui donner le champ libre de te surprendre, alors que tu avais baissé ta garde et lui avais tourné le dos, et tu sursautais en sentant ses mains se poser sur tes hanches, tes doigts se crispant sur la carafe alors que tu éclaboussais un peu le plan de travail en finissant de remplir le dernier verre. « E-enzo ! » Tu t’exclamais, posant vite la carafe pour ne pas faire plus de dégât, et ton cerveau se transformait en coton alors que tes yeux se fermaient instinctivement à la sensation de baisers dans ton cou. Le salaud, il utilisait tes faiblesses contre toi. « Enzo... » Tu soupirais malgré toi - et plus tard, tu serais agacé de repenser au moment et de voir que ton corps se laissait complètement aller contre lui, qu’avoir ses mains sur tes hanches t’aidait à t’ancrer pour ne pas que tu divagues encore plus loin dans tes pensées et tes doutes, que sentir la barrière de son torse contre ton dos était une sensation rassurante, et que t’oubliais tous tes principes après un mot murmuré près de ton oreille. Ses mots te faisaient revenir à la réalité pourtant, sonnette d’alarme qui se mettait en marche, alors que l’une de tes mains agrippait son poignet, et que tu tournais ton visage presque affolé vers lui. « Hein ? » Tu déglutissais, tes yeux qui - même dans un moment pareil où tu voudrais plutôt te cacher et te faire petit - cherchaient les siens, les palpitations qui ne semblaient plus pouvoir s’arrêter. Avais-tu incroyablement envie de l’embrasser pour lui dire bonjour ? La réponse était évidente. Mais tu ne pouvais que penser au fait que vous étiez de retour à Boston, que les vacances étaient finies, et que vous ne pouviez pas tout simplement continuer de vous traiter de la même manière qu’au Summer Camp alors que vous retourniez dans votre vraie vie. « Je… Y a mon coloc en haut… » Tu soufflais, piètre excuse alors que tout cela ne t’avait encore jamais arrêté, mais il était vrai que tu lui avais dit qu’il n’avait pas à se cacher et qu’il pouvait descendre quand il le voulait.
@Enzo Angermann

Le malaise entre vous était carrément présent et tu te demandais vraiment pour quelle foutue raison vous vous comportiez aussi bizarrement maintenant que vous étiez de retour à Boston. Le feeling devrait pourtant être le même, malgré que le mood des vacances n'était plus là, non ? Cela te semblait logique, mais ce n'étais visiblement pas ce qu'il se passait entre vous. Un peu perdu, tu entrais dans l'appartement, ne remarquant même pas le poing qu'il te tendait. Faut croire que le stress était en train de prendre le dessus sur la situation de ton côté, et t'avais clairement pas envie que cela perdure. Alors, lorsqu'il te tournait le dos afin de préparer vos boissons, t'en profitais pour venir glisser tes main sur ses hanches, appréciant ce simple contact, lèvres qui retrouvaient la douceur de la peau de son cou. Là, t'étais bien. Ton prénom qu'il se met à murmurer, comprend rapidement que la situation semble le mettre mal à l'aise, t'as un peu de mal à le suivre mais putain c'que tu le trouves trop mignon en ce moment, c'est terrible. Son visage qui fini par te faire face, remarque l'expression de ce dernier, te mord la lèvre inférieure tout en le regardant. quoi ? j'ai dis quelque chose de mal ? Petite moue sur ton visage, te met à rire légèrement lorsqu'il se met à te parler de son colocataire. hey, on va pas tourner un porno dans ta cuisine, détends-toi Lion.. Tu tentes de le mettre à l'aise du mieux que tu peux, main qui glisse sur sa joue, doigt qui vient caresser ses lèvres lentement, yeux qui plonge dans les siens. y'a rien de mal à s'embrasser, hm ? j'en meurs d'envie moi, pas toi ? Puis, sans attendre réellement de réponse de sa part, t'approches ton visage du sien, lèvres qui se posent sur les siennes. Et pour la première fois, ce baiser semble être différent des autres. Il sonne comme un besoin, une nécessité que t'avais tout intérêt à combler pour ton bien être.
