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hand prints on my soul (willow)

2 participants
Ford Fletcher

Âge : 38
Lieu de naissance : so long, london. dans l'espoir de l'avoir quitté pour toujours.
Quartier d'habitation / Colocation : boston, dans un condo lumineux et confortable. à temps partiel dans un domaine hanté en banlieue de la ville
Situation sentimentale : work first, son téléphone jamais fermé, jamais déconnecté.
Études / Métier : assistant personnel de wendy witter, ayant vendu son âme au diable.
Date d'inscription : 01/07/2024
Pseudo & Pronom(s) IRL : saturday (elle)
Icon : hand prints on my soul (willow) Ny4DFgV
Faceclaim : ben barnes
Crédits : (ava) lilie.
Multicomptes : nope
Description (1) : hand prints on my soul (willow) 39e2b013e8d496a6157dc55dcbf8bb75

Warnings : grossesse, mention d'avortement, abandonnement parental, alcool, drogue, abus de médicaments avec prescription, violence physique et émotionnelle par un parent, nyctophobie, décès d'un proche (vieillesse)
RPS : 34
Messages : 48
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Ford Fletcher
est en ligne
I WANT IT, I GOT IT › push until you can't
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t172157-ford-fletcher-ben-barnesRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t172679-ford-fletcher-repertoire-rps

hand prints on my soul

BOSTON
LE DEUX AOÛT DEUX MILLE VINGT-QUATRE
@WILLOW PFIZER
TW : décès d'un proche.

Quelques jours déjà que Ford a remis les pieds à Boston. Les dernières semaines furent... intéressantes. Mademoiselle Witter est quelqu'un d'intense. La stabilité mentale de Ford balance dans un état précaire, menaçant de tomber d'un côté ou l'autre. Son état ne tient qu'à la force de sa détermination. Ce séjour hors du pays aura pour avantage de l'avoir déconnecté de ces limbes où la vie semblait continuer sans lui. Depuis le décès de Betty, Ford la voyait partout, hanté par son absence. Il s'occupe de son patrimoine selon les instructions laissées, dans un respect de la femme qui lui aura fait comprendre le sens du mot famille. La majorité des tâches peuvent être effectuées à distance, mais Ford se fait un point de passer sur les lieux régulièrement. Le domaine compte encore une cuisinière, un jardiner, une femme de ménage qui habitent sur place et des employés externes pour s'occuper de la maintenance périodique. N'ayant prévenu personne de son arrivée, Ford se glisse silencieusement dans le bureau.

La pièce porte toujours l'odeur des arrangements funéraires qui ont été accumulés derrière ces portes dans un rappel morbide que toute vie se fane. Si les bouquets ont été disposés. Une quantité incroyable de cartes, de lettres, de mots manuscrits, sont empilés proprement sur le bureau d'érable massif. Ford inspire profondément, décidant que six mois est presque insultant pour recevoir un mot de remerciement. Il sors la papeterie monogrammée de Betty et un stylo à l'encre. Vers la fin, il s'occupait de sa correspondance, ça a presque un goût d'amertume.

( . . . )

Ford inspire profondément, reposant le stylo sur le bureau. Il ouvre et ferme sa main droite, forçant la crampe qui l'assaille à rebrousser chemin. Une dernière, puis il prendra une pause. L'enveloppe est délicate, la calligraphie élancée et élégante. Quelques phrase de condoléances, puis une signature qui transporte Ford dans le passé. Vers cette version de lui qui n'a pas perdu la moitié de son coeur. Willow, est signée la carte. Ford suit les lettres de son index, nostalgique.

C'est sa faute aussi, d'avoir complètement fermé les portes de sa vie quand Betty est partie. L'idée de connaître quelqu'un qui pourrait le laisser l'a paralysé. Ils étaient pas amoureux, pas portés d'une passion dévastatrice, mais quelque chose en Ford reconnaissait Willow comme son égale. Quelques rendez-vous manigancés par Betty et le père de Willow, mais des conversations à travers une vitre imaginaire, s'apprivoisant tentativement, cherchant à savoir l'autre digne de confiance avant de fracasser le verre qui les séparait. Ford était intrigué par sa présence, sachant que sous la distance, une femme intelligente, déterminée, passionnée, pourrait peut-être accepter de partager sa compagnie.

Six mois sans nouvelles, Ford la comprendrait de ne pas vouloir lui accorder une nouvelle chance. L'idée de ne plus jamais voir Willow tourne de façon déplaisante ses entrailles. Elle a cette aura solaire et Ford a vécu une nuit sans fin. Peut-être qu'il n'est pas trop tard. Qu'est-ce qu'il a à perdre. Ford repousse le papier à lettre de Betty pour le sien. Monogrammé à son nom, avec une enveloppe correspondante. Le stylo glisse sur le papier, l'encre puisée à cette peur de la fin absolue. Une fois l'enveloppe scellée, il se dirige vers la cabine de Malcom, le jardinier.  

( . . . )

Un bouquet choisi avec soin à la main, les fleurs agrémentées de feuilles de saule, une carte attachée au tout. Ford se dirige vers la réception du laboratoire où travaille Willow. Jouant de la sensibilité romantique de la réceptionniste, Ford s'assure qu'on livre à Willow le tout dans un délai raisonnable. C'est probablement trop tard, trop peu, mais demain n'est pas promis. Ford se tient droit, dans ses habits pressés, le col de sa chemise boutonné jusqu'en haut, un mouchoir inséré dans la poche de son veston. Ford hésite à retourner sur ses pas, préférant ne pas forcer une rencontre si la jeune femme ne souhaite plus être associée avec lui.

Pour Willow:
(Ford Fletcher)


old wounds still hurts
Find me alone at midnight Inside my mind, trying to get things right.
Willow Pfizer

Âge : 30
Lieu de naissance : Berlin, Allemagne.
Quartier d'habitation / Colocation : Penthouse au bord de la rivière Charles. Officiellement seule mais ses frères et soeurs passent bien trop de temps chez elle.
Situation sentimentale : Célibataire.
Études / Métier : Chercheuse en cancérologie : spécialisation cancer du sein.
Date d'inscription : 08/07/2024
Pseudo & Pronom(s) IRL : spf (elle).
Icon : hand prints on my soul (willow) HZ6vzTD
Faceclaim : Marina Ruy Barbosa.
Crédits : imaginelion.
Multicomptes : olive & hedda.
RPS en cours :
wendyhaiweehaiweejonasdimitriwendyleslieford&wendy.
Warnings : Cancer, adoption, maladie, mortalité infantile, fausse couche, famille d'accueil, drogue, bébé héroïne.
RPS : 73
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Willow Pfizer
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2 août 2024 ✧ laboratoires pfizer
w/ @Ford Fletcher
tw : cancer, rancune.

