Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityI missed you so much (Lewlie #13)
-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal


I missed you so much (Lewlie #13)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

(c) harley & stefansalvatored
I missed you much

Un mois, cela fait un mois que Charlie n’a pas vu Lewis, qu’elle ne l’a pas embrassé, serré dans ses bras, ou qu’elle n’a simplement pas vu le bleu océan de ses yeux. Bien sûr, ils se sont appelés, ils ont échangé des messages et des photos mais rien ne vaux le temps réel passé avec lui. La vérité, c’est qu’avec chaque heure et chaque jour qui passe, l’absence de Lewis se fait de plus en plus dur. Elle dort moins bien lorsqu’il n’est pas là, son anxiété est plus élevée qu’elle ne l’est depuis qu’ils ont commencé leur relation et se rend compte à quel point elle a besoin de lui. Chaque partie de lui lui manque terriblement et elle n’a qu’une envie, c’est de se blottir dans ses bras et de l’embrasser. Ce matin, c’est le retour de Lewis et elle est donc réveillée tôt, bien trop tôt, mais elle sait qu’elle ne va pas arriver à se rendormir. Elle se traîne donc hors du lit, enfile un short, une brassière de sport et un tee-shirt qu’elle a pique a Lewis. Malgré qu’il lui ait dit qu’elle n’a pas besoin de venir le chercher à l’aéroport, après tout, elle n’a pas de permis de conduire ou de voiture, elle a quand même décider de lui faire la surprise. Prenant les transports en commun, elle arrive avec 20 minutes d’avances devant la sortie des avions, un petit bouquet de fleurs a la main. Elle est soudain nerveuse, son estomac noué malgré le fait qu’ils se sont parlé presque tous les jours. Ses yeux scrutent la foule de gens qui sortent de l’avion et lorsqu’elle aperçoit le visage familier de Lewis c’est comme si son cœur loupe un battement, et un sourire énorme se fixe sur ses lèvres. Le monde disparaît autour d’elle. ”Lew !” Sans réfléchir, elle s’élance et lui saute dans les bras, enroulant ses jambes autour de sa taille et ses bras autour de son cou. Elle se fiche que cela fasse comme un cliche de film. Elle revit avec lui contre elle.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

(c) harley & stefansalvatored
I missed you much

La chaleur italienne qui l'avait accompagné dans l'avion n'avait pas la même force ici, mais c'est à peine si l'ancien soldat sentait les 10 degrés d'écart avec son short et son T-shirt clair. 12 heures de vol, 6 heures de décalage horaire, son périple à Palerme avait eu un arrière-goût d'OPEX sans qu'il n'ait pourtant eu besoin de sortir d'autres armes que son appareil photo. Il avait hérité la dureté de sa peau des pierres de l'église Santa Maria et la profondeur de son regard des plages de Cefalù, l'Italie était aussi chez lui. Une part de son héritage. Avec pudeur mais sans faux semblants, il avait évoqué son TSPT avec nonna comme il avait pu le faire avec les Coleman. L'endroit et le moment n'avait rien de spécial mais Lewis avait senti qu'une ouverture se dessinait. Les yeux embués de sa grand-mère, ses lèvres fines qui arboraient un sourire sans âge, les caresses de ses paumes rendues calleuses avec le temps lui avaient offert un soulagement abyssal.

