who are you when nobody's watching ✦ (logan)

@Holly Huxley -- lunettes sur le bout du nez. orbes cachées sous le teinté noir. masque les émeraudes sensibles au soleil. discussion s'anime avec elle. rousse, cheveux d'ange. l'accent italien trémousse au coin des lèvres. l'anodine sur la beauté du paysage. l'appareil photo autour de son cou, comme accroche. l'charmeur, cherche les rires. cherche à plaire. voix masculine devient plus frêle, hurlement trop aiguë ressort des poumons. pied écrasé, par le pneu inopiné. mais ça va pas ? soulier tâché. noircis par le passage de sa roue, à elle. billes tombent sur elle, holly. visage s'accroche entre le sien, la rousse. cherche les mots. ceux qui te manque, rarement, en général. pas le temps de répondre. rousse sirène s'évade loin de vous. signe de la main comme end of love story. lunettes de soleil remontent sur le front. tu joues à quoi ? l'agacement, se teinte presque de l'amusement.

@Holly Huxley -- cheveux aux reflets de miel s'envont, embarquent ta peine entre ses mains. arrachés à vif. dans la douleur d'un hurlement trop aiguë. perte de charme. de charisme. holly comme criminel, dévoile tes entrailles trop peu sexy. mais tu lui en veut pas, à la chelou. au fond, tout l'monde l'sait ici, que t'en avais rien à foutre de la rousse qui passait. d'autres plans pour la soirée. juste l'envie de discuter. roucouler pour lustrer l'égo toujours trop mal placé. éméraudes se dévoilent quand les lunettes remontent. mon dieu holly, tu m'as sauvé de la méchante sirène, merci ! exclamations sonnent trop faussent. mais taquin, plus que malsain. son plan te fait marrer. l'audace que t'arrives à souligner. évité ? non. si. totalement. tu as fuis, plus d'une fois, la conversation. et tu pourrais même lui sortir, la grande disquette, que ça devait être ton frère, le jumeau. tu l'as volé le vélo ? lorgne les pneus comme si tu t'y connaissais, fake contador.

Il est sous un filtre. Se cache derrière son statut. Logan n’est qu’une ébauche. Un homme qui semble se construire sur des fondations instables. Il butine. Goûte les fleurs les plus voluptueuses. Il élimine les roses qui ont des épines. Holly en l’occurrence. Elle est pas d’son monde. Il veut la dégager. Ne pas respirer son air contaminé par la pauvreté. Par le chagrin. Il joue la sympathie, recouvre la pitié. Le cœur accroché, elle le détaille profondément. L’âme est enveloppée d’un tissu opaque. Que cache t’il ? Holly secoue négativement sa tête. « Sois honnête, juste une fois dans ta petite vie ridicule » Wow. Elle est en roue libre. Se tire une balle dans le pied. « Bah je l’ai trouvé le long du muret, ça doit être pour tout le monde .. » Épaules qui s’élèvent et s’abaissent. « Tu changes de sujet, mais je suis pas idiote. Tu ne dois pas être vu avec ta bonne c’est ça ? » Mains sur les hanches, elle se demande si c’était une bonne idée de travailler pour sa famille. Ils n’ont pas d’humanité. Sauf la mère. À moins qu’elle ne soit sévèrement atteinte et que ce voyage soit le moyen de détenir Holly en sa possession. « Si tu m’évites au bout du monde, j’ose pas imaginer à Harvard. Tant pis, j’ai compris que sans un sac Chanel ou Dior on valait rien. C’est bien ça ? » Holly souffla, déversant sa colère sur lui, le seul qui lui semblait familier. « Excuse moi Fitz » qu’elle murmura, plaquant sa main sur son front brûlant. Elle se pencha vers le vélo, le releva sur ses pneus « Tu devrais rattraper ta sirène »

@Holly Huxley -- les lunettes t'en tomberais, si les phalanges n'en portaient pas les montures. la brune aux attaques frontales. devient piquante, sa langue. la vipère se réveille. t'as bougé le rocher qu'était planté au soleil ? laisses dérouler son monologue, l'harpie. et ton sourire se détend sur les traits. tout devient plus intéressant, maintenant. non. j'm'affiche pas avec ma bonne. et tu ricanes, cette fois, encore. j'en ai pas. une femme de ménage, oui. avec un talent incroyable pour faire briller mon inox en plus. et le corps pivote devant elle, bloque la roue entre tes jambes. écoutes moi huxley. t'as raisons, j't'évitais. t'avais l'air chiante derrière ton p'tit sourire niais. et la danse devient combat d'escrime. deux langues taillées pour jouer des ricochets. mais j't'aime bien, en fait. et je m'en fou des sac vuitton. pas l'argent qui t'intéresse, chez les gens. tu veux les combats d'esprits, ceux qui savent parler. montrer qu'ils ont de quoi envoyer balader.

