Rush Hour [Pv

Rush Hour   Il ne dit rien dans son coin, le Kirkland subit, il consent et son malheur il n’en aperçoit qu’une infime fraction lorsqu’il lève la tête vers les volutes de brume qui baignent la cime du volcan. Il n’avait jamais pensé un jour poser le pied sur une montage prête à cracher et pourtant il est bien là, la secondant encore sur un terrain hostile et glissant. Un soupir las s’échappe de ses lèvres et c’est à peine s’il trouve le courage de les suivre lorsqu’ils ouvrent la marche juste devant lui, cette phrase ne lui échappant pas " On baise pas. " Le si peu qu’il souriait vient de s’effacer pour marquer ses traits de contrariété. C’est parce que lui l’a refusé mais çà, il semblerait qu’elle l’ait déjà oublié. Étrangement, l’égo écorché, il se retrouve une contenance pour accélérer le pas, bien décidé à les devancer et peu importe les efforts que ça demandera.
> @Wendy Witter

Rush Hour   A la suite de mes mots, j'ai conscience de l'avoir blessé, parce qu'il accélère et nous laisse Sheng et moi, un tantinet derrière... Oh pas de beaucoup, il ne faut pas abuser, mais assez pour que je note l'effet que mes paroles ont eu sur lui, pas vrai ? Il me semble qu'il n'a toujours pas compris que dans cette putain d'histoire, c'est moi, qui devrais être blessée. Je suis celle qui a été rejetée. Et si d'habitude je me réjouirais du malheur d'autrui, il y a une petit voix, que je musèle directement, mais qui me dirait que ça me fait chier, quand lui est touché, si je ne le faisais pas. Seulement, je suis Wendy Witter, et Wendy Witter se fout d'écorcher les âmes et les coeurs.

> @Sheng Lao Xian

Rush Hour   " On baise pas. " Que c’est triste Wendy, je te plaindrais presque et après mures réflexions, le regard les scrutant l’un et l’autre alors que nous marchons, l’amusement me gagne à mesure que je perçois la nature du problème : ils ne couchent pas ensemble mais elle le traine presque partout où elle va, lui a donné en quelque sorte la place qu’elle souhaitait depuis des années me refiler, celui qu’elle expose à son bras et qu’elle veut voir briller à ses côtés. Elle avait osé se moquer d’Haiwee à l'époque, de ses origines et de sa classe sociale lorsque je l’ai rencontrée et maintenant…. c'est à elle de vouloir le changer. Mais ça va demander du temps visiblement. « Alors c’était pour çà hier…. t’étais en manque de chaleur humaine, »  l’unique raison pour laquelle tu m’as imploré de t’aider.


> @Wendy Witter

Rush Hour   Je regarde encore la silhouette de Dan, lorsqu'il ose, « Alors c’était pour çà hier…. t’étais en manque de chaleur humaine, » alors non, pas tout à fait, il ne faut pas s'enflammer, je suis loin d'avoir fait vœux de chastetée. Et je déteste le putain de ton qu'il emploi lorsqu'il me parle de ça. Comme s'il se moquait de moi. " Dis pas de connerie, tu veux. " mon lit, je le remplis quand et avec qui je veux. Enfin qui... A une, non, deux, exception prés, apparemment. " Puis tiens, monsieur Je suis un expert en relation sentimentale, elle ne l'a pas pris trop mal ? " que l'espace de quelques secondes, tu sois retombé du côté obscur, ou plutôt redevenu normal.

> @Sheng Lao Xian

Rush Hour  Et s’il est un vexé, froissé dans son amour propre, il ne peut s’empêcher pourtant de laisser vagabonder une oreille derrière tandis qu’il force un peu l’allure jusqu’à le ressentir douloureusement dans ses membres, se découvrant des muscles dont il ne soupçonnait pas l’existence. Mis à part ses doigts, rien d’autre ne lui sert d’ordinaire sauf peut-être sa matière grise lorsqu’il est question de problème et d’équations à poser. Mais un autre grand mystère mériterait qu’il s’attarde un peu plus dessus : les femmes. " Dis pas de connerie, tu veux. " Même avec son Qi élevé, le sujet lui échappe et pour son bien il le vaut mieux, ignorant le rapprochement de la vieille entre eux, au même titre de ce qu’elle lui a demandé dans cette chambre d’hôtel à peine le mois d’aout débuté.

> @Wendy Witter