LONG LIVE

22/03/2024

LONG LIVE

♪♫
| Boston | Soirée de charité ;
| 15 06 24

Je ne sais pas ce que je fous ici. Ce n’est pas mon style. Ce n’est pas ce que j’aime. Ce n’est pas ce que je fais. Mon bonheur, il se trouve chez moi ou encore dans ma chambre à la kirk, dans mon canapé, dans mes carnets de calculs, dans ma tranquillité. J’ai beau être bien née, je déteste ce genre de soirée, n’accepte qu’en général que celles organisées par ma mère, heureuse d’y trouver le bras de mon père. Annalynne Junior Cooper, fille à papa, qui se sent mal à l’aise lorsqu’il n’est pas là.

Mes doigts sont crispés sur la coupe que je tiens, et même lorsque je souris à certains, je suis mal à l’aise putain. Alors à la mesure des minutes qui défilent, je n’arrête pas de songer au fait que « Plus jamais putain. » craché entre mes dents, pensé à haute voix. Tandis que je porte le champagne à ma bouche et que je n’aime pas ça. Et quand je croise le regard d’un homme que je ne connais pas venant de m’entendre, je prends conscience que j’ai présentement la sensation d’étouffer. Le besoin de prendre l’air se fait vital, alors je fuis en direction du balcon. Désert ou presque parce que c’est à l’intérieur que la fête bat son plein. Me sentant forte de cette quasi-solitude, je retire mes escarpins, parce que bon sang, « Ca fait un mal de chien. » Je ne suis pas faite pour naviguer chez les mondains.

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(A. Junior Cooper)

CELESTIALLike my troubled heart is a million miles away

31/05/2024

long live with @A. Junior Cooper :heaart:

tw -- alcool - propos sexiste // date -- 28.05.2024

Costume sur mesure provenant de Savile Row même, c'est avec les trois premiers boutons défaits de sa chemise que Benedikt se rend avec nonchalance à cette soirée de charité. Est-ce qu'il a envie de s'y rendre le Marlowe ? Non, évidemment. Mais il se doit de représenter les siens et aujourd'hui, ils sont quatre au lieu de cinq. S'il pense assumer sa décision d'être le pilier de la fratrie jusqu'à de meilleurs jours, il n'en est pas moins qu'il se fait chier. Alors, poussant un soupir qu'il souhaite discret, Ben se saisit d'une des coupes de champagne qu'on lui propose avant d'en avaler une gorgée. * Putain qu'il est mauvais ! * Voilà ce dont à quoi il pense quand il entend les propos d'une jeune femme qu'il ne connait pas. Ou du moins, il ne l'a jamais remarqué jusqu'à ce soir, à cause de son langage fleuri. Esquissant un sourire, il la suit du regard tandis qu'elle s'enfuit vers un balcon alors qu'il tend sa coupe à l'un des serveurs. "Franchement, j'en ai goûté des meilleurs. Vous devriez dire à l'organisateur de revoir ses partenariats pour les boissons alcoolisées tout du moins." À l'aise comme toujours, affichant un sourire qui donne envie de lui mettre des gifles, il salue dans un mouvement de tête l'employé pour marcher sur les traces de la demoiselle et s'arrêter à l'embrasure des portes extérieures. Benedikt arque un sourcil tandis qu'elle délaisse sa paire d'escarpins et il s'approche, l'air de rien, pour finalement se tenir à ses côtés. "J'imagine que tu es davantage Tarzan que Jane." Il sourit de plus belle. "C'est de bon goût, de nos jours, d'inverser les rôles." Il la détaille, un bras déposé sur la rambarde du balcon, ses iris clairs n'en ratant pas une traître miette. "Dis-moi, pourquoi est-ce que tu t'infliges le fait de les porter si elles te font si mal ?" Le Marlowe incline légèrement sa tête de côté et patiente, se demandant ce que l'inconnue va lui cracher comme réponse.

(Benedikt Marlowe)

Marlowe's power

22/03/2024

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| Boston | Soirée de charité ;
| 15 06 24

@Benedikt Marlowe
tw: none

Après les chaussures, c’est la robe qui semble décidée à me flinguer. Sauf qu’elle, à l’inverse des chaussures, je ne peux pas la retirer. La sensation d’oppression de plus en plus forte, tout comme le trouble de ma respiration. Ce n’est pas suffisant, l’air du balcon. Et tandis que j’observe l’étendue que représente la baie de Boston en contre bas, je ne réalise pas, que l’on s’approche de moi. "J'imagine que tu es davantage Tarzan que Jane." Les mots me sont adressés, même si je ne suis pas à mon aise lorsque je suis entourée, ça, je sais encore l’évaluer. J’imagine que la référence vient tout droit de la nudité de mes pieds.

