les azurs (olympia & logan)

@Olympia Wolford -- gagner par forfait, rien de glorieux. pas les batailles que tu joues. terrain sans adhérence. et tu restes là sans bouger, les bras l'entourent. elle, sa peur. rassure de ton corps simplement la. des myocardes qui battent l'un contre l'autre, sans raccord. danse inégal des palpitants. je veux pas perdre mon adversaire de taille. charmeur, toujours. franchement, aussi. les yeux regardent les siens. verts percent les marrons. improbable j'avoue. dans rigoler, sans se moquer. simple constatation marquée.

@Logan Fitzgerald -- visage redressé, quitte son cou. pupilles qui s'attachent à nouveau. ambres et émeraudes s'unissent. corps qui ne le lâche pas, raidie, encore. pourtant un sourire, à peine perceptible, né sur le visage de porcelaine. sincère. - t'as pris de l'avance, mais je n'abandonne pas. faudrait pas que le jeu s'arrête, perdre ce qui les unis. - qui s'imaginerait ça ? la reine des glaces qui a peur de l'eau. grimace qui déforme tes traits un instant. - pas très glamour, j'avoue.

@Olympia Wolford -- force sur les jambes, mains sous cuisses. retient le corps qui fusionne au tien. moule sur le rocher. l'ancre à son bateau. vers le rebord, marbre qui rencontre son dos à elle. l'enveloppe charnelle coincée entre toi et le froid de la pierre. pas incompatible. cuisse se relève dans l'eau. genou, prend appui contre la paroi, jambe sert de chaise pour la dame. un rôle trop précieux pour risquer de mourir dans l'eau. flatte son égo tombé à l'eau. l'égo noyé. émeraudes admirent les siennes, reflets de l'eau dans les billes.

@Logan Fitzgerald -- corps qui ne se lâchent plus. ton ancre dans l'eau azure qui te terrifie. et les regards qui ne se lâchent plus. t'admires un instant les reflets dorés dans le vert sauvage. oublie presque la détresse. dos qui cogne doucement le bord carrelé. sécurité retrouvé, tu pourrais t'extirper. pourtant tu restes là, coincé contre son corps. à cheval sur sa cuisse. visage à quelques centimètres du sien, encore, alors que les lèvres te flattent sans vergogne. - un rôle que tu donnes sûrement à pleins d'autres. stratégie, de se servir des faiblesse de ses proies ? - mais je compte être la meilleure. égo endommagé qui refait surface. pas envie d'avoir le second rôle, cette fois. tes bras lâchent leur emprise, doucement, laisse la peau rouge. mains qui se baladent des épaules au torse. caressent les abdominaux saillants.

@Olympia Wolford -- les corps se cherchent. s'animent. aimants dont on ne peut pas chercher à lutter. synergie trop forte pour tenter de lutter. l'envie ? non. passion de pouvoir la dévorer, toujours un peu plus olympia. admirer ses traits. entendre ses mots, timbre de sa voix. laisser raisonner dans les pensées. lèvres se cherchent, s'accrochent, quelques secondes. muscles se contractent à son contact. l'instinct des effleurements. s'amusent de ton derme. un main glisse le long de son visage, vient poser ses cheveux derrière son oreille. front se touchent presque. y'a que toi là. elle, toi. vous deux, dans cette piscine.

@Logan Fitzgerald -- l'étrangeté de l'instant. l'envie de ne pas bouger malgré l'eau azure qui enveloppe vos corps. peur passée au second plan, presque oubliée. parce que tu t'es perdue dans son regard. envoutée par les traits parfaits de celui qui te fait perdre pied. tu ne comprends pas, toi, ce qu'il se passe. d'où vient cet intérêt pour lui, ce désir d'être avec lui. contre lui. les corps se trouvent, se serrent. subtil, encore. les mains parcourent les peaux trempées. tu sens les muscles qui se contractent sous tes doigts habiles, caressent délicatement le torse façonné. visages à quelques centimètres, lèvres qui s'effleurent, se trouvent pour se perdre. t'admires le vert de ses yeux, reflet de l'eau qui y danse. ton visage se niche dans sa main. - il n'y a que nous tu corriges. vous deux dans cette piscine. dans votre bulle. regard qui dévie sur ses lèvres, tentantes. - embrasse moi. ordre.

@Olympia Wolford -- nous. votre bulle, se referme. pourtant pas la sensation d'étouffer. celisus grimpe, sans donner l'envie d'y échapper. plutôt d'y succomber. se laisser embraser, par le soleil. reine des glaces devient ton brasier. peut être juste le glaçon, qui brule le derme à s'y serrer trop fort. masochiste de continuer, mais, ça t'plaît. lèvres s'approchent des siennes, attrapes les jumelles. tendrement. main s'engouffre dans ses cheveux. s'enveloppe dans la crinière, coup sec en arrière. son cou dégagé, son visage relevé. lèvres viennent déguster la peau accessible.