Les minutes qui s'égrenaient le rapprochait d'un retour à l'appartement, de la sensation familière des bras de Charlie l'entourant alors qu'elle fondait contre son torse. La maison de Coleman était là dorénavant, partout où Charlie se trouvait. Comme si attendre un mois avant de se retrouver était la seule limite acceptable et qu'aucun débordement ne pourrait être toléré, Charlie se matérialisa au hasard de la foule en mouvement. Lewis avait anticipé et remis sa montre à l'heure dans l'avion, c'était au tour de son rythme cardiaque de se resynchroniser. Sa main délaissa la poignée de sa valise pleine ; elle roula légèrement en avant alors que les bras de Coleman s'ouvraient pour accueillir Charlie. Le T-shirt de Miles était imprégnée de son odeur et non plus de la sienne, combien de jours l'avait-elle porté pour parvenir à ce miracle ? Le menton de Lewis se posa douloureusement sur l'épaule de Charlie pendant qu'il fermait les yeux et humait l'odeur de ses cheveux. Il sentait les doigts de Charlie qui caressaient son cou hâlé et ses jambes quasi nues qui lui enserraient la taille. Coleman desserra lentement son étreinte dans le dos de Charlie pour lui permettre d'atterrir en douceur sur le sol de l'aéroport, une main toujours posée sur la chute de ses reins. J'en déduis que le temps te paraissait trop long à l'appartement, souffla t-il en épousant ses lèvres du regard. Elles sont superbes, Charlie. Est-ce qu'il y une occasion spéciale dont je n'aurais pas encore eu vent ? Le sourire amusé et bienveillant de Lewis s'anima à la vision du bouquet qu'elle tenait. Mis à part celle de te retrouver enfin, évidemment. Plutôt que de vivre avec le souvenir de ses baisers, Lewis laissa ses lèvres éclore contre celles de Miles.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

(c) harley & stefansalvatored
I missed you much

La nervosité de Charlie s’évapore aussitôt que ses yeux se posent sur le visage magnifique de Lewis. Son cœur rate un battement et sans réfléchir elle s’élance vers lui pour se jeter dans ses bras. Comment a-t-elle pu passer un mois, 30 jours sans lui ? Comment a-t-elle pu même avoir ne serait-ce qu’un seul doute sur le fait qu’il était peut-être mieux sans elle, en Italie ? Elle se fiche qu’un jour il se rendrait peut-être compte qu’il peut avoir mieux, elle se fiche de tout cela parce que pour le moment il est avec elle et c’est tout ce qui compte. Lewis est son petit ami, elle est celle qui a le droit de l’embrasser en public, celle qui peut le serrer ainsi dans ses bras et celle qui est à l’origine de ce sourire qui fait chavirer son cœur. Il lui a tellement manqué… Tellement que ça en était presque douloureux. Ridicule, n’est ce pas ? Se dit-elle. Personne ne lui avait jamais autant manqué, pas au point qu’elle en ait presque mal. Certainement pas sa famille. Les mains de Lewis sur ses hanches la font frissonner alors qu’elle le repose par terre. ”Oui, beaucoup trop long.” Approuve-t-elle alors qu’elle aussi jette un regard aux lèvres de Lewis, ses lèvres rouges qu’elle a tant envie d’embrasser, de dévorer. Elle laisse échapper un léger rire et secoue doucement la tête. ”Juste ton retour.” Murmure-t-elle avant de sentir les lèvres du brun se poser sur les siennes. Ce contact lui fait comme une décharge électrique alors qu’elle prolonge, venant mêler sa langue a celle de Lewis, se hissant sur les pointes des pieds et passant ses bras autour de son cou. Plus jamais elle ne le laisse partir aussi longtemps sans elle. Le souffle court, elle se recule un peu, trouvant son regard du sien. ”Tu m’as tellement manquée...” Avoue-t-elle avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres. Elle ne peut pas s’en empêcher.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

