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hand prints on my soul (willow)

2 participants
Ford Fletcher

Âge : 38
Lieu de naissance : so long, london. dans l'espoir de l'avoir quitté pour toujours.
Quartier d'habitation / Colocation : boston, dans un condo lumineux et confortable. à temps partiel dans un domaine hanté en banlieue de la ville
Situation sentimentale : work first, son téléphone jamais fermé, jamais déconnecté.
Études / Métier : assistant personnel de wendy witter, ayant vendu son âme au diable.
Date d'inscription : 01/07/2024
Pseudo & Pronom(s) IRL : saturday (elle)
Icon : hand prints on my soul (willow) - Page 2 Ny4DFgV
Faceclaim : ben barnes
Crédits : (ava) lilie.
Multicomptes : nope
Description (1) : hand prints on my soul (willow) - Page 2 39e2b013e8d496a6157dc55dcbf8bb75

Warnings : grossesse, mention d'avortement, abandonnement parental, alcool, drogue, abus de médicaments avec prescription, violence physique et émotionnelle par un parent, nyctophobie, décès d'un proche (vieillesse)
RPS : 34
Messages : 48
Préférences de jeu
veritas
Ford Fletcher
est en ligne
I WANT IT, I GOT IT › push until you can't
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t172157-ford-fletcher-ben-barnesRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t172679-ford-fletcher-repertoire-rps
handprints on my soul

deux août

boston

tw :


Entre deux moments, Ford se laisse croire que peut-être, ça peut être si simple. Que ça n'est pas forcément douloureux d'être entouré. Willow se fonds aux molécules de son appartement, comme si elle y avait toujours fait résidence. Il admire cette aisance qu'elle a, de s'imbiber des lieux, de se faire présente. Ford est habituellement de côté, à part. À regarder l'univers à travers une vitre invisible mais impénétrable. Ses compétences sociales sont faibles hors d'un contexte professionnel. Pourtant, en ce moment, quelque chose de terrifiant se trame sous cette bonne entente, sous sa présence. Parce que d'avoir quelqu'un, c'est aussi prendre le risque de la perdre. Ford ne sait pas si on se remets des gens qui nous ont quitté, de ceux qu'il a fallu se détacher.

Willow lui propose d'en parler, mais ça ne vient pas naturellement. C'est le genre de confidences qui font de l'univers un endroit dangereux. Exposer ses faiblesses, offrir ses maux, espérant que le récipient n'y forge pas des armes mortelles. Ford veut espérer, mais son expérience lui souffle que tout est mieux barricadé à l'intérieur, à l'abris des regards, à l'abris des jugements. D’accord. Mais si t’as envie de te libérer et que ça implique de plomber l’ambiance, je ne t’en voudrais pas. comprends Willow, laissant Ford sans mots. C'est tout nouveau, pour lui, cette compassion, cette douceur. Sa vie ne l'a pas préparé aux gens qui respectent ses choix. Son existence même était la cause des maux de sa mère. Ses choix étaient toujours mauvais, peu importe la raison ou le contexte. Mais c'est dans le passé, tente de convaincre Ford.

La majorité du repas se fait sur l'autopilote. La compagnie dans son sanctuaire demande son attention, sa présence. Les éléments sont assemblés, Ford propose à Willow de s'occuper de finaliser la salade. Je fais comme chez moi, j’ouvre les placards. déclare Willow. Ça fait presque sourire Ford, penché sur l'îlot. Peut-être que sa solitude volontaire était plus lourde qu'il ne le pensait, si le simple fait d'avoir Willow chercher ses armoires pour les ingrédients désirés réchauffe un peu son coeur de pierre. Ford glisse deux bols vers la rousse pour qu'elle puisse séparer la salade et qu'elle reste fraîche et croquante loin de la chaleur des pâtes. Ça sent vraiment très bon. complimente la jeune femme. Le goût devrait accoter l'odeur. commente Ford, n'ayant aucune idée de comment gérer un compliment. Il aligne ses ustensiles avant de choisir la fourchette et de se plonger dans le repas qui leur fait face.

