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still holdin' on to everything that's dead and gone (Lewlie #11)

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@Lewis Coleman + @Charlie Miles
tw : stress post-traumatique, décès, guerre

Mardi 14 mai 2024, 02h36

Les souvenirs résonnaient encore dans les oreilles bourdonnantes de Lewis, dans ses tempes douloureuses, dans ses phalanges plus blanches que d'habitude. Bien sûr que si. Si je ne le fais pas maintenant, après ce que tu viens de faire, alors... quand ? murmura Lewis, son regard s'égarant sur les paupières fermées de Charlie, son crâne reposant contre son torse. La respiration du militaire fit s'approcher d'un peu plus près encore les traits du visage de Miles alors qu'un sourire lui échappait. Ils étaient aussi secoués l'un que l'autre et pourtant, malgré la scène à laquelle elle venait d'assister, Charlie avait de nouveau élu domicile dans ses bras. Donnant l'illusion d'être reposée, affichant presque toute la confiance qu'il n'avait plus en lui-même. Charlie n'avait besoin d'aucun artifice ; le rebond discret de ses joues, les contours de ses lèvres et ses battements de cils naturels étaient autant de détails qu'il ne se lassait pas d'admirer. Elle l'aidait à réduire le bruit des mines qui se déclenchait à intervalles réguliers dans sa mémoire et ce depuis des semaines déjà. Leurs empreintes se mélangèrent un instant avant que leurs doigts ne se retrouvent complètement, éloignant un peu Lewis de tous les hiers qui le hantaient encore. Marshall était soldat dans l'US Army, on savait que ça pouvait arriver. Ils avaient tous choisi de concéder leurs vies à leur pays, pour en sauver des milliers d'autres. Mais pas dans ces conditions. La poitrine de Lewis s'affaissa alors qu'il passait mentalement en revue les pertes subies dans leurs rangs sur les dix battements de coeur suivants. L'armée était une véritablement famille d'accueil pour certains comme ça avait été son cas, riche de deux chez lui pendant quasiment deux décennies. Mais l'armée séparait autant qu'elle ne sauvait. Une prise de conscience qu'il avait eu avec Marshall mais qu'il était loin d'avoir à l'esprit lorsqu'il partageait sa vie entre les opérations et Elisabeth. Lewis fit lentement glisser ses doigts entre ceux de Charlie, leurs peaux qui se caressaient lui faisait du bien.

La main de Charlie partit à la rencontre de sa joue, se posant sur la barbe fournie de l'ancien militaire. Elle se pencha pour laisser leur front se rencontrer, donnant l'illusion à Lewis qu'elle était devenue un prolongement de lui-même avec le temps. Rien que de savoir que tu es là, c'est déjà beaucoup. Crois-moi, dit-il, ses lèvres remuant contre celles de Charlie. La tension qui pesait sur ses épaules baissa d'un cran lorsqu'elle l'embrassa. Prolongeant l'étreinte de leurs lèvres, la bouche de Lewis épousa toute l'étendue de celles de Charlie avec une tendresse débordante, le bout de ses doigts avançant lentement le long de son cou avant de se poser derrière sa nuque. S'il n'était pas en état de lui dire le fond de sa pensée en cet instant, sentait-elle dans ses soupirs qu'il n'avait aucune envie d'envisager la moindre saison sans elle ? Il existe un numéro d'urgence dédié aux vétérans qui ont vécu un stress particulier lors d'opérations... avança Lewis d'une voix feutrée, formulant là une décision qu'il avait déjà prise. Incrustée dans chacun de ses muscles encore engourdis. Lewis avait eu vent de cette ligne spéciale, comme l'on évoquait le souvenir de certains camarades à la retraite, sur le terrain. Mais pas une seule seconde, il n'avait pensé en devenir le bénéficiaire un jour. Je téléphonerai cette semaine. Je n'attendrai plus, tout simplement parce que je l'ai assez fait, admit-il, s'apercevant soudain que le silence avait remplacé le bourdonnement de la bouilloire. Je m'occupe du thé, dit Lewis en embrassant le front de Charlie avant de se lever. Le temps qu'il remplisse leurs tasses d'eau fumante, optant pour deux thés noirs, Coleman aperçut la silhouette rapide de Bucky - désormais bien réveillé - qui gagnait le canapé. La faible épaisseur des volutes de fumée lui permettait maintenant de voir tout ce que ses angoisses de ce soir avaient occulté. Il avait perdu une partie de son sentiment d'appartenance à l'armée mais sa famille, elle, était juste sous ses yeux.
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“Jamais. Tu n’as jamais à remercier Lew. Toi et moi, on gère ça ensemble.” Charlie lui explique d’un ton calme. Elle n’a pas non plus l’habitude qu’on la remercie à vrai dire, mais si il y a bien une chose à laquelle elle est douée c’est d’être là pour les gens de son entourage, les gens qu’elle aime. Alors même si Lewis faisait les pires cauchemars, qu’il décidait de se faire hospitaliser et aider, ou qu’il lui avouait les pires de ses souvenirs elle serait là pour lui, sans même hésiter. Si lui a été là pour elle à travers ses crises de paniques, leur rupture, son accident et sa mère qui avait redébarquer dans sa vie, elle est là pour lui à travers les cauchemars, les souvenirs et les journées difficiles à gérer. Après avoir lancé de l’eau dans la bouilloire, parce qu’elle, comme lui, ne pourra sûrement pas se rendormir et elle vient se blottir dans les bras de Lewis. Elle comprend rapidement qu’il en a besoin autant qu’elle. Elle a besoin d’être là pour lui, de prendre soin de lui, et il a clairement besoin de la sentir auprès de lui. Elle l’écoute, son attention complètement tournée vers lui, mentionne la mort de Marshall et elle sent son cœur se serrer pour lui. Elle n’imagine pas ce qu’elle ferait si elle en arrivait à prendre Milo, Ascella ou Wade. Elle n’a peut-être pas des tonnes de personnes importantes dans sa vie mais l’idée de ne les perdre la terrifie. Et elle refuse même de penser à la simple idée de perdre Lew… “Peut être que vous saviez les risques, mais cela ne rend pas la chose plus facile ou tes sentiments moins valide.” Il a tout les droits d’avoir le cœur brisé et de penser à son meilleur ami, à la dernière fois qu’ils ont passé du temps ensemble.

