take me where summer never ends ✦ cassie

Holly s’animait rapidement. Elle était encore enfant. Elle bataillait avec ses émotions, ne savant pas toujours les canaliser. Elle était une bombe à retardement. Elle reculait le moment où elle prendrait conscience que sa jeunesse était bel et bien terminée. Elle se leurrait totalement. Elle évitait de faire face à la réalité. Ce séjour en Sicile était le moyen de ne pas réaliser qu’elle était à présent orpheline. Elle comblait ses journées pour ne pas se retrouver au contact de ses pensées. Cassie n’était pourtant pas une simple distraction. Elle lui montrait la voie. Elle était peut être celle qui la verrait éclore. Elle comprit qu’elle n’était pas totalement foutue. Qu’elle pouvait compter sur l’espèce humaine. Qu’il y avait encore de la solidarité. Ce qu’elle ne savait pas, si c’est elle parviendrait à conquérir des cœurs. Elle voyait la différence. Elle craignait de devenir une pâle copie des autres. Cassie était le contre exemple. Bien qu’elle ressemblait aux autres, elle demeurait unique. « Une étape après l’autre » Elle lui envoya un clin d’œil complice, ne contrôla pas l’acide de son estomac et interpella un serveur pour qu’on s’occupe d’elles. Elle ne calculait rien. La spontanéité faisait partie de son caractère. Elle recula dans son siège et relança la conversation. « Euh moi ? J’habite dans un quartier de Cambridge. J’ai pas trouvé mon bonheur dans une maison. Je rentrais pas dans les cases. » Bien sûr, si elle avait rencontré Cassie avant, peut être qu’elle aurait été influencée et qu’elle aurait tentée l’aventure. C’était sûrement trop tard. Tant pis si elle restait un électron libre et qu’elle craignait pour sa vie chaque fois qu’elle sortait de chez elle. « Si jamais nos emplois du temps le permettent, peut être qu’on pourra déjeuner ensemble. J’essaierai de ne pas te mettre la honte, mais je te promets rien » Finalement, Holly redoutait moins la rentrée. Elle espérait toutefois qu’elle n’était pas prise en pitié par Cassie. Elle préférait qu’on soit sincère avec elle, même si elle en souffrirait. « Il y a de la compétition je suppose, j’espère qu’on me poussera pas dans les escaliers pour m'éliminer  »

Cassie écoutait attentivement, observant Holly avec une curiosité teintée d'affection. Elle comprenait mieux cette jeune femme pleine d'énergie, qui semblait chercher à tout prix à échapper à ses propres pensées. Holly parlait vite, comme si chaque mot l'empêchait de s'arrêter et de se retrouver face à elle-même. Cassie devinait que, derrière cette façade spontanée et parfois désordonnée, se cachait une âme profondément tourmentée. « Tu habites seule ? » Quand Holly mentionna la compétition et la peur d'être poussée dans les escaliers, Cassie sentit une pointe d'inquiétude monter en elle. Mais elle ne laissa rien paraître, se contentant de sourire doucement. Elle savait que l'université, et plus largement la vie, pouvait être impitoyable, mais elle voulait rassurer Holly, lui montrer qu'elle n'était pas seule dans ce combat. « Ne t'inquiète pas, Holly, » répondit-elle avec une voix apaisante. « Je sais que l'université peut être un endroit intense, surtout quand on essaie de trouver sa place. Si quelqu'un essaie de te faire tomber, sache que je serai là pour te rattraper. » Elle marqua une pause, cherchant les mots justes pour encourager son amie sans la brusquer. « En ce qui concerne le déjeuner ensemble, ça me ferait vraiment plaisir. On trouvera bien un moment, même avec mon emploi du temps chargé. Et ne t'inquiète pas pour me mettre la honte, » ajouta-t-elle avec un clin d'œil. « Je pense que je pourrais te surprendre aussi, dans le bon sens. » Cassie voyait en Holly une personne en pleine évolution, quelqu'un qui avait besoin de soutien pour enfin s'épanouir. « Quant à la compétition, » ajouta Cassie en posant sa main sur celle de Holly, « elle est inévitable, mais elle ne doit pas te définir. La vraie réussite, c'est de rester fidèle à soi-même, de suivre son propre chemin, même s'il est différent de celui des autres. Tu es unique, Holly, et c'est ça ta vraie force. » Cassie espérait que ses mots atteindraient leur but, qu'ils apporteraient à Holly un peu de réconfort et de confiance. Parce qu'au fond, elle savait que cette jeune femme avait tout pour réussir, à condition qu'elle accepte de lâcher prise sur ses peurs et de s'ouvrir à l'avenir qui l'attendait.