La grisaille me déprime. Voilà, c’est dit. Après avoir passé deux semaines en Europe, je n’avais aucune envie de revenir à Boston mais le devoir m’appelle. Littéralement. J’adore voyager mais j’avoue aussi que le boulot m’a quelque peu manqué. Workaholique ? Moi ? Jamais. Enfin, toujours. J’aime ce que je fais et mon milieu me permet de ne jamais attendre pour une nouvelle découverte. C’est à moi de la faire, cette foutue découverte et j’espère que cela finira par arriver, je ne peux le nier. Il y a des chercheurs qui font de la recherche toute leur vie et qui ne connaissent jamais ce succès. J’espère que ça ne sera pas mon cas parce que ce sentiment d’accomplissement ultime doit être merveilleux. J’en rêve depuis toute petite et c’est pour cela que j’ai toujours autant travaillé. On n’obtient rien sans rien dans un tel milieu. Ce sont les avancées des uns qui font le succès des autres. Assise sur le sol de mon bureau, je regarde autour de moi à la recherche d’une étude bien spéciale. Je sais qu’elle a été publiée pendant mon voyage en Italie et, même si je l’ai lu sur mon téléphone, je suis une ancêtre à ce niveau : j’aime avoir du papier, quelque chose de tangible pour pouvoir écrire dessus. Alors là, sur le sol, se trouve tous les documents récemment publiés dans mon domaine : le traitement du cancer du sein. C’est fou ce qui peut sortir en peu de temps sur un même domaine quand on y pense. Le corps penché sur un tas de dossiers, je finis par voir le nom de l’auteur sous un tas de formules chimiques. Je tends la main pour l’attraper et un large sourire se dessine sur mon visage lorsque je vois le post-it flamboyant de la secrétaire du laboratoire. D’une écriture presqu’enfantine, elle a annoté le bout de papier carré rose d’un doux “Bonne lecture et grandes découvertes !” De l’autre main, j’attrape la trousse qui se trouve sur le bureau contre lequel je suis appuyée. Mes étapes d’annotations sont simples mais c’est une vraie petite routine : je m’installe par terre, j’attache mes cheveux en une queue de cheval haute, pose mes lunettes sur mon nez et me mets à lire. Tout est donc prêt pour un rendu optimal. Enfin, c’est ce que je crois. La nuque raide, j’entends quelqu’un frapper à la vitre du laboratoire au bout du couloir et demander à me voir. Je ne sais pas depuis quand je suis assise ici mais je crois que la distraction me fera du bien. Je suis dans mon bureau ! Que je lance d’une voix forte, entendant une paire de talons claquer contre le sol. La silhouette de la secrétaire apparaît et je lui adresse un léger sourire. Mes yeux se dirigent rapidement vers le bouquet qu’elle a en mains. Woaw. C’est de qui ? J’ai beau être sérieuse, je sais prendre une pause et suis prête pour une petite séance de ragots. Je dois avoir un vase par là. Que je souffle en me redressant, pensant naïvement que c’est ce qu’elle vient chercher. Sa voix se fait douce lorsqu’elle me répond C’est pour vous. Le jeune homme qui les a ramené est dans le hall, si jamais. Elle me tend le bouquet et attend quelques secondes de savoir si elle doit le renvoyer ou le faire venir jusqu’à moi. J’attrape le mot et le déplie délicatement. Mes yeux glissent sur le papier, un drôle de sentiment naissant dans mon esprit. Ou dans mon estomac, je ne sais trop. Ford. Avec qui le courant passait bien jusqu’à ce qu’il disparaisse. Si mes joues avaient viré au rose en voyant l’attention, c’est une autre émotion qui prend le dessus maintenant. Dites-lui que j’arrive. Les mots sont soufflés, presque murmurés et moi, je tourne mon corps en direction du miroir au fond de mon bureau. Je retire mes lunettes, l’élastique qui tenait mes cheveux en hauteur jusque là ainsi que la blouse blanche qui cachait mon tailleur pantalon lila. Je quitte mes horribles crocs blanches pour ma paire de talons hauts blancs et donne un dernier coup d'œil dans le miroir avant de trouver Ford dans le hall du laboratoire. Bonjour Ford. Très formelle, piquée à vif, voilà ce que je suis face à lui à ce moment précis. Mes mains glissent le long de la veste de mon tailleur et je ferme le bouton qui était resté ouvert sur mon caraco de soie blanche. Quel… Plaisir. Parce que s’en est un, de le revoir. Mais c’est trop facile. Quelle surprise. Je le croyais mort. En tout cas, il a été plutôt fort pour me le faire croire pendant plus de six mois. Un champion ! Ou un loser, je ne sais pas trop.
(Willow Pfizer)



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Ford Fletcher

Âge : 38
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hand prints on my soul

BOSTON
LE DEUX AOÛT DEUX MILLE VINGT-QUATRE
@WILLOW PFIZER
TW : décès d'un proche.

Plutôt que de compter les secondes qui séparent un geste romantique d'une présence indésirable, Ford énumère les possibles demandes imprévisibles de Mademoiselle Witter, trouvant un malin plaisir à anticiper ses besoins, empêchant la jeune femme de le renvoyer prématurément. « Oh, vous êtes encore là. Ne bougez pas, elle arrive. » dit la réceptionniste, le sortant de ses rêveries. Ford inspire profondément, repoussant nerveusement ses cheveux déjà bien placés. L'idée de manquer une chance dans cette vie sans certitudes lui a fait faire quelque chose d'impulsif. Le doute l'assaille maintenant. Et si c'était une erreur. Et si elle ne se déplaçait que pour lui jeter son bouquet au visage. Le visage froid et détaché, Ford se tient face à l'endroit d'où la réceptionniste est venue. Qui sait, peut-être que Willow n'a pas changé. Peut-être que six mois dans une vie, c'est pas le gouffre qu'il s'imagine.

Elle arrive, perchée sur des talons clairs, son ensemble lavande complémentant le feu de ses cheveux. Ford ne peut s'empêcher de sourire. Avant de s'éclaircir la gorge pour reprendre ses airs d'adulte responsable et respectable qui mérite une deuxième chance. Bonjour Ford. Commence Willow, de ce ton professionnel qui donne confiance, qui laisse croire qu'il faut travailler pour la connaître, pour la découvrir. « Bonjour Willow. » Énonce Ford, les yeux pétillants. Quel… Et le suspense se joue de Ford. Quelle déception. Quelle idée de venir ici en personne pour se faire rejeter une fois pour toute. Il est rare que Ford apprécie d'autres humains, ça serait embarrassant que la seule personne à avoir retenu son attention préfère ne plus le revoir. Quelle surprise. termine Willow. Ça pourrait être pire. Il vaut mieux être inattendu qu'indésirable.

Ford hausse un sourcil, croisant le regard indéchiffrable de Willow. « Je me disais que peut-être, si tu as envie, tu pourrais me dire à quel point c'était idiot de ma part de ne pas garder contact. Et ce autour d'un bon repas. » tente Ford, refusant d'espérer. « Si tu n'as pas d'engagements précédents qui pourraient entrer en conflit. » S'enquière Ford, ayant trouvé la façon la plus détachée possible pour demander à Willow si elle a un prétendant sérieux qui verrait problème à ce repas. Ford ne sait pas jouer autour de ses intentions. Il veut sortir Willow, reprendre où ils s'étaient arrêtés et passer du temps avec elle. Manger seul est déprimant et Willow est vivante, intelligente, surprenante. Alors il croise les doigts derrière son dos, espérant un oui.
(Ford Fletcher)


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w/ @Ford Fletcher
tw : cancer, rancune.