(c) harley & stefansalvatored
I missed you much

Charlie lui avait manqué. A chaque nouveau réveil qu'il passait, le bras tendu dans des draps encore faits, d'une froideur sèche et désespérément vides à ses côtés. Dans les images et odeurs familières des rues de Palerme qu'il aurait voulu partager avec elle. A chaque fois qu'il raccrochait après l'avoir appelée, remué d'avoir pu l'entendre sans la sentir contre lui. A chaque sourire que la mention de son prénom impulsait chez lui et qui, par ricochet, naissait sur les traits de ses grands-parents comme une extension de ses propres sentiments. Habitué des étendues bleues claires de la mer, c'était dans les pupilles brunes de Charlie qu'il avait rêvé de sombrer pendant ces semaines de séparation. Dans un univers parallèle, leurs retrouvailles à la sortie de l'avion auraient pu ressembler à un retour d'OPEX. Le regard de Lewis s'éternisait sur le visage radieux et tourné vers lui de Charlie, redonnant de la précision à ses souvenirs. Ce sourire... les écrans étaient loin de lui rendre justice. Ou juste le tien... souffla Lewis en quittant les fleurs des yeux pour survoler puis épouser sa bouche. Sa paume appuyait sur le bas de son dos pour la rapprocher de lui, chasser le moindre écart entre leurs deux corps et la maintenir malgré leur différence de taille. Même sans le voir, il la savait dressée sur la pointe des pieds comme la plus précise des ballerines. La chevelure dense de Charlie glissait déjà entre ses doigts qui s'y faufilaient avec envie, avant de s'arrêter à l'arrière de sa tête. Juste retrouver son empreinte sur lui sans plus attendre. Renaissant contre celle de Miles, sa langue pressante et envieuse lui narrait déjà des souvenirs d'Italie. Lui racontait à quel point il aurait aimé la savoir là pour déambuler devant les hôtels particuliers qui respiraient le soleil et sous les fenêtres qui regorgeaient de linge coloré. Coleman attendit de manquer d'air avant de laisser les lèvres de Charlie reprendre leur liberté. Toi aussi, Charlie. Toi aussi. Et le voile de désir qui recouvrait ses yeux azur, tandis qu'elle l'embrassait de nouveau, devait en être une preuve plus que visible. Si penser à elle avait suffi à la matérialiser auprès de lui, elle aurait pu l'accompagner dans son voyage. On rentre ? lui proposa t-il en imprimant ses lèvres sur le dos de sa main avant d'entrelacer leurs doigts. Simple suggestion si tu veux allonger la durée de vie du bouquet... plaisanta Lewis en échangeant un regard complice avec elle.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

(c) harley & stefansalvatored
I missed you much

C’est tellement bon de retrouver Lewis, de retrouver sa familiarité, son odeur, sa peau contre la sienne et si il lui a terriblement manqué, maintenant qu’il est devant elle, elle se rend compte qu’il lui a manqué encore plus qu’elle ne le pensait. Comment a-t-elle fait pour se passer de lui aussi longtemps, de l’avoir contre elle, de passer du temps avec lui, parce qu’un facetime ne vaux jamais un face-à-face. Elle se fond complètement contre son petit ami, profitant de leur baiser alors que l’aéroport autour d’elle disparaît. Elle n’a jamais mis les pieds dans un aéroport auparavant et si ce n’était pas pour retrouver Lew, elle se serait senti complètement submergée. Cependant, la présence de son petit ami l’apaise et anéantit toute l’anxiété qui s’était construite dans sa tête au cours des dernières semaines. Elle lui avoue alors dans un murmure a quel point il lui a manquée et elle a le cœur qui gonfle dans sa poitrine quand il lui répond qu’elle aussi. Elle ne peut s’empêcher de venir déposer ses lèvres contre les siennes une nouvelle fois avant de se reculer doucement. ”Oui, rentrons. Bucky va être content de te voir, je l’ai déposer chez toi avant de venir, je me suis dit que peut être… Peut être que je peux rester dormir ce soir ?” Si elle n’a pas vraiment mis les pieds dans l’appartement de Lewis ces dernières semaines, sa maison lui a manqué également, parce qu’elle a appris à s’y sentir bien, a s’y sentir chez elle. Elle prend la main de Lewis et se dirige vers la sortie. ”Comment était ton retour ? Pas trop long ?” Elle qui n’a jamais pris l’avion, elle ne pouvait pas s’imaginer ce que 10 heures d’avion devait faire. Elle laisse Lew l’entraîner vers la ligne de taxi, et pas vers l’arrêt de bus, mais elle ne le contredit pas.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