Ça pourrait sembler comme un changement de sujet pour éviter le plus lourd, mais Ford est tout simplement intéressé par les avancées professionnelles de Willow. Sa détermination et sa passion sont des traits qu'il admire. Toujours autant passionnée oui. J’ai pris quelques jours de vacances récemment et je ne pouvais pas m’empêcher d’accéder aux serveurs du labo pour voir si quelque chose avait pop up comme par magie. Ça ne surprends pas Ford, pas du tout en fait. Il fait pareil. Ses courriels sont toujours à jour avant de poser son téléphone pour la journée. Son téléphone n'est jamais fermé, toujours allumé avec un pourcentage de batterie le plus haut possible. J’ai pas mal de recherches en cours, de suppositions qui pourraient nous rapprocher de manière considérable vers un possible traitement pour le cancer. Quelque chose de moins agressif pour les patients parce que c’est là le plus important. Ford comprends la théorie de la recherche, mais les détails physiques de ce genre d'études pointues, c'est une autre histoire. Willow est spécialisée dans un domaine important qui pourrait avoir un impact sur la vie des personnes affectées, leurs proches, et toute la prochaine génération qui pourrait avoir une solution plus humaine pour combattre une maladie qui ne discerne pas les innocents des ignobles. Je peux imaginer la pression, de savoir que la solution est peut-être si proche. Le corps humain est un grand mystère. C'est incroyable, ce que tu fais. Ça doit être démoralisant, parfois, d'espérer que vos tests et hypothèses soient concluants. Ford ne sait pas vraiment pourquoi, mais ce sujet le ramène à Betty. La vieille dame a toujours eu une intelligence hors pair. Parfois, Ford se demande ce qu'elle aurait pu accomplir si elle n'avait pas marié un homme conservateur pour dilapider sa fortune après sa mort. Betty prenait toujours des nouvelles de ses causes, c'est étrange de savoir qu'elle ne saura plus là pour espérer un monde meilleur. Ford hoche un peu la tête, baissant son regard vers son assiette presque vide. Une mèche de ses cheveux toujours en place glissant pour lui barrer le front. Il repousse l'impertinente d'une main vive, revenant à la conversation. Présent, ses doigts autour d'un verre d'eau glacé.

Ford était sur le point de tendre le bras vers son téléphone pour contempler le temps restant à son chronomètre, quand Willow aborde un sujet auquel il ne s'attendait pas. À la fin de l’été, j’ai un gala organisé par la fondation et je dois y donner un discours. Mon père essaye de me mettre un peu en avant, histoire de lâcher ma blouse blanche et mes lunettes mais j’ai toujours l’impression d’être complètement illégitime dans ce cadre. Ford se laisse traîner dans le passé, la première fois qu'il a vu Willow, lors d'une visite des laboratoires avec Betty. Dans sa longue blouse blanche, ses lunettes pratiques, les cheveux bien attachés pour ne pas distraire ses tâches. Ils n'ont échangé aucun mots cette journée là, il ne croit pas que Willow ait su qu'il y était. Elle avait le nez dans ses éprouvettes. Tu peux y aller avec tes lunettes et ta blouse blanche, t'es belle peu importe. Ce que t'as à dire est important. commente Ford, n'ayant pas l'intention d'offrir des compliments, seulement la vérité.

Il paraît que ça me fera du bien de revenir sur le devant de la scène. J’ai esquivé bien trop de galas ces derniers temps. Confie Willow. Ford a aussi ce sentiment, celui d'avoir manqué quelque chose. De laisser la vie passer. Ça ne fait que quelques mois, mais vivre en pause, ça ne peut pas être bon pour personne. Si ça te dit de venir, ça pourrait être sympa… propose Willow. Ford hausse un sourcil. Tu m'invites au gala ou tu m'invites à y aller avec toi ? demande l'anglais, préférant savoir sur quel pied dancer. Sache que peu importe, la réponse est oui. précise Ford.
(Ford Fletcher)


old wounds still hurts
Find me alone at midnight Inside my mind, trying to get things right.
Willow Pfizer

