THE 8 SHOW | DANIOR

Mes prunelles papillonnent ici et là, j’observe avec une certaine curiosité son quartier, c’est étrange comme je ne l’aurais pas imaginé dans une baraque telle que celle qui se trouve devant moi. Comme la gamine que je suis, je suis venue à vélo, puisqu’évidemment, je n’ai pas le permis, et suis pointée face à son perron, hésitante.

On ne s’est pas beaucoup vus, ces derniers temps, mais j’imagine que c’est le lot lorsqu’on abandonne le statut étudiant. Le fait est qu’il est tout simplement dans la cour des grands maintenant. Et la réalité veut que nous allons de moins en moins nous croiser. Qu’un côté bancal va s’installer dans notre amitié. Ca me fait quelque chose, je ne peux pas le nier, mais je compte toujours sur nos parties de jeux, pour que l’on reste un tantinet liés. Je ne suis pas très proche de mon grand frère, alors en un sens, c’est le rôle que j’ai donné à Dan, sans même le réaliser. C’est peut-être pour cette raison que je suis vexée par rapport aux derniers évènements.

Et après plusieurs secondes encore, je me décide à écraser mon index sur la sonnette à côté de la porte d’entrée. Prête à le pousser dans ses retranchements. Et m’armer de patience afin de le voir débarquer.

Il doit se concentrer sur ce que va être son avenir maintenant qu’il a été salué par la doyenne, son second diplôme publiquement remis entre ses mains par cette dernière. A l’abri des regards dans son sous-sol il l’observe, proprement encadré et disposé à coté du premier entre les posters de ses deux jeux préférés… Voilà qu’une page se tourne et Harvard n’est plus qu’un bon souvenir qu’il aurait plaisir à revivre malgré les quelques couacs dû à certains étudiants toxiques, même chez les Kirkland. Tout n’est pas forcément rose au sein d’une société et maintenant qu’il en est sorti, qu’il a assez de recul pour y songer, certaines paroles et certains clans le feraient presque régurgiter.  

Tout ce qu’il s’est dit sur la fin de l’année, cette haine envers une maison en particulier et la participation de la sienne dans cette chasse aux sorcières guidée par la crainte et l’ignorance… Il aurait souhaité que certaines personnes haut placées soient un peu plus ouvertes d’esprit plutôt que de faire sombrer une grande majorité, moutons aveugles guidés par d’ignorants bergers, dans l’animosité. Le fin mot de l’histoire ? Ils ne l’auront jamais eu, les pfo toujours suspects sans preuve du contraire pour les disculper…  Finalement, après un soupir de soulagement, il n’est pas mécontent d’avoir quitté les bancs, se relevant pour aller user de son temps d’une toute nouvelle manière : glander tranquillement. Sa première tache sera d’aller chercher au rez-de-chaussée de quoi grignoter et n’importe quel soda étanchera sa soif. Mais cependant, à peine a-t-il gravi les escaliers que le couloir semble s’assombrir par une ombre venue oblitérer la porte vitrée de l’entrée, soutenu d’un carillon familier. L’ancien Kirk hésite entre les deux chemins à emprunter, sa tête tanguant entre la cuisine et la silhouette obscurcissant le vitrail polychrome de la partie haute de la porte. Il est un peu tôt pour les étrennes des agents postiers…
Finalement il opte pour se sociabiliser et traine des pieds jusqu’au seuil de l’entrée, ouvre et découvre qui se trouve sur son palier avec un étonnement fardé de fatigue alors qu’il n’a rien fait de la sainte journée. De revers de la main il se cache des rayons qui le dardent et l’agressent pour la première fois depuis qu’il s’est levé et bafouille « J’ai oublié un truc là-bas ? » Persuadé qu’elle ne se présente à lui que parce qu’il a omis de ramasser une babiole avant que le campus ne ferme ses portes pour l’été.

