to the sweet lying premises (falledd)

@Redd Aspinosa  

Retour à la réalité, les pas me guidant vers cette nouvelle demeure, accompagné de mon fidèle ami, Vador. Secrètement, j’osais espérer que le sort ne me renvoie pas le malheur que j’avais pu causer par le passé. Car ma crainte fondamentale se gorge de ce sentiment d’insécurité et de faiblesse. L'attachement que je refuse de voir et qui pourtant, est de plus en plus présente. Oui, j'ai menti, dans le seul but de me protéger. De nier toute évidence qui me saute par-delà les paupières. Et je continuerai à nier jusqu'à ce que ce sentiment disparaisse. L'index fait pression sur la sonnerie de Redd. Incapable de contrôler ce cœur qui marque un rythme lourd et effréné. Vador quant à lui, est beaucoup plus excité à l'idée de retrouver son nouvel ami, les pattes qui grattent littéralement la portière, marquant sa présence.

@Fallon Hardley -- un plan cul. c'est ce qu'elle est. ce que t'es. ce que vous êtes. non ? oui. même si toi, tu l'nuance. habitué des amitiés et plus si affinité. loin de mélanger le sexe et les attachements. activité comme une autre, à partager. dissociation des sentiments, des corps physiques. et tu l'attends, ton plan cul. celle qui vient promener son chien avec le tien. c'est vrai que c'est vraiment l'genre d'activité à faire, quand les relations se toisent d'une étiquette d'plan sexe. mais, vous l'faite pour eux. les chiens. porte sonne, main qui ouvre la porte, sans l'attendre. pas qui retourne vers l'antre masculine. enfiler tes chaussures. la laisse rentrer sans l'inviter. slip excité, salue son pote. retrouvailles canines. le salon, la porte à droite les chiottes salle de bain et celle au fond, la chambre. visite express, de loin.

@Redd Aspinosa  

La porte qui s'ouvre, visage presque boudeur m'apparaît. L'humeur assez tendue que je peux sentir à sa façon d'agir. Me tourner le dos. Limite, m'accueillir à contrecœur dans sa demeure. Vador qui se dérobe, laisse que je lâche. Je médite, l'dos et les fesses plaqués contre la bordure de porte. Je n'entre pas. Je n'y suis pas invitée. Je déroule mes pensées, sur ce que je vois. Je cherche un indice, quelque chose qui pourrait m’aiguiller sur cet accueil électrique. — Pas mal à première vue. Jette un rapide coup d'œil au salon. Petit, mais sympa. — Il y a au moins deux qui sont super heureux de se retrouver. Référence aux chiens et aux queues qui dansent de joie.

@Fallon Hardley -- l'appartement, simple. bordel, s'entasse déjà. matériels de musique, trouvent le sol. entre deux jouets de slip. pas l'genre à s'étendre sur la décoration et s'extasier sur le nouvel appartement. l'endroit où tu dors, toi. où tu vis. rien de plus qu'un toit sur la tête. plus dehors que dedans, toi. pour créer, pour t'aérer. l'gamin qu'à grandit dehors. trop loin de fracas d'bouteilles vides. le corps se redresse, chaussure aux pieds. clés attrapées du bout des phalanges. ouais. froid, trop distant. trop chiant. qu'est ce que t'as ? monsieur est vexé des mots envoyés, un plan cul. plutôt saoulé d'être saoulé. l'mélange, dans tes neurones. on y va ? les billes trouvent enfin son visage.

@Redd Aspinosa  

Sourcils qui froncent, je le sens, ce froid qui vient directement me glacer les entrailles. L'ombre glacée qui entoure son cœur, m’isole. Il est prêt à y aller. Mais je n'en dispose pas. Finalement, je m'invite toute seule dans son salon après avoir refermé la porte. — Pas avant que tu m'dises, pourquoi t'es aussi froid. Aux dernières nouvelles, c'est moi qui faisais la dramaqueen avant de me calmer. Mais là, c'est clairement lui qui m'a piqué le rôle. Animé par l'envie de comprendre pourquoi, je pose les fesses sur le dossier du canapé.

@Fallon Hardley -- porte se referme. clos l'antre des enfers. rend l'atmosphère plus électrique. le fond des entrailles brule, et le visage qui ne bouge jamais. les traits intacts. ne rien laisser paraitre. paraitre quoi ? les émotions dont tu ne connais pas les entrées, les sorties. le néant qui se laisse tramer dans le cervelet. tu tapes des grandes discutions à ton plan cul ? non. laisse entre les doigts, planté devant elle. attend qu'elle libère l'instant. que vous trouvez l'extérieur.

@Redd Aspinosa  

Je sens son enfer froid s'emparer de moi et malgré tout, je reste campée sur ma position, ne bougeant pas d'un poil. Je peux aussi déceler une pointe d'émotion malgré sa détermination à me faire croire le contraire. Une pensée fugace me traverse l’esprit. — C'est donc ça le problème ? Le mot interdit ? Fuite vaine et inutile. J'ai du mal à le suivre, car je pensais jusqu'à aujourd'hui, que rien ne pouvait l'atteindre. Lui, qui ne cessait de répéter qu'il se foutait du monde entier. Je ne savais encore moins définir, ou donner un nom à cette étrange relation. Un pas vers lui, plante mon corps devant le sien et plonge mon regard dans ses yeux. — Pourquoi ça te met dans cet état ? Le questionnais-je d'un sourire carnassier, un peu cruel.

@Fallon Hardley -- pas l'envie de dévoiler. pas l'envie de creuser. les pensées enfermées où même toi tu n'as pas accès. où même toi tu n'es jamais allé depuis trop longtemps, maintenant. sors le dictionnaire, tentes de trouver à la ligne déni, les explications. et tu rates sa réponse. laisses le vide combler le néant. se retrouve devant elle. parfum dénude les narines. longtemps que tu n'avais pas sentis. sourire carnassier, rendu. les jeux reprennent. le plus insolent gagnera la médaille d'or. c'est toi qu'est venue, hardley. la main s'engage dans ses reins, plaque les corps rapidement. à toi d'expliquer pourquoi tu voulais me parler. provoque le diable quand les visages de frôlent.

@Redd Aspinosa  

La distance qui se rompt, vos corps à quelques centimètres l'un de l'autre. L'impression qu'on avait plus eu ce genre de proximité. Sa main qui s'aventure sur ma hanche, plaque nos deux corps l'un contre l'autre d'un geste rapide. Visage qui frôle presque le sien. Il sort la carte de la question par la question. Joue avec mes sens. Provocation évidente. — Et donc, tu crois que je vais répondre à ta question alors que tu n'as pas répondu à la mienne ? Nos yeux se fixèrent, se jaugèrent. — Réponds à la mienne pour que je puisse répondre à la tienne. C'est comme ça que ça marche. L'esprit renard. Les mains qui caressent lentement son torse, trouvent refuge sur son col. Nous restons un long moment ainsi, sans bouger.

@Fallon Hardley -- un mode d'emploi à suivre. une notice à lire. comme ça entre vous, les règles qui se dressent, depuis des mois. les mêmes. éviter les questions, détourner les réponses. terroristes des sincérités. fiché dans les dossiers d'insolence haut placée. et les corps se rapprochent, jouent des proximités. retrouve son souffle. tu sais, que j'vais pas y répondre. sourire étire les lippes. resserre les bras autour d'elle. main attrape son visage, encadre sa mâchoire. j'y gagne rien à répondre. absolument rien en récompense. fonctionne par intérêt.