Emma, my beautiful crazy girl.

Quelle galère quand même la jalousie d'Emma. Elle m'avait vu avec Grace, et c'état la fin du monde, alors que je n'avais strictement fait que parler avec cette dernière. Et du coup elle s'était énervée toute seule, m'en voulait alors que je n'avais fait que parler avec elle, ayant peur que ça fasse comme pour Konrad. Mais bon, j'avais beau ne pas être un ange je ne ferais jamais de mal à Emma comme lui lui avait fait mal, c'était même pas possible, même si ce n'était que mon plan cul. Ou un peu plus que mon plan cul, c'était un peu compliqué, parce que quand elle allait voir ailleurs je n'aimais pas ça. Mon plan cul réservé disons. Mais heureusement j'avais réussis à rattraper le coup, en l'invitant à me rejoindre sur la plage privée que j'avais louée sur Key West. C'était en fait une plage privée, qui appartenait au propriétaire de la maison au bord de la plage, et il n'était pas là et donc la louait, je l'avais prise en cas de besoin. Et je m'en félicitait, car Emma avait fini par accepter mon invitation alors que ce n'tétait pas gagné. Allongé à même le sable, près d'une table en palmier ou deux coupes de champagnes étaient posées, je fermais les yeux, serein. Elle ne m'en voulait plus, c'était déjà ça..
J'entendis une porte de la maison s'ouvrir, et le majordome qui restait ici toute l'année indiqua à Emma que je l'attendais. Un sourire aux lèvres, je ne bougeait pas, attendant avec impatiente la soirée qui allait à tout les coups me ravir.. Il y avait sur le sable un lit à baldaquins en plus, vu sur la mer, protégé du reste des plages de cette côte par des palmiers et des arbustes. On était un peu comme seuls au monde quoi. " Bonjour Emma. " Je n'avais pas bougé, et pas ouvert les yeux, les mains derrière ma tête, torse nu. Ouais, il faisait trop chaud pour porter un T-shirt..

Je sais pas pourquoi je pétais des câbles comme ça. C'était surement mon humeur, en fait ça dépend des jours. Mais là, j'avais une bonne raison de vouloir casser la baraque. Qu'est-ce que Grace foutait avec Maximilian? Merde quoi, elle me faisait chier jusqu'au bout. Quand je sortais avec Konrad, elle avait tout fait pour qu'ils couchent ensemble, exprès! Juste pour me faire rager à tel point que j'avais rompu avec Konrad. De quoi elle se mêlait, non mais sérieusement? Une sale bête comme ça, fallait l'enfermer. J'en peux rien moi si elle sait pas contrôler ses pulsions et si elle se sent obligé de piquer les mecs des autres. Bon ok, Maximilian n'était pas mon mec, mais il me faisait pensé à Sheffield. Notre relation avait commencé par du sexe, encore et toujours du sexe jusqu'à ce qu'on devienne dépendant de l'un et de l'autre jusqu'à ne plus s'en défaire. Puis on devient jaloux des fréquentations de l'autre. On veut le garder rien que pour nous, en étant égoïste bien sur. Et puis au final, on tombe dans un jeu dangereux qui m'a conduite à game over avec Konrad. J'avais peur. C'était pour ça que j'étais assez agressive par messages avec Max, car j'espérais qu'il s'en foutait et qu'il voulait m'envoyer chier, mais c'était pas le cas. Il persistait le coco, bien déterminé à ne pas me laisser partir. J'attendais la voiture devant l’hôtel, un peu agacée car je pouvais très bien faire demi-tour et le laisser seul sur la plage. Au moins il m'oubliera et on risque pas de se casser la gueule. Pourtant, je suis entrée dans cette voiture, dans cette maison, et j'étais là à regarder le jeune homme exposé son torse de rêve au soleil. Et voilà que je repensais à notre dernière nuit passée ensemble. Elle était pas magique, elle était bien plus que ça. Je soupirais en regardant les coupes de champagnes pleines à foison avec la bouteille dans les glaçons, le lit en baldaquin qui sentait surement la rose et surtout Maximilian qui me faisait vraiment trop craquer. « t'en fais pas un peu trop là? » dis-je en posant mes fesses à côté de lui. N'empêche, c'était le seul mec qui m'offrait des petits trucs de luxe et ça me faisait toujours plaisir. Il était attentionné et j'aimais ça. Je le regardais, même s'il gardait les yeux fermés, avec un petit sourire en coin. Je faisais glisser un doigt sur son ventre comme pour le réveiller de ses pensées. « pourquoi tu fais tout ça? » c'est vrai ça, je sais qu'il a de l'argent aux as, mais quand même, il pourrait les dépenser autrement.