Doucement, Charlie vient alors déposer ses lèvres sur celle de Lewis. Un baiser qui se veut de lui faire comprendre à quel point elle l’aime, à quel point il est fort malgré ce qu’il peut croire. Elle l’observe alors qu’il mentionne le numéro d’urgence pour les militaires qui souffre de PTSD et elle hoche doucement la tête. Le premier pas n’est jamais facile, elle en sait quelque chose, mais au final ça ne peut que l’aider à combattre tout ce traumatisme qui le hante jour après jour. Elle vient doucement caresser sa joue. “C’est un bon début.” Lui dit-elle tendrement avant que la bouilloire ne bip dans la cuisine, mais avant qu’elle ne puisse réagir, Lewis est déjà debout. Elle l’observe depuis le canapé, Bucky venant se lover sur un coussin du canapé pour être plus proche d’eux.

Charlie prend la tasse que Lewis lui tend, lui murmurant un petit merci et vient enrouler sa main dessus alors qu’il vient se réinstaller à ses côtés. De sa main livre elle vient la placer sur sa cuisse, son pouce traçant automatiquement des cercles. “Lew…” Murmure-t-elle doucement, repensant à ses mots prononce de longues minutes plus tot, j'y arrive plus... Les mots qui ont complètement terrifié Charlie. Pense-t-il vraiment à abandonner complètement un jour. “Je… J’veux juste que tu me promettes quelque chose.” Elle prend sa main dans la sienne avant de reprendre la parole, la voix un peu tremblante. “Promets moi que si tu te sens pas bien, si tu vis encore des moments comme ca, tu m’appelleras, peu importe l’heure.” Elle veut être là pour lui, complètement. “Parce que ce que je t’ai dit tout à l’heure, je le pense vraiment.” Charlie ne lui aurait jamais dit qu’elle l’aime si elle ne le pense pas.
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Mardi 14 mai 2024, 02h36

on gère ça ensemble. Posé sur Charlie, le regard lointain de Lewis portait d'autres messages que des résidus de stress. Autant d'amour que de reconnaissance. Autant de fierté pour celle qu'elle était que de craintes pour ce que lui était. Sa relation avec Charlie était une alliance supplémentaire à laquelle s'accrocher et, depuis le départ, Miles était peut-être le début de sa guérison. Il aurait voulu qu'elle accepte ses merci, qu'elle en comprenne la profondeur mais Lewis n'était pas en état de répondre. Ses lendemains, Lewis voulait simplement les dessiner sur la peau des mains de Miles, à l'image de leurs doigts qui s'enlaçaient comme deux corps heureux de se retrouver. C'est vrai, admit-il dans un souffle. Le pouls régulier de sa petite amie, contre lui, sonnait si différemment des bombes qui peuplaient encore sa mémoire. Classé confidentiel au même titre que toutes ses missions précédentes, son déploiement au Sahel devait rester à la discrétion de ses participants. La mort de Marshall était consignée sur un rapport officiel et dans la mémoire vive de son cerveau. Des souvenirs que Lewis ne pourraient partager avec personne si ce n'était les camarades déployés avec lui début 2022. Les lèvres offertes de Charlie lui offrirent une chance de faire la paix avec ses pensées, de se perdre ici avec elle plutôt que de déterrer des souvenirs douloureux. C'est un début mais le processus risque d'être long. Et peut-être assez peu visible ou efficace ou départ, je ne sais pas. S'il avait laissé de côté l'idée d'avoir un suivi particulier, il allait maintenant miser plus que jamais dessus. Il puiserait dans toutes ses cellules saines, dans tous les bons souvenirs qu'il avait de Marshall aussi pour avancer. Un sourire progressa, s'élargit sur les lèvres sèches de l'ancien militaire alors que les doigts de Charlie sur ses joues lui faisaient l'effet d'une brise salvatrice. Coleman avait été capable de laisser sa vie entre les mains des dirigeants de ce pays pendant deux décennies, il la mettait désormais entre ses propres mains. Et celle des médecins de l'armée.

