come get your cat (yejun)

☼ come get your cat
feat @Yejun Moon
11 juillet 2024, 19h
city center, boston, usa
tw : vulgarité.

attraction féline. l'chat collé aux mollets, tête rencontre mes jambes, s'cogne pour recevoir les caresses. l'affection sans jamais capter comment elle pouvait être aussi naturelle. y'a les yeux qui s'baladent sur le pelage, grisâtre, l'collier autour du cou. médaille s'balade au fil des pas, chat s'promène entre moi et là-bas. mais l'attention est collée à la médaille, numéro lu, tapé machinalement sur l'téléphone. salut. j'ai trouvé votre chat. il a l'air perdu. j'me trouve à city center, immeuble b. l'cul posé sur le banc, l'chat sur les jambes, s'prélasse, quémande, besoin pressant de recevoir les caresses. les doigts s'perdent dans la fourrure épaisse, à regarder les alentours pour trouver la personne des yeux. pourrait être n'importe qui, l'amour pour les chats trop prononcé, sûrement. y'a même pas la connaissance du nom, mémoire a jamais capté les traits d'son visage. inconnu, au masculin, au féminin peut-être, ça a sûrement peu d'importance. parce que faut juste venir récupérer l’animal qui prend ses aises, donne l'attention qu'les humains donnent pas assez bien. alors j'finis par plus regarder les alentours, plus capter qu'une présence viendra réclamer le petit animal qui semble trop apprécier c'moment d'bien. et quand il partira, y'en aura toujours un autre pour m'donner l'même moment.

☼ come get your cat
feat @Neo Jang
11 juillet 2024, 19h
city center, boston, usa
tw : anxiété

situation particulière. particulièrement angoissante. ton cerveau murmure les et si ? dans le creux de l'oreille, génère les pires scénarios à chaque nouvelle minute. parce qu'elle n'est toujours pas revenue. seule dehors, permission dont elle semble avoir profité pleinement. parce que tu lui as fait découvrir le bas de l'immeuble, l'a accompagnée le temps qu'elle s'habitue à l'extérieur, qu'elle découvre les environs. parce que tu refuses de la garder enfermée, comme un animal dans une cage dorée. fenêtre ouverte, balcon à disposition, tu t'es fait aucun soucis au départ. a souri en la voyant sortir, goûter à cette douce liberté. mais le temps passe, continue de passer. et elle revient pas. reviendra peut-être jamais... jusqu'au message reçu, du numéro inconnu, qui fait presque sursauter. le soupir de soulagement s'échappe sans y faire attention. les doigts tapent sur l'écran. Bonsoir. Merci de m'avoir prévenu, j'arrive immédiatement. juste le temps d'enfiler une paire de chaussures que tu fermes déjà la porte. marches (trop) vite jusqu'au lieux indiqué. proche. tellement proche, mais le quartier a dû la désorienter. t'observes les rues, avant de repérer ce garçon, sur un banc, un chat ressemblant un peu trop au tien sur les jambes. s'approcher rapidement. le sourire poli paniqué avant de regarder le félin, comme pour t'assurer qu'il s'agit bien d'elle. bonsoir... je... tu sais pas ce que t'es censé dire. la situation trop étrange. tu prends ton courage à deux mains, observes le sol, derrière lui, alors que les doigts se frottent doucement. est-ce que c'est vous ? le message. pour mon chat...

☼ come get your cat
feat @Yejun Moon
11 juillet 2024, 19h
city center, boston, usa
tw : vulgarité.