@Lion Whitaker

Il fallait toujours se méfier de l’eau du Enzo qui dormait… Ou quelque chose comme ça. Car il suffisait que vous baissiez votre garde une demi seconde, prenant ce temps pour vous et vous ressourcer avec vous-même, pour qu'il attaque là où vous étiez le plus faible. Et entre l'envie de te laisser faire et de profiter de ses lèvres, et la panique du moment accompagné du besoin de mettre de la distance entre vous, t’étais perdu dans la caboche. Tu le regardais, ne sachant pas quoi répondre alors qu'il te demandant s'il avait dit quelque chose de mal, sa petite moue sur le visage - l'envie de te cacher de toutes ses petites expressions qui pouvaient te faire changer d'avis. Alors tu pensais à Hyeon. Le colocataire, c’était une bonne excuse - ça ne l'était pas. Même si après tout, Enzo ne t'avait jamais vu te comporter avec un amant dans ta nouvelle colocation, il ne savait pas à quel point avec eux tu pouvais ou non être pudique - si loin des inconnus de Sicile dont tu ne reverrai jamais. « Je sais, j'dis juste- » Tu commençais à répondre, tes mots se coupant d’eux-mêmes alors qu'il venait glisser sa main sur ta joue, que tes yeux ne lâchaient pas les siens - et tes lèvres qui s’entrouvraient doucement alors que son pouce venait les caresser. Tu tremblais quelque peu, l’impression d'être une feuille dans le mistral méditerranéen, n'osant plus bouger alors qu'il se mettait de nouveau à parler, et tu restais interdit par ses mots, ne sachant pas comment répondre - ne voulant pas laisser ton visage si expressif parler pour toi, lui laisser l’occasion d’y déceler des vérités que tu souhaitais garder pour toi - mais tu n'eues même pas le temps de te concentrer sur comment rester impassible que son visage s'approchait un peu plus, et que ses lèvres se posaient sur les tiennes. T’inspirais, le souffle court de l’avoir si près, le cœur qui se mettait à cogner pour sortir - et ta détermination qui s’éffondrait comme un château de cartes non protégé. Si fragile, si frêle. Le temps qui semblait s'arrêter pendant une seconde, puis deux, ou aucun de vous ne bougeait, les lèvres collées - puis tu laissais ton instinct prendre le dessus et te guider, faisant taire les voix à l'intérieur de toi qui te disaient de ne pas te laisser faire, de te relever, de te battre - mais qui étais-tu pour lui refuser quoi que ce soit ? Alors d'un coup, ce fut comme si tu switchais l’interrupteur dans ton esprit, et tes lèvres venaient répondre à son baiser avec une fougue laissée trop longtemps enfouie. Tes yeux qui étaient clos, et tes bras qui venaient encercler son cou alors qu'avec un maigre élan tu prenais appuie sur ses épaules et tu sautais sur lui - les jambes qui se nouaient à sa taille, et la confiance aveugle qu'il te rattrapera et ne te laissera pas tomber. Ta langue qui se frayait un passage pour rejoindre la sienne, dansant un rythme effréné que tu ne savais comment calmer, te laissant déverser tous tes doutes et tout ton stress et tout ton désir - et ce nouveau besoin que tu semblais t'être créé en Sicile - dans ce baiser. Tu laissais toute ta passion prendre le dessus, le cerveau qui se taisait et te laissait submerger par toutes tes autres sensations - lui qui tentait si bien que mal à suivre ta cadence, ses mains qui soulevaient tes fesses dans une accolade stable, l’odeur de sa peau qui se frayait un passage jusqu'à tes narines. Tes lèvres ne se détachaient que lorsque le besoin d'air se faisait sentir, et tu te retrouvais là, haletant, reprenant ton souffle après un tel baiser, ton front qui se posait contre le sien alors qu'une de tes mains agrippait le col de son t-shirt. T'osais presque plus le regarder, le rouge aux joues, presque honteux de n'avoir pu te retenir après tes faibles tentatives - mais tu finissais malgré toi par ouvrir tes pupilles, tombant nez à nez avec ses yeux chocolat. Ton regard qui s’abaissait un instant sur ses lèvres légèrement gonflées et rosies par votre baiser, un index qui se laissait hypnotiser à les caresser doucement à la pulpe de tes doigts - et tes questions qui revenaient maintenant que tu t’étais laissé prendre par le moment. « Tu trouves pas que c’est.. Trop ? » Tu exprimais dans une petite voix, avant de grimacer un peu, l'envie de cogner ta tête contre le mur qui prennait le dessus - et putain, pourquoi tu sors des trucs comme ça, tu commençais déjà à te prendre la tête alors que c’était clairement une chose sur laquelle vous vous étiez mis d'accord. T'allais déjà le saouler après trois jours de retour. Bad move Lion. « Enfin, J'veux dire… Oublie. » Tu soufflais, baissant le regard, dénouant tes jambes autour de lui afin de te reposer sur la terre ferme - et si tu semblais flageoler, il valait mieux pas le commenter.