Holly était finalement heureuse. Sa collision avec Cassie était un don du ciel. Elle s’apercevait doucement à quel point cette femme était bourrée de qualités. Elle n’avait pas ce regard plein de dédain que les autres avaient pour elle. Elle était sincère. « Oui pour le moment, j’aimerais trouver autre chose, mais je roule pas sur l’or. J’ai cru que j’avais fait une bonne affaire et quand je suis rentrée tard un soir, j’ai sentie que l’atmosphère avait changé et que j’étais au far west ». Effectivement, elle était loin de sa cabane en bois qu’elle partageait autrefois avec sa mère. L’appartement n’avait aucun charme. Il était impossible d’entendre d’insectes, seulement une musique qui couvrait des disputes. Holly se livra ensuite sur ses craintes vis à vis de l’université. La pauvre n’avait jamais mis les pieds dans l’enceinte d’une école. Elle s’imaginait le pire. Elle n’était pas totalement niaise, elle avait visité le campus au printemps et elle avait constaté qu’elle n’était pas vraiment la bienvenue. Elle cherchait du réconfort auprès de sa copine. Et elle en trouva. Elle se trouvait moins seule, enrôlée dans l’arme de la Vanderwaal. Son cœur fondait comme du caramel. Cassie avait un véritable don pour relancer les gens en déperdition. Holly se sentait reconnaissante qu’on lui ait mis ce bout de femme sur sa route. Elle devait être populaire. Bienveillante. Pas du genre à harceler les plus faibles. Captivée par son discours, Holly repoussait l’émotion, mais une goutte d’eau salée déborda de son œil gauche. « Je crois que tes amis ont de la chance de t’avoir et j’espère qu’ils en ont conscience. Je sais pas d’où tu sors Cassie, mais tu es exceptionnelle. Je me sens mieux. Tout ça, grâce à toi. » Leurs desserts avaient rejoint leur table. Holly planta sa cuillère dans la pâtisserie. Ce fut encore une fois une explosion en bouche. « Chai trop bon » qu’elle baragouina en creusant une nouvelle fois dans son gâteau. Holly s’ouvrait à la vie, en toute confiance. Elle était désormais épaulée d’une femme qui semblait la comprendre. C’était incroyable. « Tu fais un sport pour rester en si bonne forme ? Non parce que la, j’ai pris automatiquement trois kilos » Holly pouffa de rire, se fichant complètement de s’arrondir. Elle ne se souciait pas encore de son apparence. Elle était au naturelle. Simple. Seulement, elle aimerait parfois s’embellir. Elle voyait les filles aux lèvres colorées et au regard défini. Elle les enviait. « C’est où que tu achètes ce truc pour te faire des cils aussi .. beaux ? Toutes les filles en portent, je devrais m’y mettre non ? »

