TW : violence, agression physique, mutilation, sang, traumatisme, mafia, anxiété, menace de mort, mort
Pour information et si vous souhaitez participer. Je suis disponible sur Discord pour toutes questions ou pour discuter d'un autre rp si vous voulez en ouvrir un différent de celui-ci @Lukas O. Spritz-Hood @Côme L. Mickelson @Milo Musat @Leone F. Valentino @Nevan Allistair @Chelsea Allistair @Lion Whitaker @Griffith Exner
Mercredi 28 août. Soirée. Entrepôt abandonné.
Le cœur battait bien trop fort dans la poitrine. La respiration peinait à se stabiliser. Le corps entier tremblait sous cette angoisse qui cognait vivement dans mon être. Je me trouvais devant l'entrepôt où mon rendez-vous avec Rob était fixé. Une rencontre pour faire le point sur les missions à venir. Enfin, c'était ce que le chef de la Mafia pensait et, quelque part, c'était ce que j'aurai aimé qu'il se passe. Gamin amoureux de cette vie dangereuse. Gosse qui n'avait pas envie d'en être arraché. Pourtant, lorsque j'allais pousser les portes, je savais que tout risquait d'être chamboulé. J'allais négocier mon départ de la Mafia ce soir. J'en avais fait la promesse à mon mari des semaines plus tôt lorsque le sujet de mes infidélités avait refait surface à cause d'un connard qui m'avait dénoncé à mon amoureux. Le frisson désagréable courrait sur ma peau. Fébrile, je balançais la cigarette à moitié fumée et je poussais la porte prêt à perdre la vie car, après tout, c'était ce qui risquait de se passer face à Rob et à cette demande que j'allais balancer. Je le savais. Je le connaissais. Je nous connaissais. Et je me jetais dans la gueule du loup sans hésitation. Prêt à me faire déchiqueter.
« Patient inconscient, victime d'une agression. Lésion ouverte à la jambe droite avec forte hémorragie. Deux doigts coupés à la main droite. Suspicion de traumatisme crânien. Nombreuses contusions et blessures superficielles. Suspicion de côtes fêlées. Stabilisation et traitement immédiats requis. » Les mots étaient balancés par les médecins lorsque mon corps inconscient débarquait à l'hôpital. Comment avais-je pu être secouru de cet entrepôt où nous n'étions que deux âmes ? Moi je n'en savais rien. Cependant, des étrangers m'avaient aperçu rampant sur le sol pour m'échapper de l'entrepôt. Moi. Juste moi. Pas Rob. Seulement mon corps amoché qui lâchait. Les événements face à Rob avaient mal tourné. C'était prévisible. La mort ne m'avait pas fauchée, mais le sort qui m'était réservé était peut-être bien pire. Les conséquences allaient impacter l'existence. Les passants avaient prévenu les secours et l'inconscience m'avait terrassée avant même que qui que ce soit n'arrive. L'inconscience m'avait happée sur une dernière pensée : la promesse tenue pour l'homme que j'aimais.
Samedi 31 août. Midi. Hôpital.
Les yeux papillonnaient difficilement. Le grognement de douleur s'échappait d'entre mes lèvres lorsque mes prunelles parvenaient à s'ouvrir. Tout était blanc. L'hôpital. Je reconnaissais bien les lieux. Le regard se tournait rapidement sur le côté en quête de mon amoureux. Personne ne se trouvait là. J'étais seul. Je bougeais doucement cherchant à me redresser. Le cri de douleur m'échappait aussitôt. Mon corps retombait bien vite sur le lit. Il semblait être un champ de bataille. La tête vrillait soudainement. Les images se mettaient à cogner. Moi devant l'entrepôt. Rob et son regard sombre comme la nuit. J'avais voulu m'accrocher à l'espoir de la négociation. Cependant, dès que j'avais soufflé ce « Je veux partir... », la colère avait jailli de Rob comme un éclair me foudroyant sur place. Je me souvenais de sa proximité. Les coups. La douleur. Le goût du sang dans ma bouche. Les images de l'agression revenaient par vagues tels des éclats de verre se plantant dans la tête. Le couteau planté dans ma jambe tranchant sur son passage et laissant le rouge carmin filer à une vitesse folle. Les questions de Rob. Les accusations. Sa voix. Encore et encore. Mon silence. Ma soumission. Les doigts tranchés. La douleur fulgurante. Le regard de Rob, tempête de rage et de déception. Je fermais fort les yeux comme pour échapper à cette réalité et à ces images. Les machines autour de moi s'emballaient. Le bruit était strident comme un écho de ma lutte pour la survie. Soudainement, il y avait du boucan supplémentaire dans la chambre. Il y avait des silhouettes s'approchant, me touchant. Et, bien trop vite, le néant revenait. Si agréable. Si préférable. L'inconscience était douce.