Lorsque je comprends de qui viennent ces fleurs, mon cerveau travaille à vive allure. Est-ce un mirage ? Une nouvelle blague de la part de Wendy ? Je sais que la jeune femme peut être dure mais peut-être pas avec moi ? Enfin, je ne l’espère pas parce que je risque de la tuer sur place. Ceci dit, ça ne fait pas sens parce qu’elle ne serait pas si mesquine et elle ne connaît pas l’existence de Ford dans ma vie. Il y a beaucoup de choses que je partage avec mon avis mais un crush comme j’en ai eu un pour Ford, clairement pas. Elle se moquerait de moi et je préfère me passer de cela quand il n’y a rien de réel ou de précis. Ça ne vaut pas le coup, vraiment. Alors j’essaye de me demander s’il y a une seule et unique personne qui pourrait faire cela dans mon entourage. Je serais tentée de penser à mon père mais il n’oserait jamais, je le sais. Alors, j’arrive vite à la conclusion suivante : il s’agit tout simplement de Ford. C’est un geste que j’apprécie énormément, plus que les mots ne pourraient le dire mais en même temps, il y a ce drôle de goût de “c’est un peu tard, tu ne crois pas ?” Et ça l’est, terriblement mais je suis bien trop curieuse pour l’envoyer voir ailleurs si j’y suis. Pourtant, je devrais. Je le sais. Mais j’en suis incapable. Je ne dis pas que ce ne sera pas la finalité de la conversation mais j’ai besoin d’en savoir un peu plus. De comprendre, peut-être. Ce n’est pas que j’ai besoin de cela pour tourner la page - il n’y a pas de page à tourner - mais j’ai envie de savoir, tout simplement. C’est juste ça, de la curiosité. Et lorsque je me retrouve face à lui quelques secondes plus tard, je me dis que la curiosité a du bon. J’avais presque oublié la noirceur et la profondeur de ses yeux. Bordel, c’est toujours aussi déstabilisant et je crois que c’est pour cela que mes mains se dirigent vers ce bouton de veste que je n’ai pas fermé plus tôt. C’est une manière de me reconnecter avec la réalité et de ne pas me laisser me perdre dans ses iris. Je ne le quitte pas du regard, restant la plus droite possible, le visage fermé et neutre. Je refuse de me laisser avoir. Surtout après ces quelques rendez-vous et le ghosting qui a suivi. Un homme qui a du respect pour la gente féminine arrête la chose au lieu de disparaître. Je me disais que peut-être, si tu as envie, tu pourrais me dire à quel point c'était idiot de ma part de ne pas garder contact. Et ce autour d'un bon repas. Si tu n'as pas d'engagements précédents qui pourraient entrer en conflit. Je reste quelques secondes supplémentaires à le regarder et débats intérieurement. Devrais-je lui demander d’aller voir ailleurs si j’y suis ou accepter ? Je pense que la première option est celle à laquelle il s’attend alors je souffle Très idiot, oui. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’il ait ses raisons et je me doute presque de celles-ci mais je n’arrive pas à comprendre à quel moment s’isoler est la clé du succès. Si je venais à perdre quelqu’un proche de moi, je me tournerais vers les gens autour de moi pour soutien. Peut-être qu’il n’y a que dans ma tête que nous partagions de bons moments. Je fronce les sourcils en me faisant cette réflexion. Cela n’a ni queue ni tête mais pourtant, je me suis souvent posée la question. Peut-être qu’aujourd’hui, j’aurai enfin la réponse. Kate ? Je quitte enfin Ford du regard et regarde la secrétaire. Vous vous occupez de ma signature électronique ? Elle acquiesce rapidement et sans avoir répondu officiellement à l’offre de l’Anglais, je lui tourne le dos et me dirige vers mon bureau. Dos à lui, mon sourire s’élargit et je tente de le contenir pour ne pas manquer de me faire griller dans le reflet de l’une des vitres. J’attrape mon sac à mains ainsi que mon parapluie et mon trench coat blanc. Déterminée, la tête haute et le talon bien implanté dans le sol, je ferme mon bureau à clé avant de retourner vers le jeune Fletcher. Je t’accorde deux heures, sers toi en à bon escient. Et sans l’attendre, je me dirige vers la sortie des laboratoires.
(Willow Pfizer)



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BOSTON
LE DEUX AOÛT DEUX MILLE VINGT-QUATRE
@WILLOW PFIZER
TW : décès d'un proche, relation parentale abusive

Ford est rarement incertain, mais il se sens sur une corde raide, à tenter de garder son équilibre. Doigts crispés au bas de son dos, noués comme ses entrailles. Un détachement étudié, pratiqué, sur son visage. Montrer ses émotions a toujours été cause de représailles, sa mère le lui a appris jeune.  Très idiot, oui. laisse tomber Willow. Encore un autre point sur lequel ils sont en accord. C'est quelque chose qui a charmé Ford, dès le début. Cette symbiose qu'ils semblent partager. Un point de vue commun. Peut-être qu'un d'eux dira un jour quelque chose qui fera craquer cette entente, mais pour le moment, leurs valeurs semblent alignées. Bel encadré de ce qu'ils pourraient être,

Willow converse un peu avec la secrétaire et Ford se demande s'il est renvoyé, si c'est la fin. Pas détesté, juste classifié d'idiot ne méritant pas une seconde de son temps. Il ose pas demander. Willow n'est pas un livre ouvert, mais il ose croire qu'il aurait ressenti la conclusion de leur ébauche. Pourtant, elle lui tourne le dos, se dirigeant vers le couloir d'où elle a émergé, laissant Ford hypnotisé par ses cheveux ondulant comme des braises dans son sillage.

La rousse réapparait rapidement, un parapluie à la main, un long manteau blanc aux épaules. Je t’accorde deux heures, sers toi en à bon escient. dit Willow, sans lui laisser le temps d'assimiler. Ford rattrape son décalage, cataloguant les options pour deux heures de temps. En quelques pas, il rattrape Willow, juste à temps pour lui ouvrir la porte de Pfizer Laboratory. Une fois sur le pavé, Ford repère la berline noire qui l'a mené à bon port. Jen, la chauffeuse de Betty, est à son service, héritée avec toutes les responsabilités du domaine. Proche de la cinquantaine, les cheveux courts, avec une chemise à motifs amusants sous son blazer noir, elle travaille pour Betty depuis que Ford a rencontré la dame. C'est elle qui a montré à Ford à conduire à l'américaine. Jen est encore payée son salaire complet, même si Ford n'utilise que peu ses services. C'est uniquement parce que Ford partait du domaine de Betty qu'il a utilisé des accommodations de la place. « Par ici, » guide Ford, sa main planant à la taille de Willow, sans jamais vraiment toucher. Il ouvre la porte de la voiture, laissant Willow entrer la première. Une fois installé et bouclé sur la banquette arrière, Ford inspire profondément. Il cogne deux fois sur la portière, subissant le regard surpris de Jen qui s'engage sur la voie. C'est leur code pour maison. Pas celle de Betty, non, son condo au centre-ville. Ce sanctuaire. Il n'y a que Betty qui y ait jamais mis les pieds et l'équipe d'entretient ménager. Ford aime ses limites. Chaque chose dans sa case, chaque relation bien délimitée. Mais il est probablement temps de laisser quelqu'un d'autre entrer dans sa bulle. « Je t'ai promis un repas, et je tiens ma parole. » commence Ford, ne sachant pas vraiment comment arriver à sa conclusion sans rendre l'atmosphère lourde. « Disons que les relations interpersonnelles ne sont pas ma force, mais je ne te mentirai jamais. » jure Ford, espérant que ses intentions sont claires et précises. Il profite du trajet pour lancer discrètement un minuteur sur son téléphone. Une heure et cinquante minutes pour ne pas dépasser les deux heures qui lui sont offerte.

