my mind is your. ((SCONA))

libère la confidence. pulpeuses incertaines se livrent. jette le poids dans le vide. raconte l’histoire, avale les épines d’un flash-back encore à vif. cicatrise pas. réconfort donné dans la douleur, à puiser dans mes échecs pour apaiser les tiens. toi qui t’enfonce un peu plus. tombe entre les griffes d’un paternel que tu détestes. attiré par ce qu’il est. inconscient cherche à lui ressembler. froideur différente, toi et lui. me rappelle de la première présentation. les mots tranchants, comme toi. taper là où il faut. - mh.. lave qui esquinte la gorge. recule, abandonne la fenêtre et les illusions. les astres maudits. - j’sais. marche dans la pièce, genoux s’enfoncent sur le lit. retrouve le refuge. me laisse retomber dessus. azurs au plafond. pensive, tout qui s’emmêle. - répète pas la même erreur.. la tête tournée vers toi. les yeux qui s’attardent sur ton corps. marqué. quelques secondes avant de retrouver le vide. conseil acerbe, ricoche sur le pulsant.

 « Trop tard pour ça. » Brise sur l’ovale. Tourne le dos aux cieux. Obscurité qui l’entoure. Il y évolue avec aisance. Jusqu’à elle. Contemple sa silhouette. Le blanc qui ressort. Remonte sur sa cuisse. Même dans la noirceur, il devine sa peau. Un genou sur le lit, martyrise le matelas. Sur sa cuisse, s’appose sa paume. En avant, il se penche. Prend appuie sur le matelas de l’autre bras, tandis que sa main quitta la chaleur de sa peau pour glisser sous sa fesse. Remonte sur sa chute de reins. Entre ses omoplates. Il abdique Scott. Enfonce son visage dans son cou, tandis qu’il s’allonge entièrement. La bloque entre ses bras pour la maintenir. Hume son parfum.

visage tourné, les draps chatouillent la joue. azurs suivent la démarche, loup appliqué. s’approche, distance que tu gobes. qui fait écho sur le battant, celui qui cogne plus fort à chacun de tes pas. jusqu’à sentir ta paume sur la cuisse, muscle se tend jusqu’à la poitrine. effets papillons. bas ventre se comprime, tord les boyaux sous ton poids. réceptionne la souffrance. respire à peine, poitrine secoue contre ton torse. t-shirt remonte sur les hanches, suit le mouvement de ta main. jambe se soulève quand tu passes sous les fesses, grimpe sur les omoplates dans un long frisson. soupir. - j’suis là.. murmures contre l’épaule. mords dans la chaire. laisse la trace en points blancs quand les canines te pincent. main se pose sur ton flanc, cavale sur la mort. flirt avec la peau coloriée. pleine d’encre. s’échoue contre ta nuque, les doigts agrippent le début de crinière. s’enfoncent. sens moi. profond. - t’entends ?.. souffle charbon, depose les cendres de promesses contre le creux de ton cou. bassin se soulève dans la pression, envie incontrôlée. silhouette serpente sur les draps. contre toi. à chercher le contact, plus intense. griffe ta nuque, traînée rouge en filaments tout le long.

Mot comble le creux. La. Dans Les abysses. Gamine aussi esquintée que lui. Détruit par le paternel. Ravagée un peu plus par les fautes. Les doigts qui glisse sur sa nuque. Laisse leur lame griffée la peau. Grognement. Secoue la poitrine. Les frissons qui descendent trop bas. Gonfle les veines.De son cou, il s’éloigne. Relève son ovale pour faire face au sien. Puit sans fond. Les orbes sombre. Le risque dans un coin de sa tête. Celui de tomber. De franchir la barrière qu’il s’est forcé à ériger. Bassin qui s’arc-boute. Rencontre le sien. Force la chaleur à se propager. Deflagration. Lippes brûlantes. L’envie de s’abreuver. À elle. De rompre le pacte passé avec lui-même. Ridicule ombre. Toujours, il retombe. « Pourquoi ? » Souffle s’échappe. Les lèvres au-dessus des siennes. « Pourquoi t’es encore là ? »