@Enzo Angermann

T'hésites pas plus longtemps avant de venir poser tes lèvres sur les siennes, pas envie d'attendre plus longtemps pour succomber à l'envie qui te torturait presque depuis que t'avais passé le pas de la porte. Envie de retrouver la sensation que tu pouvais ressentir lorsque vous étiez si proches quand vous étiez encore sur le sol sicilien. Envie de voir que cette connexion entre vous n'allait pas s'envoler parce que vous n'étiez plus en vacances, dur retour à Boston, besoin de lui pour que tout soit beaucoup plus facile à vivre pour toi. T'avais eu "la chance" de vivre ta dernière rupture amoureuse pendant le summer camp, cela t'avais pas mal aidé à penser à autre chose, IL t'avait pas mal aidé à penser à autre chose. C'est peut-être grâce à lui que tu n'avais pas passé le restant de tes vacances à boire comme un trou et à regretter le lendemain matin. Tu ne pouvais pas nier qu'il avait rendu tes vacances bien meilleures. Le baiser était en premier lieu assez froid, avant que Lion y mette du sien à son tour, rendant la chose beaucoup plus agréable. Il démontrait enfin qu'il avait autant envie que toi de ce baiser, tu semblais beaucoup moins perdu en sentant que le baiser était prolongé de son côté, ses jambes qui viennent s'enrouler autour de ta taille, mains qui viennent soutenir naturellement ses fesses pour éviter qu'il ne tombe. Baiser qui prend fin finalement peut-être un peu trop vite selon toi, tu le regardes, reprenant ton souffle par la même occasion. trop ? Que tu répétais, pas certain de comprendre ce qu'il voulait dire par là. lion.. si quelque chose te gêne, je préfère vraiment que l'on prenne le temps d'en parler ensemble, j'veux pas qu'il y ai de malaise entre nous. Même si cela semble être déjà plus ou moins le cas lorsque tu vois comment vous êtes en train de vous comportez.
@Lion Whitaker

Il était difficile de faire le mec qui avait des principes et des convictions quand tu te faisais avoir si bêtement et que tu te retrouvais à lui sauter dessus à la seconde où tu captais que ses lèvres s'étaient posées sur les tiennes. Il était compliqué d'admettre que d’une certaine manière, il pouvait te rendre faible - et t'imaginais que ça partait de tous ces souvenirs en Sicile, de savoir à quel point il pouvait combler tes désirs de tendresse et de domesticité même en étant seulement un sex friend. Et tu ne pouvais pas le repousser, pas comme ça, pas quand toi aussi, tu mourrais d'envie de retrouver ses lèvres - ne pas les avoirs contre toi pendant trois jours c'était déjà beaucoup. Tu reprenais ta respiration, laissant ta bouche parler pour toi, t’en oubliais qu'il ne lisait pas encore dans tes pensées, qu'il pouvait pas capter de quoi vraiment tu parlais, des voix dans ta tête qui se permettaient de juger. T’étais même pas sûr d'avoir envie de glisser sur ce terrain là, pas sûr de faire sens, où si tu te compliquais la vie pour rien. « La manière de s'embrasser, comme ça, maintenant qu'on est de retour à Boston. On peut pas se comporter de la même manière qu'en Sicile, non ? » La vie en Sicile, durant ces deux semaines, avait été une parenthèse inattendue et paisible, loin de la vie de tous les jours et de vos amis et proches respectifs, comme si vous n’étiez que les deux survivants sur la planète. Vous étiez domestiques, vous étiez - même si ça n'avait pas été dit avec ces mots-là - exclusifs, vous vous comportiez comme plus que de simple fuck buddy, et t’étais pas certain de la manière dont ça pouvait collaborer avec vos vraies vies respectives. Tu soupirais à ses mots - Enzo, toujours là pour communiquer et t’écouter, perle rare dans ce monde de brute - et tu triturais tes lèvres en réfléchissant. « C'est pas que ça m’gène. J'suis juste pas certain de comment j'suis supposé me comporter. » Tu disais à voix basse, tes bras qui se croisaient contre ta poitrine pour éviter de te laisser aller à être tactile et à le toucher.