(c) harley & stefansalvatored
I missed you much

Ses chez-lui étaient légion... des contours de Boston à travers les fenêtres ouvertes de son appartement ou de la maison familiale aux effluves d'agrumes qui montaient de la cucina de ses grands-parents, des rangs de l'armée avant au sourire de Charlie maintenant. Sa maison se déplaçait en même temps que les montagnes qu'ils avaient fini de gravir pour être ensemble. Charlie était en continent en plus, le sien. Peut-être ? l'interrogea Lewis en haussant les sourcils, un sourire amusé s'annonçant sur ses lèvres étirées. Son quota de nuits passées sans elle était épuisé et vivre un énième réveil sans ressentir le pesanteur de sa tête posée sur son torse était une option qui ne lui avait pas traversé l'esprit. Tu as bien fait et... Son sourire s'élargit au moment même où ses yeux taquins s'immergeaient dans ceux de Miles. Navré de te l'annoncer mais tu n'iras dormir nulle part ailleurs, ce soir. Lewis avait autant envie que besoin de la retrouver, de mettre toute cette attente derrière eux, de reprendre là où ils s'étaient arrêtés. Son pouce ne cessait de caresser le dos de la main de Charlie sur le trajet qui les menait hors des murs hauts de l'aéroport, comme pour lui dire reste. S'il n'avait pas pris l'avion depuis deux ans et demi, le quotidien de Lewis avait été rythmé, pendant deux décennies, par les décollages en avion de transport militaire. Coleman avait atterri sur plus d'une piste rudimentaire, attendu d'être parachuté dans des zones de combat assis dans un C-5M Galaxy, été au coeur de plus d'un largage aérien - les pieds dans le vide. La seule piste qu'il suivait désormais, encadrée de signaux lumineux, le menait vers Charlie. Vers des lendemains qui s'écrivaient sans l'armée et de moins en moins avec son TSPT à mesure que les séances de suivi portaient leurs fruits. Mises sur pause pendant la période estivale, Lewis les reprendrait le plus tôt possible. J'avais oublié ce que c'était que d'avoir le temps mais j'ai eu l'occasion de m'en rappeler pendant le vol, plaisanta Lewis, la commissure de ses yeux se plissant sous l'impulsion d'un nouveau sourire. J'étais côté hublot alors j'ai simplement profité du spectacle. Comme j'ai la chance de le faire en ce moment même, admit doucement Coleman en soulevant son menton pour l'embrasser. S'arrêtant près d'un taxi disponible, Lewis échangea quelques mots avec le chauffeur et prit les devants en ouvrant la portière du côté de Charlie. Certaines choses ne devraient jamais changer.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

(c) harley & stefansalvatored
I missed you much

C’est tellement bon de retrouver la chaleur, l’odeur et la compagnie de Lewis. Comme si elle avait été en manque d'une drogue pendant des semaines et maintenant qu’il est à nouveau là, elle a l’impression de pouvoir respirer correctement à nouveau. Ses poumons se remplissent d'un air magique qui la fait sourire et la rend heureuse. Elle se mordille doucement la lèvre quand Lew lui avoue qu’elle n’irait nulle part et à vrai dire, elle est bien contente qu’il pense la même chose parce qu’elle n’a envie d’aller nulle part. ”Tant mieux, parce que je veux aller nulle part.” Elle se hisse sur la pointe des pieds pour un nouveau baiser avant qu’ils ne se séparent et se dirige vers la sortie de l’aéroport. Curieuse d’en entendre plus sur ses vacances, malgré le fait qu’ils se soient beaucoup parlé, elle le questionne sur son vol de retour. Ce dernier mois a paru bien trop long à Charlie qui se longeait de Lewis et qui ne cesse de se demander ce qu’il faisait en Italie. Quelle ville a-t-il visite ? Laquelle préfère-t-il ? Comment se sont passé les retrouvailles avec ses grands-parents ? ”Tu sais, j’ai jamais pris l’avion sur de vraiment longues distances. Je suis jamais sortie des US à vrai dire.” Lui dit-elle en séparant ses lèvres de celle de Lewis a contre coeur. Elle se doute qu’il est au courant, après tout il sait d’où elle vient, comment elle a grandi. Le plus loin qu’elle soit allée est dans le pays, en Floride. Un sourire aux lèvres, elle jette un regard à ses lèvres, elle a envie de continuer à l’embrasser encore et encore. Elle pénètre dans la voiture et s’installe sur le siège arrière avant de revenir prendre la main de Lewis une fois qu’il s’est assis a cote d’elle. Elle caresse sa main de son pouce, se tournant vers lui. ”Ta famille devait être tellement content que tu sois là.” Elle sait à quel point il est proche de sa famille.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

