I don't want sex tonight, just you...'cause i'm so alone. (ft. Alex)

I don't want sex tonight, just you...'cause i'm so alone.

L'arrivée... Le Summer Camp était enfin là. J'avais attendu ce jour avec impatience parce que j'avais hâte, surtout parce que c'était en Floride, quoi. Mais au final, ça ne se passait pas comme prévu, et j'imagine que ça ne serait pas du tout aussi plaisant que ce que je m'étais imaginé. Pourquoi? Sören m'avait lâchement abandonnée, par un simple SMS d'adieu. Je m'étais en plus querellée avec mon frère qui s'avérait à être en plus dans la même équipe que moi pour le Summer Camp. En gros, ça n'allait pas du tout. J'étais présentement dans ma chambre d'hôtel, seule, alors que tout le monde devait bien être en train de fêter ou je ne sais quoi. Moi, je ne fêtais pas. Je déprimais. Et comment bien déprimer? Être seule, avec des drogues bien dures, des dizaines de bouteilles d'alcool, des joints, et des mouchoirs. J'étais au sol, en crise de larmes, et je venais de terminer un joint. Je m'attaquais maintenant un rail de coke. Puisqu'il n'y avait personne dans la chambre et dans les chambres autour, je mis la radio en marche afin de mettre de la musique, pour me calmer. Quoique ça ne me calmait pas, loin de là. Pourquoi m'avait-il abandonnée? Pourquoi avait-il joué avec moi comme cela? Pourquoi étais-je toujours cette bonne à rien qui avait gâché sa vie, et avec qui les mecs voulaient simplement coucher, sans s'attacher à moi autrement que par le cul? J'en avais marre. Je pensais à tout et à rien en ce moment, je pleurais, je fumais, je buvais, je chantais, je me droguais, et j'étais seule, complètement seule, comme je l'avais toujours été, au fond. Lorsque la chanson qui jouait prit fin, je commençai à trembler. Mes jambes tremblaient, et je voyais flou à cause de la drogue et de ces larmes qui ne cessaient de couler encore et encore. Dans un cri de désespoir, de mal et de peine, je frappai le sol de mon poing. J'entendis un craquement et je gémis de douleur. Je ne savais même pas qu'est-ce qui me prenait. Ça faisait tellement longtemps que je ne m'étais pas sentie mal à un point tel où je doive me droguer comme cela. Allais-je être seule pour le reste de ma vie?

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

(Invité)

15/03/2013

Dixie & Alex

En ce moment, je faisais un peu nawak. Sérieusement, rien n'allait dans ma vie. J'avais perdu ma meilleure amie parce qu'elle préférait un mec avec qui elle couchait plutôt que moi, ou plutôt que son actuel petit ami qui s'avère être mon meilleur ami. J'flippais un peu pour Feldt qui menait une grossesse assez risquée entre la fragilité de son corps et la présence de jumeaux dans son ventre. Ouais, les choses étaient assez compliquées en ce moment et j'voulais juste m'évader le temps d'un moment pour oublier tout ça. J'en avais marre, vraiment marre. Du coup, je ne pouvais plus rester dans ma chambre à penser à tout ça. Surtout qu'être dans la chambre d'Hendrix n'aidait pas vraiment. Alors j'avais attrapé mon portable que j'avais foutu dans la poche de mon short et je suis sorti dans le couloir afin d'aller m'aérer un peu. Je voulais simplement prendre l'air, fumer un peu. Ce que je faisais d'ailleurs sans hésiter. Une fois dehors, j'en profitais pour fumer une cigarette. Installé sur le bord de la pelouse dans le jardin, je me relaxais un peu... Mais c'était pas suffisant. Pas maintenant. Alors dès que j'avais fini, je remontaçs à ma chambre. Sauf qu'entre temps, j'entendais du bruit dans une chambre. De la musique, assez fort. Je fronçais les sourcils et je me mettais à frapper, pas de réponse. Alors je me risquais à entrer, délicatement. Je ne voulais brusquer personne. Je découvrais donc Dixie, assise par terre et vraiment mal en point. Je refermais après être entré dans la pièce et je m'approchais d'elle. "Hey... Qu'est-ce qui s'passe ?" Je m'approchais de la chaine pour baisser la musique avant de revenir vers elle, inquiet.