Je tente un sourire, teinté d’un malaise que je ne saurais dissimuler. "C'est de bon goût, de nos jours, d'inverser les rôles." Les sourcils à demi froncés, pour le coup, je ne suis pas certaine de ce qu’il avance mais tout ce que je sais, c’est que le rôle que je joue présentement, ne me sied pas. "Dis-moi, pourquoi est-ce que tu t'infliges le fait de les porter si elles te font si mal ?" Une question très pertinente de la part de l’inconnu. Pourquoi je m’inflige cette torture ? Parce que ma mère est à New York, que mon frère est à San Diego, et qu’Omnicom doit être représenté. Une foutue connerie, parce que le jeu, je suis loin de savoir comment le gagner. Et trop honnête, je lui réponds, « Ma mère, » Annalynne première du nom, parce que même si elle n’est pas là ce soir, son ombre plane sur moi, tout comme son amour pour les apparences. Impeccables, voilà ce qu’il faut qu’elles soient. Pour sur qu’elle serait en rogne si elle me voyait. Je me rassure tout même à songer que mon père saurait l’apaiser. « Tobias, c’est Tobias qui est fait pour ça. » Je ne rumine pas vraiment pour lui, le garçon que je ne connais pas, mais je le fais pour moi. Je viens d’énoncer l’évidence, mon frère est fait pour ce monde, il adore y nager ; alors que moi, j’excelle dans l’art de me noyer.

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(A. Junior Cooper)

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31/05/2024

long live with @A. Junior Cooper :heaart:

tw -- alcool - propos sexiste // date -- 28.05.2024

Cette soirée, on ne peut plus merdique, commence à devenir intéressante du point de vue de Benedikt. Sans doute parce qu'il y a enfin un semblant d'action et c'est sans se presser qu'il retrouve la jeune femme présente sur le balcon. La vue est imprenable et ce serait un lieu agréable s'il n'y avait pas tous ses cons avec un foutu balai là où il le pense. Arborant un air amusé sur son visage, se tenant avec décontraction face à l'inconnue, il l'interroge sur ses escarpins après une remarque. "Ta mère t'a menacé au sujet de cette paire de chaussures ?" Il la montre en la pointant du doigt. Puis, lorsqu'elle parle d'un certain Tobias, le jeune Marlowe arque un sourcil. *Comment est-ce que je pourrais l'aider ?* L'humour est souvent une arme dans les mauvaises situations et du tac-au-tac, il reprend alors, histoire de lui arracher un sourire : "hm… je comprends mieux. C'est Tobias qui est fait pour mettre une paire d'escarpins." Positionnant ses coudes sur la rambarde du balcon, Ben se dit qu'il aurait préféré que son aîné vienne ici à sa place, mais au vu des circonstances, c'est tout bonnement impossible. Ses parents peinent à garder la tête hors de l'eau et il doit également veiller sur Dolly qui souffre plus qu'elle ne le laisse paraître de la situation. Tout est devenu merdique en si peu de temps, comment est-ce tout bonnement possible ? Il a bien du mal à le comprendre, mais cela n'a pas d'importance. Ce qui compte est qu'il doive faire face à tout cela, sans ciller, pour les siens. Impossible pour lui de revenir sur ses mots, cette promesse faite à sa jeune sœur. Improbable pareillement de laisser son géniteur se démerder à la tête de la société familiale qui a connu une meilleure époque avant l'accident. Alors, poussant un soupir, passant une main lasse dans sa chevelure, il termine de prononcer : "être héritier, c'est merdique, tu ne crois pas ?" Si elle est là, c'est qu'elle a fatalement énormément de tune. "J'voudrais ne pas être là, moi non plus. Dans cette soirée où y'a que des faux culs qui parlent dans notre dos." C'est réellement ce qui s'y passe seulement tous s'évertuent à faire semblant de ne rien entendre. "Plus tôt dans la soirée, j'ai entendu deux vieilles souffler dans mon dos pauvre Benedikt." Il en secoue la tête de frustration. "J'aurais adoré leur répondre d'aller se faire foutre, mais je ne peux plus agir comme ça." Car il a de nouvelles responsabilités, alors il doit serrer les dents et tout laisser couler, ce qu'il n'a jamais réellement su faire jusqu'à présent.