Lundi 2 septembre. Après-midi. Hôpital.
Cela faisait plusieurs heures que j'étais conscient. Plus que samedi et dimanche où je m'étais éveillé par bribes incertaines. Aujourd'hui, j'étais plus connecté au monde. Je ne me perdais plus autant dans les échos des souvenirs dévastateurs. Le médecin passait faire un contrôle en début d'après-midi. Je me laissais manipuler bien trop soumis, bien trop éteint. Je répondais à peine. Et, finalement, le médecin annonçait que les visites étaient autorisées dans cette chambre. Dès demain, la police viendrait m'interroger aussi. Il y avait d'ailleurs un policier devant la porte de ma chambre. Il filtrait les entrées et les sorties. Est-ce que c'était pour ma sécurité ou bien pour empêcher ma fuite ? Je ne l'avais guère compris. La porte se refermait me laissant seul dans cette pièce. Tendant la main non blessée vers la table à mes côtés, j'attrapais le téléphone pour l'allumer. Téléphone ramenée par je ne savais qui. Téléphone neuf. Téléphone que j'oubliais bien vite lorsque la porte faisait du bruit de nouveau. Le corps se tendait et les machines s'accéléraient trahissant l'angoisse de l'être.
Le cœur battait bien trop fort dans la poitrine. La respiration peinait à se stabiliser. Le corps entier tremblait sous cette angoisse qui cognait vivement dans mon être. Je me trouvais devant l'entrepôt où mon rendez-vous avec Rob était fixé. Une rencontre pour faire le point sur les missions à venir. Enfin, c'était ce que le chef de la Mafia pensait et, quelque part, c'était ce que j'aurai aimé qu'il se passe. Gamin amoureux de cette vie dangereuse. Gosse qui n'avait pas envie d'en être arraché. Pourtant, lorsque j'allais pousser les portes, je savais que tout risquait d'être chamboulé. J'allais négocier mon départ de la Mafia ce soir. J'en avais fait la promesse à mon mari des semaines plus tôt lorsque le sujet de mes infidélités avait refait surface à cause d'un connard qui m'avait dénoncé à mon amoureux. Le frisson désagréable courrait sur ma peau. Fébrile, je balançais la cigarette à moitié fumée et je poussais la porte prêt à perdre la vie car, après tout, c'était ce qui risquait de se passer face à Rob et à cette demande que j'allais balancer. Je le savais. Je le connaissais. Je nous connaissais. Et je me jetais dans la gueule du loup sans hésitation. Prêt à me faire déchiqueter.
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« Patient inconscient, victime d'une agression. Lésion ouverte à la jambe droite avec forte hémorragie. Deux doigts coupés à la main droite. Suspicion de traumatisme crânien. Nombreuses contusions et blessures superficielles. Suspicion de côtes fêlées. Stabilisation et traitement immédiats requis. » Les mots étaient balancés par les médecins lorsque mon corps inconscient débarquait à l'hôpital. Comment avais-je pu être secouru de cet entrepôt où nous n'étions que deux âmes ? Moi je n'en savais rien. Cependant, des étrangers m'avaient aperçu rampant sur le sol pour m'échapper de l'entrepôt. Moi. Juste moi. Pas Rob. Seulement mon corps amoché qui lâchait. Les événements face à Rob avaient mal tourné. C'était prévisible. La mort ne m'avait pas fauchée, mais le sort qui m'était réservé était peut-être bien pire. Les conséquences allaient impacter l'existence. Les passants avaient prévenu les secours et l'inconscience m'avait terrassée avant même que qui que ce soit n'arrive. L'inconscience m'avait happée sur une dernière pensée : la promesse tenue pour l'homme que j'aimais.
Samedi 31 août. Midi. Hôpital.