J'avais été surpris qu'elle soit jalouse de Grace, même pour leur histoire avec Konrad. Je n'étais pas lui, et je ne sortais pas avec Emma, je l'appréciais certes, mais ça n'allais pas plus loin, et je pensais que de son côté c'était pareil. Enfin, c'était sûrement pareil, mais elle avait décidé de faire la fille jalouse avec Grace, et je n'aimais pas ça du tout, j'étais bien avec elle quand on se voyait, j'adorais lui faire plaisir, alors qu'elle décide de bouder parce que j'avais parlé à une fille au bord de la piscine je pouvais accepter ça. Qu'elle trouve une vraie raison si elle ne voulait plus me voir. J'avais réussis à la convaincre de venir me rejoindre dans la maison que je louais pour l'été, même si je dormais avec les autres élèves à l'hôtel, j'avais pris cette précaution, et je ne regrettais pas vu qu'elle avait accepté. Je l'attendais allongé sur le sable, profitant des rayons du soleil, moins fort vu qu'il allait doucement se coucher, ne pouvais me résoudre à ouvrir les yeux pour le moment. Je la saluais en l'entendant, sans ouvrir les yeux encore, parce que j'étais sûr qu'on allait encore s'engueuler si j'ouvrais la bouche, ou si je la regardais. Et m'engueuler avec elle j'aimais pas ça, c'était la première fois, et ça gâchais un peu notre relation sans problème qu'on entretenait pour le moment. Parce le sexe et la déconne, c'était le bien. Elle s'assit à mes côté, me posant une question. « t'en fais pas un peu trop là? » Je secouais la tête, non ce n'était pas trop, c'était le luxe dans lequel j'avais grandi de toute façon. Soudain je sentis son doigts sur mon ventre, et je décidais d'ouvrir les yeux, l'un après l'autre, et je lui fis un petit sourire. Et arriva une question, et voilà, j'en étais sûr. « pourquoi tu fais tout ça? » Je me redressais pour m'asseoir sur le sable, le dos plein de sable sec blanc et tout fin, passant une mains sur ma jambe pour enlever le sable, sans vraiment y arriver. " J'avais déjà loué la maison pour l'été, autant que j'en profite avec quelqu'un non? Et puis j'aime bien faire les choses en grands, j'sais pas j'ai toujours été comme ça. Mais si ça te dérange ne bois pas de champagne, et va dans un hôtel miteux, je ne te suivrais pas. " D'ailleurs, je me levais finalement pour prendre les deux coupes de champagne, en tendant une à Emma, toujours assise. " Alors, mademoiselle, je la repose ou tu la prends finalement? C'est du bon champagne, t'aurai trot de pas goûter. "

Maximilian ne faisait rien à moitié. Limite il serait capable de remplacer l'eau de la plage par du champagne. Je m'étais un peu fâchée dessus avant de venir, et j'espérais qu'il ferme sa bouche par rapport à ça, sinon je pouvais lui faire bouffer du sable. Quand j'étais en colère et jalouse, c'était pas beau à voir. Après lui avoir chatouillé légèrement le ventre, il se redressa enfin et me regarda. Il chassait le sable sur sa peau et je l'écoutais calmement. Je n'aimais pas la façon dont il termina sa phrase, mais c'était du Maximilian tout craché. « c'est pas ça qui me