(Benedikt Marlowe)

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22/03/2024

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| Boston | Soirée de charité ;
| 15 06 24

@Benedikt Marlowe
tw: none

Ma mère... La grande Annalynne, une véritable battante, une héroïne. Les escarpins, la robe, la coiffure, tout est à cause d’elle, pour elle. Lui faire plaisir et être la fille qu’elle aurait rêvé d’avoir. Celle qui a son charisme, sa beauté, son ambition. Celle que je ne suis pas, que je n’ai jamais été et que je ne serais probablement jamais. Qu’on se le dise, maman, je suis désolée. "Ta mère t'a menacé au sujet de cette paire de chaussures ?" Il se paie ma tronche ou fait semblant de ne pas comprendre afin de dédramatiser. Je ne suis pas sûre que ça fonctionne, son effet. Je suffoque et rien n’y fait. "hm… je comprends mieux. C'est Tobias qui est fait pour mettre une paire d'escarpins." Et là, juste là, il y a un rire qui m’échappe malgré moi. Une réaction incontrôlée, encline à la nervosité. La vision de mon frère perché sur des talons, voilà tout ce qu’il me fallait.

Alors je l’observe de biais tandis qu’il s’accoude, pince mes lèvres face à ses réflexions silencieuses, pas le moins du monde dérangée par cet instant de mutisme, je crois même que ça me plaît. Jusqu’à ce qu’il vienne souligner un sentiment qui semble l’habiter. "être héritier, c'est merdique, tu ne crois pas ?" C’est poussé en tant que privilégié de prononcer des mots tels que cela, et pourtant, je les comprends, car mes privilèges je ne les désire pas. Au moins je me rassure, pour Omnicom, on ne compte pas réellement sur moi. Mais sur Tobias, encore une fois. "J'voudrais ne pas être là, moi non plus. Dans cette soirée où y'a que des faux culs qui parlent dans notre dos." On ne peut guère plus direct que ça. Ça me surprend, évidemment. "Plus tôt dans la soirée, j'ai entendu deux vieilles souffler dans mon dos pauvre Benedikt." Là je tilte, les sourcils froncés, j’ai un problème de curiosité. "J'aurais adoré leur répondre d'aller se faire foutre, mais je ne peux plus agir comme ça." Parce qu’avant donc, il pouvait. Et regardant face à moi, je soupire sans trop savoir ce que je cherche vraiment, toujours une échappatoire, inaccessible parce qu’à l’intérieur, je vais devoir retourner. Mais avant cela, de découvrir son mystère, je me donne le droit. « Pourquoi pauvre ? » Qu’il me pardonne, j’ai beau être bien née, je ne côtoie pas assez ce monde pour en connaitre les secrets. Pour savoir qui il est.

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(A. Junior Cooper)

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31/05/2024

long live with @A. Junior Cooper :heaart:

tw -- accident de la route évoquée ainsi que le coma de son aîné - enfant dénigré - langage grossier // date -- 28.05.2024