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(Rhys Ackerman)

“take a deep breath and remember who the fuck you are ”

I don't want sex tonight, just you...'cause i'm so alone.

Mon poignet me faisait terriblement mal, en ce moment, mais les drogues que j'avais pris avaient le don de réagir comme de la morphine, puisque la douleur se dissipait peu à peu. Enfin, dans ma tête, tout au moins. Physiquement, j'avais les jointures en sang, et le poignet presque bleu, mais je m'en foutais. La douleur au coeur que j'éprouvais était bien plus difficile à supporter que ça. Tout était flou dans ma tête, ma vision l'était aussi, mes rails n'étaient que peu visibles, et mes bouteilles d'alcool qui m'entouraient presque toutes vides. Ça devait être horrible à regarder, comme spectacle. À un moment, j'entendis comme la musique que j'avais mis au maximum diminuer d'un coup. Je dis, un peu trop fort, ayant perdu depuis un bon moment déjà la notion de ce qui était fort ou faible, de ce qui était près ou loin. Bref, j'avais du mal à tout dinstinguer dans les choses opposées. « HEY ! MAIS C'QUOI TON PROBLÈME ? » Je relevai la tête et reconnut Alex, qui revenait vers moi, l'air inquiet. Je me tapotai le visage des deux mains pour tenter de me réveiller, comme si je rêvais. « Oh... c'est TOI ! » Je tentai de me relever, avec très grande difficulté et sans succès, puisque je retombai immédiatement au sol, manquant de peu de me cogner la tête contre le rebord du lit. "Hey... Qu'est-ce qui s'passe ?" Sans même réfléchir aux choses que j'allais dire - j'en étais incapable pour l'instant -, les larmes me montèrent de nouveau aux yeux rapidement et mon regard s'embrouilla très rapidement. « J'suis une vraie meeeeeerde. J'mériterai jamais rien! J'suis juste bonne à baiser! » J'essuyai mes yeux pour sécher les larmes et pris une bouteille de vodka afin de boire à la bouteille, sous les yeux du beau brun. Je me mordis la lèvre. « Euh.... t'veux un rail, beau gosse? » J'éclatai de rire cette fois, comme si mes émotions négatives avaient disparues. Mais elles reviendraient bien assez vite.

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(Invité)

15/03/2013

Dixie & Alex

J'avais entendu du bruit anormal dans la chambre de Dixie donc je m'étais risqué à rentrer. Et la vue que j'avais me perturbais quand même assez. Dixie était dans un état pitoyable, entourée de drogue, d'alcool. Elle n'allait visiblement pas bien. En plus, ses cris ne faisaient que me conforter dans cette idée. Je refermais la porte derrière moi, ayant alors en tête de la réconforter dans ce dur moment qu'elle était visiblement en train de traverser. Je la voyais tenter de se relever, sans succès alors que je baissais la musique afin qu'on puisse s'entendre parler. Je la laissais malgré tout pour qu'on ait un fond de musique. Je revenais vers mon amie afin de lui donner un peu de réconfort, cherchant à savoir ce qui se passe. "J'suis une vraie meeeeeerde. J'mériterai jamais rien! J'suis juste bonne à baiser!" Je prenais sa main afin de montrer mon réconfort et ma présence pour elle. "Dis pas de bêtise okay ? Tu n'es pas une merde et t'as pas bonne qu'à baiser" Bon, ça devait sonner faux dans ma bouche puisque j'avais fait que ça avec elle. On avait baisé dans ma chambre, sous un pont et plusieurs fois ensuite dans la Mather House alors qu'elle était encore avec son mec. Et aussi vite qu'elle a dit ça, son comportement changeait. Vodka à la main, elle se mit à rire. "Euh.... t'veux un rail, beau gosse?" Je me mis à sourire et puis je hochais la tête. "T'sais que je refuse pas." Oh ouais, un rail de coke. C'était le pied ça.

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(Rhys Ackerman)

“take a deep breath and remember who the fuck you are ”

I don't want sex tonight, just you...'cause i'm so alone.