@Enzo Angermann

Un peu étonné par sa réaction, bien que t'avais hésité toi aussi à l'embrasser de la sorte, mais t'étais finalement content d'avoir passer le cap de cette petite gêne qui semblait s'installer entre vous. T'en avais besoin. Tu finis par le questionner sur ce qu'il voulait dire par "trop", pas certain de comprendre ce que ça voulait dire. t'en avais envie, lion ? si t'avais envie de ce baiser autant que moi, je ne vois pas ce qu'il y a de mal là-dedans. Que tu réponds tout simplement en haussant les épaules. Il est vrai que vous n'êtes plus dans votre petit coin de paradis mais cela ne change rien au fait que t'as envie de passer du temps avec lui, que tu l'apprécies et que t'as besoin de ce genre de contact quand t'es à ses côtés. T'en sais trop rien si tu pourrais qualifier cela de normal, mais ça te fait juste un bien fou de l'avoir auprès de toi, il rend ta vie un peu plus facile, et tu ne le remercieras jamais assez pour ça. comporte toi normalement, on s'est dit pas de prise de tête, d'accord ? Tu glisses un doigt sous son menton afin de relever sa tête pour pouvoir plonger ton regard dans le sien. j'ai vraiment aimé ces quelques jours avec toi en Sicile, Lion. grâce à toi j'ai réussi à vivre facilement ma rupture, tu m'as permis d'oublier toute la merde qui m'était tombée dessus ces derniers temps. Tu soupires, reprenant un peu ton souffle avant de poursuivre. j'suis bien avec toi, j'ai pas envie que ça change quoi que ce soit entre nous, j'pense qu'on a dépassé le stade de simples amis, et j'veux vraiment pas qu'on revienne en arrière, j'veux qu'on continue à avancer, voir ce que ça va donner, d'accord ? T'essayes de lui ouvrir ton cœur, de lui faire part de ce que tu ressens en ce moment même.
@Lion Whitaker

T'avais presque envie de lui tirer l'oreille, ou de le frapper avec une pancarte géante où serait inscrit un gros OUI en toutes lettres, alors qu’il te demandait si tu en avais eu envie de ce baiser. Tu savais qu'à ce moment-là, tu ne faisais pas le plus de sens sur tout, que tes pensées elles-mêmes étaient chamboulées et avaient du mal à être raisonnées, mais s’il y avait bien une chose sur laquelle tu pensais avoir été clair et l’avoir démontré en laissant ta passion et ta fougue parler, c’était sur ce baiser. Tu hochais donc doucement la tête pour lui répondre - et non, c’était vrai, il n'y avait pas de mal en soit. C’était tout l'après qui te faisait peur, le fait d’y prendre trop l'habitude, d’y prendre trop goût. Si tu avais décidé y a quelques mois de t'éloigner d’Adrian - alors que vous aviez une relation également basée sur le sexe mais aussi très intense en peu de temps - ce n'était pas pour rien. C'est parce qu'après ces deux mois, malgré les facettes de lui différentes que tu pouvais observer contrairement à la plupart des gens, tu compris très vite qu'il ne serait jamais un homme qui déciderait de se mettre en couple avec toi - et t'avais peur que le schéma se répète d'une certaine manière avec Enzo. Après tout, il sortait tout juste d’une rupture, ses exs semblaient être toutes des femmes - mais ça encore, vous n'aviez pas abordé le sujet plus profondément - et t'avais pas envie de finir par vraiment t’attacher à lui pour juste te faire du mal. Nouveau hochement de tête - même si t'essayais de te comporter normalement, même si ça ne se voyait pas. T'étais juste pas certain de ce qu'était la normalité, de si vous aviez la même définition pour vous que pour tout le monde. Pas l'envie de lui demander, pas envie de lui prendre la tête encore plus après si peu de temps depuis que vous étiez de nouveau sur le sol américain, pas envie de passer pour le mec chiant qui ruinait déjà votre motto. Son doigt venait sous ton menton et tu te laissais faire, relevant un peu ta tête, croisant son regard qui cherchait le