notification attire l'regard. message s'affiche sur l'écran, s'montre à la bête posée sur les cuisses. lui murmure que le maître viendra récupérer le petit truc égaré. un message de plus, à peine d'quoi être sûrement un peu poli. d'accord. rien de plus qu’acquiescer la venue. dans la tendresse, mes doigts s'baladent dans l'pelage gris. c'est la paix, l'moment agréable. l'monde autour qui continue d'tourner, et j'm'occupe à peine des regards sur nous. ils pensent à l'adorable quand j'm'occupe de l'agréable. l'ombre d'un sourire aux lèvres. et le compteur des secondes est foutu en l'air. à fixer sans craindre, y'a rien qui peut déranger, rien qui peut foutre en l'air l'instant. pas une parole désastreuse, pas une action chaotique. et y'a une voix, qui cause. une ombre à terre qui s'dessine. alors ça attire l'attention, fait lever l'regard. et c'est revenu, trois secondes pour fixer. trois secondes pour observer, détailler. et l'visage m'dit quelque chose. revient en tête. c'curieux, d'avoir la mémoire qui souffle la poussière, va gober dans la corbeille l'souvenir de y'a des mois. il cause, j'écoute, fixe ailleurs, un autre point, pour faire croire qu'l'regard lui est donné. ah, c'est toi. que c'est lâché, simplement, l'chat qui s'échappe des genoux, part à la conquête du maître. p'tite douceur marche sur l'banc. c'est moi, ouais. c'est lui, ton chat, nan ? pas douter vraiment, quand l'félin approche sans crainte. ou c'est un trop gros besoin d'affection. j'me penche légèrement, regarde derrière lui. t'habites pas loin d'ici ? t'as pas mis longtemps, et ça m'étonnerait qu'il s'échappe aussi loin d'chez lui. tenter d'pas nous plonger dans l'calme angoissant. la situation est sûrement déjà gênante. alors j'observe juste le chat, s'approcher d'lui, quémander sûrement sa présence. pas savoir quand ce chat sera de nouveau dans les parages. lui, et son maître avec.

☼ come get your cat
feat @Neo Jang
11 juillet 2024, 19h
city center, boston, usa
tw : anxiété

ça a fait serrer la gorge pendant un long moment. plusieurs heures à observer la fenêtre avec trop d'espoir, avant que le message n'arrive pour rassurer. bouffée d'air appréciée après l'asphyxie. le corps se met en marche rapidement, comme pour ne perdre aucune seconde. comme si l'inconnu pouvait disparaître, si tu mettais trop de temps. la réflexion se fait à peine. la machine s'accélère. souffles rapides alors que tu t'actives dans l'appartement, avant de sortir, enfin, pas assez vite. l'endroit annoncé est proche. à peine quelques minutes suffisent pour t'y rendre. (et peut-être que marcher plus rapidement qu'à l'habitude aide à réduire le nombre...) il y a cette silhouette, sur un banc, qui attire l'oeil. l'animal qui se prélasse sur ses jambes. alors c'est un peu sans réfléchir que tu t'avances, croises les doigts pour que cet inconnu là ne soit pas juste une coïncidence étrange. les mots s'enchaînent, incertains, hésitants. aucun regard pour lui. tu pourrais reconnaître ton chat n'importe où, mais l'angoisse joue peut-être des tours aux yeux. confirmation demandée. reçue. la tête hoche énergiquement, vibre plus qu'elle ne bouge honnêtement. les doigts jouent avec un bout de la veste. elle s'approche, noodle. le doute s'efface, parce qu'elle te reconnait, elle sait qui tu es. un regard, rapide, vers lui, avant de rebaisser les yeux. non, j'habite pas si loin... la bouche se fait bavarde, comme pour donner une explication qui n'a jamais été demandée. c'est la première fois qu'elle sort seule. j'essayais de l'empêcher avant, comme elle est encore jeune. et pas forcément prête, au cas où quelque chose arrive... elle n'a peut-être pas reconnu où elle était. arrête. il s'en fiche, l'inconnu, de pourquoi ton chat s'est perdu. et ta main, instinctive, va caresser l'espace entre ses oreilles tendrement. glisse jusqu'au dessous de la mâchoire. merci beaucoup, en tout cas. désolé du dérangement...

☼ come get your cat
feat @Yejun Moon
11 juillet 2024, 19h
city center, boston, usa
tw : vulgarité.

