Il n' y a pas de mauvaises routes , il n' y a que des mauvaises rencontres .
Rosalia & Valentin.
J'étais arrivée à Cambridge bien avant la rentrée , histoire de prendre connaissance des lieux et à vrai dire avec ce temps pourri j'avais déjà le mal du pays . Le soleil de Capri me manquait cependant j'étais tout de même ravie de savoir que j'allais intégrer Harvard en Septembre . Cela me laissait assez temps pour anticiper mes retrouvailles avec ce cher Valentin . J'avais même entendu dire qu'il avait une petite amie , pff à coup sûre elle ne ferait pas long feu celle – là . Après mon arrivée à Cambridge , j'avais décidé d'intégrer le Summer Camp , c'est le nom qu'ils donnaient au voyage organisé pars la ville . Cette année , c'était la Floride et je n'avais pas eu besoin d'y réfléchir plus longtemps pour m'y inscrire . Plutôt crever que passer des vacances pourries dans le Massachusetts . Je logeais dans une chambre d'hôtel avec trois autres personnes , des étudiantes de Harvard . L'avantage avec ce voyage était que je pouvais aussi faire connaissances avec mes futurs camarades . Bref , toujours est-il qu'aujourd'hui j'avais décidé de passer l'après- midi à faire bronzette sans que personne ne me prenne la tête du moins il y' avait intérêt que ce soit le cas . Vêtue d'un bikini blanc , je déposai mon sac et ma serviette près d'un transat libre et décidai d'aller faire quelque longueur . Je ne sais pas pourquoi mais je me sentais très tendue ces temps -ci .
Il n' y a pas de mauvaises routes , il n' y a que des mauvaises rencontres .
Rosalia & Valentin.
Cela faisait à peine deux petits jours que nous étions arrivés en Floride et le fait de revoir l'Etat où j'avais passé beaucoup de mes années d'études me fit du bien. C'est là où j'avais rencontré Priape et surtout Sateen. Que de bons moments ici, mais des aussi durs qui ont fait qu'on a du quitté la ville pour s'installer ailleurs. On se sentait déjà assez autonome tout ensemble. Enfin, Caly' et moi ça faisait longtemps que nous n'avions plus de parents et qu'on se débrouillait tout seul et qu'elle subvenait bien trop à mes besoins parfois. Mais je n'ai jamais eu le besoin de lui demander quoi que ce soit, c'est plus qu'une amie, elle est une sœur pour moi. Bref, on était tous au Summer Camp et trop excité de s'amuser et de faire des conneries. Me retrouver dans la même équipe que mon meilleur ami je n'aurais pas rêvé mieux. Il y avait une petite aprem à la plage avec les gens de l'équipe et j'avais dit à Priape de partir devant. Je n'aime pas trop les "soirées" où y'a trop de monde, ça me donne vite mal à la tête et j'ai toujours peur de trouver une raison de me battre. Je préfère donc rester à l'écart et aller plutôt à la piscine me reposer et dorer au soleil. Je me retrouvais donc bien vite à la piscine de l'hôtel avec juste une serviette et un bermuda sur le dos prêt à affronter le soleil. Il m'avait vraiment manqué celui là. Je ne regardais pas trop autour de moi, ne faisant pas attention aux autres, plongé dans ma musique que j'avais aux oreilles. Alors que je me choisissais un transat où m'allonger, je jettais un vulgaire regard à ma gauche voyant une demoiselle en bikini blanc et blonde. Je ne m'y attardais pas longtemps, trop occupé à installer ma serviette sur le transat. Une fois installé, je regardais une autre fois en direction de la blonde ayant eu un bug. J'étais persuadé de la connaître. Sauf que j'aurais préféré ne pas la reconnaitre. En la regardant mieux, j'eus un bond en arrière ce qui eut pour effet de me faire tomber mon transat sur le côté et moi avec, qui m'étais rattrapé de justesse sur les mains. Je la regardais trop choqué mais surtout en fronçant les sourcils, je comprenais que dalle Qu'est-ce que tu fous là toi ?! Et si c'était son parfait sosie ?! Non, je connais que trop bien ce visage, et ce corps, malheureusement.
