(basiggy) - le goût des nuages

@Basile Lawson — elle était paisible à ses cotés. de cette sensation au creux de ses reins qui était devenue si naturelle. sentiment d'être à sa place.avant toi y'avait rien. que des nuages, de la pluie et des orages. y'avait rien parce que j'étais bien là toute seule à maudire le monde. puis y'a eu toi. toi et ton souffle. toi et ta bouche. t'es devenu mon rayon de soleil à chasser le mauvais temps. que la gamine pensait si fort. il lui avait donné un second souffle, un dont elle ne s'était même pas aperçu qu'elle avait besoin. et maintenant il était sien. bien qu'elle s'était délectée de leur petit jeu d'attente et qu'elle avait peur de perdre cette magie. et si à force d'être ensemble elle se rendait compte qu'ils n'étaient finalement pas fait pour être ensemble? des et si pleins la tête que les douces paroles de basile venait chasser. baiser langoureux qui lui apportait cette sensation de confort. à avoir les mots justes, les mots qu'elle avait besoin d'entendre. — tu sais basile, j'crois...que je t'aime. qu'elle avouait timidement à se jeter les deux pieds dans la vide sans filet de sécurité. de cette peur qui lui tiraillait le bide. et merde elle n'avait jamais pensé le dire la première. — je t'aime vraiment beaucoup qu'elle admettait à nouveau cette fois ci en plongeant les opales dans les siennes, son ton confiant. ton coeur fait battre le mien un peu trop fort.

@Twiggy Jenson —
Je la sens paisible contre moi, comme si le monde entier avait disparu et qu'il ne restait que nous deux. Cette proximité, cette chaleur entre nos corps, c’est devenu quelque chose de si naturel que je ne pourrais plus m’en passer. Avec Twiggy, il n’y a pas d’effort à faire, tout semble couler de source. C’est comme si, sans même nous en rendre compte, nous étions exactement là où nous devions être. Elle est calme, mais je peux sentir quelque chose bouillonner en elle, quelque chose qu’elle ne dit pas encore. Et puis, elle parle, sa voix douce se frayant un chemin dans le silence de la nuit. Tu sais, Basile, j'crois... que je t'aime. Ces mots me frappent de plein fouet, mais pas de la manière dont on se laisse surprendre. Non, c’est plus profond. Comme si j'avais toujours su que ce moment arriverait, mais que de l’entendre, là, dans ses propres mots, fait exploser une chaleur douce dans ma poitrine. Elle vient de jeter ses deux pieds dans le vide, sans filet de sécurité, je le sens. Et je peux presque percevoir cette peur, ce tiraillement qui la traverse. Mais elle ne s’arrête pas là. Je t'aime vraiment beaucoup, répète-t-elle, cette fois-ci plus confiante, ses yeux plongés dans les miens. Ses opales me transpercent, comme si tout son être attendait une réponse, une confirmation que son saut dans le vide ne serait pas en vain. Je reste là, immobile pendant un instant, à savourer le poids de ces mots. Elle m’aime. Elle, qui a toujours joué avec l'humour, la distance, l’espièglerie. Là, elle est vulnérable, et c’est le plus beau cadeau qu’elle puisse me faire. Mon cœur bat si fort dans ma poitrine que j’ai l’impression qu’elle peut l’entendre. Je passe une main douce dans ses cheveux, la rapprochant un peu plus de moi, comme si je voulais la garder là, contre mon cœur, pour toujours. — Twiggy, dis-je doucement, mon souffle se mêlant au sien,  — je t’aime aussi. Mes mots sont simples, mais pleins de vérité. Il n’y a pas besoin d’en dire plus. — Je t’aime plus que je ne pensais être capable d’aimer, continuai-je, mon regard toujours ancré dans le sien. — Depuis que tu es là, tout a changé. Tu es devenue ce soleil dont je ne savais même pas que j'avais besoin, et maintenant je ne peux plus imaginer ma vie sans toi.