y'a l'attention sur l'pelage, l'inconnu préparé à être rencontré. s'prélasse, c'presque à se demander si cet animal est pas déjà venu ici. aimant toujours incompréhensible, j'en ai jamais su la formule, le fait que j'sois le petit prince d'ces chats errants ou presque. manque un nombre dans l'équation pour savoir enregistrer l'information. p'tite boule de poils a une maison, elle transpire sûrement l'affection. ça porte peu d'importance quand la présence féline est plus agréable, devient l'moment d'respirer, juste un peu. happé l'air pour oublier que les humains sont la plaie d'mon monde. alors quand il arrive, l'propriétaire de l'animal, les yeux enregistrent encore une fois l'visage. ça rappelle l'ballon qui a failli l'cogner, le carnet de dessin, les alentours qu'il s'est pris de passion.. semble pas me reconnaître, mais ça importe peu. les épaules se haussent légèrement, comme une réponse à moi-même, une question qui a même pas eu lieu d'être. et faut pas laisser l'vide s'installer, faut remplir l'blanc qui pourrait s'installer. les yeux s'perdent sur le chat qui approche, la tête se hoche à ses réponses. donne l'explication, la bouche déblatère l'explication. fin, j'rétorque : cool. elle s'est pas perdue loin. juste désorientée. elle s'habituera. comme tous les autres que j'ai vu traverser ces rues, s'faire des potes à l'angle là-bas. juste une pause pour réfléchir. j'l'avais jamais vue ici, c'pour ça. elle va s'faire au quartier. et au pire, elle tombera jamais sur quelqu'un d'mauvais. parce qu'à avoir une couronne invisible en haut du crâne, y'a l'affection pour ces animaux qui s'est développée. la meilleure compagnie, jamais étouffante. y'a un mouvement de recul, pour laisser l'maître et la bête se retrouver. glisser sur l'banc, assez loin, pour pas approcher d'trop. c'est pas si grave. je suppose que c'est rassurant de savoir qu'elle est pas vraiment paumée. tenter l'sourire. et là, y'a le silence. quelques secondes, à tenter de vouloir trouver une solution d'pas le laisser s'installer. alors la bouche cause : t'as mon numéro, au cas où ça recommence. et vice-versa. l'affirmer, c'presque évident que je puisse revoir le p'tit dans les alentours. encore un regard. deux secondes, seulement, avant d'fixer l'animal et l'ronronnement des caresses qui lui font du bien.

☼ come get your cat
feat @Neo Jang
11 juillet 2024, 19h
city center, boston, usa
tw : anxiété

ça rassure l'esprit presque immédiatement. de la voir, sans une égratignure apparente, entre de probablement bonnes mains. l'inconnu, il a pas l'air méchant. la bonté de t'avoir prévenu efface toute possibilité de méfiance. pas une goutte dans le système, pas de doute, plus de craintes. parce qu'elle semble avoir apprécié le petit moment qu'ils ont dû avoir, tous les deux. assez pour continuer de se coller à son corps comme à celui d'un protecteur. ça rassure. ça rassure tellement. les yeux restent fixés sur elle. observent les mouvements, le comportement dans une dernière tentative de déceler quelque chose de mauvais. mais rien. alors les mots s'enchaînent, incertains. la tête hoche quand tu trouves rien à dire de plus. parce qu'elle est toujours là, la peur de dire un truc en trop, la peur de rendre mal à l'aise par ta présence ou tes mots. j'ai aucun doute là-dessus... juste le temps de s'y faire, oui. la créature est sociable, un trop plein d'amour à donner. se méfie peut-être des amis mais adore la visite des parents. coure vers eux à chaque fois, se frotte à leurs pieds pour réclamer l'attention. ça tirerait presque du réflexe, la façon dont tes doigts cherchent son contact, la douceur rassurante du pelage gris. l'inconnu remercié, de t'avoir rendu ce confort. un nouveau hochement de tête alors que le silence s'installe. l'attention entière est versée sur la précieuse, celle que tu traites comme partie de ta famille plus que simple animal de compagnie. ta fille, qu'il rigole souvent, ton père. les yeux se détachent d'elle, volent vers lui. lèvres dessinent un petit sourire avant de s'étirer dans des mots peu réfléchis. de même. si... tu. la revois avec un air perdu, n'hésite pas à me contacter. à peine le temps de respirer. détourner le regard. arrêter les caresses et prendre la boule de poil dans tes bras, dégager une main pour la lui tendre de cette façon presque trop solennelle. moon. jun. je veux dire... mes amis m'appellent moon. ou jun. pour... si tu as besoin d'un nom... pour le contact. la voix baisse un peu plus à chaque pause. pourquoi tu te présentes ? il en a rien à foutre, c'est juste de la politesse. tu le reverras jamais. tu te fous la honte. stoppes le contact visuel, inconfortable. fixes les pieds en tentant de garder le sourire présent.