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Cassie sourit doucement en écoutant Holly se confier, touchée par la sincérité de ses paroles. Elle n’avait pas prévu que leur rencontre aboutirait à une amitié naissante, mais elle en était ravie. Elle comprenait la difficulté de s’adapter à un nouvel environnement, surtout lorsque l’on se sent différent ou inadéquat. Elle la regarda, cherchant à apaiser les craintes de son amie. "Peut-être que c’est juste une étape avant quelque chose de mieux. En tout cas, tu mérites un endroit où tu te sens bien." Cassie vit alors la larme couler sur la joue d'Holly, et son cœur se serra. Elle se pencha légèrement, tendant la main pour attraper celle de Holly en un geste réconfortant. "Merci pour ce que tu dis, ça me touche beaucoup. Mais tu sais, c’est toi qui as fait tout le travail pour arriver ici. Il suffit de croire en toi." La conversation devint plus légère quand leurs desserts arrivèrent, et Cassie éclata de rire en voyant Holly savourer son gâteau avec tant de plaisir. "Je fais de la natation, du football américain, un peu de boxe et je cours quand j’en ai le temps. Mais bon, je ne me prive pas non plus de temps en temps." Quand Holly demanda des conseils sur le maquillage, Cassie sourit, amusée par la candeur de la question. "Tu n’as pas besoin de beaucoup pour être jolie, tu es déjà belle au naturel. Mais si tu veux essayer, je te montrerai. Le mascara que j’utilise, je l’ai acheté chez Sephora, c’est simple à appliquer et ça fait toute la différence. Je t’accompagnerai si tu veux, on pourra faire du shopping ensembles."




@Holly Huxley

Holly ne s’était confiée à personne depuis qu’elle avait débarqué en ville. Elle s’était enfermée plusieurs jours dans son appartement. Elle y avait versé énormément de larmes. Elle y avait tourné en rond de longues heures. Il lui avait fallu du temps avant qu’elle ne s’échappe de cet endroit. C’est surtout la faim qui l’avait poussé à sortir le bout de son nez. Très vite, elle fut engloutie par la foule. Elle était submergée par les stimulations. Aujourd’hui, elle s’était plus ou moins acclimatée au monde. Elle parvenait à se fixer sur la voix de Cassie et a ignoré le reste. Elle était touchée par la bonté de la demoiselle. Par l’empathie qu’elle avait pour elle. Elle était enfin comprise. « Je n'arrive pas à croire que j’ai quelque chose de particulier. Je suis si simple. J’ai pas encore réalisé ce qui m’arrivait » Les desserts arrivèrent. Holly engloutit une première part et se lécha les lèvres de gourmandise. Elle quitta la conversation sérieuse et ses yeux s’agrandirent « T’es vraiment vivante ? Je suis choquée. T’es méga sportive. J’ai toujours beaucoup nagé. Il y a un club qui fait ça ? Ça m’intéresse. » Elle espérait seulement qu’elle pourrait rester en dehors de la compétition. Elle n’était pas encore prête à assumer le rôle de compétitrice. Toujours fascinée par Cassie, elle continua de l’interroger sur ces effets qui embellissaient la plupart des femmes. Holly rougit sous le compliment de l’étudiante et fronça ses sourcils lorsqu’elle entendit le nom d’un magasin qui lui était inconnu. « Je crois que j’ai beaucoup de choses à apprendre de toi, mais je ne voudrais surtout pas t’ennuyer Cassie, tu dois avoir une vie bien remplie. Je suis un boulet moi » Elle ria d’elle-même, se remémorant sa chute dans le vignoble, mais aussi sa piqûre qui n’était déjà plus qu’un lointain souvenir. Elle n’en voudrait jamais à la nature. Tout était de sa faute. Elle avait menacé cette pauvre guêpe. Holly termina son dessert et paya la note du repas. Elle s’était bloquée un budget pour ces vacances et pour le moment, elle le respectait. Elle avait encore des dollars à dépenser. Les jeunes femmes étaient dorénavant devant le restaurant, ce qui sentait la séparation. Holly était déjà nostalgique. Elle craignait que cette rencontre ne soit qu’un rêve. Elle dégaina alors son téléphone et déverrouilla l’appareil photo « On peut se prendre une photo ? En souvenir ? » Elle avait appris que cet acte s’appelait un « selfie ». Elle se rapprocha timidement de la blonde et tordit son poignet, les affichant dans le cadre « Je peux ? » qu’elle demanda avant d’appuyer sur le bouton.