Âge : 30
Lieu de naissance : Berlin, Allemagne.
Quartier d'habitation / Colocation : Penthouse au bord de la rivière Charles. Officiellement seule mais ses frères et soeurs passent bien trop de temps chez elle.
Situation sentimentale : Célibataire.
Études / Métier : Chercheuse en cancérologie : spécialisation cancer du sein.
Date d'inscription : 08/07/2024
Pseudo & Pronom(s) IRL : spf (elle).
Icon : hand prints on my soul (willow) - Page 2 HZ6vzTD
Faceclaim : Marina Ruy Barbosa.
Crédits : imaginelion.
Multicomptes : olive & hedda.
RPS en cours :
wendyhaiweehaiweejonasdimitriwendyleslieford&wendy.
Warnings : Cancer, adoption, maladie, mortalité infantile, fausse couche, famille d'accueil, drogue, bébé héroïne.
RPS : 73
Messages : 345
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Willow Pfizer
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t172360-willow-pfizer-marina-ruy-barbosa#8415072Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t173965-willow-olive-repertoire-rps#8572528Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t173964-willow-fiche-de-liens#8572454Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t172537-meetsachussets-willpfizer#8433441
2 août 2024 ✧ laboratoires pfizer
w/ @Ford Fletcher
tw : cancer, rancune.

Je peux imaginer la pression, de savoir que la solution est peut-être si proche. Le corps humain est un grand mystère. C'est incroyable, ce que tu fais. Ça doit être démoralisant, parfois, d'espérer que vos tests et hypothèses soient concluants. J’acquiesce, soupirant doucement. Il y a des moments qui sont plus durs que d’autres. Je crois que le pire est de se rapprocher de quelque chose et de voir que ce n’est pas assez. De voir que ce 0.01% ne fait rien changer au final et que les heures passées à analyser, à comparer sont perdues à tout jamais. Je savais que ça serait dur mais il y a des moments où tout me semble plus difficile. C’est souvent dans ces moments que je tente de lever le pied mais j’ai bien plus de facilité à plonger la tête baissée, comme si le travail acharné sur quelques heures allait tout changer. Absolument mais qui sait… Peut-être que la prochaine étude sera celle qui fait tout avancer. Et c’est ça qui me motive plus que tout au monde, cette possibilité de réussir à tout faire changer d’un moment à l’autre. L'éradication de la maladie n’est pas pour maintenant mais les essais pratiqués sur d’autres cancers - comme celui de la grossesse - sont concluants alors je ne perds pas espoir. Betty prenait toujours des nouvelles de ses causes, c'est étrange de savoir qu'elle ne saura plus là pour espérer un monde meilleur. La mélancolie qui m’enveloppe à ces moments est douce et amer. Elle ne sera plus là, c’est vrai. Mais je crois que le plus important c’est qu’il reste des personnes pour y croire, pour continuer de se battre pour des causes auxquelles les défunts ne peuvent plus donner leur soutien. C’est une façon de l’avoir avec nous. Et les soutiens sont toujours très importants, surtout dans mon champ de recherche. On voit souvent les sommes exorbitantes que les équipes laborantines reçoivent et rarement les résultats mais je ne crois pas que les gens ne comprennent pas que sans dons, la recherche doit s’arrêter. Ce ne sont pas les salaires qui sont la première cause de dépenses dans un laboratoire, aussi fou que cela puisse paraître. Alors, je prends ce moment de flottement comme le moment idéal pour lui parler du gala que je vais devoir en partie animer. Ordre du paternel. Que je ne peux refuser même si j’en rêverais. Je n’ai rien à faire sur un estrade et le reste de ma famille est bien plus charismatique que moi. Tu peux y aller avec tes lunettes et ta blouse blanche, t'es belle peu importe. Ce que t'as à dire est important. Je ne peux m’empêcher de sourire largement, sentant le rouge me monter aux joues. Il parait que je fais trop sévère comme ça. Concentrée, déterminée, imperturbable. Il parait que ça fait peur aux hommes et ce sont souvent eux qui ont le porte-monnaie qui regorge de billets. Je préfère les bienfaiteurs comme Betty mais c’est l’heure de partir à la pêche aux gros poissons. Tu m'invites au gala ou tu m'invites à y aller avec toi ? Je le regarde et réfléchis. C’est la deuxième option qui m’a motivé à proposer ce rendez-vous en grand public et en grande pompe. J’aurais pu demander à n’importe qui de venir mais c’est lui que j’ai envie d’avoir à mes côtés ce soir-là. Sache que peu importe, la réponse est oui. Un large sourire se dessine sur mes lèvres alors que je pose ma fourchette sur l’essui en tissu à côté de mon assiette. Si les deux options ne l'effraient pas, j’en déduis qu’il y a une infime partie de lui qui ressent aussi cette alchimie entre nous. Ce crush que j’ai pour lui depuis des mois est peut-être bien réciproque, bien que je me sois convaincue de l’inverse ces derniers temps. Bien que l’intention n’importe pas… Je ne veux pas laisser de questions en suspens. Je voudrais que tu viennes avec moi. Ça implique quelques petites choses et sûrement une ribambelle de questions de la part de mes parents lorsqu’on passera la porte ensemble mais je suis prête. Après tout, je suis sûre que Betty et lui nous ont mis sur le chemin l’un de l’autre avec une idée bien précise. Et ils n’ont pas choisi le pire parti de la ville, bien au contraire. Et alors que j’ouvre la bouche, mon téléphone sonne et je sais qu’il s’agit de mon père à cause de la sonnerie particulière qui lui est attribuée dans mon téléphone. Je suis désolée, c’est mon père. Que je souffle en sortant rapidement de table pour prendre l’appel du patriarche. Si je ne réponds pas, il va vouloir en savoir plus et je n’ai aucune envie de discuter de tout cela avec lui pour le moment. T’es chiant papa. Que je lance rapidement tout en soupirant fortement. Il semblerait que nos deux heures accordées se réduisent à un peu plus d’une heure. Oui. Moi aussi je t’aime. Règle d’or, on ne raccroche pas sans ces petits mots. Je me tourne et capte le regard du brun. Je vais devoir y aller, mon père a besoin de documents à présenter au reste du comité dans deux heures. Rappelés par la réalité, la bulle éclate. Pourtant, je serai bien restée plus longtemps que les deux heures imparties. Sacré réalité ! Tu as toujours mon numéro ? Si tu me ghostes une nouvelle fois, je sais où te trouver. C’est presque une menace mais elle est dit avec une voix si douce que je suis sûre qu’il n’y croira pas une seule seconde. Mais au moins, je mets les choses à plat. On ne pourra pas me reprocher d’envoyer des signaux contradictoires, c’est déjà ça.