Les yeux papillonnaient difficilement. Le grognement de douleur s'échappait d'entre mes lèvres lorsque mes prunelles parvenaient à s'ouvrir. Tout était blanc. L'hôpital. Je reconnaissais bien les lieux. Le regard se tournait rapidement sur le côté en quête de mon amoureux. Personne ne se trouvait là. J'étais seul. Je bougeais doucement cherchant à me redresser. Le cri de douleur m'échappait aussitôt. Mon corps retombait bien vite sur le lit. Il semblait être un champ de bataille. La tête vrillait soudainement. Les images se mettaient à cogner. Moi devant l'entrepôt. Rob et son regard sombre comme la nuit. J'avais voulu m'accrocher à l'espoir de la négociation. Cependant, dès que j'avais soufflé ce « Je veux partir... », la colère avait jailli de Rob comme un éclair me foudroyant sur place. Je me souvenais de sa proximité. Les coups. La douleur. Le goût du sang dans ma bouche. Les images de l'agression revenaient par vagues tels des éclats de verre se plantant dans la tête. Le couteau planté dans ma jambe tranchant sur son passage et laissant le rouge carmin filer à une vitesse folle. Les questions de Rob. Les accusations. Sa voix. Encore et encore. Mon silence. Ma soumission. Les doigts tranchés. La douleur fulgurante. Le regard de Rob, tempête de rage et de déception. Je fermais fort les yeux comme pour échapper à cette réalité et à ces images. Les machines autour de moi s'emballaient. Le bruit était strident comme un écho de ma lutte pour la survie. Soudainement, il y avait du boucan supplémentaire dans la chambre. Il y avait des silhouettes s'approchant, me touchant. Et, bien trop vite, le néant revenait. Si agréable. Si préférable. L'inconscience était douce.
Lundi 2 septembre. Après-midi. Hôpital.
Cela faisait plusieurs heures que j'étais conscient. Plus que samedi et dimanche où je m'étais éveillé par bribes incertaines. Aujourd'hui, j'étais plus connecté au monde. Je ne me perdais plus autant dans les échos des souvenirs dévastateurs. Le médecin passait faire un contrôle en début d'après-midi. Je me laissais manipuler bien trop soumis, bien trop éteint. Je répondais à peine. Et, finalement, le médecin annonçait que les visites étaient autorisées dans cette chambre. Dès demain, la police viendrait m'interroger aussi. Il y avait d'ailleurs un policier devant la porte de ma chambre. Il filtrait les entrées et les sorties. Est-ce que c'était pour ma sécurité ou bien pour empêcher ma fuite ? Je ne l'avais guère compris. La porte se refermait me laissant seul dans cette pièce. Tendant la main non blessée vers la table à mes côtés, j'attrapais le téléphone pour l'allumer. Téléphone ramenée par je ne savais qui. Téléphone neuf. Téléphone que j'oubliais bien vite lorsque la porte faisait du bruit de nouveau. Le corps se tendait et les machines s'accéléraient trahissant l'angoisse de l'être.
- CHRONOLOGIE:
- Mercredi 28 août début de soirée : rencontre avec Rob dans un entrepôt abandonné. Négociation tentée pour quitter la Mafia, mais les coups se mettent rapidement à tomber.
- Mercredi 28 août fin de soirée : Neal est repéré rampant dans la rue par des passants qui appellent les secours. Neal perd connaissance et est transporté à l'hôpital avec de graves blessures. Les soins prennent de très longues heures. Un policier est posté devant la chambre de Neal.
@Côme L. Mickelson est prévenu par Rob qui se vante de son acte, puis obtient confirmation d'un contact à l'hôpital. C'est ce contact qui va appeler @Lukas O. Spritz-Hood pour le prévenir.
- Jeudi 29 août et vendredi 30 août : Neal reste inconscient. Les médecins sont incertains de son état et de son réveil. Il n'y a pas d'autorisation de le voir et l'étendu des blessures est communiquée aux personnes présentes.
- Samedi 31 août et dimanche 1 septembre : Neal reprend conscience par bribes plusieurs fois au cours des deux journées. L'information est transmise aux proches, mais les visites ne sont toujours pas autorisées.
- Lundi 2 septembre : Neal rallume son téléphone et les visites sont autorisées.
- BLESSURES:
- - La jambe droite, déjà faible, subit une lésion ouverte avec une importante perte de sang. Cela entraîne une perte de sensation dans la jambe et le besoin d'une canne pour marcher.
- Deux doigts coupés à la main droite. Cela entraîne une diminution de la dextérité manuelle qui va impacter le travail de Neal.
- Traumatisme crânien. Cela entraîne des troubles cognitifs avec des émotions très instables, des difficultés de concentration et des céphalées chroniques.
- Stress post-traumatique et hypervigilance.
- Contusions et éraflures sur le corps et le visage. Sans gravité particulière, juste des douleurs et des mouvements limités.
Pour information et si vous souhaitez participer. Je suis disponible sur Discord pour toutes questions ou pour discuter d'un autre rp si vous voulez en ouvrir un différent de celui-ci @Lukas O. Spritz-Hood @Côme L. Mickelson @Milo Musat @Leone F. Valentino @Nevan Allistair @Chelsea Allistair @Lion Whitaker @Griffith Exner
(Neal T. Hood-Spritz)