tw ( ràs.)
Emporté par la fureur de l’imaginer avec un autre, tu perds le contrôle de ta propre personne. La rattrape alors qu’il serait préférable de l’épargner des flammes. Toi, qui réduis en cendre tout ce que tu touches. Laisse la trace indélébile de ta poigne sur sa peau. Ton corps pressé contre le sien, seule la douleur résonne dans le couloir étroit. Doigts se resserrent contre les siens, le crucifix s’enfonce dans sa chair comme si tu avais l’idée folle de la saigner à blanc pour oser avoir goûter au bonheur ailleurs alors que votre relation n’a été qu’amertume et déception provoqué par tes mauvais choix. Réalité te cogne de plusieurs coups sur le torse, un pas en arrière pour les éviter sans même la force de les retenir. Encaisses les coups et les mots, muet face à la souffrance de la brune. Ses larmes te perturbent, te bouleversent intérieurement et tu restes planté là, immobile n’osant même pas la toucher de crainte de la réduire en poussière. Remarque sa paume blessée, mots prononcés dans un souffle : ― Tu saignes … Tu devrais passer ta main sous l’eau froide. Détourne le regard pour cesser de compter ses larmes. Tu ajoutes sans lui laisser le temps de répondre : ― T’avais raison, on a fait n’importe quoi. T’as une chance de faire les choses mieux avec lui, alors fais-le. Mets un terme au massacre pour épargner ce qu’il reste de son cœur, celui que tu n’as que trop esquinté. Le regard vide, la gorge nouée de regrets, tu tournes les talons, quitte l'établissement.the end
w/ @Lena Castiglia
(Amore Morelli)
Le cœur en hypothermie, en manque de chaleur humaine Rempli de haine, j'ai la main lourde comme celle de Damien Tarel Les yeux rivés vers le ciel, c'est noir comme j'aime.