peau réagit. picotement sur les lèvres quand tu frissonnes. colonne se tord, poitrine se courbe contre tes pectoraux. coeur tremble, vibrations voraces. dévore tout. te dévore toi, de mes azurs encore dépendantes. visage au-dessus, laisse à peine l’oxygène passer. ether aride, assèche la gorge dans la proximité. prunelles sur tes pulpeuses. elles qui me rappellent la dernière fois, le dernier baiser, l’énième promesse de se délivrer. toujours les mêmes esclaves. paume sur la pommette, question lancée, tu connais la réponse pourtant.  toujours la même. nuque tendue, force pour relever la tête. nez s’effleurent, lèvres contre lèvres. infime barrière persiste encore. - tu l’sais.. les yeux qui roulent de ton vert à ton rosé. pouce s’interpose, entre nos lippes, vient écraser les tiennes. pose la bouche contre, te sentir à peine. simule baiser lascif, contre la phalange qui appuie plus fort. -  j’m’étais pas trompé pour le message de l’autre soir. hésite. recule légèrement. attends la sentence.

Dur est le pouce. Tendre est l’illusion. Le baiser qui n’en est pas un. Électrise la carcasse. Mots traversent la barrière de sa bouche. Déchire le thorax. Il peut en ressentir l’illusoire brûlure. Près du bord. Se sent happé. Enchaîne son âme. Toujours comme ça. Avec Elle. Maudit. Parce qu’ils ne savent pas fonctionner ensemble. Ni séparément. Inexorablement ramené à l’autre. Jamais pour l’éternel union. « Ça aurait été plus simple .. » Prend appuie sur le coude gauche, tandis que sa main droite s’extirpe de sous son corps. S’empare de la poigne de la brune pour qu’elle ne puisse plus faire barrage. « …qu’tu trompes. » Cils sombres, bordent ses émeraudes. Disparaissent, alors que son front prend appuie contre le sien. « Pour nous deux. » Pouce sur sa paume. Caresse les lignes. Elles qui portent les dessins. Peut être le leur.

embrasse le spectre. ton odeur sur mes lèvres. elles qui deviennent douloureuses de faire semblant. de goûter la surface sans m’enivrer dedans. ferme les yeux, serre les dents, les lippes entreouvertes dans un soupir. rouvre les paupières, s’ancrent dans tes orbes abyssales. - t’aurais voulu ?.. myocarde à l’arrêt. les azurs attendent la réponse. crainte ronge les entrailles. pouce s’arrache, pulpe encore humide, l’emprise brûle le poignet. les yeux épuisés par l’ivresse. la tentation. luttent pour rester ouverts, bercée par ton putain de parfum. par tes pulpeuses proches. trop proches. aspire ton souffle. attendent l’aveu trempé dans le souffre. parce que t’as sûrement raison. j’aurais aimé que le coeur oubli. efface. recommence ailleurs. - réponds moi. presse le front. retiens le baiser à la dernière seconde. tension lourde. pèse sur l’âme, devient sourde des sos que la raison lancent. bouche ouverte contre la tienne, supplices charnels. fronce les sourcils, reflet de la bataille dans la tête.

Elle est belle Lena. L’ivoire qui se démarque dans l’obscurité. Souligne ses pulpeuses. Pleines. Donne l’envie de s’y abandonner. Paupières presque closent se languissent. Il le sait. Torture. Du souffle sur sa bouche. De l’étreinte qui patiente. L’ivresse qui s’infiltre. Engourdie ses sens. Son corps trop lourd, presse plus fort la brune. Écarte d’avantage ses cuisses. « Ouais. » Le bras tendu, il commence à ressentir la douleur. Elle qui se propage. Mais il tient, comme une punition qu’il s’inflige. De l’autre main, il relâche son poignet. L’appose sur sa taille. Les lèvres qui s’effleurent davantage. « Mais j’le supporterais pas.. » Toujours la. A refuser de la laisser partir. Même quand il le voudrait. Elle sera toujours dans un recoin.