Les avant-bras positionnés sur la rambarde du balcon, le regard clair de Benedikt se perd dans la nuit. Il divague, ne sait plus ce qu'il perçoit, puisqu'il songe aux siens et à sa putain de vie. Qui aurait cru qu'on allait compter sur lui ? Personne ne l'aurait parié, surtout pas son aîné, Fredrick. Seulement voilà, il a fallu qu'il se retrouve dans cette putain de voiture quand il y a eu cet accident. Ce qu'aucun d'eux ne sait, c'est que le blond aurait tout donné pour se retrouver à sa place. Après tout, c'est lui qui brille, c'est lui l'héritier. À l'image de ce Tobias dont parle la jeune femme présente à ses côtés. Ce petit con qu'il est, lui, a toujours été perçu comme celui qui déshonore par ses actions, son comportement et Dolly ayant de frêles épaules, il n'a pas pu dire non. Benedikt ne s'est pas vu le droit de renoncer, de les laisser tomber. C'était même impensable lorsqu'il y repense à présent. Jamais sa destinée ne lui aurait permis de leur faire un immense doigt d'honneur en leur assurant de se démerder. Car malgré tout, il tient à sa fratrie. Même s'il a toujours été celui qu'on dénigre, il ne peut pas les abandonner, surtout pas lorsqu'il croise le regard de sa petite sœur. Alors, après avoir fait rire la jeune femme et s'être joint à elle, Beneditk se laisse aller à la confidence. Cela peut paraître insolent de prétendre qu'avoir de l'argent, c'est merdique, seulement, c'est bel et bien le cas. On ne comprend pas que l'argent ne fait pas le bonheur et pourtant, quand on en a, cela va de soi. Continuant en évoquant les vieilles qui ont parlé dans son dos à son arrivée, il sort de ses songeries lorsqu'il tourne son visage vers l'inconnue. "Et si on se tirait ?" Bene ne comprend même pas pourquoi il a soufflé cette question. "Désolé, je…" Il passe ses mains dans sa chevelure blonde et soupire une énième fois. "Je ne sais pas ce que je fous là." Enfin, si, il le sait. Il doit représenter les Marlowe et cela l'amène à cette interrogation soufflée. "Si tu me disais comment tu te nommes avant que je te réponde, la raison pour laquelle, on me plaint ?" Il faut dire que ce n'est pas son truc à lui, de se laisser aller ainsi. Alors, maintenant qu'il s'est repris, il compte bien dévier de sujet de conversation, parce que causer de tout ce qui s'est produit ses derniers mois, de son frère dans le coma, il ne le souhaite vraiment pas.

(Benedikt Marlowe)

Marlowe's power

22/03/2024

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| Boston | Soirée de charité ;
| 15 06 24

@Benedikt Marlowe
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Je le pensais, à tort à l’évidence, ouvert à la discussion, mais parce qu’il se mure dans un silence de plomb, je comprends que dans mes déductions, j’étais loin d’avoir raison. Mais le manque de paroles ne me dérange pas. Je suis capable d’être atteinte de diarrhée verbale comme du contraire. Je suis loin d’être mal à l’aise avec les personnalités peu loquaces. Et ce n’est qu’après plusieurs secondes durant lesquelles je me contente d’observer les lumières de la nuit, qu’il finit par prononcer, "Et si on se tirait ?" éludant brillamment la question à son sujet. Ce n’est pas bien grave, il en faut plus pour me vexer. D’ailleurs, je le trouve de trop son, "Désolé, je…" puisque de mon point de vue, l’inconnue n’a pas de quoi me demander de le pardonner. Il a tous les droits de ne pas vouloir entrer dans les détails avec moi. "Je ne sais pas ce que je fous là." On est toujours deux dans ce cas. On partage une longueur d’onde même si on ne se connaît pas. Et mentalement, je liste même nos différences. "Si tu me disais comment tu te nommes avant que je te réponde, la raison pour laquelle, on me plaint ?" Pour le coup, ici, je nous trouve un point commun, celui de passer d’un sujet à l’autre comme si c’était normal de s’exprimer de cette façon là. Comme si le reste du monde pouvait suivre le mouvement de nos pensées. Comme si on acceptait que les autres entrent dans nos têtes alors qu’on n’a aucune envie de nous dévoiler. Le visage incliné, je crache un soupir avant de rétorquer, braquée, sur une défensive que je ne parviens pas à maitriser. « Tu veux quoi ? » en ce qui concerne mon identité ; « Mon prénom ? Mon nom ? Mon pédigré ? » Savoir à quelle entreprise je suis, malgré moi, associée. Elle se trouve dans ce genre de détails, sa manière de juger ? « An..- » baptême avorté en faveur de celui qui me plaît de porter. « Junior, et oui, je veux bien me tirer. » Avec ou sans lui, en tous les cas, je resterai nu-pieds.

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(A. Junior Cooper)

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31/05/2024

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@A. Junior Cooper @Benedikt Marlowe
tw : accident de la route évoquée ainsi que le coma de son aîné - enfant dénigré - langage grossie

