For us things go right, 'cause it's a beautiful night ft Lilia (18.05)

Ji-hun offrit un peu de papiers à sa bien-aimée afin qu'elle puisse essuyer le résultat de l'amour qu'ils avaient fait. Sécrétions mélangées qui dégoulinaient de son vagin, dilaté par les nombreux va-et-vient qu'il avait enchaîné. Il regarda le corps de cette femme qui, à lui, s'était complètement abandonnée, avec une confiance démesurée. Elle n'avait pas exigé qu'ils viennent à se protéger, cette étape marquait le début d'un avenir dont il faudra parler, et il avait hâte d'enfin pouvoir se projeter à ses côtés – savoir aussi comment ils allaient tout gérer. Il la quitta un instant supplémentaire pour aller se vider, vessie vidangée qui permit au tube de se nettoyer, et le préserver d'infections qui affecteraient sa santé déjà bien fragilisée. Il revint très vite pour se caler de côté contre Lilia, profitant de ce moment pour demander si elle se sentait bien après ça. Je suis vraiment heureux d'avoir pu faire le déplacement pour te retrouver, il avoua, d'une main caressa les mèches de cheveux ébouriffées, plus qu'avoir envie de toi, je ressentais vraiment le besoin qu'on puisse parler. Il indiqua, fier d'avoir sauté le pas. De ses autres doigts, il parcourut sa peau nue, les contours de ses côtes, sa taille, sa hanche il suivit, quand bien même dans cette chambre il faisait plutôt nuit. La proximité dans laquelle ils s'étaient enfermés lui permettait de la dessiner, il releva les yeux pour, dans les siens plonger.

Je te trouve magnifique, il temporisa, alors qu'il réfléchissait aux mots qu'il utilisera. Il était chanceux d'avoir été choisi par une demoiselle comme Lilia, et il n'en revenait toujours pas. Il n'y avait qu'à regarder un peu en arrière, pour voir que ça n'avait pas été une mince affaire. Je vais bientôt défendre ma thèse, il commença, et la questionnna : tu le sais ça, n'est-ce pas ? C'était sa dernière année, après janvier il n'ira plus à l'université, le pied qu'il y gardait complètement retiré pour devenir un homme avec d'autres responsabilités. Ça va inclure le fait de devoir travailler à temps plein, pour subvenir à mes besoins, il n'attendit pas pour se corriger, aussitôt se permit d'ajouter : nos besoins. Pour l'heure, il l'incluait dans son bonheur. C'était une source de motivation intarissable que, d'un foyer en construction, d'être responsable. J'ai déjà une proposition, il confia à sa chérie, une promesse d'embauche dans un laboratoire de renom, avec pas mal d'acquis. Un contrat longue durée, et des privilèges pour l'accompagner. Seulement, le centre dont je te parle se trouve dans le New Jersey, il conclut, bombe lâchée. Il était tant de voir la réaction de sa dulcinée, parce que tous deux savaient que faire avec la distance était compliqué. À peine une semaine, et tellement ils s'étaient manqués. Cela dit, c'était la première fois qu'ils avaient été séparés, est-ce qu'elle pensait que c'était gérable s'il n'était question que de quelques États à traverser ?

@Ji-hun Hwang ✧ Lilia sourit doucement en sentant sa chaleur contre elle. Elle se tourna légèrement pour mieux voir son homme et répondit d'une voix douce. «Ça me fait tellement plaisir que tu sois venu aussi. Une très bonne surprise !» Elle frissonna légèrement sous ses caresses, son regard se perdant un instant dans le vide avant de revenir se fixer dans les yeux de son compagnon. «Et puis tu as raison, nous avions besoin de ce moment, de cette intimité et de nous retrouver surtout.» Elle leva une main pour la poser sur la sienne, guidant doucement ses doigts le long de sa peau, savourant chaque sensation. Elle se rapprocha encore, leurs fronts se touchant presque, et ajouta avec un sourire tendre. «Merci d'être là.»