Ils ne sont qu'à quelques blocs de leur destination. Ford aurait pu proposer de marcher, mais quelques kilomètres en escarpins n'aurait probablement pas mis Willow d'humeur à lui pardonner. « Nous y sommes. » informe Ford. Il ouvre la portière, s'extirpant du siège, tendant à main à Willow pour l'aider à sortir de la voiture. Préférant ne pas forcer une dame à se retrouver dans un endroit inconnu avec un homme qui n'a peut-être pas mérité sa confiance, Ford lui propose. « Je peux cuisiner pour nous deux, chez moi. » commence Ford, indiquant une tour d'habitations à sa droite. « ou t'inviter à ce restaurant que j'aime bien. » déclare Ford, en montrant de la main un steakhouse sans prétention quelques mètres à sa gauche. Ils ont fait les restaurants cinq étoile, bien comme il faut, avec les serveurs hautains et les serviettes de tissus. Ford espère que Willow soit flexible à quelque chose de différent. Ce n'est pas une habitude pour Ford, de s'ouvrir hors de cette image qu'il projette, mais il ne peut pas vivre sa vie sous artifices. Alors, Willow, elle peut embarquer à bord du navire et voir où ça les mènera ou demander d'être laissée au port, c'est son choix.
(Ford Fletcher)


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Face à Ford, je mets quelques secondes pour retrouver mes esprits et ne pas me précipiter pour prendre une décision. J’ai des tas d’options qui se posent devant moi et j’ai besoin de ce temps pour prendre la bonne décision. Je ne sais même pas quelle est la bonne solution mais s’il y a une chose dont je suis sûre, c’est que de le renvoyer d’où il vient pour me remettre à travailler n’est pas celle-ci. Pourquoi ? Tout simplement parce que mon cerveau ne cesserait de se demander “pourquoi ?” “et si ?”, ce que je ne peux pas me permettre. C’est peut-être bien la curiosité qui prend le dessus et remballe chaque autre émotion qui tente de pointer le bout de son nez. Bien entendu, je suis surprise et presque contente de le voir. Mais à côté de cela, je suis aussi en colère de le trouver là, dans le hall du laboratoire alors qu’il connaît mon mail personnel - et professionnel - ainsi que mon numéro de téléphone. Je suis touchée de son geste - les fleurs sont merveilleuses - et terriblement agacée de voir qu’il essaye de m’acheter d’une manière tout à fait .. romantique ? Bon sang, c’est définitivement le bordel dans mon esprit et j’ai besoin d’abandonner tout ce que mon coeur peut contrôler pour laisser mon cerveau à la charge de mes prochaines actions. C’est le plus raisonnable des deux. Enfin, je crois. Blaise Pascal disait que « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » et c’est pour cela que je prends l’autre tangente. La tête haute, je lui laisse le choix du déroulé de ces deux heures tout en gardant la possibilité de partir si besoin. Par ici. Je suis simplement le chemin qu’il m’indique, montant dans la voiture et m'installant sur la banquette arrière. Sécurité oblige, je passe la ceinture et le regarde dans son milieu. Il n’y a guère d’hésitation dans ses gestes et c’est rassurant. Je t'ai promis un repas, et je tiens ma parole. Disons que les relations interpersonnelles ne sont pas ma force, mais je ne te mentirai jamais. J’acquiesce et lui répond rapidement Je suis heureuse de le savoir. S’il faut en plus que je passe tout ce que tu dis au détecteur, ça risque d’être compliqué. Et de nos jours, les mensonges sont monnaies courantes pour X ou Y raisons. Il y a ceux que l’on souffle pour éviter de blesser quelqu’un et ceux que l’on utilise pour se protéger. Manier la vérité est un don qui peut vite s’avérer être une malédiction. Le regard vers la route, la voiture tourne quelques fois et ralentit rapidement. Nous y sommes. Mais où sommes nous, c’est bien ce que je me demande. Je reconnais vaguement le quartier mais n’y ai jamais vraiment mis les pieds. Je sais que ce n’est pas là où habitait Betty. Ma main dans la sienne, je m’extirpe du véhicule avant de l’écouter. Je peux cuisiner pour nous deux, chez moi. J’arque un sourcil. On ne me l’avait encore jamais fait celle-là. Quelle drôle d’idée pour faire venir quelqu’un chez soi alors que les tensions sont presque palpables. Ou t’inviter à ce restaurant que j’aime bien. Et alors que mes instincts de défense commençaient à vouloir sortir, me voilà toute con, debout sur l’asphalte. Pour discuter, il sera plus simple d’aller chez toi. Que je souffle rapidement en le regardant droit dans les yeux. Qu’il ne pense pas que tout cela risque d’être facile. J’ai beaucoup de questions à lui poser et s’il y a bien une chose que je sais de Ford, c’est qu’il n’aime pas vraiment s’épancher sur sa vie personnelle. Je ne sais pas si cela changera si nous nous retrouvons dans son environnement personnel mais je crois que le côté public du steakhouse n’aidera pas à comprendre et en savoir plus sur ces six derniers mois et ce qui nous a mené là. J’espère que tu sais vraiment faire à manger parce que c’est l’un de mes domaines de prédilection et je risque d’être très critique. Au moins il est préparé à ce qui l’attend. Je ne suis pas là pour faire son procès ou autre mais je crois que je mérite des réponses à mes questions. La première étant : pourquoi avoir disparu de la sorte ? Mais en attendant, je me dirige vers le building qu'il m'a montré du doigt quelques secondes plus tôt. Les yeux rivés sur ce dernier, je demande T'habites à quel étage ? Plus nous serons haut et plus la vue sera prenante. Je me demande à quoi ressemble Boston d'ici.
(Willow Pfizer)



enchanted to meet you
Ford Fletcher

Âge : 38
Lieu de naissance : so long, london. dans l'espoir de l'avoir quitté pour toujours.
Quartier d'habitation / Colocation : boston, dans un condo lumineux et confortable. à temps partiel dans un domaine hanté en banlieue de la ville
Situation sentimentale : work first, son téléphone jamais fermé, jamais déconnecté.
Études / Métier : assistant personnel de wendy witter, ayant vendu son âme au diable.
Date d'inscription : 01/07/2024
Pseudo & Pronom(s) IRL : saturday (elle)
Icon : hand prints on my soul (willow) Ny4DFgV
Faceclaim : ben barnes
Crédits : (ava) lilie.
Multicomptes : nope
Description (1) : hand prints on my soul (willow) 39e2b013e8d496a6157dc55dcbf8bb75

Warnings : grossesse, mention d'avortement, abandonnement parental, alcool, drogue, abus de médicaments avec prescription, violence physique et émotionnelle par un parent, nyctophobie, décès d'un proche (vieillesse)
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Ford Fletcher
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t172157-ford-fletcher-ben-barnesRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t172679-ford-fletcher-repertoire-rps

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BOSTON
LE DEUX AOÛT DEUX MILLE VINGT-QUATRE
@WILLOW PFIZER
TW : décès d'un proche, relation parentale abusive

Ford ne sait pas s'il en dit trop, pas assez. Entre sa mère qui pouvait tout tordre, provoquant un mutisme situationnel et Betty qui n'avait aucun filtre et n'était vexée de rien, ses compétences sociales sont quelque peu débalancées.  Je suis heureuse de le savoir. S’il faut en plus que je passe tout ce que tu dis au détecteur, ça risque d’être compliqué. commente Willow. Ford sait très bien qu'une partie de la gente masculine aime se jouer des femmes, mentir, tromper, berner. Comme s'ils avaient besoin d'un quota de larmes pour se convaincre de leur valeur. Ce temps perdu à faire semblant, acteurs d'un mauvais film détesté de toutes les audiences. Ford apprécie l'honnêteté réciproque.

