Una notte all'inferno Lexie&Bene

Décidément, Lexie et Benedikt ne se comprennent pas. Tous deux ont un jugement différent face à leur relation. Au lieu de ruminer dans leur coin, ils auraient mieux fait de se parler clairement, comme ils le font ce soir, bien que le Marlowe explose. Il n’en peut plus de cette situation et de ses “non-dits”. Il faut dire que les accusations et le comportement de Lexie à l’épreuve avortée notamment l’ont rendu chèvre et à présent, il n’en peut plus. Il lui en veut à elle, mais aussi, il s’en veut à lui-même, puisqu’ils étaient censés se rapprocher plutôt que de s’éloigner de cette façon. C’est du moins ce qu’espérait Ben qui se trouve rouge de colère tandis qu’il tire sur sa chevelure. Le spectacle est navrant et il le devient plus encore lorsqu’un inconnu surgit de nulle part se place derrière Lexie pour les menacer de leur donner tout ce qu’ils ont en leur possession. De l’argent, tout particulièrement, et le blond feint qu’il va lui donner son portefeuille en se rapprochant. Le fait qu’ils se retrouvent quasiment dans le noir joue en sa faveur et c’est son poing qu’il lui offre. Il évite Lexie (fort heureusement) et frappe en plein dans la poire de l’assaillant, jusqu’à ce que le combat commence. Bien sûr, le Adams rend les coups et en prend, si bien que son arcade sourcilière gauche se fend et son sang commence à couler à flot. Sa lèvre inférieure est par ailleurs touchée, elle aussi, si bien qu'elle gonfle en quelques secondes tandis qu’un filet de sang s’en échappe. Mais que dire de celui qui se trouve face à Benedikt ? Il est dans un bien piètre état, en comparaison au jeune homme qui, de rage, ne cesse de le frapper au visage. L’inconnu se trouve à terre et se trouvant au-dessus de lui, il lui envoie son poing dans le visage, encore et encore, quand il perçoit à l’image d’un murmure quelques mots. Il les entend à peine et continue de frapper, lorsqu’il se rend compte que l’on retient son poing. Mais sa colère gronde et tout ce qu’il souhaite est de frapper encore et encore, jusqu’à ce qu’elle cesse de pulser dans ses veines. Seulement, qu’en sera-t-il de celui qui a attaqué Lexie ? Tandis qu’elle attire son attention afin que son regard croise le sien, elle l’implore d’arrêter et durant une fraction de seconde qui lui semble interminable, il ne sait que faire. Finalement, il se redresse et suit Lexie, avant de faire volte-face et de donner un dernier coup à l’homme ayant menacé la vie de la brune. C’est un coup de pied dans le ventre qu’il lui donne avant de retrouver son amie. Il lui tend la main qui n’a pas frappé le visage du voleur afin qu’ils s’éloignent de ce spectacle des plus effrayants. Oui, c’est bel et bien lui qui a mis dans cet état l’homme gisant au sol. “Je…” Dans son regard, on peut lire sa panique soudaine. “Je te ferais pas d’mal.” Sait-on jamais qu’elle s’imagine qu’il pourrait lui en faire de même. Ses pensées se mélangent, se percutent et il sent une douleur latente à son visage. Est-ce à cause de son arcade sourcilière ? Sans doute. En tout cas, sa vue est brouillée de ce côté et en clignant des yeux, des larmes roulent sur son visage boursouflé à certains endroits.

De vous à moi je vous avoue, je ne comprend juste plus rien à cette soirée. J'étais certain d'une chose il fallait qu'on aie une explication suite à tout ce qui était arrivé ici en Sicile. A ce sentiment qu'il a que je le hais. Je ne comprends pas qui demande à sa pire ennemie de faire équipe avec lui? Il n'y a rien de logique qui tourne chez Marlowe! Et moi dans tout cela qui commençait a apprécier le jeune homme à qui je ne pouvais m'empêcher au début de rabaisser son caquet de richard. Et lui qui ne voyait absolument rien, restant dans sa façon d'être braqué sur le fait éventuel que je le détesterais. Que fallait-il que je fasse pour effacer cette pensée. Désolée mais, je ne suis pas douée pour montrer mon attachement encore moins a un gars. Du moins je ne le suis plus sans doute est-ce la faute de Ian. Mais voilà qu'on est interrompu par une agression impromptue. Lorsque des bras m'enserrent sans crier garde et que cette voix rauque m'intime l'ordre de ne pas bouger je lâche un cri d'effroi, un cri de surprise et ma voix qui se bloque, ma gorge qui se noue. Et puis tout dégénère en un instant. Le poing de Benedikt atteint l'agresseur au visage et là un déferlement de coups, une rage sourde. Rien ne semble vouloir stopper le jeune homme. Effrayée je le regarde un peu estomaquée par cette scène que jamais je ne pensais voir un jour. Jusqu'à ce que j'arrive a faire revenir Benedikt à moi et se stopper non sans mettre un dernier coup de pieds dans les côtes du bougre qui git à terre. Nous éloignent de la scène macabre de cette ruelle sombre, le jeune homme se tourne vers moi tentant de me rassurer sur le fait qu'il ne me fera pas de mal. Quelle étrange pensée a t'il il s'imagine pouvoir être violent envers une femme? Je secoue la tête de façon négative. Je ne le pense pas une seule seconde Ben. Arrivant dans une rue secondaire je fais alors volte face vers le jeune homme et ma main vient le stopper alors que mon regard se plante dans le sien. Il saigne abondamment de l'arcade. Attends, reste là ne bouge pas. Le moment et la situation ne se prêtait pas à ce que je soigne efficacement le jeune homme alors n'ayant pas énormément de choix et sachant qu'un mouchoir en papier ne me servirait pas à grand chose. Je relève le pan de ma robe et déchire alors un bout conséquent de tissu. Relevant mon visage j'approche ce dernier de l'arcade de Benedikt pour exercer une légère pression qui le fera très certainement grimacer. Fais-moi confiance, laisse moi t'aider s'il te plait. Je lui tend un faible sourire car le voir amoché n'est pas mon spectacle préféré.