Lilia prit une profonde inspiration, ses yeux cherchant les siens avec une intensité douce mais déterminée. Elle posa sa main sur sa joue, caressant doucement sa peau avant de répondre. «Merci, tu sais toujours trouver les mots pour me toucher.» Son sourire s'élargit, bien que ses pensées soient tumultueuses. Elle savait que ce moment viendrait, mais l'entendre dire rendait la réalité plus tangible. La fierté et l'amour qu'elle ressentait pour lui se mêlaient à une pointe d'appréhension. Elle s'efforça de rester calme, savourant chaque mot qu'il avait prononcé. «Oui, je le sais et je suis tellement fière de toi, de tout ce que tu as accompli. Et cette proposition dans le New Jersey, c'est incroyable. Tu as travaillé si dur pour en arriver là, et tu le mérites.» Elle marqua une pause, réfléchissant à ses prochains mots, avant de continuer avec une voix légèrement tremblante mais pleine de sincérité. «La distance, c'est vrai, ça fait peur. Mais je crois en nous, je crois en ce qu'on construit ensemble. On trouvera un moyen, peu importe les kilomètres qui nous séparent. Ce ne sera pas facile, mais je suis prête à essayer, à faire tout ce qu'il faut pour que ça marche.» La distance, bien que terrifiante, n'était pas insurmontable à ses yeux. Leur amour avait déjà traversé des épreuves, et elle se sentait prête à affronter cette nouvelle étape avec lui. Sa main descendit lentement le long de son visage, jusqu'à ce qu'elle puisse entrelacer ses doigts avec les siens. La chaleur de sa peau contre la sienne apportait un réconfort silencieux.

La brunette, le cœur tambourinant, réussit à  plonger un regard déterminé dans le sien. «Je suis là pour toi, et je sais que tu seras là pour moi aussi. On a déjà surmonté tellement de choses ensemble. On peut surmonter ça aussi. On trouvera des solutions, des moments pour se retrouver, pour ne jamais perdre cette proximité qui nous est si précieuse.» Elle ferma les yeux un instant, se laissant envahir par la proximité de leurs corps. Ses pensées dérivèrent vers des souvenirs partagés, des moments de complicité et de bonheur. L'idée de le voir partir pour le New Jersey lui serrait le cœur, mais elle savait qu'ils trouveraient un moyen de surmonter cette épreuve. «Quoi qu'il arrive, je veux qu'on soit ensemble. Peu importe où la vie nous mène, tant que je t'ai à mes côtés, je sais que tout ira bien.» Elle se blottit un peu plus contre lui, laissant un silence chargé de promesses s'installer entre eux. La détermination dans son regard montrait qu'elle était prête à faire face à ce nouveau défi. Tant qu'ils restaient ensemble, rien ne pourrait les séparer.

Et il n'y avait vraiment pas de quoi. Nul besoin de le remercier parce que ce qu'il avait fait était pour Lilia, il n'y avait donc rien d'anormal à ça. Ils avaient souffert des derniers jours d'examen qui ne leur avaient laissé peu de moments avant qu'il ne doive filer, et la première semaine de séparation leur avait semblé tout aussi compliquée, parce qu'ils s'étaient horriblement manqués. Le décalage horaire n'offrant que peu d'instants durant lesquels ils pouvaient pleinement communiquer, il n'aurait jamais pensé que ça puisse autant peser. Alors, quand il parla de la fin de ses études et du New Jersey, il s'attendait à ce qu'elle le supplie de rester, ou qu'elle lui promette de tout abandonner pour terminer son doctorat dans cet autre État, mais ce ne fut pas le cas. Contrairement à ce qu'il avait imaginé, elle vint à le féliciter, à annoncer sa fierté et à le laisser filer vers cette opportunité qu'on lui avait donné. Il fut troublé, ne sut pas comprendre si c'était dans le bon sens ou dans le mauvais mais il finit de l'écouter. Elle parla de la distance qui pouvait effrayer mais ô combien ils étaient prêts à l'affronter. Objectivement, il n'était pas très certain de pouvoir le confirmer, ça avait été dur d'être ainsi éloignés. Ils n'avaient aucunement prouvé qu'ils y étaient arrivés – la preuve étant qu'il avait dépensé une fortune pour la retrouver malgré son déséquilibre financier. Il ne pourra faire ça quand il vivra là-bas. Il travaillera, de jour, de nuit, à la recherche il y dédiera sa vie. Est-ce qu'elle disait vrai ou était-ce une véritable utopie ?