Les secondes s’amoncellent et plus c’est le cas, plus je me dis que Dan n’est tout simplement pas là. Que je suis venue pour rien, que venir c’était crétin et que je me devrais de rebrousser chemin. Mais c’est à penser que c’est plus fort que moi, et que j’ai un naturelle optimisme, alors je lui accorde encore quelques instants pour se pointer. En fait, je me refuse à croire qu’il a réellement agi de cette manière-là. Je veux bien qu’on soit inadaptés, pas super à l’aise en société… Néanmoins, j’ai clairement surestimé notre proximité. N’osant même plus utiliser le mot amitié.

Et lorsque je suis décidée à remonter sur mon vélo pour me tirer, la porte s’ouvre enfin sur sa silhouette, clignant des yeux comme s’il venait de se réveiller. Allant même jusqu’à dissimuler son visage agressé par la lumière. « J’ai oublié un truc là-bas ? » J’en arque les sourcils tant la réplique me surprend. Et puis grimace en hochant la tête par la positive. Oui, Dan, tu as oublié plusieurs choses là-bas. La première me semblait pourtant assez évidente. « Ouais, » que je crache, me pensant un brin stupide de m’être traînée jusque là – et pourtant pour que je me sente idiote, il en faut vraiment – « m’inviter à ta remise de diplôme, déjà. » c’était la moindre des choses, non ? « me dire aurevoir, aussi. » parce que c’est terminé les rencontres impromptues pour tenter de faire des gaufres étoilées. « me raconter Cannes. » et l’accuse du regard pour lui indiquer de ne pas nier, je ne suis peut-être pas branchée mondanités, mais j’ai passé quelques jours chez mes parents, autant dire qu’Annalynne était aux premières loges et bien qu’il ait été discret, elle l’a évidemment remarqué. « T'as étendu tes missions d'espionnage. » L’intrus présent à son anniversaire perché sur les marches rouges françaises.

Comme une gamine qui aurait eu le courage de venir en sachant qu’il n’y a plus aucun espoir, son timbre las laisse le jeune diplômé perplexe, la main en suspend alors qu’il questionne ses traits malgré la distance. « Ouais, m’inviter à ta remise de diplôme, déjà. » Pourtant, il n’y avait pas besoin de carton d’invitation pour y prétendre bien que les places assises n’étaient réservées qu’aux liens du sang. Il lui suffisait de rester de part et d’autre de la zone réservée. « Me dire aurevoir, aussi. » Il pouffe involontairement, abaissant sa main puisque gêné par cette affinité son visage a dévié vers l’intérieur quelques secondes durant, un réflexe futile jusqu’à ce qu’elle reprenne ses demandes. « Me raconter Cannes. » Grillé, au point de réveiller subitement son intérêt.

Comment sait-elle où il est précisément allé, la question reste un mystère même pour lui et son noble intellect. « T'as étendu tes missions d'espionnage. » Il est vrai que depuis les Cooper il a agrandi son portefeuille de connaissances grâce à sa mécène. Chanel, Gucci, Cartier étaient encore hier des noms qu’il n’aurait jamais cru un jour pouvoir porter. « Pas toi aussi. Pitié. »  Sa main a glissé de l’encadrement là où elle s’était posée pour se retourner et l’inviter, ralentissant le pas jusqu’à complètement s’arrêter pour l’attendre et broncher… Pas de reproche, pas de jugement hâtif, l’ancien kirk vient tout juste de débuter une nouvelle vie. « Et j’ai encore quelques jours » afin de procrastiner, de remettre toujours au lendemain des adieux qui le gêneraient.

