I missed you so much (Lewlie #13)

(c) harley & stefansalvatored

I missed you much

@Lewis Coleman & @Charlie Miles

Charlie ne peut s’empêcher de sourire immédiatement lorsque Bucky se faufile dans les jambes de Lewis alors qu’il a à peine posé sa valise dans le salon. Si elle a un lien particulièrement fort avec le félin, elle aime voir le fait que Bucky s’est habitue à son petit ami et qu’il a une relation particulière avec lui également. Elle les laisse quelques minutes tout seuls tout en allant dans la cuisine pour en tirer de quoi mettre les fleurs. Elle entend les murmures de Lewis, mais ne les comprend pas et ne cherche pas à envahir le moment entre la boule de poils et le brun. Une fois les fleurs placées dans de l’eau et sur la petite table à manger, elle retourne au salon, ne pouvant se retenir de venir embrasser les lèvres de Lewis. Elle aurait dû se douter que l’ancien militaire n’allait pas revenir les mains vides et qu’il allait sûrement revenir avec un souvenir pour elle, et elle ne s’est clairement pas tromper. Laissant glisser le bracelet aux perles rouges dans le creux de sa main, elle passe son pouce sur les petites boules alors que Lewis lui en explique la signification. Son cœur grossit dans sa poitrine et sans attendre une seconde, elle fait glisser le bracelet autour de son poignet menu. Il est parfait. ”Merci Lew… Il est magnifique.” Lui répond-elle en relevant les yeux vers lui avant de venir caresser sa barbe. Charlie vide l’enveloppe en saisissant le carnet de dessin qui s’y trouve encore et elle est toucher pas l’attention du brun, il sait ce que le dessin représente pour elle, surtout maintenant qu’elle n’a plus de boulot, mais il ignore encore ce dernier petit détail. Elle passe son pouce sur les paroles en italien, devinant leur signification, mais voulant en être sur elle relève le regard vers Lew. ”Ça veut dire quoi ?”

Le cœur emplit d’amour, Charlie pose le carnet de dessin sur la table basse, et légèrement nerveuse, elle fait signe à Lewis de s’asseoir sur le canapé. ”Moi aussi j’ai une surprise pour toi.” Elle s’échappe vers la chambre quelques minutes, se débarrassant de son short et du tee-shirt de Lewis pour se retrouver vêtue d’un simple sous-tient gorge en dentelle blanche avec une culotte assortie. Se sentant un peu trop vulnérable, parce que vouloir faire ce genre de chose est nouveau pour elle, elle attrape une chemise blanche appartenant à Lewis et l'enfile en la laissant ouverte. Pieds nus, Charlie se dirige vers le salon et se mord un peu nerveusement la lèvre, elle prend la parole. ”Hi...”

TW: Photo sexy

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@Lewis Coleman & @Charlie Miles

Lorsque le bracelet glissa des doigts de Charlie pour rejoindre le tour de son poignet, l'esprit de Coleman divagua un instant. Un autre bijou, plus petit et pourtant bien plus précieux, attendait d'habiller l'annulaire de Charlie, de l'enrober comme le symbole incontestable de son amour. Un jour, son genou toucherait terre pour une autre raison que celle de porter la guerre à bout de bras. Le regard chancelant entre les pupilles de Charlie et l'enveloppe, un sourire se dessinait sur ses lèvres à mesure que les doigts de Charlie naviguaient dans ses poils de barbe. Le carnet de dessin émit un léger craquement en quittant l'enveloppe. Dans le magasin, Lewis avait su en apprécier les contours irréguliers et l'odeur caractéristique du cuir noir avant de l'acheter. Charlie ne le méritait pas, c'était ce carnet qui méritait de voir son talent couché sur les feuillets épais. Mot pour mot, ça signifie : Il y a de la place pour 9, pour 3 et pour 4... une prochaine fois, nous espérons. A bientôt, Charlie, répondit Lewis en cherchant son regard. Il passa un bras dans le dos de Charlie, la rapprochant davantage de lui. Mes grands-parents ont largement entendu parler de toi pendant ces dernières semaines. Ces derniers mois serait même plus juste... Alors, ça ne te surprendra pas si je te disais qu'ils aimeraient te rencontrer. Un jour. L'image d'une Charlie solaire, sur fond de rues siciliennes pavées, l'avait poursuivi pendant tout le séjour.