tien, alors qu'il commençait à parler pour te rassurer. Tu l’écoutais attentivement, ne le lâchant pas du regard, n'y voyant que de la bienveillance et l'envie de partager son ressenti - tu humidifiais tes lèvres avant de prendre à ton tour la parole. « Je suis content... Si tu as pu avoir une rupture plus douce grâce à ma présence. Si ça a pu t'aider à oublier un peu. » Tu commençais - et t'allais devoir toi aussi t'ouvrir un peu, malgré que ce soit difficile. Tellement plus facile de faire ça par message, de lui dire à quel point il pouvait être un bon gars, de parfois même mettre un cœur ou deux - là, c’était bien différent. « J’suis bien aussi avec toi. Trop. Tu captes ? J'ai peur que ce soit l'air dépaysant des vacances et que tout dégringole aussi vite. » Après tout, même si vous aviez été amis avant ça, il n'avait pas été de ceux dont tu trainais le plus ou était le plus proche, et cette soudaine complicité entre vous pouvait s'avérer aussi bien rapide pour des yeux extérieurs. Tu expirais doucement, tes doigts qui tapotaient contre tes biceps pour leur donner quelque chose à faire - et ton esprit redoublait presque de questions alors qu'il avait dit vouloir aller de l'avant, voir où ça vous menait, et t'avais envie de demander quoi, de lui demander s’il parlait toujours de votre amitié même si vous n'étiez plus que de simples amis, ou s’il faisait allusion à autre chose. Mais tu préférais te taire. Pas envie de rendre une nouvelle fois l'atmosphère plutôt awkward, pas envie de t’humilier à utiliser des mots qui ne vous correspondrait pas, alors tu hochais la tête, faisant un petit pas vers lui, soufflant dans l’espace qui vous séparait. « D'accord. Allons de l'avant alors. » La pointe dans le coeur qui n’était pas totalement certaine que ce soit une bonne idée, qui voulait se protèger de ce qui pouvait se passer - car t’étais quelqu'un qui pouvait accorder trop d’importance aux gens très vite et tomber aussi rapidement. Mais à cet instant, tu souhaitais n’écouter plus qu’Enzo, sa voix, son raisonnement, ses paroles rassurantes, et tu décroisais tes bras, faisant un nouveau pas vers lui. « Je peux ? » Tu demandais, voix basse, le regard qui s’abaissait sur son torse, l'envie d'aller dans ses bras - et tu demandais même si t’étais presque certain qu'il te dirait que t'avais pas besoin de le faire.
@Enzo Angermann

T'avais besoin de mettre les choses au clair avec lui, qu'il sache qu'il n'était pas le seul à se poser des questions sur votre relation, tu ne savais pas trop non plus vers quoi vous étiez en train de vous en aller, mais t'avais envie de prendre le risque de voir ce que cela pourrait donner entre vous. Peut-être que tu pourrais passer à côté d'une belle histoire si jamais tu décidais de ne plus le revoir ? T'en sais rien, la seule chose dont t'es certain c'est qu'en ce moment, t'as besoin d'être avec lui, il te fait un bien incroyable. C'est ça le plus important, non ? En tout cas, pour toi, cela semble l'être. Tu suis ton coeur. Ou du moins le sentiment de bien-être que tu ressens à ses côtés. c'est jamais trop si l'on est tous les deux d'accord pour se dire que l'on a envie que tout ça arrive, non ? c'est comme ça que tu vois les choses, toi, en tout cas. le retour à Boston ne veut pas dire fin de notre relation. T'essaye aussi un peu de te rassurer en le disant à haute voix, mais c'est pourtant la vérité, non ? Vous avez tous les deux les mêmes envies, alors pourquoi s'en priver ? Ça ne peut faire de mal à personne. viens là. Que tu murmurrais avant de le prendre dans tes bras, le serrant fortement contre toi, comme ce besoin de le sentir tout contre toi après lui avoir plus ou moins ouvert ton coeur. alors, j'te montre mes talents de chant quand ? Hey tu t'es pas remémorer les chansons du film pour rien, non ?
@Lion Whitaker