En fait, elle est plutôt simple, la raison de ma présence ; Je l’aime bien. Ô pas comme certains se perdent à aimer, il ne faut pas confondre, je ne suis pas réellement timbrée. Mais amicalement parlant. J’apprécie passer du temps avec lui, je croyais – comme une idiote sans expérience possiblement – que la réciproque était vraie. Qu’on entretenait un semblant d’amitié. Ca y est, le terme est osé. Bon d’accord je veux bien avouer que j’abuse un tantinet, et que je me la joue mélodramatique à souhait. Cela dit faut pas m’en vouloir, paraît que je ne suis pas la plus douée pour savoir comment fonctionner, en revanche… « Pas toi aussi. Pitié. » Là, je n’ai pas compris, quoi « moi aussi ? » Sourcils froncés, je me demande à quel moment j’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas. Je me suis contentée d’énoncer trois faits. Avérés.

Alors il m’invite tout de même à entrer dans son humble demeure, « Et j’ai encore quelques jours » braquant à nouveau mon regard vers lui, j’hésite à articuler un « Pour ? » parce que je ne vois pas le rapport avec tout ce qui a été dit. Je commence à croire qu’il me parle dans une autre langue aujourd’hui. Mais oui ! C’est ça ! Cannes lui a brûlé les neurones et on en a perdu notre même longueur d’ondes ! « Alors c’était bien ? » que je demande en avançant dans son salon, constate que sa colocataire n’est pas là, peut-être dans sa propre chambre ou bien chez le fameux petit copain. « Je croyais qu’elle t’avait agressé. » Preuve de mon incompréhension face à ses derniers agissements. T’as un syndrome de Stockholm ou c’est comment ?

Hôte qualifié depuis qu’il s’est pris au jeu de la mondanité mais encore un peu novice dans le sujet, il la laisse tout à son aise errer dans le couloir qui dessert l’entrée. « Alors c’était bien ? » Il hésite un moment à répondre tout simplement parce qu’il cherche le fil conducteur de ses pensées avant de s’étonner. «  Tu n’y es jamais allée ?? » Pourtant sa famille a les moyens de la faire voyager, ce n’est pas un problème pour elle et ses proches qui sur un simple coup de tête peuvent se le permettre. « Je croyais qu’elle t’avait agressé. » Techniquement parlant il avait un peu exagéré sur les faits mais pour cette première tentative, tout était si particulier qu’il n’avait pas réalisé l’impact de ses mots, cherchant encore à se remémorer la chose avec le recul suffisant à présent. Non, Wendy ne lui avait que proposé la chose sans pour autant se montrer entreprenante, et c’est pourquoi il avait finalement accepté de l’accompagner sur la French Riviera sans broncher.  

« J’ai techniquement, peut-être, un peu, paniqué, » jeu de mots involontaire mais qui n’en est pas d’autant plus vrai, légèrement embarrassé de cette révélation mais pour sa défense jamais une femme de ce rang ne l’avait encore allumé. Il y a un début à tout mais, il n’était tout simplement pas prêt ce soir-là, au grand désespoir de la jeune pdg. « Ça arrive à tout le monde, »  qu’il essaye de se rassurer alors qu’il s’allonge sur le canapé, observant les reliefs de ce dernier où la propriétaire des lieux passe tant de temps avec son amant, des fois qu'ils retrouveraient quelque chose d'insolite d'entre les coussins… Le sujet épineux. Ce n'est qu'une fois sa main passée dessous qu'il est rassuré et qu'il se pose un peu plus confortablement pour lui sourire et gentiment se moquer: « Alors je vais te manquer... » C'est bien la première fois qu'un autre étudiant lui sort çà, lui qui d'ordinaire passe inaperçu et n'a rien pour plaire.

Le festival de Cannes, ses célébrités, sa croisette, ses soirées, un cocktail parfait de choses qui ne m’ont jamais attiré. Au grand dam de celle qui m’a engendrée. « Tu n’y es jamais allée ?? » Il me demande comme si c’était moi l’extra-terrestre maintenant. Je crois qu’il a un peu trop pris goût à la cour des grands. Pour ma part, je me complais chez les enfants. Et pour toute réponse, je bredouille un « Non. » dont je n’ai pas honte mais qui me fous mal à l’aise sur le moment. Comme s’il me rappelait la tare dont je suis atteinte, celle que ma mère déteste.