J'arrivais plus du tout à voir clair. Tout était flou, embrouillé autour de moi. C'était un peu comme si j'avais la grippe et que la nourriture n'avait pas le même goût. Mais là, c'était pas la grippe, c'était l'amour. Ce coeur brisé qui m'faisait chier depuis quelques jours déjà. J'étais dans mon délire, à vouloir me changer les idées de cette façon. Peut-être que ça marcherait. Et puis, pourquoi ne pas en profiter, alors que mes trois colocataires de chambre n'étaient pas là? À un moment, j'entendis la musique baisser. Une chance que la personne qui venait d'entrer l'avait baissée, parce que je ne l'avais même pas entendu entrer. Quand je relevai la tête pour voir qui c'était, je reconnus Alexander. Avec difficulté peut-être, mais je le reconnus tout de même. Alex, c'était le mec avec qui j'avais trompé Sören de nombreuses fois. Je pouvais pas lui résister, à ce Mather. C'était inexplicable, mais voilà. Et puis on peut dire que ce n'était pas vraiment tromper mon mec, enfin mon ex, maintenant, parce qu'il était parti depuis longtemps. C'était tellement compliqué, tout ça, que ça me donnait des mal de coeur. "Dis pas de bêtise okay ? Tu n'es pas une merde et t'as pas bonne qu'à baiser" Quoi? Qu'est-ce qu'il disait là? Ça me rentrait d'une oreille et ressortait par l'autre à une vitesse éclair. Tout comme mon comportement changeait du tout au tout en quelques secondes à peine. Je retrouvais donc mon sourire, qui remplaçait mes larmes, toujours assise au sol. « Baaaah, nie pas que t'aimes me baiser, Alex! » Je lui souris de façon idiote, en me passant une main sur le front, prenant une grande respiration, comme si je cherchais mon souffle. "T'sais que je refuse pas." Je souriais toujours, lui préparant une ligne avec ce que j'avais. Je m'en fis une aussi. Putain, qu'est-ce que ça me mettait bien. J'en étais pas à ma première, dans cette soirée. Je ne comptais plus depuis un moment déjà. « Voilà! » Puis, soudainement, comme ma joie était apparue il y a deux minutes à peine, elle disparut de nouveau rapidement. Mes yeux se remplirent d'eau en regardant Alex. « C'pour oublier Sören. Les gens d'la mafia... Pas capable d'être vraiment amoureux, ein! Moi, j'suis juste un objet, un jouet. Presque une poupée gonflable, quoi. Il aimait me baiser, comme tout le monde. Me faire croire que j'lui étais indispensable. Et pouf! J'suis à la poubelle. » J'hoquetai en tentant de me calmer. Mais ça ne fonctionnait pas. Je regardais toujours Alex en continuant sur ma lançée. « Sois sincère, tu veux? Tu m'aimes bien, ou tu profites que de mon corps? » Avec tout ça, je m'étais même pas rendue compte que j'avais dit que Sören faisait partie de la mafia...

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(Invité)

15/03/2013

Dixie & Alex

En temps normal, je serai pas rentré dans cette chambre. Mais j'avais ce pressentiment qui faisait que j'étais rentré. Et j'avais bien fait vu l'état de Dixie. Elle était clairement mal en point et ça me faisait de la peine de la voir comme ça. Alors je m'étais donné pour but de l'aider à passer cette mauvaise période, ne serait-ce qu'aujourd'hui. Après tout, si je pouvais aider, pourquoi pas. Je m'étais réinstallé à côté d'elle après avoir baissé le son de la chaine stéréo, c'était quand même mieux si on pouvait s'entendre. Je la regardais, lui expliquant alors qu'elle n'était pas bonne qu'à baiser. Après tout, elle avait bien d'autres qualités qui n'étaient pas forcément liées au cul. "Baaaah, nie pas que t'aimes me baiser, Alex!" Je haussais les épaules. Ouais okay, elle n'avait pas tort sur ce point, mais j'avais pas tort non plus. Je savais bien qu'elle ne servait pas qu'à tirer son coup. C'est tout. "Et alors ? J'peux aimer ça et dire que tu n'sers pas qu'à ça, c'est quoi l'soucis ?" Puis, dans un élan de joie - dont la provenance était encore à déterminer - elle me proposa de la joindre pour sniffer un rail, ce que j'acceptais évidemment. "Voilà!" Je sniffais alors le rail qu'elle m'avait fait et puis je voyais immédiatement son nouveau changement d'humeur. "C'pour oublier Sören. Les gens d'la mafia... Pas capable d'être vraiment amoureux, ein! Moi, j'suis juste un objet, un jouet. Presque une poupée gonflable, quoi. Il aimait me baiser, comme tout le monde. Me faire croire que j'lui étais indispensable. Et pouf! J'suis à la poubelle." Je fronçais les sourcils à ce petit monologue. Les gens de la mafia ? "Sois sincère, tu veux? Tu m'aimes bien, ou tu profites que de mon corps?" Je haussais les épaules, ne sachant quoi répondre. En même temps, je me devais de lui dire la vérité. "Les deux." Je déglutissais, espérant une réaction non violente, parce que je me doutais bien qu'avec l'état dans lequel elle était, ça pouvait être imprévisible. "Mais genre... comment ça des gens de la mafia ?" Je voulais mes interrogations résolues et c'est en posant des questions que ça sera le cas.