Quand bien même ils avaient réussi à braver une séparation, il trouvait que celle-ci était la pire contre laquelle il allait y avoir confrontation. Soit ça passait, soit ça cassait, il n'y avait pas de milieu qui s'imposerait. Alors je vais accepter, il conclut une fois qu'elle eut terminé, si tu penses qu'il n'y a vraiment pas de raisons de douter, alors je vais signer. Il lui sourit, car après tout c'était la chance de sa vie. Ils verront ensuite ce que l'avenir leur réservera, Ji-hun mettait un point d'interrogation sur ça. Un foyer divisé, ce n'était clairement pas ce qu'il aurait préféré. Il ne partait toutefois pas pessimiste au complet, parce que depuis qu'ils se fréquentaient, beaucoup de points de son parfait portrait n'avait pas été cochés, et pourtant jusque là, ça avait bien matché. Je vais fumer, il la prévint, bisou déposé sur l'une de ses mains, tu as besoin que je t'amène quelque chose ? À boire, à manger, un livre écrit en prose ? N'importe quoi, il lui trouvera. Il se redressa, et son boxer il enfila avant de sortir et de rejoindre l'entrée, là où, dans sa veste, se trouvaient cigarettes et briquet. Il se déplaça jusqu'à la fenêtre la plus éloignée, l'ouvrit et respira un bon bol d'air frais avant de s'intoxiquer ; bâton de nicotine enfin allumé.

@Ji-hun Hwang ✧ Lilia sourit doucement, une lueur de tristesse mêlée à de la compréhension dans ses yeux. «Tu sais, ce n'est pas que je n'ai pas envie de te retenir,» dit-elle doucement. «Mais je sais combien cette opportunité est importante pour toi. C'est ton rêve, Jay, et je ne voudrais pas être celle qui t'empêche de le réaliser.» Elle fit une pause, choisissant ses mots avec soin. Ils avaient effectivement survécu à une semaine difficile, une semaine qui leur a bien montré à quel point ils tenaient l'un à l'autre. Ce ne sera donc pas facile, elle le savait. Mais elle croyait en eux, en lui. Ses yeux se posèrent sur lui, une détermination tranquille dans son regard. «Nous allons faire en sorte que ça marche. N’est-ce pas ?» La distance n'était qu'un obstacle de plus, ils étaient plus forts que ça. Mais elle avait tout de même besoin d’être rassurée également.

La brunette regarda son homme se lever, un petit sourire se dessinant sur ses lèvres. «Non, rien pour moi. Juste... reviens vite, d'accord ?» Son regard suivit le jeune homme jusqu'à la porte, son cœur se serrant un peu à l'idée de cette future séparation, mais aussi rempli d'une fierté et d'une confiance inébranlables en leur amour. La jeune française attendit sur le lit, son cœur battant un rythme rapide d'anticipation et d'appréhension mêlées. Les minutes s'étiraient comme des heures, jusqu'à ce que finalement, elle ne puisse plus résister à l'envie de le rejoindre. Glissant silencieusement hors du lit, elle enfila sa chemise de nuit légère et douce, se sentant à la fois déterminée et fragile.