Les fusibles ont sauté. La fureur traverse ses pores. Ongles aiguisés, elle essaie de tailler la membrane épaisse qui enveloppe son cœur. Il doit bien y avoir quelques neurones fonctionnels dans son système limbique. Il doit bien y avoir de la bonté. De l’empathie. Elle garde espoir. Elle dépose son masque. La tension s’élève dans sa voix. Elle éclabousse Fitzgerald de ses pensées. Elle enfourche le vélo, mais il la retient. Il l’encense et l’enterre aussitôt. Cette danse est diabolique. Éprouvante. Ses mots rebondissent indéfiniment sur les parois de son crâne. Écho violent qui la persécute. « t’avais l’air chiante ». Encore et encore, la phrase reproduit le même trajet dans sa cervelle gélatineuse. Elle quitte alors la selle, pousse le deux roues pour qu’il tombe au sol. « Tu sais quoi, je sais même pas pourquoi je t’ai interrompu. Et puis pourquoi tu m’aimerais subitement ? J’ai sorti le fouet, c’est un truc qui t’excite ? » En quelques mois, Holly avait ingurgité un grand nombre d’informations sur la psychologie humaine. Elle comprenait mieux le comportement de certains. « Ta maman avait l’habitude de te mettre la fessée ? Oh pauvre Fitzgerald .. » Et puis elle éclate de rire. Tape dans ses mains. La bouche entrouverte, elle regrette déjà. C’est le chaos absolu. « Mais moi aussi je t’accepte tout cabossé, je te déteste pas. » Tout bonnement impossible de lui avouer sa sympathie. Rancune tenace, elle n’oublie pas les préjugés qu’il avait pu avoir. « Pour avoir reconnu les aptitudes de ta femme de ménage, cette dernière te remercie. Tu comptes la garder malgré son insolence ? »

@Holly Huxley -- fracas du vélo sur le sol. à tes pieds. le sourire insolent, persiste sur les lèvres. a trouvé son qg, impossible à déloger. bout de femme, pleine de surprise. l'soleil qui tape trop fort, en italie ? ouais la fessée, ouais. la réponse sarcastique, analyse plutôt ses traits. l'indomptable, holly. tu essayes de comprendre. matière grise s'adonne à trier, ce qui peut être entrain de se passer. pile électrique, envoie valser les regards, autour de vous. les ébènes scrutent les siennes. plaisir malsain de tenter à voir, ce qu'il peut bien danser, dans les orbres mystérieuses. je compte même l'augmenter en rentrant. bonus de bon feeling avec l'employeur. pas mal non ? t'en as oublié la rousse. huxley devenue bine trop intéressante pour ne pas virer d'bord, dans les pensées. t'allais où avec ton vélo ? y'a deux places dessus j'vois. t'es prêt à t'embarquer dans ses aventures, et t'sais pas où ça va t'mener, comme projet.

@Holly Huxley -- la jambe qui passe au-dessus du cadran. fesses trouvent la selle. la brune derrière toi, fesses sur le support. posé comme un vulgaire panier d'osier. tout est bancal. la chute parait inévitable, avant même de donner le premier coup de pédale. les mains attrapent les siennes, machinalement, enroulent autour de toi. agrippes toi à mon t-shirt pas mes couilles. un instant de dégout qui parcours le corps. est ce qu'elle s'est lavé les mains avant d'te toucher, huxley ? bloques, quelques secondes sur ses doigts enroulés sur le bas de ton torse. doigts prêts à souiller ton anatomie, à sa merci. te castrer avant même que t'es eu l'idée de procréer. j'ai grave hâte de voir comment tu comptes m'enterrer et m'tuer maintenant. joueur. t'es l'genre podcast de true crime toi. tu remontes la pédale, d'un pieds, mains sur le guidon, cette fois. prêt à te lancer, tâter l'équilibre ou le bitume.