Enola Parker
est en ligne
WRECKED SOULS › waiting for a moment
SUPERNOVA
Elle se mord l’intérieur de la joue, ruminant ses paroles, c’est évident qu’elle se dit qu’elle n’aurait pas dû les prononcer. Echappées de sa bouche sans qu’elle puisse les retenir, et même s’il lève un toast imaginaire à ceux-là, elle a conscience qu’elle aurait dû s’abstenir. « Je ne te l’aurais jamais retiré. » Elle le sait bien, elle n’en a même jamais douté. Pas parce qu’il n’en voulait pas, même si c’était un sujet de discorde perpétuel, mais parce qu’il est loin d’être aussi cruel, encore moins envers elle.
Dans un espoir de faire taire les réminiscences de leur passé, elle boit une longue gorgée, constante que lui aussi délaisse Edgard du regard pour se concentrer sur son verre. Il n’y a pas de doute à avoir, elle a mis les pieds dans le plat, Enola. « Puis. » Il reprend alors elle laisse glisser sa vision du félin jusqu’à son ex-compagnon, « Tu n’aurais peut-être pas rencontré Andrew. » Elle sourcille, l’espace d’une fraction de seconde, elle se demande pourquoi elle ne l’aurait pas rencontré. S’il évoque le fait de leur séparation ou tout simplement cet hypothétique bébé. Enfin, dans les deux cas, elle ne peut pas le contredire, c’est vrai, Andrew ne serait pas là. « Un mal pour un bien… » qu’elle prononce luttant contre l’amertume que lui inspire cette fausse vérité, de plus, il y a cette drôle de voix en elle qui se pourrait être presque audible par Jared aussi, un timbre qui lui dit, que ce ne serait pas terrible si Andrew ne faisait pas partie de sa vie.
Peut-être que c’est ce que l’on ressent, lorsque la routine étreint un peu trop le quotidien. Quand la relation, c’est une habitude qu’elle devient. « A défaut d’être son père, tu seras son parrain. » A ce potentiel chérubin. La raillerie est vilaine, mais le regard regard reste on ne peut plus, taquin.
MADE BY @ICE AND FIRE.
(Enola Parker)