TG - Drakkar race

Le temps de l’informer de ses intentions il a repris position, le dos vouté faute de sa carrure pour cramponner fermement le bâton et se remettre en action. " J'imagine que je peux faire un effort. " Ça ne va pas la tuer, elle ne tombera pas juste pour y avoir mis un pied et sa réputation sera conservée. Mielleux, il observe les paupières plissées le soleil qui les surplombe en amont, songeant à cette soirée qu'ils ont partagée - en tout bien tout honneur - pendant que son bellâtre le toubib était occupé. « Tu pourras toujours payer la seconde, » et tout cela dans le bar de son choix, le sien si elle y tient vraiment quoique que les spiritueux auront un gout bien fade après une bonne pression.

la drakkar race, ou comment faire ressortir ton amour pour la compétition, l'ambiance viking avait su te convaincre d'autant plus. t'avais toujours été sportive alors forcément, l'inscription ne s'était pas faite attendre. plutôt étonnée de ne voir aucun de tes collègues de boulot, pourtant habitué à ce genre d'évènement sportif.
assise à ta place, rame entre les mains, tu effectues les premier mouvement avec une facilité déconcertante, concentrée sur le dos de ton partenaire d'avant pour ne pas lâcher la cadence, dosant la force afin d'avancer sans t'épuiser pour la suite.
" - allé on lâche pas les gars", alors que le drakkar file droit sur l'eau, cadence aisément supportée, pas peu fière d'être tombée sur une équipe autant déterminée.

Tous les participants semblaient à fond, peut-être même trop d'ailleurs. A force la fatigue allait se faire ressentir assez rapidement. Le secret des vikings, de leur navigation résidait dans l'esprit de coordination. Un des jeunes hommes qui me servait de coéquipier me répondit. J'aimais cet état d'esprit. Vainqueurs nous le serions ou non mais, il était sûr qu'on se donnerait tout les moyens d'y arriver. Si tant est que Odin nous soit favorable. Allez, coordonnons nous au maximum! dis-je sommes tout avec un traits d'humour, nous n'étions pas des nordiques de 793 avant J-.C. Mais autant jouer le jeu non. Nous n'étions pas à la traîne et jusque là toutes les équipes se valaient  l'une, l'autre.