Elle s'approcha du bel asiatique qui regardait pensivement par la fenêtre, absorbé par les lumières nocturnes de la ville. Le rejoignant doucement, elle l'enlaça par derrière, sentant la chaleur de son corps contre le sien. Un moment de silence passa, puis elle déposa un baiser tendre sur son omoplate, une caresse muette de soutien et d'affection. «Jay…» commença-t-elle d'une voix douce mais ferme, cherchant ses mots avec soin. «Au fond de moi, il y a ce désir egoïste de te garder ici, près de moi. C'était si difficile de te voir partir, même pour un court moment. Mais je sais que ce que tu as devant toi, c'est bien plus qu'une simple opportunité. C'est ton chemin vers quelque chose de grand, quelque chose que tu mérites pleinement.» Elle fit une pause, sa main caressant doucement son bras. «Alors je t’avoue que je suis tout aussi perdue que toi… Je ne peux pas te promettre que ça sera facile. La distance, le décalage horaire, tout ça... ça va être un vrai défi.» Son regard chercha le sien, plein d'une tendresse profonde mais un brin de tristesse également s’y cachait.

Bien évidemment qu'ils allaient faire en sorte d'y arriver, quand bien même la distance le faisait énormément flipper. Portrait d'un foyer complet déjà bien médité, il ne se doutait pas que celui qu'il bâtirait serait un peu plus particulier. Lui œuvrant pour la recherche dans un autre État, Lilia encore étudiante qui se retrouverait là. Ce n'était en rien le chemin qu'il aurait voulu, il fallait se faire une raison un point c'était tout. Ils auront l'occasion de se retrouver, une fois le doctorat de la Parisienne validé – encore fallait-il qu'elle compte, au États-Unis d'Amérique, rester. Ji-hun avait pour habitude de fumer, même après chaque fois que leur amour était consommé, mais ce fut davantage un besoin après l'avenir duquel il venait de converser. Il allait signer et se retrouver dans le New Jersey, comme il l'avait toujours rêvé. Il lui fallait un peu de temps pour réaliser ; sa vie allait complètement changer, être de ses parents la fierté, l'homme pour qui ils avaient tant donné. Alors oui, il était heureux, mais un point noir s'allumait devant ses yeux lorsqu'il expirait sa fumée vers les Cieux. Il n'entendit pas Lilia piétiner, ce ne fut que lorsqu'elle vint l'enlacer que sa présence fut remarquée. Bras tendu vers l'extérieur pour ne pas envahir l'intérieur, le Nord-coréen posa la sienne, libre, sur une de ses mains. Qu'est-ce que tu fais habillée, il l'interrogea avant de reprendre une bouffée, je n'ai pas dit que j'en avais terminé. Il prit son temps pour souffler du toxique vers la nuit face à laquelle il se trouvait.

Humour très vite écourté par ce prénom qu'elle finit par lui adresser – le sien, en réalité. Ça sonnait la sériosité. Il l'écouta, comme il le faisait à chaque fois puis confirma : un défi qu'on va réussir à relever. Il n'y avait pas d'autre choix possible maintenant, le brun lui avait dit « je t'aime » romantiquement, ils ne pouvaient se défiler à présent. Parce que, de toute façon, tu viendras me rejoindre après, pas vrai, il demanda son affirmation, peur que ses projets la poussent à choisir une autre maison, pas vrai ? Il insista pour qu'elle puisse rapidement le rassurer ; il n'était question que de quelques années à être séparés, étaient-ils d'accord pour s'accorder ? Je travaillerai dur pour que tu te sentes aussi bien là-bas que tu l'as été ici, il lui promit, sans crainte de ne pouvoir réaliser ce qu'il dit, parce que : t'es ma famille aussi. Celle qui faisait de lui un petit-ami, celle qui fera de lui un mari et peut-être le père d'une ribambelle de ouistitis. À cette idée il sourit, mégot pas tout à fait fini, mais écrasé et déposer sur le rebord pour qu'il puisse se tourner, faire face à la femme qu'il savait aimer. Ce ne sera qu'une question d'années, il répéta, convainquant. Dos contre le pan, il la rapprocha de lui sur l'instant, main sur cette hanche qu'il appréciait agripper très souvent. Ça ne peut être autrement, il fit, la contemplant.

