TG équipe n°4 ► la nouvelle génération de crocodile dundee est née

Gabriel me tend une bière après qu'il l'est gentiment ouverte avec ses dents. Je la prends sans hésiter, il valait mieux en profiter maintenant avant qui y en ai plus. « Alors comme ça tu prends les commandes, hein ? » Je bois une gorgée de la bière. Ouais c'est l'habitude. Quand on est serveuse en boite depuis autant de temps que je le fais ben à force même quand je bosse pas je fais la serveuse, prend les commandes et gère tout ça. Comme on dit chassé le naturel il revient au galop, ben c'est un peu ça même. Je le vis ensuite discuter avec Ruby. Il la taquina un peu et elle n'apprécia pas vraiment, elle était enceinte, elle voulait dormir et elle n'arrivait pas à s'en sortir, je pouvais comprendre que c'était pas le moment idyllique pour venir lui chercher des poux. Mais bon il n'était peut être pas censé le savoir.

Putain de moustiques. Putain de sortie de merde. Qui avait eu la foutue idée de nous faire visiter le bayou, sérieux. Y'avait bien mieux à faire en Floride. Je détestais vraiment cette équipe et regrettais limite d'être venu au Summer Camp. La seule chose dont j'avais envie, là tout de suite, c'est de voir Lassa. Mais ça c'était pas possible, même si il avait été à coté, avec ma fierté à la con, j'aurai pas profiter de lui. J'avais pas encore fait mon comming out et on se voyait toujours en secret. Une jeune fille vient alors vers moi me demandait du feu. Je la connais seulement de vue, elle était chez les Mather tout comme moi. Je lui tendis sans dire un mot en continuant à tirer sur ma cigarette.

Je me sentais tout fier d'avoir réussi à refaire sourire Elsa. Je sortais un paquet de clopes de la poche de ma veste en en allumais une, bien méritée. Les incendies de fôrets? Rien à foutre, et puis j'étais bien loin d'être le seul à fumer ici, et on était tous prudents, non? J'en tirais une taffe et haussais les sourcils à sa dernière remarque, et voulut la taquiner. Je lui passais un bras autour de la taille et la rapprochais brusquement de moi, et lui chuchotais en caressant sa joue du dos de la main, l'air sérieux. « Mais enfin Elsa chérie tu en es plus que la bienvenue, ma tente est la tienne, tu le sais très bien!»Je finis par ricaner doucement et m'assis en tailleur en libérant mes cheveux de leur élastique. Je lui tendis mon paquet, ouvert. « Je sais, je suis pas gentil de te taquiner comme ça.. Tu veux une clope?»

CHARLIE & LE BAYOU

Toujours à l'écart, je me dis que moi aussi, il faudrait que je monte ma tente. J'ai bien tout ce qu'il faut, mais je n'ai jamais fait ça. J'imagine que demander de l'aide devrait me permettre de me faire des amis non ? Je sais que les choses n'ont rien d'évidentes, quoi que l'on puisse bien en dire, de toute évidence. J'étouffe, au milieu de tout ça, j'ai beau dire tout ce que je veux, je sais que l'on ne va peut être pas m'aider, au final. J'ai envie que l'on vienne me tenir compagnie, que l'on me parle.. Je pensais que rester dans mon coin, ça m'irait, mais ça ne me plaît pas. Je me dis que cet été risque d'être encore plus pourri, si je reste seule. Et je préfère ne pas avoir à y penser, quoi que l'on puisse en dire, au final. Du coup, je prends mon courage à deux mains, si je veux que l'été devienne bien, je sais que je n'ai pas trente six solutions, cela va même..D e soit, au final. Et ce n'est pas moi qui vais me tracasser à ce sujet. A quoi bon, en plus de ça.  « Est-ce que quelqu'un peut m'aider, par rapport à ma tente ? ». Au moins, je pourrais parler à quelqu'un pendant qu'il m'aide, non ?

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J'avais eu le malheur de partir après Elsa parce qu'il fallait que je face un tout petit truc avant de partir, ça avait été une très mauvaise, parce que oui, je m'étais perdu, et oui j'étais effectivement pas très très douée, mais merde quoi ! En même temps fallait mettre des panneaux dans ce troue pommé, alors en plus mon sens de l'orientation s'approche plus de zéro que de un alors c'était pas beau à voir, j'avais bien sur paniqué à mort, mais quand je finis par voir ma meilleure amie au loin et bien je finis par crier, je m'en foutais avec qui elle était, qu'est-ce qu'elle faisait, je voulais juste la serrer dans mes bras. Je finis par lui sauter dessus. « ELSSSSSSSSSSSSAAAAA ! » Plus jamais vous entendez, plus jamais, je ne partirais toute seule à une excursion.