( . . . )

Ford préfère proposer des options. Si peu de ses années formatives ont inclues des choix autres que pour sa préservation. Peut-être que Willow ne l'a suivi que par curiosité, que pour avoir le dernier mot. Non, il ne croit pas qu'elle serait mesquine à ce point. Si elle voulait crier, l'insulter, elle l'aurait fait plus tôt. Ford n'a jamais reçu de bouquet en plein visage, mais il peut imaginer que ça serait déplaisant. Pour discuter, il sera plus simple d’aller chez toi. répond Willow, alors que Ford sent quelque chose se tordre dans son ventre. Ça lui semblait brave, quelques minutes plus tôt, d'inviter Willow dans son sanctuaire. De lui ouvrir une porte qu'il garde généralement fermée. De la laisser entrer dans sa paix, dans les recoins de ses habitudes étranges. L'idée qu'on puisse porter jugement sur ces murs, ces objets, ces meubles. Chaque bien choisi et accepté, avec une utilité, une raison, un attachement. Si Ford y pense trop longtemps, Willow risque de mourir de faim. J’espère que tu sais vraiment faire à manger parce que c’est l’un de mes domaines de prédilection et je risque d’être très critique. n'ayant pas lâché sa main la sortie de la voiture, Ford guide Willow vers la porte. « Je ferai de mon mieux, mais je suis ouvert aux commentaires constructifs. » se permets Ford, préférant garder les attentes à un niveau raisonnable. S'il n'est pas un chef cinq étoiles, il n'est pas non plus un adolescent qui croit que tout devrait se cuire au micro-ondes. Ayant eu la plus grande chance d'avoir été rescapé par Betty, Ford s'est toujours efforcé de ne pas donner plus de travail aux employés. La cuisinière lui a montré comment faire le minimum, pour qu'il n'ait pas à la réveiller pour un snack de minuit. Puis à hanter la cuisine pour un peu de compagnie lorsque Betty était avec son cercle social, Ford a eu le temps d'observer l'art d'un repas bien composé, bien présenté. Il se débrouille, n'ayant que peu l'occasion de cuisiner pour autrui. T'habites à quel étage ? Ford se demande si ça a de l'importance. Il ne peut qu'avoir la voix de Mademoiselle Witter qui lui murmure à l'oreille que si ça n'est pas le penthouse avec la plus belle vue, ce n'est pas assez bien. Ford aurait pu avoir un meilleur condo, mais il a préféré l'acheter avec son salaire plutôt que d'accepter un cadeau gênant de la part de Betty. Son argent est probablement la dernière chose de ce qu'il adorait chez elle. Et chaque fois que Ford pense à elle, il vit son absence. « Je suis au vingt-quatrième étage. L'édifice en fait trente deux. »  explique Ford, pensant à la terrasse sur le toit qu'il ne visite pas assez. Ford ouvre la porte du lobby avant de la tenir pour laisser Willow entrer. Il salue le portier qui s'occupe de la sécurité avant d'appuyer sur le bouton qui fera venir l'ascenseur.

( . . . )

Après une montée rapide vers le vingt-quatrième étage, Ford laisse Willow sortir de l’ascenseur la première, tendant son bras pour retenir les portes automatiques. Extirpant une clé de ses poches, une breloque métallique scintillant dans la lumière lui servant de porte-clé, Ford décide de se lancer. Il déverrouille la porte puis l’ouvre pour Willow, la laissant entrer avant de la suivre et de verrouiller le loquet derrière lui. C’est peut-être la paranoïa qui lui a fait choisir cet immeuble, la sécurité vingt-quatre heures sur vingt-quatre. L’ascenseur activé par puce. Les caméras dans tous les couloirs. Le judas optique dans la porte. De petites paix. « Entre, entre. » Propose Ford, guidant Willow à travers le corridor intérieur. La porte à gauche est celle de sa chambre, pas que Willow ait besoin d’une visite guidée à ce moment même, alors que les deux portes à sa droite sont la salle de bain et le bureau, qui peuvent aussi être visitées plus tard au besoin. Ford n’a que deux heures. Tic, toc.

Les planchers sont de bois sombre, les murs de couleurs chaleureuses dans les tons de sable, d’olive, d’ocre. Les murs sont ornés de cadres dépareillés. Certains cadeaux, certains souvenirs, certaines pièces qui lui plaisaient tout simplement. L’espace salon, cuisine et salle à manger est à aire ouverte, sur le coin de l’immeuble, deux murs complets étant majoritairement vitrés. Ford se dirige à la cuisine, passant devant l’îlot, maintenant dans le bon espace pour s’y mettre. « Tu peux faire le tour, si tu veux. Mais puisque mes deux heures avancent rapidement, je vais commencer en cuisine. »  Il commence par enlever son veston pour le draper sur l’une des deux chaises de l’îlot. Puis il détache le bouton des poignets de sa chemise pour en rouler les manches, dévoilant ainsi ses avant-bras. C’est la première fois qu’il ose une telle impropriété en présence de Willow. Ça lui coûte, ces petites familiarités. C’est loin de lui venir naturellement. Ford se lave les mains vigoureusement avant d’enfiler un tablier gris. Aucune raison de risquer ses habits. Sa prochaine étape est de placer la scène, enlignant des plats, des ustensiles, des verres, une serviette de tissus sur un napperon agencé au décor. Quand tout est parfait, il se dirige vers le réfrigérateur pour sortir les ingrédients requis. « Est-ce que je peux t’offrir quelque chose à boire en attendant ? » demande Ford, espérant qu’elle ne regrette pas son choix de le suivre.

Les mains occupées à couper, placer poêles et chaudrons sur la cuisinière, sortir bols et instruments, Ford se dit que maintenant est un bon moment pour être honnête sans avoir à regarder Willow dans les yeux. Si sa vérité n’est pas assez pour la faire rester, il ne sait pas s’il veut en être témoin. « Ce n’est pas que je ne voulais pas garder contact, j’espère que tu le sais. C’est seulement que la santé de Betty s’est dégradée rapidement. Elle était si calme à propos de tout ça, ses affaires en ordre depuis des années, ayant fait assez de chaos dans l’univers pour avoir laissé sa marque, mais je n’étais pas prêt. À ce moment là, il n’y avait plus de place dans ma vie pour autre chose. Elle était ma seule vraie famille. Je … » Ford inspire profondément. L’eau bouillante étant salée et prête pour les pâtes, les légumes pour la salade coupés sur une planche de bois. « Je n’ai pas su gérer l’idée et la réalité de sa perte. Je me suis isolé, j’ai cessé de travailler quand elle a été diagnostiquée, je n’ai recommencé que le mois passé. Il y a des jours où je n’ai pas quitté mon lit. C’était .. » Ford se dit qu’elle peut imaginer. Que c’est assez de faiblesses dictées. Que si elle veut se venger, elle aura des munitions pour le toucher. C’est tout ce qu’il a à offrir aujourd’hui. Ça et un plat qui se dessine lentement. « Je suis désolé si mon silence t’a blessé, ce n’était pas intentionnel. » conclut Ford, regardant enfin Willow pour voir sa réaction.
(Ford Fletcher)