(c) harley & stefansalvatored
I missed you much

Veille du retour de Lewis
Conosco quello sguardo, sai... Tua madre aveva lo stesso sguardo quando mi parlava di tuo padre.* Le temps qui s'était écoulé depuis sa dernière visite se lisait jusque dans le contenu de sa valise quasiment terminée, dans les rides qu'il partageait avec nonna et celles qu'ils ne partageaient pas encore. La voix chaude de sa grand-mère, montant depuis le lit sur lequel elle était assise à ses côtés, lui parvenait comme les notes d'une ancienne boîte à musique sorrento. Feutrées. Comme le rappel réconfortant que chaque mariage Coleman avait été des plus doux, une heureuse partition qui s'écrivait à deux. La bague de fiançailles de sa grand-mère reposait dans l'écrin formé par trois de ses doigts tendus vers le plafond. Sto diventando abbastanza grande da essere una bisnonna e non aspetterò altri due anni prima di rivederti qui... con lei. ** Elle tapota sur sa cuisse avec bienveillance avant d'écarter ses doigts pour déposer l'anneau doré dans sa paume. Son sourire chaleureux était le reflet de celui sa mère, de celui de ses soeurs, du sien mais son ton était celui des femmes Coleman, ferme et sans appel. Coleman savait que la bataille serait vaine. Devenir un mari et une père était un idéal de vie qu'il avait laissé de côté par la force des choses. Et pourtant, c'est le visage de Charlie qu'il imaginait auréolé de blanc s'il y songeait assez fort. Ce sont vers ses bras, véritable puits de sécurité, qu'il se représentait des enfants courir. Charlie était dans chacun des prismes de sa vie future, quelqu'en soit la forme. Un jour... Grazie, murmura simplement Lewis en guise de réponse, refermant doucement ses doigts sur le métal ocre, recouvrant les pierres qui y étaient incrustées.

La fatigue relative du vol ne suffisait pas à expliquer, à elle seule, le regard brillant de Lewis. Ses affaires et les cadeaux qui peuplaient sa valise côtoyaient la bague de sa grand-mère. Son hier tutoyait ses demains sans qu'il n'ait d'idée précise du demain en question. Pour les vacances prochaines, ou dans le cadre d'un week-end que l'on prolongerait, peut-être ? On pourrait partir tous les deux... si l'idée de me supporter à l'étranger te semble plausible, la taquina Lewis avec un sourire léger et désireux. Coleman avait attendu deux ans avant de prendre son quota de vacances, de puiser sur son compte pour s'offrir le voyage. Partir avec Charlie serait une nouvelle aventure et l'ancien militaire y voyait déjà deux excellentes raisons : ne plus être séparé d'elle aussi longtemps et la fondre de plus en plus dans son monde. Le leur.

