Tonight is the night
Passer du Mystays Haneda au Prince Tower hôtel ne lui faisait ni chaud ni froid dans l'idée, après en avoir vu tant en si peu de temps. Un dépaysement total en quelques jours et pourtant lorsqu’ils reviennent tous les deux du restaurant de quartier qui allait fermer, il ne peut que contempler la splendeur du bâtiment, ses facettes faites de miroirs où se reflète le monument le plus célèbre de Tokyo. Pas de taxi pour eux cette fois, ils ont préféré rentrer à pied en usant des transports en commun une dernière fois mais sans se presser.
L’ancien étudiant accuse un bref arrêt en passant le hall d’entrée, la structure de l’endroit lui rappelant vaguement la WI où il a postulé : moderne et épuré, la décoration le laisse sans voix, loin d’égaler l’hôtel où lui est descendu, classe mais pas aussi dispendieux. A l’accueil deux hôtesses se tiennent droites et silencieuses dans leurs uniformes tirés à quatre épingles, le regard fixe et le sourire figé, dans l’attente d’être sollicitées. Pas de calligraphies mais son regard se perd sur les boutiques et annexes ouvertes offrant aux résidents le plaisir de s’acheter un onéreux souvenir avant de repartir et le raffinement des chocolats qu’il aperçoit dans une vitrine digne d’une bijouterie reflète la délicatesse de ce pays. « On aurait peut-être dû les cacher, » parce que si rien n'interdit de ramener de la nourriture dans les suites, la piètre qualité du sac que tiennent ses doigts ainsi que le logo grossier du petit restaurant font renaitre chez lui cette gêne qu'il était presque parvenu à oublier, lui-même ayant été une pièce rapportée dans un univers totalement décalé du sien.
Mais c'est un sujet bien délicat sur lequel elle l'a de nombreuses fois repris alors il change de conversation, indexant dans le bruit froissé de l'emballage balloté par le mouvement l'une des vitrines qu'il a de loin contemplées. « Déjà gouté? » Une façon détournée d'en apprendre un peu plus sur ses gouts qu'il constate ne pas connaitre malgré toute une année à la côtoyer... Mise à part pour le champagne, la mode et le luxe français.
L’ancien étudiant accuse un bref arrêt en passant le hall d’entrée, la structure de l’endroit lui rappelant vaguement la WI où il a postulé : moderne et épuré, la décoration le laisse sans voix, loin d’égaler l’hôtel où lui est descendu, classe mais pas aussi dispendieux. A l’accueil deux hôtesses se tiennent droites et silencieuses dans leurs uniformes tirés à quatre épingles, le regard fixe et le sourire figé, dans l’attente d’être sollicitées. Pas de calligraphies mais son regard se perd sur les boutiques et annexes ouvertes offrant aux résidents le plaisir de s’acheter un onéreux souvenir avant de repartir et le raffinement des chocolats qu’il aperçoit dans une vitrine digne d’une bijouterie reflète la délicatesse de ce pays. « On aurait peut-être dû les cacher, » parce que si rien n'interdit de ramener de la nourriture dans les suites, la piètre qualité du sac que tiennent ses doigts ainsi que le logo grossier du petit restaurant font renaitre chez lui cette gêne qu'il était presque parvenu à oublier, lui-même ayant été une pièce rapportée dans un univers totalement décalé du sien.
Mais c'est un sujet bien délicat sur lequel elle l'a de nombreuses fois repris alors il change de conversation, indexant dans le bruit froissé de l'emballage balloté par le mouvement l'une des vitrines qu'il a de loin contemplées. « Déjà gouté? » Une façon détournée d'en apprendre un peu plus sur ses gouts qu'il constate ne pas connaitre malgré toute une année à la côtoyer... Mise à part pour le champagne, la mode et le luxe français.
MADE BY @ICE AND FIRE.
(Dan Hackman)
Run, wolf warrior, to ends eternal Through the wreckage of the death of the day. |