italique : paroles prononcées en allemand

(Willow Pfizer)



enchanted to meet you
Ford Fletcher

Âge : 38
Lieu de naissance : so long, london. dans l'espoir de l'avoir quitté pour toujours.
Quartier d'habitation / Colocation : boston, dans un condo lumineux et confortable. à temps partiel dans un domaine hanté en banlieue de la ville
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Warnings : grossesse, mention d'avortement, abandonnement parental, alcool, drogue, abus de médicaments avec prescription, violence physique et émotionnelle par un parent, nyctophobie, décès d'un proche (vieillesse)
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Ford Fletcher
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handprints on my soul

deux août

boston

tw :


Ford voudrait que le temps sur son téléphone cesse de s'écouler. Les deux heures lui ayant été accordées semblent passer trop vite. Il a un respect pour le temps d'autrui. Et pour les responsabilités de Willow. Son travail est important. Pour elle. Pour la société. Pour l'humanité. Ford ne se fait pas d'illusions de grandeur. Sa contribution à l'univers ne sera rien de grandiose. Son assistance quotidienne à une personne aux ressources infinies ne fait que payer les factures. « Absolument mais qui sait… Peut-être que la prochaine étude sera celle qui fait tout avancer. » Ford hoche la tête, acquiescant silencieusement, certain que le jour où une avancée sera faite dans le domaine, ce sera l'effort d'une génération de scientifiques. La vie est fragile. Certains monstres seront sur terre pour un centenaire alors que d'autres seront arrachés à leur famille trop tôt.