Twan me faisait toujours rire avec ses taquineries, et là, je n'y échappai pas. En effet, il sa rapprocha de moi pour affirmer qu'il partagerait sa tente avec moi, si besoin était. Je ris encore en le regardant, faisant mine d'être touchée. Evidemment, je savais qu'il rigolait et c'est bien ce qu'il fit juste après s'être détaché de moi. Il me proposa alors une clope histoire de se rattraper. « C'est gentil, j'aime ta générosité. » Je le dis d'un ton ironique, pour le taquiner aussi. Puis, au loin, je vis une silhouette que je reconnaitrai entre mille. Il s'agissait de ma meilleure amie, Veronika. La pauvre venait à peine d'arriver, elle semblait déboussolée et bien épuisée. Elle me sauta dessus tout en criant mon nom. J'étais si ravie de la retrouver, elle commençait à me manquer. Je la serrais dans mes bras aussi, souriante mais un peu inquiète. « Ma chériiiiiiiie ! Mais t'es passée où ? Je pensais que tu reviendrais tout de suite ! » Pendant dix secondes, j'oubliais mon entourage, me focalisant seulement sur Veronika. Puis, je me rendis compte que je n'avais toujours pas répondu à Twan, et qu'il était là, à attendre. Je décidai alors de le présenter à la brune, tout sourire. « Donne-nous deux clopes s'il te plait ! Prends-en une Vero, tu en as bien besoin haha. Vero, je te présente Twan. Twan, je te présente ma meilleure amie, Veronika. »

Debout les mains nonchalamment ancré dans mes poches je bus ma gorgé de travers. Merde, cette fille ( Ruby ) était enceinte. Mes yeux s'aventurent vers son ventre et je cachais ma grimace. Quelle con. Est-ce que j'étais censé savoir que derrière ce petit cul rebondis et ses jambes filiformes se cachait un habitant. Sérieusement ? Les campeuse en cloque ne courait pas franchement les rues. Je me pinçait la lèvre. La demoiselle avait des crocs en plus de ça et j'avais comme l'impression que je venais de titiller ses hormones. Je balançais un regard à Elia. Quoi j'avais dis une connerie ? J'hésitais cinq secondes à lui proposé ma bière pour qu'elle se détende mais j'étais pas certain que celle-ci aurait l'effet escompter.
__ « Hé, doucement sweetie, c'est trop d'agressivité pour moi là... » dis-je plaçant une main sur ma poitrine.
Je repris une gorgé.
__ « Bon... fais moi voir ça » je m'avançais vers l'amas de tissu. Quel bordel.
Je me tournais vers Elia qui était toujours à côté de nous. Cette fille m'inspirais la sympathie je ne savais pas vraiment pourquoi.
__ « Hey, tu viens nous aider ? » Lui dis-je d'un mouvement de tête. Une autre fille ( Charlie ) n'arrivait pas à s'en sortir non plus et je soufflais. Putain on était pas sortit.

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J'étais carrément épuisée, j'avais joué l'aventurière et bien voila l'aventurière, j'étais de toute façon j'étais même pas capable de faire le tour d'Harvard sans me perdre alors ... en voyant enfin ma meilleure amie, je lui avais carrément sauté dessus, j'étais tellement contente de la voir. « Ma chériiiiiiiie ! Mais t'es passée où ? Je pensais que tu reviendrais tout de suite ! » Je n'osais même plus la lâcher. « Je me suis perdue ... j'ai voulu partir toute seule tu vois, et bien j'aurais pas du ! » Je n'avais même pas fait attention, qu'elle était accompagnée d'un homme. « Donne-nous deux clopes s'il te plait ! Prends-en une Vero, tu en as bien besoin haha. Vero, je te présente Twan. Twan, je te présente ma meilleure amie, Veronika. » Je souris alors au jeune homme tout en restant bien sur à une distance raisonnable, Elsa le savait très bien, en compagnie d'homme je n'étais pas forcément très à laisse. « Bonjour Twan alors. Désolé, d'avoir coupé votre conversation, je voulais pas déranger, mais j'ai galéré tellement longtemps pour trouver enfin mon chemin que ben des que j'ai vu Elsa j'ai pas pu m'empêché de lui sauter dessus. Et ça serait avec plaisir cette clope, faut que je me détende la. »

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Summer camp 2.0. Deuxième années que je le fais je compte bien déjouer tout les interdits cette année et m'amuser comme une dingue.
Aujourd'hui nous sommes le 24 juin il est 11h00 passer et ça fait trois heures qu'on marche. Je suis en short chemise débardeur et je rejoint le groupe.
Pas mal de gens que je connais pas tant mieux on va faire connaissance.