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Quoi de mieux que la natation pour détendre tout son corps . C'était bon de se retrouver enfin en vacances sans compter que le décor était carrément paradisiaque . Si je pouvais je crois que je ferais en sorte que l'on m'oublie dans cet hôtel . Je n'étais pas du genre à aimer la solitude mais il faut croire que parfois être seule ne fait pas de mal et puis comme on dit mieux vaut être seule que mal accompagnée . D'ailleurs en parlant de mauvaise compagnie , je n'avais pas encore remarqué que mon ennemi numéro un se tenait dans le même endroit que moi , dans cette piscine , certainement parce que j'avais l'esprit ailleurs . J'étais trop occupée à penser à ma prochaine rentrée et à mon maudit ex pour faire attention aux personnes qui se trouvaient autour de moi . J'empruntai alors l'échelle pour sortir de l'eau et me dirigeai vers mon transat sauf que cette fois – ci j'en profitais pour vérifier si il n' y avait pas de beaux mecs ou de belles femmes qui seraient susceptible de pouvoir me tenir compagnie . Et alors ? La solitude , ça va cinq minutes et ensuite je finis par m'ennuyer comme un rat mort . En chemin , mon regard termina par se poser sur un jeune homme , je fronçai les sourcils . Bordel , non c'est une blague ? Je n'étais pas censée le voir avant la rentrée ? Un mauvais sourire se dessina sur mes lèvres alors que je remarquai qu'il faillit tomber de son transat . Oh il était surpris de me voir et ça se voyait . Bonne surprise , hein ? J'avançai alors vers lui et je me mis face à lui , le regardant de haut . Il me demanda ce que je fichais ici . Quoi ça se voit pas ? Je fais un monopoly . Secouant légèrement la tête afin de l'éclabousser volontairement avec ma longue crinière blonde , je lui répondis : « C'est comme ça que tu t'adresses aux femmes ? Si ton père t'entendait , il t'en collerait une . » Fis – je sur un ton moqueur . J'adorais lui rappeler que j'avais réussi à mettre sa famille dans ma poche , je savais que ça l'énerverait . « Et pour répondre à ta question , je suis venue ici afin de passer des vacances tranquilles mais maintenant que j'ai vu ta tête c'est mort . » Grimaçai – je dans le seul but de le titiller .
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Rosalia & Valentin.
Franchement j'en croyais pas mes yeux. C'était un démon terriblement ... dégoulinant qui s'approchait de moi. Non mais franchement, j'aurais pas pu la revoir en plein hiver plutôt m'empêchant de voir ses formes et de penser à des trucs pas très catholique alors que je la déteste du plus profond de mon âme ?! Elle s'était approchée de moi et je ne bougeais pas, de peur de me relever et de me retrouver bien trop proche d'elle. Je voulais l'éviter et la gardais bien loin de moi. Je ne voulais plus d'elle dans ma vie, elle qui m'avait tant fait souffrir. J'avais mis du temps à m'en remettre et à l'oublier, et voilà qu'elle venait me torturer. Elle finit par m'éclabousser avec sa chevelure et ça ne m'atteint limite même pas tellement j'étais encore sous le choc et en colère en même temps. Je ne savais pas ce que je devais faire, j'étais totalement pommé. J'aurais pu penser à Sateen ou à mes amis, mais je n'y arrivais pas, elle était là et elle m'emprisonnait l'esprit, tellement que je n'arrivais à penser à rien d'autre. Mais quand elle se mit à vociférer des paroles aussi diabolique, je me suis relevé d'un coup, n'ayant plus peur de lui faire face et de me retrouver qu'à quelques centimètres. Tu n'as vraiment aucun respect ! Ne t'avises plus jamais de parler de ma famille, mêles toi de ta pauvre vie minable ! Oui j'étais putain de remonté contre elle, mais malgré tout ce qu'elle m'avait fait subir, jamais je ne pourrais la frapper. Et pourtant je suis du genre violent, elle le sait mieux que personne, mais par principe je ne frappe pas une femme, à part s'il faut défendre ma propre vie. Mais même elle malheureusement elle serait tout autant la dernière femme que je frapperais. Je me retournais alors pour ramasser mon transat et ma serviette pour me remettre dessus, sauf qu'elle finit par me répondre à ma question, bien que je l'avais oublié tellement elle m'avait mis hors de moi. Mais apparemment ce ne serait qu'un début. Je me redressais une fois mon coin refait et la fusillait du regard Tu vas pas me faire croire que tu es ici par hasard ! Je me suis rapproché d'elle avec haine mais sourire odieux aux lèvres et me mis à lui chuchoter Je paris que tu t'es inscrite à Harvard pour me revoir et me détruire à nouveau n'est-ce pas ma déesse ?! Je voulais la faire chier au plus profond de mes tripes et si ça ne marchait pas j'essaierais jusqu'à en être mort. C'est comme si c'était ma nouvelle mission sur cette terre. Même si au final, elle allait pourrir mes vacances je le sentais plus que bien.