Ford se souvient de Willow, le nez dans ses papiers, un crayon tenant ses cheveux noués loin de son visage, sa longue blouse blanche aux manches retournées. C'est une facette d'elle qui la rend plus vraie. L'effigie qu'on projette lors d'un premier rendez-vous est modelée, travaillée. On se présente sous son meilleur jour, pas sous son jour le plus véritable. « Il parait que je fais trop sévère comme ça. » commente Willow, les joues maintenant roses, ne sachant accepter un compliment, tout comme Ford est maladroit à les distribuer. Pourtant le commentaire fait peut de sens à ses yeux. La personne qui a osé dire une telle chose à Willow ne sait pas de quoi elle parle. « Pas du tout, ça donne simplement l'impression que t'es compétente. » dit Ford, gardant pour lui-même que c'est probablement l'ensemble qui l'a intrigué. De belles femmes en robes scintillantes, il y en a à profusion aux galas.

Quand Willow aborde le sujet du prochain gala, Ford n'ose pas espérer qu'elle souhaite y aller à deux. Peut-être qu'elle propose seulement l'opportunité de se revoir dans un autre contexte. Puis un sourire se dessine sur ses lèvres, parce que c'est Willow, cette aisance qu'elle a de mettre les choses en suspens. Comme si le temps ne filait pas entre leurs doigts. Comme si les derniers mois avaient une chance d'être pardonnés. Bien que l’intention n’importe pas… Je voudrais que tu viennes avec moi. confirme Willow, au grand plaisir de Ford. « J'y serai avec plaisir, à ton bras. Je réclame même une dance, bien que je sache que ton attention sera partagée. » Commente Ford, réchauffé de l'intérieur par l'image qui se dessine devant lui. Willow à son bras, étoile de la science, pour éclairer les pensées sombres qui pourraient hanter cette soirée aux allures d'avant.

Puis une sonnerie retentit dans la pièce. Je suis désolée, c’est mon père. lance la rousse. Ford hoche gracieusement de la tête, se levant pour lui laisser un peu d'espace et ramassant les assiettes pour les glisser dans le lave-vaisselle. S'il croyait laisser un peu d'intimité à Willow pour sa conversation, la question ne se pose plus quand elle continue en allemand. Ford cesse de respirer un instant. Ayant passé plusieurs étés en Allemagne avec son père, la langue n'est qu'un souvenir de son indifférence. Les quelques mots qu'il connaît ne sont pas assez pour une conversation. Ford ignorait que Willow était fluente dans cette langue, mais rien ne devrait le surprendre. Willow a certainement d'autres talents cachés et Ford est curieux de les découvrir, si elle lui en offre la chance. Une fois la ligne coupée, Willow lui revient, face à un ilot maintenant propre et brillant. Le désordre ne fait pas partie de l'ADN de Ford. Tu as toujours mon numéro ? Si tu me ghostes une nouvelle fois, je sais où te trouver. Je vais devoir y aller, mon père a besoin de documents à présenter au reste du comité dans deux heures. Ford savait que le moment avait une fin, mais il espère revoir Willow avant le gala, se familiariser, reconnecter. Le temps est étrange, et on en a si peu. Peut-être que cette fois il saura s'accrocher à ce qui pourrait être quelque chose de constant dans sa vie. « Aucun souci, je te raccompagne. » déclare Ford, déroulant les manches de sa chemise avant d'enfiler à nouveau son veston. Il déverrouille l'écran de son téléphone pour montrer à Willow le compte à rebours qu'il avait programmé. « J'ai encore dix-sept minutes pour te retourner au laboratoire. » commente l'anglais, prenant au sérieux les instructions qui lui avaient été offertes.

La voiture avec chauffeur les attends toujours au bas de l'immeuble. Ford profite des derniers moments avec Willow. « Je vais appeler cette semaine, pour discuter. Il faudra que tu me dises ce que tu comptes porter au gala, et on pourra finaliser les détails. Et puis, c'est toujours un plaisir d'entendre ta voix. » dit Ford, alors qu'ils arrivent déjà vers les laboratoires Pfizer. Se levant en premier pour faire le tour de la voiture et lui ouvrir la porte, Ford tends la main à Willow pour l'aider à sortir du véhicule. Puis il la laisse aller, restant jusqu'au moment où elle disparait à travers les portes vitrées, envolée. Un sourire se dessine sur les lèvres de Ford, sans qu'il en ait conscience. Il reste quelques secondes a regarder l'endroit, paisible comme il l'est rarement.
(Ford Fletcher)


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