@Ji-hun Hwang ✧ Lilia sentit son cœur se serrer alors qu'elle écoutait Ji-hun parler avec une conviction qui la touchait profondément. Leurs regards se croisèrent, et elle vit dans ses yeux une détermination qui lui donnait la force de croire en leur avenir commun. Les mots du jeune homme résonnaient encore dans son esprit. Ses doigts effleurèrent sa peau, sentant chaque muscle se tendre sous son toucher. La brunette leva les yeux vers lui, observant chaque trait de son visage, mémorisant chaque détail comme si elle craignait de l'oublier pendant leur séparation. Elle pensait à leur avenir, à ce que cela impliquerait d'être séparés pendant quelques années. Mais au fond d'elle, elle savait qu'ils étaient prêts à relever ce défi. Ils avaient déjà surmonté tant d'obstacles, et cette épreuve ne serait qu'une de plus à ajouter à leur histoire. «Bien sûr que je viendrai te rejoindre. Peu importe où tu seras, c'est là que sera ma maison.» La pensée de leur maison, de leur vie ensemble, de la possibilité de fonder une famille... Tout cela lui donnait la force d'accepter cette séparation temporaire. Elle savait que, peu importe la distance, leur amour resterait intact. La jeune française se serra contre lui pour ancrer ce moment dans la réalité. Sentant sa main familière sur sa hanche, leurs corps s'alignaient parfaitement, comme les pièces d'un puzzle destiné à être complet.

Cependant, la brunette sentit une pointe d'inquiétude lorsqu'elle remarqua le mégot écrasé sur le rebord de la fenêtre. Le visage de Ji-hun, illuminé par la faible lueur de la cigarette qu'il avait laissée derrière lui, reflétait à la fois la fatigue et la tension. Elle se serra contre lui, laissant ses mains glisser de ses épaules à sa poitrine, où elle sentait son cœur battre sous ses doigts. Un moment de silence s'installa entre eux, lourd de sous-entendus et de non-dits. Elle inspira profondément, cherchant encore une fois les mots justes. «Ji-hun,» commença-t-elle doucement, sa voix empreinte de douceur et de souci. «Je sais que ces moments sont difficiles et que tu cherches des moyens de gérer le stress. Mais je ne peux m'empêcher de m'inquiéter pour toi à chaque fois que je te vois avec une cigarette.» Elle voulait qu’il soit en bonne santé, qu’il prenne soin de lui, encore plus maintenant qu’ils avaient tant de projets pour leur avenir. Même si, avant tout, elle voudrait qu’il fasse cela pour lui-même.

Ji-hun accueillit le corps de Lilia contre le sien, sur elle il posa sa deuxième main. Quelques années seulement avant de filer le parfait amour, avant de se lier pour toujours. Il l'aura son portrait familial, celui qu'il avait maintes fois rêvé être son idéal. Un travail qui le comblerait, lui permettrait de combler les besoins d'un foyer, une femme à ses côtés, qui sera là pour le soutenir et le réconforter d'une rude journée quand il sera rentré. Un appartement assez grand pour accueillir des enfants. Peut-être pas une douzaine, mais assez pour que survivent ses origines nord-coréennes. Ils seront métissés, mais où était le problème ? Il sourit en laissant ses projets prêts à être concrétiser ; c'était avec elle qu'il allait se marier, qu'importait si ses parents la reniait, il saura, à lui seul, la mettre en sécurité. Le silence fut toutefois coupé, la demoiselle se sentait probablement de lui parler d'un sujet pas encore évoqué. La cigarette qu'elle ne trouvait pas très chouette. Ça fait plus de dix ans, il l'informa. De ce fait, il n'allait pas arrêter maintenant. Je peux ralentir l'alcool, ne plus jamais toucher à la drogue, mais ça..., il tourna la tête vers le rebord de la fenêtre, avant de regarder à nouveau la brunette, j'en ai besoin.