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Willow Pfizer

Âge : 30
Lieu de naissance : Berlin, Allemagne.
Quartier d'habitation / Colocation : Penthouse au bord de la rivière Charles. Officiellement seule mais ses frères et soeurs passent bien trop de temps chez elle.
Situation sentimentale : Célibataire.
Études / Métier : Chercheuse en cancérologie : spécialisation cancer du sein.
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Faceclaim : Marina Ruy Barbosa.
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Multicomptes : olive & hedda.
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2 août 2024 ✧ laboratoires pfizer
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Assise dans la voiture, le regard sur la ville de Boston, je me dis que tout cela pourrait être un piège pour me kidnapper. Je ne sais pas bien pourquoi Ford ferait cela - sans compter que Kate sait que je suis partie avec lui - mais qui sait ? J’ai assez lu de thriller et vu de séries de ce genre pour savoir que tout peut se passer dans la vie. Cependant, je pense que les tueurs sont plutôt du genre à vivre normalement pour éviter d’attirer l’attention sur eux. Ford est bien loin de cette normalité après avoir passé plus de la moitié de l’année à m’éviter. Je ne lui ai pas couru après mais c’était déjà bien assez. Peut-être même trop. Pour le commun des mortels, c’était beaucoup trop mais il n’est pas le commun des mortels et ce moment le prouve complètement. Bon sang, Willow, ressaisis-toi, ne te laisses pas berner. Ou amadouer. Je ferai de mon mieux, mais je suis ouvert aux commentaires constructifs. Je suis incapable de retenir un sourire et de souffler un Mes commentaires sont toujours constructifs. presque inaudible. Les yeux rivés sur le building, les questions commencent à passer la barrière de mes lèvres. C’est un peu comme si je souhaitais le préparer à l’interrogatoire qui l’attendra au cours du repas. J’acquiesce, gardant l’information dans un coin de mon esprit. Ce n’est pas le plus haut mais ce n’est pas le troisième étage non plus, ce qui serait ridicule. Devenir propriétaire d’un bien avec aucune vue et très peu d’avantage se révèlerait de la folie, à mes yeux du moins. Et puis, j’ai toujours grandi avec le postulat suivant : dans ces belles tours, plus tu es haut et plus ton statut est élevé. Après tout, la vue se paye. Et si je n’ai jamais trop pu observer Ford dans son élément, je me fais une joie de le voir déambuler dans le hall d’entrée. Il est poli et je peux voir avec le léger sourire du portier qu’il est apprécié de ce dernier. L’Anglais est-il de ces personnes qui offrent des cadeaux à Noël et aux anniversaires des employés ? Je crois que je ne serais pas surprise de cela. Et bien que la montée jusqu’au vingt-quatrième étage se fasse dans le silence le plus complet, je me sens bien. Les blancs sont souvent de mauvaise augure mais pas avec Ford, je le sais. Je crois que c’est la nervosité qui a pris le dessus - elle se lit sur ses traits - et ça m’amuse quelque peu. Je préfère provoquer n’importe quelle émotion chez un homme que l’indifférence. Entre, entre. Mes talons foulent le plancher sombre de son appartement et j’avance vers les pièces de vie, me rapprochant d’un pas peut-être un peu rapide lorsque je vois la vue de Boston. Ok, ça en jette. Nous n’avons pas du tout la vue des mêmes quartiers et cela me permet de découvrir un autre Boston, ce qui est tout simplement fascinant. Tu peux faire le tour, si tu veux. Mais puisque mes deux heures avancent rapidement, je vais commencer en cuisine. Je tourne rapidement le visage vers lui, me détournant de la vue obnubilante de la ville. Pas de squelettes cachés dans les placards ? Que je demande en revenant vers la cuisine pour déposer ma veste et mes effets personnels sur une chaise haute. Je déboutonne ma veste, histoire d’être un peu moins formelle. Après tout, rien n’est formel dans ce repas. Je regarde Ford déambuler dans son appartement pour tout mettre en place. Je pourrais lui demander s’il a besoin d’aide mais il est bien trop passionnant, pris dans le moment, tirant des traits sur la liste virtuelle qu’il complète derrière ses yeux. Est-ce que je peux t’offrir quelque chose à boire en attendant ? C’est mon retour à la réalité. Je vais prendre un verre d’eau pour commencer, s’il te plaît. Et j’ai envie d’avoir le palais le plus intacte possible pour pouvoir apprécier le met qu’il se met à préparer. Je m’assois rapidement sur l’une des chaises hautes, le regard sur le dos de l’Anglais. Je peux voir ses muscles se tendre sous sa chemise. Je ne dis rien, laissant le blanc peser de manière si importante qu’il finira par tout faire éclater. Et ça ne loupe pas. Ce n’est pas que je ne voulais pas garder contact, j’espère que tu le sais. (...) Elle était ma seule vraie famille. Je … Si j’avais pour idée de le questionner et de le cuisiner toute la durée du repas, je suis légèrement surprise de voir que tout m’est livré sur un plateau en or. Je n’ai pas su gérer l’idée et la réalité de sa perte. (...) Il y a des jours où je n’ai pas quitté mon lit. C’était .. Mon coeur se serre à cette confession. Je sais ce que c’est, malheureusement. Enfin, pas à ce point puisque je n’ai jamais perdu de figure maternelle mais le décès de ma petite cousine a été difficile et je n’ai réussi à le surmonter qu’avec ma détermination et l’aide de ma famille. Sans eux, je ne sais pas trop où je serai aujourd’hui. Je me lève doucement de ma chaise, faisant le tour de l’îlot central pour me retrouver du même côté que Ford. Je n’ai pas ouvert ni bougé pendant ces quelques minutes. J’aurais pu vouloir le déstabiliser, le couper et lui poser des questions au fur et à mesure que le fil de l’histoire se déroulait mais si j’aime torturer - de manière totalement gentillette - les gens autour de moi, je n’ai aucun mal à savoir que tout cela est difficile pour lui. Que ce soit de m’en parler ou bien encore de revivre ces quelques mois. Je suis désolé si mon silence t’a blessé, ce n’était pas intentionnel. Je lui adresse un léger sourire, à quelques mètres de lui, peinée par tout cela, blessée par son silence mais aussi quelque peu déçue. C’est une drôle de manière de voir les choses, l’égoïsme dont je peux faire preuve pointant le bout de son nez. Je suis désolée que t’ai eu à vivre cela tout seul. J’appuie bien sur le ‘tout seul’, qu’il l’a cherché, on ne va pas se mentir. J’ai essayé de le contacter quelquefois, mes parents étaient à l’enterrement et je n’ai aucun doute sur le fait qu’ils ont continué de prendre de ses nouvelles, sachant pertinemment la place qu’il avait dans la vie de la vieille femme. Parce que si moi j’ai abandonné face au silence, ce n’est pas ce que mon père aurait fait. Si ce n’est pas pour Ford qu’il l’aurait fait, cela aurait été pour sa vieille amie. Je pensais juste qu’on avait dépassé le cadre professionnel et que t’aurais pris la main que je te tendais. J’hausse les épaules, comme pour balayer cette réflexion. Je pense vraiment que c’est ce qui m’a le plus piqué là-dedans. M’ouvrir à quelqu’un, multiplier les bons moments pour ne plus avoir de nouvelles. Bon sang, j’ai eu l’impression d’avoir à nouveau dix-huit ans et devoir faire face à ces mecs incapables de dire que c’est bien d’en rester là. Et je crois que c’est ça, l’arrière goût amer que j’ai en bouche. Désormais à côté de lui, j’examine son visage et essaye de voir si les traits accentués que j’ai pu déceler plus tôt sont encore là. Mes yeux glissent sur son visage, ses bras pour arriver jusqu’à ses mains avant de remonter. Tu veux en parler ? De tout ça ? Ce serait tentant de vouloir le forcer à le faire mais je n’ai aucun mal à comprendre à quel point tout cela est déjà difficile pour lui. Et même s’il m’arrive d’être mesquine - et que je ne peux pas dire que je ne lui remettrais pas dans les dents dans le futur - je sais que je ne supporterai pas que l’on me force à parler de ce qui m’a mise au sol. Par humilité mais aussi parce que les cicatrices peuvent encore être très fraîches. Je peux t’aider à quelque chose ? Il doit bien rester quelque chose à faire dans cette cuisine, pour ne pas dire dans sa vie. J'excelle dans des tas de domaines. Que je souffle en lui adressant un clin d'œil. Et même si je ne suis pas forcément la plus tactile, je fais des câlins réconfortants de qualité, aînée et panseuse de petits - et gros - bobos oblige.
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Ford laisserait facilement Willow explorer ses quartiers. Il ne doute pas de son esprit scientifique et de sa curiosité. Pas que ça lui semble bien intéressant quand il y vit au quotidien. Pas de squelettes cachés dans les placards ? Demande Willow, se mettant à l’aise et déposant ses effets. Ford a une horreur des placards, des garde-robes, des endroits clos. Son walk-in n’a pas de porte, pour éviter qu’il ne panique, dans l’éventualité où la lumière serait condamnée à mal fonctionner. Le plus étrange que Willow pourrait trouver est une quantité inquiétante de lampes de poche et un système de leds à batterie en cas de panne de courant. « Malheureusement, mes placards sont probablement très ennuyeux. Et je n’ai rien à cacher, aucun d’eux n’a de porte. » Détail étrange qui s’accorde au look ouvert et chaleureux de l’appartement. Tout est bien rangé, à sa place, parce que rien ne peut être dissimulé.

