@Myra Byrne — Les ruelles étroites de Panarea s'ouvraient sur un petit bar à l'ambiance vibrante, niché entre les façades blanchies à la chaux et les bougainvilliers en fleurs. Ce soir-là, le bar résonnait de rythmes envoûtants, la musique tropicale emplissant l'air chaud de l'île. Une invitation irrésistible à se laisser emporter par le moment. Attirée par cette atmosphère électrique, je pénétrai dans l'établissement, où les lumières tamisées dessinaient des ombres dansantes sur les murs. Les conversations joyeuses et les rires se mêlaient aux mélodies, créant une symphonie vivante et chaleureuse. Enivrée par cette énergie, je me retrouvai bientôt sur la piste de danse, laissant le rythme guider mes mouvements. Chaque note semblait se fondre dans mes veines, animant mes pas d'une fluidité presque magique. Mes soucis s'évanouirent, remplacés par une sensation de liberté et de joie pure. Le monde extérieur n'existait plus ; il n'y avait que la musique, le moment présent, et moi.Tandis que je tournais et virevoltais, mon regard capta soudain celui d'un inconnu à l'autre bout de la piste.
(Neriah Maxwell)
Dis-moi si t'es prêt ce soir, le corps et le cœur ex-æquo. On oublie que le ciel est beau, à trop regarder les trottoirs. On pourrait donner tort à la mélancolie, symphonie des corps chante jolie folie. Ta peau et ma peau, c'est déjà l'harmonie, j'aime autant ton âme que ton anatomie.