Pour se rappeler du jeune soldat de dix-sept ans qu'il avait été, à se poser avec des plus confirmés, avec quelques voisins de pallier ou bien des amis qu'il avait depuis qu'il était né. Certains n'étaient plus aujourd'hui, ils avaient perdu la vie – pour des conneries. On lui avait déjà beaucoup retiré, il avait besoin de garder un fil qui le ramenait au passé, pour ne jamais oublier. Je me nettoierai la bouche et me laverai les dents autant de fois que tu le voudras, si tu n'aimes pas embrasser le tabac froid, il sourit en coin, une autre idée vint au brun, mais ça ne m'empêche pas de déposer des baisers là... La joue, la mâchoire furent attaquées. Il leva son menton pour la prochaine destination. Il glissa en ligne discontinue sur son cou, embrassa sur sa chemise de nuit les parties qui le rendaient fou, jusqu'à la pousser pour se mettre à genoux. Tissu soulevé, il embrassa goulument ce ventre qui portera ses bébés, puis aspira la peau juste au-dessus de son intimité, heureux de la marquer d'un motif violacé, empreinte de sa possessivité.

@Ji-hun Hwang ✧ Lilia le regardait avec une certaine gravité dans les yeux, mais aussi une douceur qu'elle ne réservait qu'à lui. Ses lèvres s'étaient pincées légèrement à l'évocation de ses mots, mais elle resta silencieuse un moment, pesant chacune de ses pensées. Elle n'aimait pas le tabac, c'était vrai, mais ce n'était pas simplement une question de goût. C'était l'idée qu'il se raccrochait à un passé qui l'avait marqué, un passé qui l'avait blessé, et qu'il refusait de laisser derrière lui. Cependant elle le comprenait, sans vraiment approuver, mais elle ne voulait pas se battre contre ses démons ce soir. Pas maintenant. Elle laissa échapper un petit soupir, presque imperceptible, et lui sourit légèrement. «Je comprends.» Murmura-t-elle, ses doigts glissant doucement sur sa joue. «Je ne vais pas te juger pour ça.» Elle savait que certaines choses ne pouvaient pas être changées d’un simple coup de volonté. Et même si elle n’appréciait pas la cigarette, elle appréciait encore plus l’homme qu’il était. Ses mains se posèrent doucement sur ses épaules tandis qu’il continuait de la couvrir de baisers, sa chaleur se répandant en elle, chassant ses dernières réticences.

La voix légèrement tremblante. «Je te fais confiance.» Dit-elle d’un mélange de désir et de tendresse. La brunette se laissa aller sous ses caresses, un frisson parcourant son corps alors qu’il la marquait de son empreinte, la chaleur de ses lèvres sur sa peau la submergeant de plaisir. Ses mains agrippèrent légèrement le tissu de sa chemise, se perdant dans la sensation de ses baisers. Elle rouvrit les yeux pour le regarder, et son cœur se serra en voyant l’intensité dans son regard. Il la désirait, cela ne faisait aucun doute, mais il y avait quelque chose de plus profond dans la manière dont il la touchait – comme s’il voulait la marquer, la garder avec lui, comme une ancre dans un océan d’incertitudes. Ou était-ce ce qu’elle ressentait elle-même ? Cette envie de le garder auprès d’elle pour toujours. Cette conversation l’avait déstabilisée même si elle voulait paraître forte face à son choix. Ses doigts se crispèrent alors dans ses cheveux tandis qu’il traçait son chemin sur son corps, et elle le laissa faire, s’abandonnant à lui sans retenue. Elle n’avait plus envie de réfléchir, plus envie de lutter contre ses propres pensées. En cet instant, il était tout ce dont elle avait besoin. Ses mains glissèrent lentement dans son dos, l’incitant à poursuivre, à la submerger entièrement.

For us things go right
'cause It's a beautiful night

Lilia's place, Cambridge, Ma
Night, Saturday, 18th May
sexe

@Lilia Arnault & @Ji-hun Hwang
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