dérange. » répondis-je un peu sèchement en tendant mes jambes sur le sable. Bon, je boudais encore un petit peu en fait. Mais quand j'avais quelque chose dans la tête, ça ne voulait pas partir et c'était difficile de chasser cela. Gentleman comme il est, il vint me présenter une coupe de champagne que je regardais d'abord indifférente. En fait il m'a fallut quelque secondes pour me rendre compte qu'il me donnait du champagne, j'étais un peu dans la lune. Je lui pris des mains sans le remercier et avalai le liquide pétillant d'une seule traite. « merci. » lançai-je en lui rendant le verre, évitant son regard. Je plongeai mes yeux dans l'horizon. Là où la mer et le ciel se touchaient. Là où le soleil s'y cachait. Le vent balayait légèrement mes cheveux et je me demandais bien pourquoi j'étais venue. Je repliais mes jambes et enfonçai mes mains dans le sable, pour jouer avec les grains qui s'envolaient avec le vent. « j'aime pas ce sentiment. » le sentiment qui était en train de me ronger les os, tout l'intérieur. La jalousie, tout bêtement, la possessivité. Tout ce que je ressentais chez Konrad au début.

Je ne voulais pas qu'on se dispute, mais malheureusement Emma avait l'air de ne pas vouloir passer du temps tranquillement, et me demandais pourquoi je faisais tout ça. Je n'avais pas spécialement de raison, j'aimais me faire plaisir et faire plaisir aux femmes, elle en était une, et une belle qui plus est. Finalement je lui tendis la coupe de champagne, qu'elle but d'un trait alors que j'avalais juste une gorgée. Elle me tendit la coupe vide, et je posais les deux coups sur la table, préférant m'asseoir à ses côtés de nouveau. Parce que là elle avait vraiment l'air mal, l'air fragile un peu aussi. Et cet air là, je ne l'aimais pas beaucoup, je préférais quand elle souriait et qu'elle était moqueuse.. Je ne dis rien un long moment, regardais ses cheveux flotter au vent, résistant à l'envie d'y passer ma main, parce que j'avais pas envie de me faire jeter en subissant sa colère, elle était énervée je n'allais pas attirer cette colère contre moi, j'suis pas maso. Finalement, elle brisa le cri des mouettes et le bruit de la mer pour parler : « j'aime pas ce sentiment. » Et voilà, c'était trop beau tout ça.. Je soupirais longuement, la regardant. Elle parlait sûrement du fait d'être jalouse à cause de Grace.. « j'aime pas te voir mélancolique. » Je m'approchais d'elle doucement, pour la prendre par les épaules, glissant mes jambes de part et d'autre de son corps, son dos contre mon ventre, pour poser mon menton sur son épaule droite. Mes mains étaient au sol, j'étais sage, j'avais bien compris qu'elle n'avait pas envie de calin pour le moment, et ce n'était bizarrement pas le plus important. J'avais juste pas envie qu'elle boude tout le Summer Camp, et si je la laissais partir ça allait rester comme ça, je ne le voulais pas. « Qu'est-ce qui se passe Emma? J'suis un peu largué là. T'es jalouse, et alors? C'est rien, c'est juste que t'aime pas Grace et que tu t'es imaginé des choses, non?»