( . . . )

Ford espère que son hospitalité sera acceptable. Il reçoit rarement, n’ayant personne à qui inviter maintenant que Betty n’est plus. Et n’ayant pas eu le désir d’ouvrir son sanctuaire avant aujourd’hui. Je vais prendre un verre d’eau pour commencer, s’il te plaît. Ford sort un verre de cristal de la verrerie avant de le remplir d’eau fraîche au distributeur intégré au réfrigérateur. Il dépose le tout devant Willow sur une serviette noire pliée en quatre.

( . . . )

Effectuant les étapes de cuisine sur l’autopilote, Ford se concentre à choisir les bon mots pour exprimer à Willow ce que ces derniers mois ont été pour lui. Il y a quelque chose de vulnérable à offrir à autrui sa faiblesse, ses failles, sa déprime. Ce n’est pas quelque chose de commun chez les Fletcher. Les apparences avant tout, les sentiments n’ayant jamais leur place en publique. Et que Ford le veuille ou non, pour le moment, Willow est spectatrice de ses mots, juge et huissier de ses excuses.

Les pâtes trouvent leur chemin vers l’eau bouillante, les légumes agencés en arc sur la laitue, les crevettes alignées et décortiquées pour être saisies. Willow le rejoint de l’autre côté de l’îlot. Et Ford se demande si elle partira ou si elle restera. Ses deux heures ne sont pas écoulées, mais n’a rien de plus à offrir qu’un bon repas, une porte ouverte et ses excuses sincères. Mais un doux sourire fait ombre à ses lèvres, alors qu’elle soutient son regard. Peut-être qu’il sera assez, un jour, pour quelqu’un. Il refuse d’entendre les échos des paroles-couteaux de sa mère, pas maintenant, pas aujourd’hui. Je suis désolée que t’ai eu à vivre cela tout seul. répond Willow, et Ford veut croire qu’elle est sincère. Mais il a du mal à se faire à l’idée qu’il n’a pas à tout prendre sur ses épaules. Ses années formatives ont été passées sous la main d’une mère aux humeurs en marées, aux mots tranchants, à l’amour de sable, impossible à capturer de ses mains d’enfant. Alors les bons sentiments des gens lui semblent suspects. Ça lui a pris des années avant d’accepter que Betty appréciait sa compagnie, que ce n’était pas par obligation qu’elle le gardait dans sa vie. Je pensais juste qu’on avait dépassé le cadre professionnel et que t’aurais pris la main que je te tendais. dit Willow. Et ça fait du sens, s’il n’était pas défectueux. S’il n’avait pas appris que les mains tendues se retourneront contre lui. Ford ne peut lui en vouloir d’avoir accusé son silence comme un rejet. « Je ne suis pas habitué d’avoir quelqu’un sur qui compter. La seule personne qui ait été là pour moi sans rien attendre en retour n’est plus là. C’est … déstabilisant. » tente d’expliquer Ford, au nom de l’honnêteté. Ces détails graffignent son armure, le forçant à avouer ce qu’il garde habituellement secret.

Les yeux de Willow semblent le détailler, lire ses gestes, son corps entier. Tu veux en parler ? De tout ça ? propose la rousse, comme si ses dernières confessions pouvaient devenir exponentielles. S’il se décidait à lui offrir l’histoire de sa vie, ils en auraient pour des heures et il ne reste qu’une heure et quart au temps qui leur a été accordé selon les règles posées par Willow. Et Ford respecte les limites qu’elle a imposées. « Oui, mais pas maintenant. J’aimerais passer un bon repas en excellente compagnie. Et tout ça risque d’être pour le moins déprimant. » Explique Ford, espérant que ça ait du sens. Peut-être qu’il devrait voir un psychologue, mais quelque chose en lui gronde à l’idée de poser ses pires moments devant un inconnu. Comme si d’extérioriser le tout allait effacer le mal qui le ronge.

À la surprise de Ford, Willow est encore présente. Il aime la savoir chez lui, dans son espace. Elle semble avoir sa place à travers le décor de sa vie. Je peux t’aider à quelque chose ? J'excelle dans des tas de domaines. ponctue la rousse d’un clin d’oeil. Et ça fait sourire l’anglais, rare vision. Peut-être qu’il aura droit à une autre chance, il l’espère. Quelque chose en lui semble comblé, d’avoir Willow, maintenant, ici. Comme un sursis à sa peine. « C’est presque prêt. La salade aura besoin de vinaigrette. Je te laisse le champ libre. » Propose Ford. Il aurait fait une simple concoction d’huile d’olive, de vinaigre balsamique et de citron fraîchement pressé. Pourtant il est grand temps qu’il apprenne à accepter de l’aide et ce petit lâcher prise est le début. Ford s’occupe de faire cuire les crevettes à la poêle avec sel, poivre, paprika, avant d’y ajouter les pâtes al dente. S’en suit un splash de vin blanc, une quantité généreuse de crème, un peu d’eau de cuisson pour délier le tout. Le plat est servi en nid, agrémenté de parmesan et d’un quartier de citron. Posant un plat devant chacune des places à l’îlot, Ford attend que Willow soit assise avant de lui souhaiter « Bon appétit. »

S’il ne souhaite pas s’étendre sur la noirceur des derniers mois, il aimerait savoir ce que Willow a fait de ce temps. « Et comment se porte le travail ? Toujours aussi passionnée par la recherche ? » demande Ford, sachant que c’est un sujet solide. Willow y met son énergie, son coeur et Ford se souvient de la lueur dans ses yeux lorsqu’elle aborde le sujet. C’est ce qui l’a charmé lors de leurs premiers rendez-vous. Elle aime ce qu’elle fait, complètement, entièrement.
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t172360-willow-pfizer-marina-ruy-barbosa#8415072Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t173965-willow-olive-repertoire-rps#8572528Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t173964-willow-fiche-de-liens#8572454Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t172537-meetsachussets-willpfizer#8433441
2 août 2024 ✧ laboratoires pfizer
w/ @Ford Fletcher
tw : cancer, rancune.