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Rosalia & Valentin.
Je ne m'attendais vraiment pas à croiser Valentin aujourd'hui , enfin pas maintenant , pas ici . Sur ce coup-là il faut avouer qu'il m'avait devancé ce vilain cependant bien qu'étant très étonnée , cela restait tout de même une bonne surprise pour moi . Cela signifiait que le jeu allait commencer un peu plus tôt que prévu et je m'en réjouissais d'avance . Moi qui pensais que j'aurais le temps de me prélasser durant ces petites vacances , tant pis démonter mon ex serait une distraction comme une autre quoi que bien plus jouissive à accomplir . L'expression de son visage lorsqu'il croisa mon regard me fit bien rire , à croire qu'il se doutait que je lui préparais quelque chose de mauvais . Quoiqu'il n'avait pas tord , je ne m'étais pas seulement inscrite à Harvard pour étudier comme toutes les autres gentilles filles de mon âge . J'étais venue en Amérique dans un but précis : Récupérer ce qui m'appartiens et en l’occurrence , il s'avère que Valentin est toujours resté ma propriété et que je compte bien le faire redevenir mien . Bon d'accord , c'est peut-être un peu égoïste de ma part mais il a fait une grosse erreur en m'oubliant aussi facilement . Pour le moment je prenais un malin plaisir à essayer de faire sortir Monsieur de ses gonds . Je savais Valentin impulsif et preuve en ait cet pauvre anecdote du mec qu'il avait poignardé . Cela dit , je connaissais mes limites et les siennes et je n'irais pas jusqu'à en venir au mains avec lui tout de même . Alors que je m'amusai à lui rappeler la naïveté de sa famille , Valentin se leva d'un bon , ce qui me fit automatiquement reculai d'un pas . Je croisai alors les bras sur ma poitrine tout en soutenant mon regard afin de lui faire comprendre qu'il ne m'intimidait aucunement ;« Oh s'il te plaît . Le respect c'est toi qui dois l'apprendre , si tu en avais un tant soit peu , ta famille ne te renierait pas comme elle le fait . » Remarquai – je sèchement . Et voilà que je me trouvais à remuer le couteau dans la plaie une fois de plus . Les retrouvailles auraient pu être bien plus agréables que cela si il avait daigné faire un effort , tant pis pour lui , il l'aurait mérité . J'observais Valentin qui se redressait et me fusillait du regard . Bien sûr que si , je comptais bien lui faire croire que je n'étais pas venu pour lui . Ah oui mais j'avais oublié qu'il n'était pas aussi con que les autres et qu'il avait un peu plus de mal à gober mes mensonges … Malheureusement pour moi . Je me mis à ricaner légèrement à la question qu'il venait de chuchoter . Quel observateur , je commençais à comprendre pourquoi Harvard l'avait accepté celui – là . Oui , il semblait bien plus intelligent que dans mes souvenirs . En tout cas , si il pensait qu'en m' appelant ma déesse , il réussirait à me déstabiliser , il se mettait le doigt dans l’œil. Je m'approchai à mon tour de lui , collant mon corps humide contre le sien : ;« Qui a dit que j'attendrai Harvard pour m'occuper de toi , chaton ? » Lançai – je , dans un murmure , en insistant bien sur le surnom que je lui donnais . « Tu vas voir on va bien s'amuser enfin surtout moi . » Ajoutai-je en lui adressant un regard malicieux accompagné d'un sourire malsain . Il y' aurait très bien pu avoir des flammes dans mes yeux à ce moment – là , je lui prévoyais de si mauvaises choses . Je me décollai de lui ensuite et je pris place sur le transat qui se trouvait à côté de celui de Valentin : « Tu es venu seul ou ta petite amie est dans les parages ? » Demandai-je par simple curiosité . Il ne pensait tout de même pas que j'allais le lâcher aussi facilement ? Ce serait mal me connaître .