J'étais bizarrement silencieuse, et bizarrement pensivement. Allo Emma t'avais le mec qui baise le mieux d'Harvard à tes côtés et tu sautes pas dessus? Bah faut croire que non. J'étais pas d'humeur, et j'avais pas envie. Madame avait décidé de bouder. S'il m'avait invité, ça voulait pas dire que j'arrêtais de râler. Je savais même pas pourquoi je venais ici. Maximilian me manquait trop en fait, mais ça je ne lui dirais pas sinon il allait se vanter et il aura gagner. J'avais bu la coupe de champagne d'une traite puis je lui avais rendu le verre. Je regardais l'eau jusqu'à en perdre pratiquement la vue. Je sentais Maximilian me tirer vers lui et je me retrouvais presque couchée sur lui, nos yeux fixés sur l'horizon. Il aimait pas me voir mélancolique, je souris un peu car moi non plus j'aimais pas me voir comme ça. Mais c'était plus fort que moi. A force de rester trop silencieuse, Max décida enfin à me demander ce qui n'allait pas. Il pouvait soupirer autant qu'il voulait, il n'allait pas chasser le vent. « c'est plus compliqué que ça. » soufflai-je. Ouais avec mes mico phrases il risquait de pas trop comprendre. J'allais pas lui dire que j'avais les boules quand même. Que j'étais limite prête à tuer la prochaine fille qui couchait avec. Je devenais possessive et méchante, et c'était depuis notre dernière nuit passée ensemble. « tu ne te rends pas compte dans quelle galère je me suis mise. j'ai tout le temps envie de toi Max. J'ai tout le temps envie de te voir, de sentir ton odeur, de te sentir contre moi et l'idée que tu puisses aller voir ailleurs ça me tue. il faut qu'on s'éloigne un peu, qu'on s'oublie car sinon je vais devenir trop possessive et je serais méchante. » comme si mon geste voulait accompagner mes mots, je me détachais de lui pour m’asseoir juste, alors que j'étais entre ses jambes. Je voulais pas le regarder, sinon j'allais vouloir l'embrasser et le déshabiller et m'envoyer en l'air à l'infini. Je plongeai ma tête dans mes genoux. Je voulais qu'il parte, très loin, loin de moi. C'était pour son bien.

J'avais été super mal quand j'avais reçu ses sms. Non seulement parce que ça m'énervait qu'elle soit jalouse alors qu'on avait toujours dit qu'on ne serait pas jaloux l'un envers l'autre, mais aussi parce que ça me faisait chier qu'elle boude, et chier qu'elle ne veuille plus me voir. J'avais réussis à la convaincre de venir me rejoindre, et si je ne m'attendais pas à ce qu'elle me fasse la fête, je ne m'attendais quand pas à ce qu'elle soit froide comme ça. Elle avait bu la coupe de champagne d'un trait, et regardait la mer d'un air absent, ce qui ne me plaisait pas du tout. Je me collais doucement à elle, juste pour avoir un contact, lui demandant de s'expliquer sur son comportement, car j'étais un peu paumé là, je ne comprenais pas pourquoi elle devenait si distante avec moi. Je n'avais rien fait avec Grace, je ne pouvais pas faire plus que lui jurer non? « tu ne te rends pas compte dans quelle galère je me suis mise. j'ai tout le temps envie de toi Max. J'ai tout le temps envie de te voir, de sentir ton odeur, de te sentir contre moi et l'idée que tu puisses aller voir ailleurs ça me tue. il faut qu'on s'éloigne un peu, qu'on s'oublie car sinon je vais devenir trop possessive et je serais méchante. » Un peur surpris, je ne dis rien lorsqu'elle prononça ces mots, et qu'elle s’avança pour rompre tout contact avec mon corps. Qu'on s'éloigne un peu? Mais non, je ne voulais pas. je ne pouvais pas tout simplement. J'avais toujours envie de la sentir contre moi quand elle était près de moi ou non, alors je ne pouvais pas accepter qu'elle parte. Enfin je le pouvais, mais n'en avais aucune envie. Tout doucement, je passais une main sur son ventre, pour la tirer vers moi doucement, protecteur. J'avais mal au coeur de la voir si torturé par cette histoire de jalousie, moi je ne voulais pas me prendre la tête, pas avec elle. " Emma. Ecoute moi, au lien de vouloir partir. Je ne veux pas qu'on s'éloigne Emma, et toi non plus tu n'en a pas envie. J'aime bien quand t'es méchante, ou possessive, j't'aime bien tout le temps, mais si tu ne me vois plus, bah je ne te voudrais plus. Et réfléchis.. si tu veux pas que j'aille voir ailleurs, reste, tu pourra me surveiller.. " Je parlais doucement, ma main sur son ventre, sans oser et sans oser en dire plus. Attendant sa décision.