Et quand je tente de comprendre, de foutre le doigt sur ce qui a pu déconner dans sa tête pour qu’il parte en vacances avec celle qui l’avait – et je ne fais que le citer – agressé, je ne suis pas plus avancée. « J’ai techniquement, peut-être, un peu, paniqué, » Je crois que Dan a basculé du côté obscur sans même le remarquer. Tombé dans la tourmente des relations sociales. Les mêmes qu’on faisait semblant d’étudier. Le monde 1 – Junior – 0. Je trouve ça très laid. « Ça arrive à tout le monde, » J’imagine oui. Après tout, moi, qu’est-ce que j’en sais. Si lui n’est pas expérimenté, moi, je n’ai pas vraiment de quoi argumenter.

Alors il s’étale dans le canapé, si bien que moi, je me permets de m’asseoir sur le fauteuil à proximité. « Alors je vais te manquer... » la grimace que je lui sers, elle est quasi incontrôlée, si bien que je la commente derechef, « Manquer, manquer… » le truc c’est que je ne trouve pas d’équivalent qui évoque moins les sentiments. « Y a personne d’autre qui fait des gaufres. » Dan, il est tout simplement plus facile, plus sympa, que mon véritable frère à supporter, c’est un peu ça, mon ressenti à son sujet. « Et peu sont intéressants. » dans notre maison, je peine à me sentir bien au milieu des étudiants. Et m’affalant dans le fauteuil, mes pieds balançant dans le vide, j’interroge, « Tu pars cet été ? » comme si je n’avais pas envie de le questionner à propos de Wendy.

« Manquer, manquer… » Elle balbutie ce même mot comme s’il était exagéré, un brun trop poussé pour expliquer son ressentit maintenant qu’il est presque parti. « Y a personne d’autre qui fait des gaufres. » Voilà donc la seule explication à leur amitié mais il a beau être novice dans les relations humaines cette réponse le fait sourire à moitié, un néophyte des sentiments qui a su lire au travers des mensonges prononcés…. Si seulement il savait le faire avec toutes, voilà qui rendrait sa vie nettement moins compliquée. « Et peu sont intéressants. » Cette fois, sa tête dodeline comme satisfait de cet énième argument. Si elle souhaitait nouer des liens fraternels, ce n’est certainement pas chez la kirkland qu’il fallait aller puisque tous sont rivés beaucoup trop souvent seuls devant leur télé une manette à la main. Sans compter que les évènements se sont faits rares cette année et que les caractères se sont vite faits oublier lorsqu’il a fallu tout aider à nettoyer.
Elle finit donc de s’installer dans le cœur du vieux sofa pour continuer, « Tu pars cet été ? », alors qu’il a la nuque brisée contre la têtière du canapé, à observer machinalement les quelques petites toiles d’araignées au plafond qu’Haiwee n’a pas eu le courage de dégager.  « Possible. »  Comme de nombreux étudiants le lui ont conseillé, il lui faut marquer le coup, creuser un fossé avec l’université, avec cette ville qui l’a vu une seconde fois diplômé. Le tout est de savoir s’il a les fonds pour pouvoir partir loin d’ici quoique dans quelques mois, ce ne sera plus un obstacle puisqu’il a accepté l’offre de Wendy.

C'est un acquis, une signature ayant clôturé ce débat de quelques mois et pourtant il ne parvient toujours pas à réaliser qu'en septembre il devra dans un laboratoire se terrer, porter une blouse, un badge, se plier à des horaires qu'il lui faudra respecter à la minute près... « Le Japon, c’est loin. »  Et le billet ne sera pas donné sans compter que ce n’est que pour un mois et non deux, que s’il veut profiter de son été, il lui faudra encore débourser sans compter les nombreuses activités qui ne leur seront pas données. « Tu pars j’imagine. »

Dan va me manquer, je le répète, histoire de l’assimiler, comme si je n’avais pas pris conscience de la chose avant ça ; Mais je me rassure en me disant qu’on se retrouvera quand même durant des nuits à jouer. Enfin, s’il ne se retrouve pas à devoir faire acte de présence au milieu de mondanité. Quelques parts, en lui, je vois des traits de mon père, Wendy Witter dans le rôle de ma mère. « Possible. » Il finit par prononcer, et j’attends la suite, parce que je n’aime pas les possibilités. Je suis plutôt du genre à vouloir résoudre chaque problème, le tout avec rapidité.