@Basile Lawson — elle en avait fait du chemin la gamine. ce je t'aime qui voulait dire tant de chose. ce je t'aime qu'elle n'avait encore jamais réellement prononcé à haute voix. ce je t'aime qui en disait long sur ( leur ) relation. dis est ce que c'est normal d'avoir si peur? de se jeter ainsi dans le vide? de se sentir coupable que ses mots soient si doux dans mes oreilles? si naturels sur mes lèvres?pression au fond du bide, l'angoisse au bout de sa langue. jeune ingénue qui utilisait toujours l'humour pour éviter les sentiments trop sérieux , se sentait maintenant un peu bête d'avoir énoncé le truc tout haut. parce que dans sa tête ça sonnait mieux; que c'était plus romantique. à défaut de croire en l'amour elle s'était rendue compte qu'elle était capable d'aimer et c'était déjà pas si mal. palpitant qui battait à tout rompre dans sa poitrine. n'attendant rien en retour, le silence lui aurait suffit. parce que basile ne le lui avait jamais dit mais ça se voyait. dans son comportement, dans son regard. alors que twiggy se montrait beaucoup plus timide avec ce genre de choses. — tu sais je peux aussi être ton orage, ta pluie, tout type d'intempérie qu'elle articulait avec un petit sourire alors que la main de l'homme qu'elle aimait venait caresser délicatement sa joue.   au fond même si elle ne souhaitait pas l'avouer ça lui faisait aussi du bien d'entendre ce je t'aime qui rendait tout pâle son coeur. elle était fière de l'avoir prononcé la première. front qui venait se coller au sien alors que leurs souffles s'entremêlaient. —  c'est mon défaut, de ne pas le dire aussi souvent que je devrais. de ne pas le dire du tout. du coup utilise bien ta mémoire pour t'en souvenir qu'elle soufflait doucement. parce que je sais pas si je serai capable de le redire. parce que ça serait trop bizarre. parce que ça serait le je t'aime de trop.

@Twiggy Jenson —
Elle en avait fait du chemin, ma Twiggy. La gamine insouciante, celle qui détournait toujours la gravité des choses avec un rire, un sourire ou une réplique taquine, venait de franchir une étape immense. Ce "je t’aime" qu’elle venait de prononcer, c’était bien plus que trois mots, c’était une déclaration brute, sincère. Elle avait jeté son cœur dans le vide, et je pouvais presque sentir son angoisse flotter dans l’air autour de nous. Ses mots résonnent encore dans ma tête, cette peur de s’être dévoilée, de m’avoir laissé voir cette partie d’elle qu’elle gardait souvent sous clé. "Est-ce que c’est normal d’avoir si peur ?", me demande-t-elle avec cette vulnérabilité désarmante. Je sens son palpitant battre à tout rompre, ses doutes, ses craintes, et je réalise à quel point ces trois mots lui ont coûté. Mais elle les a dits, et rien que pour ça, elle est plus courageuse qu’elle ne le pense. Je caresse doucement sa joue, mon pouce effleurant sa peau délicatement, et je souris en la regardant dans les yeux. — Twiggy, c’est normal d’avoir peur. C’est normal de se sentir comme si on se jetait dans le vide, parce que c’est exactement ce qu’on fait. On se lance l’un vers l’autre sans savoir ce qui nous attend, mais… c’est ça, l’amour. Et tu n’as pas à te sentir coupable de la douceur de ces mots. Ils sont vrais, et ils sont beaux, parce qu’ils viennent de toi. Elle tente de détourner la tension avec son humour habituel, me lançant qu’elle pourrait aussi être mon orage, ma pluie, ma tempête. Et même dans ce moment, avec ses doutes et son anxiété, elle réussit à me faire sourire. C’est ça, Twiggy. Toujours capable de rendre les choses légères, même quand elles sont lourdes à porter. — Je prends tout, l’orage, la pluie, tout, lui réponds-je en posant mon front contre le sien, nos souffles se mêlant dans l’air frais de la nuit. — Parce que ça fait partie de toi, et j’aime tout ce que tu es. Tu n’as pas besoin d’être toujours le soleil pour moi.