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Rosalia & Valentin.
Je ne supportais vraiment pas qu'elle m'insulte à travers mes parents qu'elle avait réussi à me tourner à dos. Ce n'était pas humain ce genre de chose. C'est elle qui me trompait et c'est moi qui devait payer ?! Non mais faut qu'elle arrête sérieux. J'avais envie de la gifler pour lui faire se rendre compte le taux de connerie qu'elle pouvait dire à la seconde. Mais ça m'était impossible et surtout parce que je savais très bien que ça ne servirait à rien. Même après toutes ces années elle m'en voulait pour quelque chose que je n'ai pas fait. Venir me battre pour elle. Était-ce vraiment pour ça qu'elle m'en voulait ?! Ça ne pouvait être que ça, je ne voyais aucune autre explication. Mais elle s'acharnait à me voir souffrir, et le sujet de mes parents resterait toujours un sujet tabou, surtout avec elle. Je ne savais même plus comment réagir. J'étais enragé, en colère, tellement que je ne trouvais même pas d'excuse à lui trouver, sûrement parce que je savais qu'elle allait renchérir encore pire. Et faut croire qu'ils sont comme toi au final ... Ils ne connaissent pas le mot amour. Parce que moi si un de mes gosses faisait ce genre de connerie, je l'engueulerais oui c'est certain, je le punirais, mais jamais je le virerais de chez moi, au contraire je serais là pour surmonter les épreuves avec lui. En tout cas, tout ça m'avait blessé, et ce n'était pas cette rencontre avec Rosalia qui me faisait mal non, c'est de dire que mes parents ne m'avaient jamais aimé au final. M'en rendre enfin compte et poser des mots dessus ça faisait mal. J'avais ensuite remis en place mon transat' et je m'étais retrouvé bien trop proche d'elle, mais je m'en foutais, elle ne me faisait plus d'effet. Ou presque. Parce que lorsqu'elle se colla contre moi, je me suis senti légèrement déstabilisé. Mais je n'allais pas me laisser si facilement abattre. Je restais de marbre et elle me répondait par la même attaque que la mienne. Ces surnoms, ils ne m'avaient pas du tout manqué. On était bien trop jeunes quand on se les était trouvé. Et lorsqu'elle lança le fait qu'elle n'allait surement pas attendre d'être de retour à Harvard pour s'occuper de moi, je sentis des frissons m'envahir. Je n'avais pas tord au final. Elle voulait me le faire payer encore, mais me récupérer ?! Elle savait que ses chances étaient complètement nulles. Je suis dingue de Sateen et jamais ça ne changera, même si on était plus ensemble. Tu vas t'enterrer toute seule ma pauvre, t'as aucune chance ici. Sûrement parce que j'étais plus que bien entouré, chose qui n'était pas le cas en Italie. Et elle n'aurait personne dans sa poche, pas après tout ce qu'elle m'avait fait. Elle avait fini par s'installer sur son transat alors que je restais debout à la dévisager. Elle osait me parler de Sateen et j'en étais outré. Je finis par m'asseoir sur mon transat, soupirant de désespoir. Elle est venue et je suis sûr qu'elle va te pourrir la vie. Je ferais gaffe à ta place. Je suis qu'un petit joueur face à elle. Je connaissais peu la jalousie de Sateen qui n'était apparu depuis qu'on s'était remis ensemble ici, mais je la savais assez dangereuse. Mais ça me plaisait et me tardait de voir comment elle allait se débrouiller face à Rosa.