C’est lors de conversations banales et sans cadres posées que l’on en apprend le plus sur autrui. Dans un contexte de rendez-vous pré-établi ou lors d’une réunion de travail, par exemple, on apprend à connaître la version que l’autre veut bien nous donner. Ici, dans l’appartement de Ford, c’est un peu plus informel et peut-être que cela servira à briser la glace. Malheureusement, mes placards sont probablement très ennuyeux. Et je n’ai rien à cacher, aucun d’eux n’a de porte. Je tourne le visage vers le jeune anglais et le détaille quelques secondes. C’est rare d’entendre qu’aucun de ses placards n’ont de porte. Tout doit toujours être parfaitement rangé, ce que je remarque rapidement. Je sais bien qu’il est venu avec l’idée de discuter un peu plus et de dîner mais mon logement ne serait pas assez rangé pour un dîner impromptu, ça c’est sûr. Je ne vis pas dans un bordel sans nom mais mes frères et sœurs débarquent souvent à l’improviste pour dîner, passer un moment ensemble ou jouer à un jeu de société, ce qui peut vite laisser un léger bordel. Et je me rends compte que cette joyeuse animation constante est quelque chose que Ford ne connaît pas. Je l’écoute me parler de ces derniers mois, de ce qu’il a vécu et ressenti et la réalité me frappe en pleine face. La solitude est destructrice. Et c’est un cercle vicieux. Plus on est seul et moins on a envie d’être accompagné, entouré même lorsque les gens nous tendent la main. C’est quelque chose que je ne connais pas, n’ayant jamais été seule à quelque moment que ce soit de ma vie et ai beaucoup de mal à l’imaginer. C’est fou comme personne ne vit la même chose à aucun moment de sa vie. On est souvent confronté à des obstacles similaires mais nos réactions face à ces derniers n’ont rien de similaires d’une personne à l’autre. Ce qui marche pour moi ne fonctionne définitivement pas pour lui. Je ne suis pas habitué d’avoir quelqu’un sur qui compter. La seule personne qui ait été là pour moi sans rien attendre en retour n’est plus là. C’est … déstabilisant. J’acquiesce parce que je peux le comprendre. Perdre son pilier, son centre rythmique et émotionnel ne doit pas être facile, loin de là. Mais à ces mots, je me demande ce qui a bien pu se passer dans la vie de l’Anglais pour qu’il pense que la terre entière veut autre chose en retour que de passer de bons moments avec lui. C’est ce que nous avons vécu, enfin je pense. C’est le cas pour moi pour sûr. Mais je ne peux pas lui reprocher d’être lui, ce serait bien malvenu de ma part et ce n’est vraiment pas de ce dont j’ai envie aujourd’hui. Si l’idée de fouiller dans son esprit est très tentant, je pense qu’en voulant défoncer toutes les portes, tout risque de se fermer à double tour. Ses placards n’ont pas de portes mais lui est planqué derrière des portes impénétrables. Oui, mais pas maintenant. J’aimerais passer un bon repas en excellente compagnie. Et tout ça risque d’être pour le moins déprimant. Je ne peux m’empêcher de laisser un sourire se dessiner sur mes lèvres et mes joues rougir face au compliment. D’accord. Mais si t’as envie de te libérer et que ça implique de plomber l’ambiance, je ne t’en voudrais pas. De toute façon, qui suis-je pour en vouloir à quelqu’un qui s’ouvre à moi ? Personne. C’est quelque chose que j’aime faire : être celle à qui les gens se confient. Il y en a pour qui tout est calculé et je retiens chaque information qui pourrait finir par me servir mais ce ne serait absolument pas le cas de Ford. Il m’a plu dès notre première interaction. C’était un coup de coeur physique en premier et puis, au fur et à mesure de la discussion, avec son élocution parfaite et ses sujets de conversations qui ne mouraient pas au bout de trois minutes, il m’a intrigué. Les réunions professionnelles suivantes - et complètement orchestrées, je n’en ai aucun doute - n’ont fait qu’accentuer le fait que Ford est un homme très intéressant sur bien des niveaux. Et c’est probablement pour cela que je n’abandonne pas tout à ce moment. Une personne sans intérêt - et qui n’aurait jamais su piquer le mien - ne mérite pas mon temps. Lui, il mérite que je lui tende une nouvelle fois la main, en voyant bien ce qu’il va en faire. C’est presque prêt. La salade aura besoin de vinaigrette. Je te laisse le champ libre. Je me rends compte qu’en proposant mon aide comme cela, je ferme totalement la possibilité d’une discussion que j’ai envie d’avoir mais s’il y a bien une chose que je sais, c’est que le consentement est primordial à chaque moment de la vie et de la journée. Il a clairement énoncé qu’il ne voulait pas en parler plus alors il est temps pour moi de prendre sur moi et de détendre l’atmosphère. Je fais comme chez moi, j’ouvre les placards. Et sans attendre un quelconque refuse de sa part, j’ouvre ces derniers pour trouver ce dont j’ai besoin : huile d’olive, vinaigre balsamique, miel et citron que je trouve dans le frigo. Une vinaigrette qui me rappelle les étés en Allemagne et les nombreux essais culinaires que j’ai pu faire lors de mon adolescence avant de trouver celle que j’aime le plus. Il y a aussi le Maggie, que j’adore pour absolument tout, mais je doute que Ford en ait dans ses placards. L’odeur des crevettes me chatouille le nez et mon estomac se réveille rapidement. Assaisonnement terminé, je me place là où il met l’assiette garnie de pâtes et de crevettes et souffle un Bon appétit. En réponse au sien. Je déplie une serviette que je pose sur mes jambes et bois une gorgée de mon eau plate avant de dire Ça sent vraiment très bon. Voyons voir si l’odeur et le goût vont de pair mais il n’a rien fait qui m’ait semblé incohérent alors, à moins d’avoir versé le pot de poivre ou de sel dans la sauce, ça devrait être délicieux. Et comment se porte le travail ? Toujours aussi passionnée par la recherche ? Je plonge mon regard dans le sien et dit Toujours autant passionnée oui. J’ai pris quelques jours de vacances récemment et je ne pouvais pas m’empêcher d’accéder aux serveurs du labo pour voir si quelque chose avait pop up comme par magie. Et bien que j’ai réussi à déconnecter et à profiter du temps, j’avais toujours une partie de mon esprit qui revenait à la recherche. C’est ce pour quoi je suis venue au monde et ai été adoptée par les Pfizer, je le sais. J’ai pas mal de recherches en cours, de suppositions qui pourraient nous rapprocher de manière considérable vers un possible traitement pour le cancer. Quelque chose de moins agressif pour les patients parce que c’est là le plus important. Je sais qu’on ne peut pas éradiquer cette maladie de merde alors il faut aider ceux qui en souffrent. Leur facilité cette étape destructrice, attaquer le crabe de manière frontale et périphérique sans diminuer les malades. C’est difficile et chronophage mais je ne perds pas espoir. À la fin de l’été, j’ai un gala organisé par la fondation et je dois y donner un discours. Mon père essaye de me mettre un peu en avant, histoire de lâcher ma blouse blanche et mes lunettes mais j’ai toujours l’impression d’être complètement illégitime dans ce cadre. Mon job est de trouver une cure contre le cancer du sein, pas d’appeler à des dons devant les plus gros portefeuilles de la ville et de l’État. Il paraît que ça me fera du bien de revenir sur le devant de la scène. J’ai esquivé bien trop de galas ces derniers temps. J’avais envie de me concentrer sur la recherche et de laisser la tâche de recherche de dons à mes frères et sœurs. Après tout, pour les donateurs habitués - comme Betty l’était - ils connaissent tous mon visage, la cause que je défends et qui n’est qu’un tout petit pourcentage de ce que la fondation fait. Nous ne sommes pas spécialisés dans ces traitements et recherches, il y a de nombreux vaccins créés par nos laboratoires pour diverses maladies. Alors j’estime que c’est bien de le rappeler aussi, d’une certaine manière. Et puis, je dois avouer que je n’avais guère envie de tomber sur Ford, ne sachant pas trop comment on aurait pu discuter comme si de rien n’était. Une fourchette portée à mes lèvres, je déguste le repas et souffle Si ça te dit de venir, ça pourrait être sympa… Il ne serait probablement pas là avec les objectifs qu’il avait avant mais cela pourrait lui servir - les louanges de Betty ont dû en intriguer plus d’un - et à moi aussi. Ça me permettrait de me concentrer sur autre chose que la marée d’inconnus qui n’auront d’yeux que pour moi. J’aime être le centre de l’attention sur un sujet que je maîtrise à trois cent pour ça mais ce que mon père a prévu pour moi est légèrement hors de ma zone de confort. Se dépasser, aller plus loin, c’est primordial pour lui.

(Willow Pfizer)



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