Putain je l'avais dis. J'avais osé lui dire ce que j'avais dans les tripes et ce qui me faisait mal. Quand on a le sentiment d'être jaloux, on sent un pincement dans sa poitrine, une effroyable colère, on a envie de calmer ses pulsions n'importe comment. Est-ce qu'il avait déjà au moins ressenti ce sentiment? Je l'ignorais. Il me rattrapa en passant son bras sur mon ventre et au fond, j'étais contente qu'il voulait que je reste, même si je lui montrais le contraire. " Emma. Ecoute moi, au lien de vouloir partir. Je ne veux pas qu'on s'éloigne Emma, et toi non plus tu n'en a pas envie. J'aime bien quand t'es méchante, ou possessive, j't'aime bien tout le temps, mais si tu ne me vois plus, bah je ne te voudrais plus. Et réfléchis.. si tu veux pas que j'aille voir ailleurs, reste, tu pourra me surveiller.. " en gros je devais pas merder là, je devais laisser mes fesses près de lui et tout se passera bien. Au moins LUI il ne dit pas qu'il est amoureux de tous les culs des femmes comme mon ex. Je souris pour la première fois depuis que j'étais venue le voir, puis je pivotai vers la droite en passant mes jambes au-dessus de la sienne pour lui faire plus ou moins face. Je le regardai simplement et je caressais son menton du bout des doigts. J'aimais l'admirer silencieusement car il était tellement beau, mais tellement beau qu'il avait volé les étoiles du ciel pour les mettre dans ses yeux. « oh et puis merde, je reste. » Je montai sur ses genoux, posant mes cuisses sur ses jambes et je me collai à lui pour capturer ses lèvres. Quel délice, quelle saveur, quel goût délicieux. Sa bouche m'avait manqué, son corps, bref lui tout entier quoi. Et s'embrasser comme ça, sur le sable tiède, avec un petit vent doux et sous le couché du soleil, c'était pire que romantique. Je sais pas ce qu'il se passait, mais Maximilian me rendait encore plus folle qu'avant. Après un long baiser passionné, je détachais ma bouche de sa mâchoire, et je posais mes mains sur son visage pour qu'il me regarde. « désolé, je serais plus jalouse, y'a pas de raison que je le soies, je te demande pardon. » what? Emma qui s'excuse? Grande première! Mais le pire, c'était que je ne pensais pas du tout ce que je disais. Je resterai jalouse quoi qu'il arrive.

Elle m'avouait être jalouse, et si je ne le comprenais pas forcement totalement, je ne savais pas forcément comment la consoler, car ce qui était sûr c'est qu'elle n'étais pas contente du tout d'être jalouse. Je tentais de la réconforter, et finalement enfin elle se tourna un peu, de profil face à moi, et je souris, comprenant que j'avais plus ou moins gagné. Elle tendit la main vers mon visage, et je ne bougeais pas, la laissant la glisser sur mon menton. Je ne m'étais pas rasé depuis deux jours, ça devait piquer légèrement, mais ça n'avais pas l'air de la déranger. Tant pis, car maintenant que sa main avait effleuré ma peau je ne voulais plus la lâcher. Le soleil couchant donnait des couleurs dorées à sa chevelure, elle était magnifique, et si je m'écoutais je lui sauterais dessus out de suite. Mais voilà, pour le moment elle boudait quand même normalement.. « oh et puis merde, je reste. » Un grand sourire étira mes lèvres, ravi d'avoir gagné cette fois-ci, et encore plus lorsque je sentis ses lèvres venir ses coller aux mienne. Mon dieu ce contact c'était ma drogue, c'était possible autrement, elle allait me rendre fou vraiment. Fou d'elle, de son corps surtout. Je glissais une main douce dans son dos, pour la coller un peu plus à moi, profitant