Il n'y a pas qu'eux, Charlie. J'aurais peut-être attendu encore davantage si tu ne m'avais pas encouragé à y aller. Merci, répondit Lewis avant d'ajouter : ça fait du bien d'être à la maison. Ces derniers mots flottèrent entre eux, dans l'habitacle, alors qu'ils échangeaient un long regard. La chaleur de leurs doigts entrelacés ne faisait qu'illustrer parfaitement ses propos, c'était elle sa maison. Lewis porta la main de Charlie à ses lèvres pour en embrasser le dos, heureux que l'écran entre eux se soit effacé au profit d'une réalité tangible. Charlie l'interrogea sur son séjour à la Péninsule jusqu'à ce que l'appartement de Lewis se matérialise par la vitre du taxi et qu'un nouveau sourire ne se dessine sur ses lèvres. Le volet ouvert par les soins de Charlie lui donna l'illusion fugace d'un chez eux autant que d'un chez lui.

*Je connais ce regard, tu sais... Ta mère avait le même lorsqu'elle me parlait de ton père.
**Je me fais assez vieille pour être arrière grand-mère et je n'attendrai pas encore deux ans avant de te revoir ici... avec elle.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

(c) harley & stefansalvatored
I missed you much

La chaleur familière de Lewis la rassure instantanément, lui donnant l’impression d’être à nouveau légère maintenant qu’il est de retour à Boston. Son absence s’est fait ressentir plus que Charlie ne l’aurait imaginer, sa tête pensant au pire et son coeur se sentant seul et douloureux dans sa poitrine. Mais maintenant que le brun est de retour avec elle, sa main dans la sienne, son regard si proche et ses lèvres si fraîchement presser contre les siennes, c’est comme si toutes les inquiétudes s’envolent. Il a toujours eu cet effet sur elle, ce calme d’océan, mais elle s’en rend juste un peu plus compte alors qu’elle vient de passer un mois entier loin de lui. De plus, l’idée de prendre l’avion pour aller en Europe, avec Lewis, lui fait ressentir une pointe d’excitation. Elle devrait se faire faire un passeport, elle allait découvrir les origines de l’homme qu’elle aime et cela l’excite encore plus. ”Je suis prête à te supporter partout.” Dit-elle avec un léger sourire en coin. Elle s’imagine déjà en Italie avec Lewis, sa main dans la sienne alors qu’il parle italien et qu’elle l’écoute tout en essayant de capter quelques mots. Il ferait un chavirer son cœur, comme il le fait un peu plus chaque jour depuis qu’il s’est rendu compte que ses sentiments allaient bien plus loin que de l’amitié.

Assise dans le taxi, elle offre un sourire à Lewis alors qu’il la remercie de l’avoir poussé à aller voir sa famille. Elle aurait rêvé d’avoir une famille comme celle des Coleman alors jamais, jamais, elle ne retirerai cela a Lew, bien au contraire. Peut-être qu’un jour elle aussi ferait partie de cette famille, pense-t-elle. L’idée la rend aussi nerveuse qu’heureuse. ”Ça fait du bien de t’avoir à la maison.” Repond-elle alors qu’ils arrivent devant l’immeuble de Lewis. Charlie y a déposé Bucky rapidement avant d’aller vers l’aéroport et elle sait parfaitement que le chat, qui a grandi en un mois, sera ravi de voir Lew. Elle se faufile hors du taxi et monte les marches jusqu’à l’appartement maintenant si familier. ”Bienvenue chez toi.” Elle aurait presque eu envie de dire a la maison, ou chez nous, mais elle se retient. Elle dépose un baiser rapide sur les lèvres de Lewis avant de lui adresser un sourire. ”Tu veux aller prendre une douche ?” Lui demande-t-elle alors qu’elle a une idée en tête, une qui devrait plaire à Lew.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