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Rosalia & Valentin.
Mes sentiments envers Valentin étaient confus , je ressentais peut-être encore quelque chose à son égard cependant je continuais de le détester pour le mal qu'il m'avait fait . Si vous le lui demandiez il est évident qu'il me fera passer pour la méchante sorcière de l'histoire en disant que c'est moi qui l'avait trompé et tout le tralala pour se faire passer pour la victime comme il le faisait toujours . Cependant si je lui avaias été infidèle c'est qu'il y'avait une raison , non ? Pendant que Monsieur était à Miami à faire dieu ne sait quoi avec sa meilleure amie , moi j'étais seule à l'attendre comme une idiote à Capri et je lui en voulais pour ça , pour cette absence alors désormais c'était à moi de lui faire mordre la poussière et à me jouer de lui comme il l'avait fait . Après tout , j'avais le droit d'en faire ce que je voulais , non ? Je tirais une petite bouille en entendant ce qu'il venait de dire , ce qu'il venait de dire était si ridicule . Si il y ' avait bien une personne sur terre qui ne connaissait pas le sens du mot amour c'était bien lui . Il était toujours aussi maladroit à ce niveau là « C'est trop mignon , tu vas finir par me faire pleurer . Tu joues si mal le mec sentimental . » Lui fis-je remarquer sur ton moqueur , lui montrant ouvertement que je me fichais bien de lui à cet instant . Valentin était le premier à parler d'amour mais il était aussi le premier à faire souffrir les gens qu'il aimait et je parle bien évidement de sa famille . Je m'étais avancée vers lui et avait collé mon corps contre le sien et à ce moment – là , je me mis à me demander si je lui faisais toujours autant d'effet ? Hum … Probablement , de toute façon je ne laissais personne indifférent , cela dit avec Valentin c'était encore à vérifier et j'avais tout le temps de le faire maintenant qu'on venait de se retrouver . Tandis que je restais contre Valentin , j'empoignais son bras à sa remarque en le serrant fermement mais pas trop tout en plantant mes yeux dans les siens : « N'en soit pas si sûr , tu risques de le regretter . » Le prévenais-je avant de relâcher son bras et de prendre place sur le transat d'à côté . Il pouvait penser ce qu'il voulait mais une chose est sûre , je ne m'avouerais pas vaincue aussi vite . Et vint le sujet qui m'interessait tant , sa petite amie . Je voyais un peu cette dernière comme un boulet qui se trouvait sur mon chemin et qui m'empêchait d'avoir ce que je voulais avoir mais je ne m'en faisais pas de ce côté là , je sais que je réussirais à très vite la dégager , du moins je l'espérais . Je ne la connaissais pas encore et ne l'avait encore jamais vu et si Valentin ne disait pas que sa nana était redoutable pour m'impressionner mais parce que c'était le cas alors je devrais me méfier : « Quoi ? Ne me dis pas que tu sors avec Hulk ? . » Plaçais-je sur un ton plein de sarcasme . « Quoi que tu en dises , ta copine ne m'impressionne et ne m’impressionnera pas . Et peu importe la personne que tu ais devant toi , de toute façon tu as toujours été un petit joueur et ça même au lit .» Le taquinais-je tout en le regardant . Avec un peu de chance , je réussirais aussi à le vexer aujourd'hui .