Il n’est pas le Marlowe qui devrait être présent à cette soirée. Il le sent, il le sait, Benedikt et il en suffoquerait presque à cet instant, de ne toujours pas être celui qu’ils attendent. Mais en même temps, ses parents en pensent si peu de lui. Il a toujours été l’intrus, l’enfant qui n’aurait pas dû naître et évidemment, ils n’ont pas pu le lui cacher. Pourquoi faire alors que c’est la plus stricte des vérités. Resserrant sa prise sur ses propres mains, ses doigts entremêlés, il lui revient à l’esprit les rires de Fredrick, l’un de ceux, moqueurs, qu’il a toujours adoré lui dédicacer. C’est pour cela en partie, qu’il veut se tirer. Ôter ce costume qui lui sied si mal. Il a tenté pourtant le blond, d’être semblable à son frère ne serait-ce que l’espace d’un court laps de temps, mais c’était déjà trop en demander. Alors, il propose qu’ils se tirent, avant de se confondre en excuses, parce qu’elle peut douter de lui. De ses intentions bien qu’elles ne sont en rien mauvaises dans le fond. Puis, il change de sujet, s’adosse à la rambarde et l’interroge afin de connaître son prénom. Il est d’usage de le demander plus tôt, il croit, mais en même temps, il n’est pas doué pour tout ça. “Je crois que c’est clair.” Le jeune Marlowe rétorque alors sourcils froncés, quand, à la mention de pédigrée, il ne peut s’empêcher d’être surpris. “Junior.” Il prononce après elle puis ajoute : “d’accord.” Benedikt se doute bien que ce n’est pas ainsi que ses parents l’ont prénommé en premier, mais puisqu’elle veut en dire le moins possible, alors soit. “Junior, je suis Benedikt. Je l’ai déjà mentionné et si ses deux vieilles femmes ont de la peine pour moi, c’est parce que mes parents avec mon aîné ont eu un accident de la route. Lui est dans le coma, ma mère ne parle pas. Elle hurle de temps en temps.” Il pousse un soupir. “Quant à notre père, il a été blessé, mais va s’en remettre.” Que dire de plus sur cet accident ? Prétendre avoir préféré être à leur place ne servirait à rien, bien que ce soit le cas. De plus, cela ne s’est pas passé comme ça. “Maintenant, on se tire ?” Il lui offre un large sourire et tend sa main, peu certain qu’elle s’en saisisse, mais sait-on jamais, peut-être sera-t-il surpris.

(Benedikt Marlowe)

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22/03/2024

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| Boston | Soirée de charité ;
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@Benedikt Marlowe
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“Je crois que c’est clair.” Pour le coup j’ai beau faire partie des plus intelligentes – et petite précision, ce n’est pas de la prétention – je ne vois pas en quoi c’est clair. Je trouve qu’ici rien ne l’est et elle ne fait pas exception, notre discussion. “Junior.” J’observe le froncement de ses sourcils, et note qu’il ne l’est absolument pas, même s’il me dit ; “d’accord.” Comme si mon prénom ne lui convenait pas, alors que c’est celui qui me plait le plus à moi. Ca lui aurait apporté quoi que je lui dise Annalynne ou encore Anna ? Les deux ne me ressemblent pas. Et si je n’étais pas Junior, je ne serais probablement pas là.

Néanmoins tandis que je suis perdue dans mes mentales réflexions, il revient sur ma question, entre dans le vif de la conversation “Junior, je suis Benedikt. ” Hoche le visage pour approuvée, j’avais capté, “Je l’ai déjà mentionné et si ses deux vieilles femmes ont de la peine pour moi, c’est parce que mes parents avec mon aîné ont eu un accident de la route. ” D’accord. Mais le mien, d’accord, ne ressemble pas du tout au sien, il accuse mon choc, et le côté brut de la révélation, peut-être que j’aurais pu lui donner mon prénom, “Lui est dans le coma, ma mère ne parle pas. Elle hurle de temps en temps.” Et tu te plains de ta mère, Anna… “Quant à notre père, il a été blessé, mais va s’en remettre.” L’envie de lui dire que c’est déjà ça sur le bord des lèvres, je ne prononce rien de plus, j’estime qu’on ne peut rien répondre à une histoire telle que celle là, et j’ai bien assimilé qu’il n’était pas fanatique de la pitié. “Maintenant, on se tire ?” Mes prunelles se posent d’abord sur son sourire, puis cette main qu’il tend vers moi. Je me heurte à un frisson à l’idée de glisser mes doigts dedans, non pas que ça me dégoûte, mais je suis mal adaptée, pas habituée à être touchée. Inclinant le visage, je le jauge et souris peut-être pour me rassurer plus que pour lui faire comprendre que le problème vient de ma propre façon de me comporter. « Annalynne – Anna, fille d’Annalynne Cooper-Malcolm, directrice de la société Omnicom, » et Tobias la reprendra un jour, « Mais si tu m’appelles Annalynne, Benedikt, on ne s’entendra jamais. » Alors garde le junior, c’est celui qu’utilise ceux qui souhaitent un semblant d’amitié, « et je n’aime pas beaucoup… toucher les gens. » faut pas m’en vouloir, mais pour sortir d’ici, on marchera tout à côté.

