CRUEL SUMMER | WITCHER

Je sais fournir des efforts, montrer quelques fois que je suis humaine. Qu’il y autre chose derrière la glace, derrière le froid. Mais le problème, lorsque je me hasarde à le faire, c’est ça ; « Je suis là parce que ma présence est requise, apparemment. » ce genre de réponse robotique. Cette fadeur dont il fait preuve et qui me retourne le cœur. Il est inutile de lui préciser que sa présence n’est pas indispensable, mais qu’il me faut bien de quoi m’occuper. C’est un passe temps comme un autre, et ça me fait oublier la tristesse de cet été.

J’en ai la nausée, et lorsque je tourne le regard vers lui, les sourcils haussés… Il ne reste qu’une seule chose dans mes pensées. Cet homme est un putain de raté. Un mec qui s’est foiré, qui a tout perdu, qui se traîne dans une vie qui n’est pas la sienne, et qui tente de contrôler la haine qui se distille dans ses veines. Un ridicule pantin qui croit pouvoir se défaire de l’emprise de mes mains. Ce qui est drôle, tout de même, c’est que je lui avais lassé, une porte de sortie… Je lui ai donné le choix, de ne pas m’offrir sa vie. Et il a opté pour le fait d’être ici. Alors mimer ce semblant de rébellion, Ford, avouons-le, c’est… extrêmement con. « Elle ne l’est plus. » Requise, sa présence, ne lui reste plus qu’à disparaître de mon champ de vision. Merci, Ford, pour le divertissement et la petite représentation.