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Elle sourit en entendant la surprise dans la voix d'Holly. Elle haussa les épaules avec une modestie amusée avant de répondre : « Oui, je suis bien vivante, et promis, je ne suis pas un robot ! » Elle rit doucement, avant de continuer : « J'adore le sport, ça m'aide à me défouler et à rester en forme. Et pour la natation, c'est génial que tu t'y intéresses ! Il y a un super club à Harvard. Ils sont vraiment sympas, et il y a une bonne ambiance, sans pression de compétition. Si tu veux, je pourrais t'accompagner un jour, ça te permettrait de voir si ça te plaît. » Cassie lui lança un regard encourageant, consciente que s’intégrer dans un nouveau cadre pouvait être intimidant. « Je suis sûre que tu te débrouilleras super bien, et ça pourrait être l’occasion pour toi de rencontrer du monde et de te sentir encore plus à l’aise sur le campus. » Elle l’observa avec un sourire chaleureux, touchée par la douceur et l'humilité qui émanaient de ses paroles. La jeune femme semblait si fragile, comme une poupée de porcelaine délicatement posée dans un monde trop rude. Pourtant, Cassie voyait en elle une force cachée, celle qui l'avait menée jusqu'ici, malgré les obstacles. « Tu n’es pas un boulet, Holly, loin de là, » répondit Cassie avec un ton rassurant. « T’es juste en train de trouver tes repères. Et si je peux t’aider à y voir plus clair, ce sera avec plaisir. » Quand Holly proposa de prendre une photo, Cassie acquiesça sans hésiter. « Bien sûr qu’on peut, » dit-elle en se rapprochant d’Holly, posant une main amicale sur son épaule. « Tu me l’enverras ? »




@Holly Huxley

Elle n’en croit pas ses oreilles. Cassie n’est pas humaine. Elle est incroyable cette fille. Une déesse grecque. Elle sculpte son corps à travers différentes activités sportives. Holly est impressionnée. Elle n’a pas tant de cordes à son arc. Elle courait parfois dans son marais, mais uniquement pour échapper aux autres. Elle nageait parfois, longtemps, dans cette eau trouble, mais pour le plaisir. Elle n’avait jamais réfléchi à l’image qu’elle renvoyait. À garder la forme. Elle acquiesça à la proposition de la demoiselle, convaincue qu’elle pourrait se lier d’amitié avec d’autres filles. « Je suis d’accord, mais, juste une question, ce n’est pas mixte au moins ? Je sais pas si je serais à l’aise devant des garçons » Holly grimaça, s’imaginant le malaise qui l’envahirait si elle devait faire face aux regards du sexe opposé. Elle sentait néanmoins des portes s’ouvrir grâce à Cassie. Elle pourrait être son guide, mais elle ne voulait surtout pas la freiner dans son élan. Elle était bien intégrée. Elle semblait avoir une routine sur le campus. Un clan qu’Holly ne voulait pas perturber. Elle, et sa maladresse démesurée. « Il faut que je sois plus tendre avec moi-même. Je n’arrête pas de me dévaloriser, j’espère que cela cessera » Accompagnée de Cassie, Holly se planta devant le restaurant et elle sortit de son sac son téléphone. Elle voulait immortaliser ce jour qui se terminait si bien. Elle pointa l’objectif en leur direction, incapable de se rapprocher de la jeune et resplendissante Vanderwaal. Timidité dévorante, Cassie se serra contre elle. Holly dévoila son sourire et captura l’instant. Elle regarda le cliché sur son écran et elle fit un effort considérable pour ne pas exploser de joie. « Bien sûr, je peux avoir ton numéro ou ton meet ? » N’ayant rien de compromettant sur son appareil, Holly le tendit à l’étudiante, réprimant encore son excitation. « N’hésite pas à me contacter, car je sais que je n’oserais pas .. » Elle leva les yeux au ciel, s’aveuglant et clignant rapidement des yeux. « Je vais rentrer à mon hôtel, je crois que le soleil m’a grillé le cerveau, une bonne douche va me faire du bien, tu continues de visiter toi ? »