Mais lui semble dans ses pensées et j’avoue que je ne vois pas bien le problème. Certes, je ne suis pas sans savoir que son budget est différent du mien, mais il sait bien s’entourer, mine de rien. « Le Japon, c’est loin. » Oui, alors celle là, je ne l’avais pas vu venir. Le Japon c’est loin. C’est l’argument de l’année. Si bien que j’en fronce les sourcils, relève le regard en direction de sn visage, fixé sur le plafonnier. « Tu pars j’imagine. » Evidemment, même si j’ai mis un peu de temps à me décider. Le truc c’est que j’étais pas certaine de supporter d’être catapultée dans la réalité… Sauf que la vie c’est maintenant, il parait. Alors de la vivre, je suis décidée à essayer. Pourtant je me dois d’être honnête, à mon tour, je regarde le plafond, et je fais face à la vérité de cette expédition, « Ouais, j’ai envie de faire chier ma génitrice. » L’un de mes passe-temps préférés, surtout que je sais combien elle aimerait m’avoir avec elle tout l’été, me présenter comme son plus beau trophée. Ou son meilleur loupé. Ca dépend des journées. « Puis… » nous qui passons nos existences dans la virtualité, on ne peut pas passer à côté du pays qui l’a quasiment inventé, « On ne va quand même pas louper ça. » bien que ce soit loin, comme précédemment évoqué, « je crois que je vais m’inscrire à la compétition. » rendre un peu plus dingue Annalynne Malcolm-Cooper, première du nom.

 L’argent a toujours été un problème pour lui, un souci dont beaucoup n’ont pas conscience sur le campus faute d’être bien nés, fils à papa et riches héritières toujours bien fringuées. S’il a quelques chemises de rechange dans son placard, c’est déjà un grand luxe pour lui, surtout si l’une d’elle porte la griffe d’une marque que tout le monde s’arrache en temps normal. « Ouais, j’ai envie de faire chier ma génitrice. » C’est une raison tout aussi valable qu’une autre il s’imagine. « Puis… On ne va quand même pas louper ça. » C’est vrai, c’est peut-être bien la seule opportunité de sa vie qu’il aura de visiter ce lointain pays. C’est d’ailleurs ce qui le pousse un peu à dire oui mais sans pour autant s’avancer, prenant le temps de la réflexion avant de valider son billet. « Je crois que je vais m’inscrire à la compétition. » Sa nuque roule contre la têtière et le regard accroché au sien le temps d’une fraction de seconde avant de décliner vers la télévision éteinte, il songe à ce qu’a été son précédent summer camp, à cette compétition passée qu’il avait fini par apprécier malgré les épreuves traversées, les coups durs qu’il a encaissés et les rires partagés.

Alors un brin nostalgique, songeur quant à son proche avenir, il repense à cette phrase qu’elle lui a soufflé, une assignation à comparaitre à ses côtés pour l’été. « On ? » Il a soupiré, forcé de constater qu’elle ne lâchera pas le morceau si aisément puisqu’il n’a pas refusé catégoriquement la proposition. « Et si j'étais dans une équipe adverse... » Les inscriptions, il les a regardées sur internet et s'ils ne sont pas plusieurs à se présenter, c'est de manière aléatoire qu'ils seront dispatchés... Alors se retrouver ensemble relèverait d'un pur hasard, d'une chance hypothétique et inespérée.