(c) harley & stefansalvatored
I missed you much
Cette scène - empreinte de normalité - de leurs mains jointes à l'arrière du taxi, du sourire de Charlie qui à lui seul en réchauffait l'habitacle... Plus que jamais, Lewis en prenait la mesure. A Palerme, ses grands-parents l'avaient accueilli à bras ouverts, les yeux humides d'avoir failli perdre leur petit-fils sur un territoire qui n'était pas le leur. Deux ans et demi plus tôt, ils avaient vécu son rapatriement par procuration et Lewis avait trop attendu avant de reprendre le chemin de ses racines. Attendu que le TSPT recule là où il ne faisait que progresser. Attendu jusqu'au point où l'attente n'était plus une solution pour celui qui avait combattu toute sa vie, l'ennemi était simplement différent et à couvert. Mais en plus de la sienne, Charlie lui donnait aujourd'hui autant de force qu'une armée entière pour y faire face. Je suis chez moi depuis l'aéroport, Charlie, souffla Lewis en retour, son sourire se fondant contre les lèvres de sa petite amie alors qu'ils atteignaient la dernière marche. Il était chez lui depuis qu'il avait retrouvé la chaleur de son regard et de ses mains. Lewis ouvrit l'appartement pour laisser Charlie y pénétrer la première. Une masse sombre et si familière s'agita tandis que la valise se matérialisait au centre du salon, baigné de lumière naturelle. Tu m'as manqué aussi Bucky, dit Lewis en se baissant, jambes fléchies pour accueillir une version plus grande que dans ses souvenirs sous ses doigts caressants. Charlie s'éloigna dans la cuisine pour sortir une bouteille en verre vide - à défaut d'un vase - et la remplir à moitié d'eau, le bouquet de fleurs allongé sur le plan de travail en attente d'une exposition permanente. Et merci d'avoir veillé sur Charlie pour nous deux, souffla discrètement l'ancien militaire en se rapprochant de l'oreille de Bucky pour y distiller des caresses. Il se redressa en remarquant les ondulations dans la lumière qui se reflétait sur le sol, Charlie s'étant rapprochée.

Ce serait probablement le choix le plus judicieux après un vol de 10 heures, en effet, plaisanta Lewis, son regard passant de celui de Charlie à la courbure de ses lèvres qu'il embrassa. Mais, à moins que ça ne puisse attendre quelques minutes de plus... je ne suis pas revenu les mains vides de Palerme. Avec un sourire, Lewis ouvrit sa valise à-même le sol, la déployant en deux compartiments qui fleuraient bon le rangement militaire et se releva pour glisser une enveloppe kraft entre les mains de Charlie. Le bracelet en perles de corail, orné d'une corne d'abondance - symbole fort italien - prit davantage de couleurs encore entre les mains agiles de Charlie. C'est un corno portafortuna, un symbole porte-bonheur en Italie, tant que les italiens eux-mêmes sont nombreux à le porter. Lewis étudia le bracelet en perles sombres qui ne quittait plus son propre poignet avant d'admettre, la couvant d'un regard tendre : Je crois que j'aimais l'idée que tu aies le tien. L'enveloppe, toujours bombée, abritait un carnet de dessin au moyen format. Sa couverture en cuir estampillée et la qualité supérieure du papier épais ne cachait rien de sa provenance ; l'une des meilleures boutiques spécialisées en dessin de Sicile. Le coup de crayon de Charlie méritait la plus belle des toiles. Le sourire de Lewis changea de dimension en songeant qu'une photo volante, prise grâce à un Instax oublié par l'une de ses soeurs, de lui entre ses grands-parents attendait Charlie en dernière page. Nonna avait tenu à griffonner quelques mots sur le verso de petite taille : C'è posto per 9, per 3 e per 4... la prossima volta, speriamo. A presto, Charlie. 9 lorsque la famille Coleman était au complet en terre italienne, 3 lors de sa dernière visite et 4 le jour où Charlie se joindrait au voyage.

FR : Il y a de la place pour 9, pour 3 et pour 4... une prochaine fois, nous espérons. A bientôt, Charlie.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)