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Après la colère vient en général le dégoût puis le désespoir. C'était ce qui étai en train de m'arriver. J'avais bien remarqué que parler avec elle ne servait à rien. On s'envoyait toutes les fautes l'un sur l'autre pour se faire du mal. A quoi bon, tout ça était du passé à présent. Et j'en avais déjà marre de me "battre" avec elle. Surtout quand elle se foutais de ma gueule en me disant que je jouais au sentimental. Elle mieux que personne savait que j'étais l'italien type, macho mais hyper romantique quand il tombe amoureux. C'est à ce moment là que j'ai compris que ça ne servait à rien de se battre contre elle. Mais elle me chercha et me trouva une dernière fois, du moins j'avais joué la carte de l'attirance, et on résistait aussi bien l'un que l'autre. Notre relation ce serait bien terminée, il se pourrait que je sois toujours amoureux d'elle, du moins un petit peu, rien que par amour du passé. Mais c'était chose impossible. Et puis genre je risque de le regretter. Je m'étais mis à sourire légèrement et à lâcher un petit gloussement, parce qu'elle était seule contre tous et c'était sois disant moi qui allait le regretter. C'est ça, et moi je suis le Pape ! Bref, j'avais fini par m'asseoir après sa soit-disant menace. Et elle avait essayé de me faire peur avec sa poigne de femmelette ou quoi ?! Puis le sujet de Sateen arriva bien trop vite. Je me mis bêtement à sourire quand elle me parla de Hulk. Bah ouais c'était drôle et je m'étais même mi à imaginer ma femme se mettre à devenir toute verte de jalousie. Ça pouvait vite devenir drôle tout ça. Mais je ne pouvais pas sourire plus longtemps, parce que c'était celle qui m'avait le plus souffrir après mes parents et parce qu'elle enchaîna sur mes incapacités. Je haussais simplement les épaules et lui répondais Je suppose que c'était sûrement parce que je ne t'aimais pas ... Si elle croyait vraiment m'atteindre avec ce genre de chose, elle se trompait littéralement. Et il y avait une question qui me rongeait de l'intérieur depuis toutes ces années. Et si on parlait de toi hein la bimbo, ça a bien marché j'espère entre toi et ce connard ?! Bah ouais j'espérais bien au moins qu'elle m'est trompée avec un mec qu'elle voulait vraiment. Sauf que j'étais loin de m'imaginer que j'avais tout faux.
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Rosalia & Valentin.
Je n'étais pas du genre à me laisser marcher sur les pieds et encore moins à reculer devant les obstacles . Il est vrai que je ne connaissais encore personne ici et que je mettais un peu les pieds en terre inconnu mais peu importe je m'en fichais , ce n'était pas ça qui allait me faire reculer . J'étais bien déterminée à mettre tous le monde dans ma poche tout comme je l'avais fait avec la famille de Valentin . Après tout si sa famille avait été aussi bête pour se laisser prendre dans mon jeu , il se peut que les amis de Valentin fasse de même . J'étais peut-être seule pour le moment mais ça allait très rapidement changer et j'en étais convaincue . J'avais la chance d'avoir quelques atouts en ma possession et je n'hésiterais pas à en user . Confiante comme je l'étais , j'étais sûre de gagner cette deuxième guerre et je ne me laissais pas de rappeler à Valentin qu'il le regretterait et cela risquerait d'arriver bien plus vite qu'il ne pense , oui parce que maintenant que je découvrais qu'on logeait dans le même hôtel , je ne vois pas ce qui m'empêcherait de faire quoi que ce soit , surtout que sa meilleure amis semblait être venue avec lui . C'était plutôt une bonne surprise en fait . M'asseyant sur le transat , je terminais par m'y allonger tout en écoutant les paroles de Valentin . Touchée . Je restais un instant silencieuse après qu'il m'eut dit qu'il ne m'avait pas aimé . Non , sérieusement , ce n'est pas le genre de chose qu'une fille aime entendre . Quand je vous disais qu'il faisait semblant d'être sentimental . C'était un vrai cœur de pierre en fait .« Décidément tu es vraiment un très mauvais comédien . » Me contentais- je dire l'air de rien , faisant comme -ci sa remarque ne m'avait pas touchée même si je mourrais d'envie de le secouer à cause de ce qu'il venait d'avouer . Et sans le savoir, il me tendit une perche en me demandant si ça avait fonctionné avec mon amant . Je me tournais vers lui , portant mon attention vers lui . « Oui très bien , elle était follement amoureuse de moi . » Avouais – je tandis qu'un sourire sadique s'affichait sur mes lèvres : « Avant que tu ne partes j'avais oublié de te préciser que je t'avais trompé avec une jolie brune aux yeux bleus . » Me rappelais – je . Là , il est clair que sa fierté allait prendre un coup et avant même qu'il ne réponde j'affichais un sourire satisfait .
