feu de paille ☾ orphy

08/06/2024

feu de paille

23 août ☾ simon imax theater

« Tu r'commences quand tu veux. » Les sourires à saveur choco-sonny kidd-lat se font rares, mais en v'là un qui pointe le bout de son nez quelque part à la commissure. Un coin s'étire en douce, à peine. On sait qu'il est là, pourtant. Mais seulement si on y porte vraiment attention. À vrai dire, tu fais même pas l'effort de le camoufler cette fois – les grimaces difformes retrouveront bien assez vite leur chemin jusqu'à ton visage. (Con)damné. (Fou)tu. Un con follement damné. Ou un damné follement con. C'un peu comme tomber dans la marmite de panoramix. T'en ressors forcément pas indemne, que ce soit en bien ou en mal. Dans quel état on va t'trouver, toi? On dit que la consommation régulière de caféine peut créer une dépendance physique. Mais l'café, comme n'importe quelle drogue, c'est pas pour tout le monde. Ça passe ou ça casse. Plus jamais, ou à tout jamais. Et orphée, ce sera quoi? Va-t-il savoir s'en priver... ou en redemander? « T'vois ce que t'aurais loupé si t'avais pas donné une deuxième chance au coureur? » et lui aussi qui, blasé, avait bien failli passer au prochain appel. Énième référence à cette première rencontre r a t é e. Doigts remontent à peine vers la cambrure de son dos, jouent avec la peau comme une partition de piano – même si t'as jamais joué une seule note de ta vie. À ce moment-ci, c'la plus belle des mélodies.

code by endlesslove

(Sonny Kidd)

15/04/2024

( tw ; ràs)
faut pas l'dire deux fois, parce qu'ses pulpeuses elles si bon goût qu'tu pourrais y rester accrochée, c'sans doute la première fois qu'tu l'vois sourire comme ça, peux pas nier c'qui passe au fond d'l'estomac. c'est contagieux son histoire. t'sens comme des ailes qui battent dans tes entrailles, provoquant la contraction des muscles sourieurs. qui es-tu, t'reconnais pas. elle est où celle qui broie du noir, s'enferme, n'souris pas, celle qui consomme sans rien ressentir. – fallait qu'tu viennes me chercher... qu'tu lâches alors qu'tu sens encore l'aimant qui fait effet, ses doigts sur ta peau, comme une décharge électrique qui parcoure ton derme. lippes venant recapturer les siennes, pas suffisamment appréciée, besoin de plus. main qui glisse toujours un peu plus contre sa peau, remontant le long d'son torse. -- @Sonny Kidd

(Orphée Sarehenes)

08/06/2024

feu de paille

23 août ☾ simon imax theater

@Orphée Sarehenes + @Sonny Kidd

« Pas sûr d'avoir envie d'te laisser partir, maintenant... » Pour joindre la parole aux gestes, tu la fais virevolter sur place, pirouette cent quatre-vingt degrés. À ton tour de la faire captive de ta grande et maigre carrure. Lèvres picotent de son goût sucré, bonbon doux-amer dont t'as envie de te sustenter. C'est pas l'ventre qui crie famine... ou peut-être que si. Ce sont les tripes qui se tordent, te crient leur fringale. Désir. Ses doigts t'électrisent, te brûlent la peau. Cellules s'enflamment, entrent en collision. Idées vapeur, l'esprit embrouillé. Rompt le contact de vos lippes, à bout de souffle d'courir le marathon dans ta tête. « J'vais pas te mentir.. tu m'fais perdre mes moyens. J'ai pas les idées en place. » Mais encore suffisamment ordonnées pour pas imploser.

code by endlesslove

(Sonny Kidd)

15/04/2024

( tw ; ràs)
– qui t'dis qu'j'ai envie d'partir... qu'tu souffles, alors qu'les places s'échangent, désormais entre lui et la faïence alors qu'tes doigts continuent de s'aggriper à sa peau, comme s'il était impossible de t'en défaire. l'retour de ses pulpeuses qui fusionnent avec les tiennes, n'te lasserais jamais du contact, pourrais durer une éternité. comme si l'temps s'arrêtait là, maintenant. puis finalement, ça s'détache doucement. observe l'visage, détailles, souris. – j'trouve que tu t'en tires bien.. j'plus envie qu'tu m'lâches.., s'il te plaît si tu m'lâches je m'envole. -- @Sonny Kidd

(Orphée Sarehenes)

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