The past is a demon from which we can never escape completely. (Ange)

Le danger des corps trop près n'est pas ce qui te saute aux yeux ni à l'esprit en premier. Ce sont des sentiments négatif qui veulent sortir. Tu as pleuré. Tu as encore les larmes qui s'échappent lorsque le baiser du plus qu'ami se pose contre ta tête. Les paupières qui se sont fermées pour laisser les larmes tenaces en sont les témoins. C'est important pour toi de le remercier. Ton état est encore précaire comme sur un fil de funambule qui peut basculer d'un claquement de doigts tellement tu es instable, mais la présence d'Ange aide fortement sur le côté plus positif en ce moment. Peut-être as-tu parlé trop vite puisque lorsqu'il bouge, ton corps reçoit une sorte de décharge. Bénéfique, certes, mais son soupir caresse immédiatement tes oreilles et tu serres les doigts contre sa peau. Tu sens sa main dans ton dos, maintenant. Avec ton état tu n'avais pas fait la constatation. Il suffit qu'Ange bouge encore plus pour te provoquer et maintenant c'est foutu. Il est si proche qu'il va vite se rendre compte qu'il commence à te faire bander. Tes yeux plus gris semblent changer peu à peu pour quelque chose de plus bleu, mais plus foncé. Tu as le visage caché dans son cou et tu as cette main qui n'est pas dans son dos qui glisse là, à la forme croupière juste en-dessous de l'une de ses fesses et tes doigts serrent légèrement. "- Si je préfère que tu bouges...? J'aimerais beaucoup que tu bouges d'une certaine manière, Ange..." que tu dis d'une voix un brin plus grave avant de sentir qu'il tire tes mèches, provoquant un petit son plus grave comme un grondement, les petits frissons qui commencent à apparaître sur ta nuque. Merde. Tu l'as aussi, l'alerte qui se déclencher, mais le tatoué est dans une position si subjective que c'est presque impossible. "- Bouge un peu plus et ça va devenir vraiment, vraiment compliqué..." que tu le préviens, juste sur la limite de faire quelque chose que tu risques de regretter. Il a maintenant capté ton attention à nouveau, mais il y a la frustration de ne pas pouvoir aller plus loin, mais y'a cette limite que tu n'as pas encore franchi. Il y a encore un mur qui résiste. L'ombre se dissipe peu à peu... Mais elle reste, même si quelque chose d'autre commence à remonter.   

Fuck ça devient compliqué. Trop. Les choses avancent, empirent, évoluent. Vos corps sont l'un contre l'autre et il soupire en direct de ton oreille parce que ton nez est collé dans son cou. Il frissonne, tu peux sentir quand sa respiration se coupe. Tu es attentif, maintenant. Ton attention se positionne complètement sur ses réactions. Tu as envie de mordre dans sa peau pâle, lécher tous les tatouages qui recouvre son corps sans en manquer un seul. L'encre qui le dessine aujourd'hui comme une véritable oeuvre d'art. L'envie commence à battre de plus en plus fort dans tes veines. Le démon qu'il est se fait encore plus tentateur parce que tu l'entends soupirer après avoir légèrement bouger. Bordel. Un autre grondement retentit plus profondément que le premier. Plus menaçant. L'alerte rouge se déclenche plus fort. Il commence à dépasser les limites du raisonnable dans laquelle tu peux vraiment te retenir. Les mèches tirées te font soupirer, mais alors... Quand Ange commence à se frotter contre toi de cette façon, légers mouvements ondulatoires dans sa capacité sans avoir mal, un faible gémissement parvient à quitter tes lèvres. Double merde. Tu sens que tu ne le laisse pas insensible et toi non plus tu ne l'es clairement pas. Vos corps se cherchent et tes deux mains glissent sur son cou maintenant, descendant le long de son dos, évitant d'une main la zone sensible que tu connais par coeur avant de passer sur ses fesses que tu serres plus fort contre toi. Cette fois tu ne résistes pas à la tention où ta bouche s'ouvre et tu mords son cou. C'est assez fort pour pincer, mais pas lui faire mal. Tes canines s'enfoncent juste assez. Tu perds le contrôle cette fois au point que tu plaques une main contre sa nuque, l'autre sous sa cuisse et d'un mouvement, tu vous fait basculer pour plaquer le dos de l'ami tentateur contre le matelas, tes yeux dans les siens. Tu sais qu'il va te dire d'arrêter, mais le jeu est tellement enivrant, tellement bon jusqu'à éveiller la dernière de tes terminaisons nerveuses. Tu n'as aucune honte de presser un peu plus ton bassin au sien, venant frôler ses lèvres des siennes. Le plus qu'ami, l'aimé en secret, te dira que l'amitié compte trop, qu'il vaut mieux arrêter... Mais tu lui a dit que tu vas rester à sa limite, même si elle semble vouloir reculer de plus en plus chaque fois que vous vous abandonnez à ce genre de contact. T'es foutu, tu l'sais. "- C'est en partie comment j'aimerais, même si j'imagine bien plus que ça..." Un sourire joueur se dévoile enfin sur tes lèvres.