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Cassie se retourna, surprise par le ton admiratif et un peu incrédule de Holly. Elle pouvait presque voir les étoiles dans les yeux de la jeune femme, et cette admiration la touchait plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Il y avait quelque chose de profondément réconfortant à savoir qu’elle pouvait inspirer quelqu’un de cette manière. Lorsque Holly exprima ses doutes sur le fait de se retrouver devant des garçons dans un contexte sportif, Cassie hocha la tête avec compréhension.  « C’est mixte, mais – mh – laisse-moi voir à la rentrée ce qui est possible de faire... » Elle avait bien remarqué la manière dont Holly se dévalorisait constamment. Cela lui brisait le cœur de voir quelqu'un se juger aussi sévèrement. Elle voulait encourager Holly à voir sa propre valeur, comme elle la voyait : quelqu'un de vibrant et de plein de potentiel.  « Ne sois pas si dure avec toi-même. Chacun avance à son propre rythme, et il n’y a pas de mal à se donner du temps pour se sentir à l’aise. » Devant le restaurant, Cassie observa Holly sortir son téléphone avec une excitation palpable. Elle se laissa guider par le sourire contagieux de sa nouvelle amie. Lorsque Holly captura l'instant, Cassie se rapprocha un peu plus d’elle, sentant la chaleur et la spontanéité de leur moment ensemble.  « C’est un très beau souvenir », dit-elle en regardant la photo. La jeune femme lui tendit son téléphone, demandant son numéro, et Cassie accepta avec plaisir. Elle nota son numéro, se rajouta sur meets et lui rendit son portable avec un sourire sincère.  « Je te contacterais alors. Je serai ravie de te revoir. » Quand Holly évoqua son départ pour rentrer à son hôtel, Cassie acquiesça en souriant.  « Je vais continuer à explorer un peu plus la ville, mais je te souhaite une bonne douche et une soirée reposante. On se tient au courant, d’accord ? » En voyant Holly se préparer à partir, Cassie se sentait à la fois contente et un peu nostalgique. Elle avait hâte de continuer à découvrir cette nouvelle amitié naissante. Elle regarda Holly s’éloigner avec un sentiment de gratitude, heureuse d’avoir pu faire une différence dans la journée de quelqu’un, et impatiente de voir ce que l’avenir leur réservait.




@Holly Huxley

Les hommes, elle les fuyait. Elle les redoutait. Pourtant, ils constituaient pratiquement la moitié de l’humanité. Elle allait devoir se réconcilier avec eux. Elle ne pouvait pas les éloigner plus longtemps. Sa mère avait tort, ils ne pouvaient pas tous former une menace. Elle cherchait quoi au juste ? À nier l’évidence ? Elle était attirée par eux, elle était secrètement conquise lorsque l’un d’entre eux l’approchait. « Je ferais un effort, on verra le moment venu, ne t’embête pas pour moi » Elle arpentait déjà les plages de la Sicile dans son maillot une pièce, ça ne devrait pas être si différent. Elle avait déjà croisé le regard gourmand de quelques jeunes hommes. Elle y avait résisté. À Cambridge, ce serait absolument pareil. Elle tracera sa route et si jamais elle faiblissait, il y aura Cassie pour la conseiller. « Oui, je peux pas me métamorphoser d’un seul coup » Holly s’était ensuite munie de l’outil technologique le plus précieux de sa génération. Elle captura l’instant, s’empêchant de sautiller partout et de la poster immédiatement sur le réseau qui faisait fureur Outre-Atlantique. Elle jugula son bonheur et laissa son téléphone entre les mains agiles de Cassie. Elle avait un contact de plus dans son répertoire qui ne contenait que .. le numéro de sa tante. « Super, j’espère qu’on se recroisera, c’était très agréable de discuter avec toi, j’en ai eu de la chance aujourd’hui » Les yeux roulèrent dans les orbites et Holly l’hyperactive récupéra son portable. Elle fouetta l’air, cherchant à se rafraichir sous l’astre brûlant. Elle ne put contenir son sourire. « Avec plaisir, tu devrais suivre la presse locale, je sens que je vais finir dans les faits divers » Holly s’esclaffa et rangea son téléphone dans son sac à dos. « À bientôt Cassie Vanderwaal, prend soin de toi »