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Évidemment que j'avais menti quand je lui avais dit que je ne l'avais jamais aimé, mais il avait bien fallu que je trouve quelque chose pour lui rendre la pareille, quand elle avait réussi à m'atteindre quand elle m'avait dit que je n'étais pas du tout sentimental. Il aurait fallu que je passe au dessus de tout ça et j'oublie aussitôt ses paroles, mais ça m'était impossible, parce qu'elle avait été la deuxième fille et personne importante dans ma vie après ma petite sœur. Malheureusement mon cœur et ma putain de cervelle ne pouvait oublier ça. Il fallait juste que je respire, que je me calme, que je fasse comme si elle n'était qu'une fille que je n'avais jamais aimé et dont les paroles ne m'atteignaient pas du tout. Je ne répondais même pas à sa petite réponse au fait que j'étais un mauvais comédien. Elle le savait que je l'avais aimé, je lui avais bien trop dit, mais j'avais réussi à semer le doute dans son esprit et c'est tout ce que j'avais eu envie de faire. Et j'aurais voulu ne plus faire attention à elle, sauf qu'elle m'avait parlé de Sateen et le sujet douloureux se devait de sortir. Sauf que j'aurais mieux fait de me taire, parce que je risquais de souffrir davantage. Le pire cauchemar pour un mec comme moi c'est d'apprendre que son ex l'a quitté pour une fille. Là, j'avais pris un sacré coup dans la face. Ça faisait mal ouais et j'avais envie de tout détruire. Je n'aurais pas eu de petites amies après elle, jamais je n'aurais pu en avoir une autre. A peine eut-elle prononcé le mot "elle" tout s'était écroulé et je n'entendais même plus les paroles qu'elle me disait, j'étais trop sous le choc. Le silence s'installa bien trop longtemps avant que je n'arrive à dire, sur un ton incroyablement calme Heureusement que je ne l'ai pas su avant ... Je ne pouvais pas finir ma phrase, parce que dans tous les cas ça ne servirait à rien. Je me foutais qu'elle sache que je serais revenu pour des explications et sûrement piquer une crise. Et encore moins qu'elle sache que je n'aurais sûrement plus pu me remettre en couple. Déjà que je ne le serais pas aujourd'hui si je n'étais pas tombé aussi follement amoureux de Sateen. Je pourrais lui faire du mal peut-être si je lui disais que ça aurait été une occasion pour moi d'essayer de la récupérer, mais pas sûr que j'aurais agi ainsi au final. Mais je ne pouvais pas rester là, à côté de ce diable en personne, elle me dégoûtait. Et de plus en plus. Je me levais brutalement, qu'elle me parle ou non j'en avais plus rien à foutre, fallait que je prenne un autre choc pour me calmer les nerfs. Mais un choc thermal. Je plongeais dans l'eau sans attendre et rester le plus longtemps sous l'eau, mais du bien remonter à la surface quand j'eus nager toute la longueur de la piscine. Je ne savais même plus où j'étais.
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