☼ come get your cat
feat @Yejun Moon
11 juillet 2024, 19h
city center, boston, usa
tw : vulgarité.

pourrait y avoir un regard pour l'inconnu, l'attention d'plus que les doigts tapant d'simples mots sur l'écran du téléphone. faire plus que combler l'inquiétude par la sérénité. règles des secondes qui s'établit, l'regard s'balade à peine quelque secondes pour affirmer à la case des souvenirs que l'visage a déjà été croisé, imprimé, histoire d'pas oublier si le corps traverse la même allée. y'a l'peu d'attention qui s'focalise sur le félin, qui se promène entre lui et moi. donne la même dose d'tendresse, s'colle à mon flanc quand il s'approche pourtant de l'inconnu. l'maître semble rassuré, et c'est peut-être juste normal d'agir de cette manière, quand la bête avait la trouille aux yeux et l'impression d'se perdre à chaque mètre effectué. a tangué entre liberté et effroi, pas reconnaître le chemin de chez soi quand y'a l'aventure qui ouvre sa gueule béante. hochement de tête - prendra l'habitude, connaîtra les raccourcis, les rues à prendre en biais pour rentrer dans l'immeuble juste à côté. dans l'même quartier, ça finit par plus être compliqué. je glisse mon corps, laisse place à la beauté des deux. c'plus réellement une relation animal et maître, quand ça déborde sûrement un peu d'amour entre eux. l'regard fixe la scène. j'me dis pitié, pour pas finir par les envier, eux aussi. y'a son regard. alors c'est un automatisme, d'relever le mien. trois, longues, secondes. j'y penserais. l'regard s'taille, ailleurs, l'animal, l'sol, les vêtements, s'accroche aux détails plus qu'au visage. ça bouffe les entrailles, l'anxiété, la sensation d'inconfort quand les yeux s'lâchent plus. mais y'a un mouvement, qui attire, qui demande encore de tourner la tête vers lui. main tendue, son prénom qui s'dégage de ses lèvres. fixée, la main. écoutés, les mots. alors je tends aussi, serre la main. mais l'contact dure pas longtemps. jun. moon c'ton nom de famille ? les doigts relâchent, retombent sur ma jambe alors que j'oublie presque de donner mon nom, même excuse qu'un nom de contact. neo. que c'est sorti d'une traite, pas besoin d'un long dialogue pour trois lettres à aligner sur l'écran. mais c'est peut-être trop franc, trop mauvais, comme communication. maladroit, on pourrait l'croire presque. légère grimace, à tenter d'trouver de quoi rattraper l'coup que je pense mauvais. jang. neo. pour le nom de contact, aussi. que j'sois pas l'homme qui a récupéré mon chat apeuré dans la rue. et l'inconnu, c'complexe de le dompter, de supporter les nouvelles rencontres. alors y'a un sourire, simple, presque trop faible pour être cru vivant sur mes lèvres. mais y'a l'effort, d'pas être détesté à première vue. y'a un effort, pour convenir à tous ceux dont la première rencontre est aisée.

☼ come get your cat
feat @Neo Jang
11 juillet 2024, 19h
city center, boston, usa
tw : anxiété