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(Rhys Ackerman)

“take a deep breath and remember who the fuck you are ”

I don't want sex tonight, just you...'cause i'm so alone.

J'en étais maintenant au point de délirer complètement. Je jonglais entre le total bonheur et la profonde dépression, en ce moment. Je dois dire que l'alcool que je prenais et la drogue que je sniffais fréquemment ce soir ne m'aidait pas à être dans un état très stable, au contraire. Quand je pleurais, c'était mon côté triste. Quand je rigolais, quoique faussement, c'était ce que j'aurais aimé avoir l'air, sans être défoncée, même si je n'y parvenais tout simplement pas. Maintenant, j'avais l'air encore plus conne, mais devant quelqu'un. Ce quelqu'un, c'était Alexander. On avait couché ensemble tous les deux de nombreuses fois depuis cette soirée au Charles River, et Dieu que c'était bon avec lui ! En fait, on commençait à parler, après que je lui ait passé un rail de coke qu'il sniffa bien assez rapidement. J'en fis de même à mon tour en appréciant l'effet de fou que ça me faisait. La prochaine fois, j'tenterais de m'injecter un truc dans les veines, ça irait plus vite et ce serait plus puissant. Le paradis, quoi! On parlait, et à cause de mon état de conne, je me souvenais même plus de ce que je lui disais, lorsqu'il me répondait. "Et alors ? J'peux aimer ça et dire que tu n'sers pas qu'à ça, c'est quoi l'soucis ?" J'écarquillai les yeux. Ces yeux qui devaient tellement être petits avec tout ce que j'avais pris à l'heure qu'il est. D'un côté ça avait le don de faire monter mon émotion, ce qu'Alex venait de me dire et de l'autre, ça faisait ressortir une colère trop bizarre. « Le soucis? Tu te moques de moi? Le soucis, c'est que... vous les mecs, vous me prenez que pour un objet. Un sex toy avec un trou au lieu d'une queue, quoi! Une poupée gonflable vivante. Putaiiiiiin. » Juste après avoir dit ça, ça me mettait trop sur les nerfs. Comme j'étais incapable de me relever, je me penchai sur le sol, couchée ainsi à plat ventre et me fis un autre rail de coke que je sniffai en à peine deux secondes. « Ooooh, c'que ça met bien, ein ! » Demain, c'est sûr que j'pourrais pas sortir du lit. Je lui posai par la suite une question. Une question simple, mais très sérieuse pour moi en ce moment-même, comme si je traversais une crise existentielle. En fait, c'était à peu près ça. "Les deux." Les deux? Les deux quoi? J'me souvenais même pas de ce que j'avais dit... Je ne me rappelais plus de rien. Peut-être que c'était mieux comme ça. J'avais le regard vide, perdu, limite complètement absent. « Euh.... » Ce fut la seule réponse que je donnais à ça. Maintenant, je me roulais sur moi-même en rigolant aux éclats, au sol. J'oubliai même la présence d'Alex un instant, jusqu'à ce qu'il reprenne la parole. J'étais dans un état lamentable. Lorsqu'il parla de la mafia, ça me fit rappeler Sören. Sören? Putain... Je sentis une nouvelle fois une puissante vague de larmes me monter aux yeux. « Sören fait partie de la mafia. Mais...il est où Sören, là? Je l'ai pas vu depuis un moment... Il me manque, oula... Tu l'as vu, beau gosse? » Bon, maintenant j'tentais de le draguer, alors que je venais juste de parler de Sören. Qu'est-ce qui m'arrivait, merde?