Je n'en avais pas besoin, Charlie, argua Lewis en prenant place sur le canapé tandis qu'elle disparaissait dans la chambre. La sienne pendant vingt ans avant de devenir celle que Lewis considérait désormais comme la leur. L'apercevoir à l'aéroport et la retrouver plus tôt avait été une surprise plus que suffisante, agréable. Déjà humides de leurs baisers, les lèvres de l'ancien militaire se pressèrent l'une contre l'autre alors que son regard appréciateur se chargeait de réaliser ce que ses mains n'étaient pas encore en mesure de faire, la déshabiller. Les pieds nus de Charlie heurtaient le sol avec régularité et même si l'audition de Lewis n'était plus la même qu'avant, il lui semblait entendre le bruissement de sa chemise blanche ouverte à chaque pas qu'elle faisait vers lui. Je n'ai jamais eu aussi tord, j'en avais besoin. Ta surprise surpasse la mienne et de très loin... Il expira, le regard brillant d'une lueur nouvelle et l'incita à venir sur lui en pressant ses mains contre ses hanches, sous les pans de la chemise ouverte. Tu es... commença t-il, le souffle plus poussif, en détaillant sa poitrine partiellement recouverte et la dentelle fine de sa culotte pressée contre le tissu de son short. C'était sa peau dorée qu'il voyait entre les motifs d'un blanc virginal. Son regard remonta jusqu'à son ventre plat, ses cicatrices s'y devinant comme autant de souvenirs de sa propre guerre. Comme autant de comètes qu'il aimait dessiner de ses doigts. Ses mains désireuses quittèrent ses hanches un instant pour faire glisser la chemise depuis ses épaules. Retenue au niveau des poignets de Charlie, elle dévoilait désormais sa silhouette entière et parfaitement courbée. La douche attendrait. Les lèvres de Lewis fondirent dans le cou penché de Charlie pour l'embrasser à plusieurs reprises, éloignant ses cheveux d'une main pressante. Très sexy, conclut enfin Coleman avec envie, suivant le virage naturel de son cou pour descendre ses lèvres entre ses clavicules. Dis-moi où je t'ai manqué... souffla t-il à même sa peau.

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Les mots traduits qui passent les lèvres de Lewis la font sourire d’autre plus alors que son cœur se gonfle dans sa poitrine. Ses grands-parents ont envie de la rencontrer, ils ont envie de voir à quoi ressemble la femme qui fait partie de la vie de Lew et cela emplit Charlie d’un mélange de nervosité et d’anticipation. Allaient-ils l’aimer ? Allaient-ils penser, tout comme ses propres parents, qu’elle ne vaut rien ? Elle devait faire bonne impression et elle se promit qu’une fois qu’elle aurait retrouvé un job, elle s’achèterait de plus beaux vêtements afin d’être bien habille pour rencontrer la famille de son homme. Un jour comme le dit Lewis. Un jour, elle rencontrerait ses parents, ses sœurs et ses grands-parents. Un jour, elle aurait peut être les moyens de s’acheter un billet pour le suivre en Italie.

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Des effluves de citron montaient depuis la valise encore ouverte et les enveloppaient discrètement, sur un canapé qu'ils quitteraient bientôt. C'était autant l'Italie que la maison que Lewis respirait en approchant la peau de Charlie de ses lèvres. Tradition oblige, nonna ne laissait jamais personne prendre le chemin du retour sans un sachet bien garni de citrons séchés, directement cueillis ronds et jaunes comme le soleil sur le citronnier imposant qui occupait une partie de la terrasse. Elle complétait par certaines pièces achetées sur les étals du marché lorsque la récolte n'était pas suffisante à la maison. Du carnet de dessin qui se devinait par moment derrière Charlie, assise sur lui, aux tintements plaisants de son nouveau bracelet... C'était elle son porte-bonheur.

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Ce regard sombre dont l'enveloppait Charlie, il avait espéré le croiser tant de fois dans les rues de Palerme tout en sachant qu'il n'y parviendrait pas. Qu'il y était seul avec des souvenirs de famille, le temps d'une reconstruction nécessaire seulement. Les œillades complices et alanguies échangées par les nombreux couples de touristes, siciliens juste le temps des vacances, avait été un rappel discret de ce que Lewis avait dû temporairement quitté pour retrouver ses grands-parents. Une part de lui contre une autre.