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(A. Junior Cooper)

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31/05/2024

TW : accident de la route évoquée ainsi que le coma de son aîné - enfant dénigré - langage grossie

Cette putain de soirée, elle ne peut pas s’achever. Personne n’a la judicieuse idée de tirer sur une sonnette d’alarme, histoire qu’ils partent tous, dans des cris ou non. Peu importe, en vérité, tant qu’ils puissent tous se barrer. Ou alors, ils se cachent, les laissent faire et profitent de la soirée, de la nourriture à disposition. C’est ce dont à quoi songe Benedikt tandis qu'il est toujours appuyé sur la rambarde du balcon. Ici, il respire mieux le blond, seulement, comme chaque fois qu’il va dans ce genre d’endroits, il se sent merdique. Incapable de représenter sa dite famille. En même temps, il lui a toujours fait comprendre qu’il était inférieur, alors, qu’il pense le contraire serait surprenant. Même s’il se bat, compte leur démontrer qu’il n’est pas ce qu’ils pensent être, qu’il parviendra à les surprendre tous, au fond de lui, il sait que ça n’aura jamais la moindre importance. Il n’est pas Fredrick après tout, ni même sa petite sœur Freya qu’il aime tant. Et s’il désire que l’empire soit l’héritage de leur famille, Ben n’y aura jamais une place de choix. Il sera même pas PDG. Même DG, il ne se l’imagine pas avec son vieux et son aîné. Mais les cartes ont été redistribuées et si sa cadette s’imagine qu’il était enfin temps, le Marlowe sait que lorsque tout reviendra à la normale, il sera de nouveau mis de côté. Comme si tout ce drame n’était jamais arrivé. Comme s’il n’avait pas tenu à flot la compagnie, qu’il dirige au côté de son paternel, à son plus grand désespoir. La plupart du temps, il ne l’écoute pas. Pourtant, il fait mouche lors des conseils d’administration. Bien sûr, son vieux en tire tous les mérites et Benedikt serre les poings sous la table. Du moins, c’était jusqu’à ce qu’on vienne lui parler pour le remercier. Il faut croire que leurs idées, à père et Fredrick n’étaient pas aussi appréciées que les siennes. M’enfin, il n’en est pas là ce soir. Il a toujours cette place dont tout le monde pense qu’elle ne lui appartient pas, ou qu’elle ne lui convient pas, peu importe. Comme il l’explique à Junior, sa famille a essuyé une difficile épreuve et s’ils font face (lui surtout) cela n’aura aucun impact en définitive. Il ne sera jamais reconnu pour ce qu’il est et parfois, il se demande vraiment pourquoi. Quand elle prend la parole, il acquiesce dans un hochement de tête, préférant ne pas le couper. Elle préfère Junior et ne lui laisse pas le choix, il l’a bien noté. Alors c’est ainsi qu’il la nommera, parce qu’il ne souhaite pas se la mettre à dos. Peut-être, car il l’apprécie et que dans le fond, il s’imagine qu’ils ont de nombreux points communs, comme celui de ne pas être le digne représentant de leur fratrie. “J’l’ai saisi, t’en fais pas.” Il répond dans un large sourire avant de lui tendre l’une de ses mains, qu’elle ne prend pas. Mais au moins, elle a la délicatesse de lui en expliquer la raison. “Pas de problème. On peut se tirer en marchant côte à côte.” Mais est-ce qu’il doit lui faire cette proposition de gâcher la soirée en tirant sur l’alarme incendie ou simplement le faire et ainsi la surprendre pendant qu’ils s’en vont tous les deux ? Il ne le sait pas encore, le blond et il se contente donc de lui offrir un mouvement de tête pour lui signaler qu’ils peuvent y aller. “Besoin d’un coup d’mains ?” Peut-être qu’elle pourrait lui filer sa paire d’escarpins afin de soulever sa robe, m’enfin, il l’y contraint pas, Bene a bien noté que dans le genre rebelle, on ne fait pas mieux qu’elle.
@A. Junior Cooper

(Benedikt Marlowe)

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