encore et encore de ce baiser passionné, retrouvant avec un plaisir évident son corps. Elle m'avait manqué en fait, manqué à fond pendant la semaine et quelques où on ne s'était pas vu. Finalement, à mon grand regret, elle se détacha de mes lèvres, éloignant ses croissants de chairs si appétissants des miens. « désolé, je serais plus jalouse, y'a pas de raison que je le soies, je te demande pardon. » Je la regardais longuement sans rien dire. Elle s'excusait, voilà qui était chose rare à ce que je connaissais d'elle.. et ça me touchais qu'elle dise ça. Même si ça ne me déplaisait pas qu'elle soit un petit peu jalouse au fond.. mais non, c'était malsain pour nous deux la jalousie, on ne pouvait pas se le permettre. Remettant une mèche de cheveux derrière ses oreilles, je souris, j'étais bien là avec elle et maintenant que je savais qu'elle restait j'étais plus soulagé. " Tu as mangé déjà? " Oui parce que bon, je l'avais un peu kidnappée quoi. Je l'attirais à moi, embrassant son cou tendrement, une main glissée sur ses fesses. " On pourrait commander sushis avant de s'occuper de nous si tu veux. Parce que en fait la vérité c'est que je crève de faim, et j'ai pas envie de ça nous interrompe.. " Je n'aurais pas forcément dit ça à d'autre personne, mais là bizarrement j'avais l'impression de pouvoir lui dire que je crevais de faim.

Il y avait bien quelque chose que je détestais chez moi, c'était mon hypersensibilité. Je ne savais rien y faire, c'était plus fort que moi. J'avais beau essayer de cacher mes émotions derrière un masque, il finissait toujours par tomber. Là, je ressentais de la colère, une colère noire qui pourrait faire très mal. Et j'étais pas qu'en colère contre Grace, je l'étais aussi contre Maximilian. Pourquoi? Je ne savais pas, mais ça me saoulait trop qu'il soit pas qu'à moi. Je voulais pas le partager. Il m'avait envoûté et depuis je ne voulais plus le lâcher. Mais je ne pouvais pas lui râler dessus plus longtemps. Je venais de l'embrasser, ouais j'avais craqué. Je craquais pour lui et au moins il le savait et j'espérais qu'il n'allait pas jouer avec ça, qu'il n'allait pas prendre ça comme un temps de récréation. Je me séparais finalement de ses lèvres et je posai mon regard dans le sien, un regard qui voulait dire tant de choses. Il m'avait manqué, mais pas besoin de lui dire, le baiser l'avait fait à notre place.  " Tu as mangé déjà? " me demanda-t-il, j'allais lui répondre mais il m'arracha les mots en m'embrassant dans le cou. Un endroit de ma peau méga sensible et il le savait le coquin.  " On pourrait commander sushis avant de s'occuper de nous si tu veux. Parce que en fait la vérité c'est que je crève de faim, et j'ai pas envie de ça nous interrompe.. " mon sourire s'élargit lorsqu'il pressa sa main sur mes fesses. « commande ce que tu veux, ça m'est égale. » dis-je en glissant ma main sur son torse. Bah oui il avait les tablettes de chocolat à l'air, j'avais quand même le droit d'en profiter non? Mais il valait mieux pour nous deux de pas trop se précipiter sinon dans deux minutes on était déjà à poil. Je savais bien que Max aimait prendre son temps avec des bisous et des caresses, et je commençais à bien aimer aussi. Mes mains remontèrent à son menton que j'embrassais encore un peu avant de le laisser respirer. « tu m'as trop manqué, j'ai du mal à me défaire de toi. » bon, je l'avais dit en fait. Je plongeai mes yeux dans les siens et là, je sentais mon coeur battre plus vite dans ma poitrine. Il était temps qu'on mange sushis!