les azurs (olympia & logan)

piscine de l'hôtel, 05.08, 23h.
@Olympia Wolford -- l'eau azur, reflète sous les lumières immergées. personne, ce soir. les âmes occupées à errer dans les ruelles rafraichies, le soir d'été. et tu préfères être là, toi. trouver la solitude pour réfléchir. à rien, à tout. zoner aux abords de la piscine. simple bruit de l'eau pour s'heurter aux musiques des ruelles. discret, les yeux tombes sur la silhouette. sourire aux lèvres, corps flotte, léger, jusqu'au rebord. toi, ici. visage vers le haut, le corps qui reste dans l'eau.

@Logan Fitzgerald -- orbes bronzes qui observent le paysage. brise qui s'engouffre dans la chambre d'hôtel, agréable. t'as pas voulu sortir ce soir. besoin de calme. besoin d'être seule. réfléchir à la catastrophe. zaian. styx. esteban. chaos. silhouette qui attire l'attention princière. flotte sur l'eau, créée des zébrures sur les murs sombres . reflets de l'eau en spectacle animé. elle le reconnaît trop facilement. sourire qui se dessine alors qu'elle quitte la chambre pour le rejoindre. quelques pas pour s'approcher de l'eau, jamais trop. - je venais voir qui ose gâcher la vue. le menton indique le balcon.

@Olympia Wolford -- le âmes se retrouvent, trop souvent, maintenant. se croisent depuis des années pourtant. sans jamais s'heurter. l'attention trouvée dans elle, ses traits toujours parfaits, l'apparence cache toutes les vérités. l'envie de fouiller. les avants bras remontent sur le bord, billes admirent les jambes, devant toi. yeux indiscrets, en contre bas. tu viens m'engueuler wolford ? d'avoir gâché sa vue. sa tranquillité. d'avoir aguiché sa curiosité ?

@Logan Fitzgerald -- effet indésirable. celui de vouloir être proche de lui. curiosité envers celui que tu n'arrives pas tout à fait à cerner. c'est peut-être ça qui te plaît. jeu stupide. le détester et le désirer. et ses attentions qui ne cessent de te rappeler qu'il est là et que vous ne semblez pas pouvoir être éloignés. corps qui s'attirent. aimants à contre courant. - peut-être bien. tu surprends les pupilles sur la peau nue, celle qu'il a déjà vue. - mais apparemment je rends juste la tienne plus belle. faux airs exaspérés. mais t'aimes bien, au fond. impression d'en valoir la peine. princesse qui prend son courage à deux mains, s'assoie sur le bord, jambes dans l'eau. jamais plus.

@Olympia Wolford -- les orbes détaillent sa peau. tentation du diable à porté de mains. l'envie de croquer dans sa cuisse, goûter sa chaire. l'appétit vorace, d'elle. sa peau tentatrice. j'sais admirer les belles choses. l'charmeur que t'es. prêts à sortir les violons quand les mots se posent pour elle. sincère pourtant. wolford en guise de tableau à admirer, sous les angles pour l'analyser. le corps s'abaisse, rejoins ton centre de gravité, plus bas. rebord de la piscine a côté de toi. ma compagnie te saoules pas ce soir ? j'suis quoi déjà ? arrogant ? l'rire, sarcastique, discret pourtant. chuchote presque, enferme cette bulle autour de vous.

@Logan Fitzgerald -- bulle qui se forme autour de vous. fâcheux effet, ça aussi. oublier le reste quand t'es avec lui. pouvoir étrange qu'il possède. agaçant. pieds dans l'eau qui caresse ta peau. jambes à côté de son corps. proximité tentatrice, toujours. surtout en repensant à cette nuit passée ensemble et aux messages envoyés. et aux mots qu'il maîtrise parfaitement. charmeur, le fitzgerald. princesse qui pourrait succomber si le cœur n'était pas fermé. - si j'avais su j'aurais mis un bikini, t'aurais eu plus de choses à admirer. mini robe qui cache quelques courbes, laisse place aux souvenirs. sourire qui migre au coin de tes lèvres. - arrogant, insupportable et prétentieux. le parfait connard. regard qui se pose sur lui, détaille les reliefs de ses muscles.

@Olympia Wolford -- les échos des voix basses, raisonnent entre vous. proximité charnelle. captifs, les corps, un instant. l'instant se fige quand tes bras quittent le marbre, rejoindre ses cuisses. mains referment les jambes, se posent au-dessus de ses genoux. peau délicate, humide sous les mains chlorée. t'y vas fort. l'arrogance pendue aux lèvres. le parfait connard, et t'aimes jouer, des étiquettes.  trouve ta place sur les terrains taquins. oppresses de ton sarcasme. phalanges s'ancrent dans la peau. paraît que les connards attirent les plus faibles. ou l'inverse. pique, claque contre le palais.

@Logan Fitzgerald -- les corps se rapprochent. trop naturel. ses mains qui caressent la peau brulante de tes cuisses. tu les observes glisser jusqu'à tes genoux, laissant derrière elles une traînée d'eau chlorée. - moi ? à peine. tu murmures pour ne pas faire exploser votre bulle invisible. - tu vois, ça c'est la phrase typique d'un connard. tu poses délicatement tes mains sur ses épaules. tactile avec lui plus qu'avec n'importe qui. visage qui se rapproche du sien, lentement. lèvres qui frôlent les siennes. sirène tentatrice. elle virent vers son oreille, au dernier moment. - je me demande qui est le plus faible.

@Olympia Wolford --  dermes s'harmonisent sous les mélanges chimiques. chlore synthétise la symbiose, entre vous. les corps rapprochés. orbes ne se quittent pas. cherchent le contact, s'appellent. à l'aide. à la raison. qui écoute ? les mains trouvent tes épaules. corps féminin bascule dangereusement dans le vide. lèvres sucrées aguichent les sens. phalanges remontent le long de ses cuisses. pouces caressent l'intérieur des cuisses, fermées. longent la peau jusqu'au tissu de sa robe tendu. il faut trouver la réponse à cette question, elle peut pas rester dans l'néant. parce que tu veux savoir qui va craquer, le premier. tu veux jouer sur le terrain installé.que les entrailles grondent à l'abri des regards dans la pénombre.

@Logan Fitzgerald -- tentation irrésistible quand les corps se touchent. jeu dangereux. charnel. et tu sais déjà que la victoire va être difficile. il est doué. trop. adversaire à ta taille, pour une fois. plus fort même, peut-être. mais t'es pas du genre à baisser les bras toi. joueuse. mauvaise perdante. trop habituée à ce que l'on cède pour ton plaisir. plaisir à bout de doigt quand il caresse l'intérieur de tes cuisses. chaire de poule immédiate. - tu es avantagé. pile à la bonne hauteur pour titiller. pas entièrement pour te déplaire. lèvres toujours trop près de son visage, sans jamais le toucher. mains baladeuses qui descente lentement sur ses bras. muscles saillants sous tes doigts.