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(Invité)

15/03/2013

Dixie & Alex

Je fronçais les sourcils en voyant la tournure de la conversation. Non mais sérieusement, what the fuck. J'la baisais ouais mais je l'appréciais au delà de tout ça. Alors je ne comprenais pas vraiment le pourquoi du comment de sa situation actuelle. Au pire, je tenterai de la réconforter au maximum. Sans pour autant aller jusqu'à coucher avec elle puisque ça posait réellement soucis. " Le soucis? Tu te moques de moi? Le soucis, c'est que... vous les mecs, vous me prenez que pour un objet. Un sex toy avec un trou au lieu d'une queue, quoi! Une poupée gonflable vivante. Putaiiiiiin." Je fronçais une nouvelle fois les sourcils. Non mais elle était sérieuse ? Sérieuse, sérieuse ? Je me faisais un facepalm pour montrer que je n'étais pas vraiment d'accord. "T'es pas sérieuse ? T'sais que j't'apprécie en tant que personne. Ok on passe du bon temps mais ça veut pas dire que t'es une poupée gonflable que j'baise quand j'en ai envie. Stop avec cette idée là." C'était un big what the fuck qui se lisait sur mon visage. Mais j'enchainais assez vite à la consommation d'un rail de coke histoire de me booster un peu. Seulement, elle se remit à parler de façon triste, dévoilant des détails un peu flippant, du genre son ex membre de la mafia. "Euh...." Elle avait vraiment l'air perdue dans ses propos et je n'ajoutais pas une couche, attendant la suite de ce qu'elle voulait dire. "Sören fait partie de la mafia. Mais...il est où Sören, là? Je l'ai pas vu depuis un moment... Il me manque, oula... Tu l'as vu, beau gosse?" Je regardais autour de nous et je remarquais qu'on était que tous les deux. Puis je remarquais finalement qu'elle était au second degré donc je haussais simplement les épaules pour dire que je ne savais pas. "J'sais même pas à quoi il ressemble donc j'peux pas t'aider sur le coup. Mais au pire, j'te préviendrai si je le croise." Aucun sens plausible dans cette phrase. La coke agit visiblement.

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(Rhys Ackerman)

“take a deep breath and remember who the fuck you are ”

I don't want sex tonight, just you...'cause i'm so alone.

