― trigger warning : ràs. ― date : 20.05. |
Panier en mains pour y déposer tes deux bouteilles de vodka et quelques cochonneries à grignoter. Le centre commercial ferme dans une heure alors autant dire que tu t’y es prêt un peu tard pour débarquer ici. La flemme aurait pu avoir raison de toi s’il restait au moins quelque chose à boire dans le frigo. Tranquillement tu parcours les rayons, il n’y a rien pour te presser, même pas le temps… Sourcils se froncent quand un portefeuille abandonné au sol suscite ton attention. Tu t’en approches, le ramasse et le découvre. Tout y est, même la carte d’identité. L’étonnement n’est que plus grand quand tu lis le prénom de la propriétaire et que tes billes ― Porca miseria. (putain de merde) Pouffes nerveusement. Coup du destin sûrement de tomber sur celle avec qui tu as été le plus grand des connards. L’eau a coulé sous les ponts depuis, avec un peu de chance, l’envie de te coller une tarte lui est passé ? Tu pourrais déposer le portefeuille aux objets trouvés, ni vu, ni connu mais t’es curieux à l’idée d’le croiser ce fantôme du passé alors tu te mets à sa recherche. Jette un coup d'œil dans chaque rayon jusqu’à ce que la longue crinière blonde ne trahisse sa présence. Tu t’en approches et tu lances alors qu’elle est dos à toi : ― Toujours aussi tête en l’air à c’que je vois. mots baignant toujours dans ce même accent méditerranéen.Tu lui tends son portefeuille : ― T’as laissé tomber ça. Azurs croisent les siens, tu te demandes si elle, elle se souvient d'toi.
(Amore Morelli)
Le cœur en hypothermie, en manque de chaleur humaine Rempli de haine, j'ai la main lourde comme celle de Damien Tarel Les yeux rivés vers le ciel, c'est noir comme j'aime.