tu devrais être habitué, depuis le temps. les situations sociales, peut-être pas rendues agréables avec les années, mais au minimum moins stressantes. ça ferait rouler les yeux, profond dans les orbites, tes petits tics pseudo paniqués. les doigts incapables de rester en place, toujours à toucher, jouer, avec quelque chose. qu'il s'agisse du tissus des vêtements, des coutures de la manche ou de la fourrure de noodle. le résultat est le même. le regard reste pas en place, pas foutu de rester dans le sien plus d'une seconde. comme si le sol était cent fois plus intéressant. il y a cette main, que tu tends avec le souvenir de toutes ces rencontres. politesse de se présenter avec un sourire. à balancer les surnoms qu'on force sur le visage. jamais le prénom aussi. réduit à une moitié d'identité. un nom de famille, quelques lettres choisies, élues par d'autres. rien de plus qu'une habitude prise, de se présenter de la façon que tout les amis ont choisi de t'appeler. comme si le prénom était réservé à la sphère familiale. sa main apparaît également. serre la tienne. relâche alors que tu hoches la tête. c'est ça... puis son nom. en échange du tien. et encore un hochement de tête, un léger sourire pendant que les yeux se perdent entre les siens. comme pour assurer que tu as intégré l'information. associé les lettres au visage. ta main libérée repart dans le pelage du chat, caresse sans réellement y penser. ça fait sortir un début de rire, quelques notes soufflées, avant d'être rattrapées, contenues, quand il sort ton excuse. juste pour le nom du contact, évidemment... et c'est drôle, cette façon dont les mots s'échappent seuls. alors que la main remonte jusqu'à la petite tête poilue. j'aurais au moins eu la bonté de t'appeler l'inconnu de noodle, voyons... c'est marmonné. tandis que la phrase suivante, ajoutée rapidement, comme pour effacer tout doute. doute de quoi, t'en sais rien ? c'est un peu trop long, sinon. pour un nom de contact.

☼ come get your cat
feat @Yejun Moon
11 juillet 2024, 19h
city center, boston, usa
tw : vulgarité.

faudrait continuer à porter l'peu d'intérêt, de pas s'inquiéter d'être bien droit. dans les clous qui bousillent la peau, qui entrent dans l'crâne pour infecter les neurones. parce que y'a plus l'habitude, des nouvelles rencontres. parce qu'en deux mois, j'ai réussi à zapper l'programme. oublié l'mode d'emploi. ailleurs, les règles à suivre. y'a juste la logique d'agir, y'a juste l'besoin de faire les choses correctement. carrées. mais bancales. y'a à peine quelques secondes, pour enregistrer les défauts visibles de la peau. à peine quelques secondes pour graver l'regard, qui échappe aussi rapidement que l'mien veut bien l'observer. c'est sûrement complexe pour lui aussi, d'se retrouver auprès d'un simple gars dont il semble pas avoir le moindre souvenir. puis y'a sa main tendue, la politesse établie dans l'asthénosphère, elle pollue l'espace. c'est presque solennel, mais y'a pas le refus de serrer. mais l'contact durera jamais longtemps, assez pour pas ressentir la gêne dans l'corps entier. acquiescer l'nom de famille, donner l'mien juste après. l'identité toute entière, pour pas s'taper un surnom derrière. un nom à mettre sur un visage, s'il oublie pas d'ici la prochaine rencontre. si y'en a une, de prochaine fois. main lâchée, l'regard se balade sur un coin de son visage, pour faire croire à la totale attention. y'a le besoin, de pas percer ses yeux, de pas comprendre que le regard peut se fondre dans le mien, rendre la situation plus inconfortable. mais y'a son rire, l'début, qui étonne. alors l'regard tombe sur ses lèvres, elles s'articulent, entre un rire, entre des mots, qui s'enchaînent. et ça tombe, sur la main dans l'pelage gris. puis j'souffle un rire aussi, faible, du nez. hm. y'aurait fallu mettre ça en initiales, t'sais. mais l'inconnu de noodle, c'est pas si mal. y'a un sourire échoué, quand ça mentionne le nom. avant d'capter. que l'nom est mis sur le minois du félin. ah. donc tu t'appelles noodle. c'est sympa comme nom. honneur à la bouffe adorée, à celle faite à trois heure du matin quand j'ai zappé l'dîner à force d'avoir l'attention rivée sur la partie qui dure d'puis le réveil. les mains s'enfoncent dans les poches de mon pantalon, à presque regretter l'hiver et les vestes pour l'faire un peu mieux. faut empêcher l'envie de la caresser, la petite bête. j'observe juste la scène. j'commence à les envier. mets juste neo, maintenant. c'est dommage, le nom était bien trouvé. mais ouais. au moins maintenant tu sauras qui j'suis, si je la recroise par ici. un simple sourire, et voilà que j'regarde mes pieds, grattant l'sol, un caillou pas loin avec lequel jouer pour faire passer le pseudo-silence. causer devient sûrement compliqué, quand ma mission d'le faire se ramener a été accomplie bien rapidement.