Si j'avais été simplement «sage», comme d'habitude, et que je n'avais pas été sous l'effet de plusieurs substances illicites ainsi que l'alcool, à la simple vue de Alexander, je l'aurais invité dans ma chambre, j'aurais refermé la porte derrière lui en lui arrachant ses vêtements et je lui aurais sauté dessus, comme on faisait quelques fois. Là, je me prenais la tête, mais vraiment. Ça m'arrivait tellement rarement, enfin que ce soit aussi intense que présentement, que quand j'étais complètement défoncée, j'étais perdue, et plus du tout moi-même. Je lui avais lancé un truc quelque peu accusateur, alors que quand j'étais sobre et normale, je prenais moi aussi plaisir à coucher avec lui. Je pouvais pas le nier, c'était juste trop top quand on baisait tous les deux. C'était bon, c'était puissant, c'était tout, mais pas ennuyant ou dégueulasse. J'aimais ça, lui aussi, alors pourquoi je pouvais simplement pas laisser ça comme ça? Pourquoi fallait que je gâche toujours tout, tout le temps? Après ces deux rails de coke que j'avais pris, je levai mon regard vers Alex et vit dans ces yeux un truc qui me laissa légèrement sous le choc. Je me figeai un instant, comme paniquée, effrayée. En fait, c'était comme si je me voyais dans le regard d'Alex, et qu'il était horrifié par moi en ce moment-même. Bon, j'avais pas les idées claires, mais je le voyais comme ça présentement. Et ça me terrifiait. "T'es pas sérieuse ? T'sais que j't'apprécie en tant que personne. Ok on passe du bon temps mais ça veut pas dire que t'es une poupée gonflable que j'baise quand j'en ai envie. Stop avec cette idée là." J'avalai ma salive, ne sachant pas quoi répondre. Je me perdis dans mes pensées un long moment, cherchant à me retrouver comme avant de tomber aussi bas ce soir, mais je n'y parvenais pas. Je tombais toujours sur un trou noir, un trou plus que perdu. « Désolée, Alex... C'était.. c'est juste moi qui fait la conne. » En fait, ça avait un peu agi comme une douche froide sur moi, ce qu'il m'avait dit. Comme si ça me réveillait, même si ça me réveillait pas entièrement. Je me rassis sur le sol, ramenant mes jambes vers moi, mes mains frottant mon front et mes yeux, comme si je venais de me réveiller après une longue nuit mouvementée. Ça avait le même effet, en réalité. Pourtant, j'étais toujours aussi défoncée. Je relevai la tête en voyant finalement Alex se sniffer un autre rail. Je souris légèrement. Intérieurement, je me disais de me calmer avec les rails, de simplement me concentrer sur l'alcool que j'avais. Ça serait mieux, pour ce soir. "J'sais même pas à quoi il ressemble donc j'peux pas t'aider sur le coup. Mais au pire, j'te préviendrai si je le croise." Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Ouais, il commençait à dérailler un peu sur ce qu'il disait, même si c'était toujours cohérant, lui, contrairement à moi. Je m'approchai de lui en attrapant une bouteille de vodka que j'ouvris et but directement à la bouteille. « Ouais, préviens-moi! On s'amusera à trois, s'tu veux! » Je lui fis un clin d'oeil amusé, ne me rendant même pas compte qu'en fait, Sören n'était plus là depuis longtemps... Je lui tendis la bouteille d'alcool, sans rien dire. Je souris.

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(Invité)

15/03/2013

Dixie & Alex

Elle était visiblement dans un état de remise en question. En même temps elle était là, à Key West, sans son copain qui venait de rompre avec elle. Cette remise en question, tout le monde la faisait. Je l'ai faite. Bon, pas sur le même point, mais j'en ai fait une quand même. Et c'était le tour de Dixie et ça la mettait au plus bas. Il suffisait de voir l'état dans lequel elle était. Défoncée et même bien imbibée d'alcool. Sachant que moi, j'étais encore bien, je me permettais de lui remonter les bretelles puisqu'elle n'avait pas à se sentir comme ça. Ok, j'kiffais coucher avec elle, j'prenais mon pied, mais c'était pas pour autant que je la prenais pour un objet sexuel. Loin de là. C'était une personne à part entière, voilà tout. "Désolée, Alex... C'était.. c'est juste moi qui fait la conne." Je hochais la tête, visiblement d'accord avec ses paroles. Au moins, elle s'excusait, c'était déjà ça. "C'est l'cas de le dire. Mais bon, j't'en veux pas." Après tout, elle est en période de doute, de remise en question et c'était loin d'être le moment de la rabaisser d'avantage. Elle se sentait déjà pas bien, faut pas en rajouter une couche. C'est l'erreur à ne vraiment pas faire. Elle parlait à présent de son copain et que si jamais je croisais, je n'hésitais pas à faire signe. Well, je ne l'ai jamais vu donc je ne pourrai pas vraiment le lui dire. Mais bon, peut-être qu'en me donnant une photo ou son nom, je pourrais me débrouiller pour le retrouver. Après tout, je suis un crack des systèmes informatiques et je pourrai savoir s'il est au Summer Camp dans un premier temps. "Ouais, préviens-moi! On s'amusera à trois, s'tu veux!" Je la regardais et je me mis à rire sans vraiment comprendre pourquoi. En fait, je m'étais mis à imaginer un truc complètement pas crédible. "Si c'est une fille ouais. Deux filles pour moi, j'dis pas non. Mec, hors de question. Même pas j'veux m'foutre à poil en compagnie d'un autre gars." Seules les filles pouvaient, c'est tout.

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(Rhys Ackerman)

“take a deep breath and remember who the fuck you are ”