Lew… Contemplant le tissu de son jean qui se plissait légèrement à l'endroit où le pouce de Charlie oeuvrait, le regard clair de Lewis percuta celui, infiniment sérieux, de Charlie. Ses sourcils relevés sous l'effet de surprise s'abaissèrent alors qu'elle se saisissait de sa main, l'inquiétude pointant dans sa voix. Le simple fait qu'elle l'accepte tel qu'il était, avec ses aspérités, lui donnait envie de retrouver le chemin de ses lèvres. C'était, pour le moment, le seul moyen qu'il avait de lui faire comprendre tout ce qu'elle représentait dans son univers. Lewis reposa sa tasse encore fumante sur la table basse, Charlie toujours dans ses bras. Ce n'est pas un si... Lewis marqua un temps d'arrêt, déjà épuisé à l'idée que les cauchemars ne reviennent. Je ne pense pas que ça parte aussi vite, Charlie. Ce n'est pas un si parce que c'est un quand. Quand ça arrivera, je saurai que tu es là. Il câlinait ses doigts avec une tendre tranquillité sentant que, si les souvenirs affluaient assez aisance, les mots venaient parfois à lui manquer. Même si je le voulais, je ne peux pas te le promettre et tu le sais, ajouta t-il doucement. Je ne peux pas prévoir les crises et encore moins te garantir d'avoir le réflexe, ou même la simple présence d'esprit, de prendre le téléphone. Mais je sais que tu es là, d'une manière ou d'une autre, et c'est tout ce qui compte. La réponse n'était pas complètement satisfaisante mais il se refusait à promettre sans certitudes. Son TSPT restait l'équivalent d'une inconnue dans une équation, il ne savait jamais sous quelle forme et avec quelle force son stress allait se présenter. Elle l'aimait et cette seule pensée le réchauffait autant de l'intérieur qu'une gorgée de thé brûlant. Des sentiments réciproques qu'il aurait aimé être en mesure d'exprimer. Et j'en suis le premier heureux, dit-il alors que des flashs de tous leurs moments passés ensemble remontaient à la surface. Il continua de caresser les doigts de Miles comme si ses empreintes avaient le pouvoir de parler à sa place, de déposer des sentiments qu'il savait forts entre les mains de Charlie. C'est aussi l'une des raisons qui me fera tenir aussi longtemps que nécessaire, assez longtemps pour guérir un jour, reconnut-il ouvertement, lui indiquant là l'étendue qu'avait eu ses mots. Trois exactement. Charlie... Lorsque ce sera le bon moment, lorsque ça ira mieux, j'espère pouvoir te faire comprendre à quel point je me sens chanceux de t'avoir à mes côtés. Plus que je ne l'ai sans doute jamais été, souffla Lewis avant qu'une sensation duveteuse ne chatouille sa main libre. Bucky.
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Cela sonne surement faux ou pathétique, mais avec Lewis à ses côtés, Charlie a l’impression qu’ils peuvent tout traverser. Avec lui à ses côtés elle se sent plus forte, plus apaisé et elle pourrait sûrement arriver à gérer tout ce que la vie pourrait lui mettre sur son chemin. À vrai dire, c’est la première fois qu’elle ne réalise qu’aucun d’eux n’est plus seuls pour affronter tout cela. Elle est là pour Lewis et elle est là pour elle. Ils traverseront tout ensemble, en se serrant les coudes. “Je sais, et ça prendra le temps qu’il faut. Que ce soit des mois ou des années, je serais là peu importe le temps.” Parce que si Charlie ne s’est jamais imaginé tombé amoureuse et être en couple avec Lewis, elle n’arrive aujourd’hui plus à s’imaginer sa vie sans lui. Elle commence même à imaginer un futur ensemble, un futur où ils iraient camper en été, ou ils partiraient en vacances, ou ils finiraient peut-être un jour par vivre ensemble. Mais ils n’en sont pas encore là, Charlie n’arrive toujours pas à vider sa valise dans la partie vide de l’armoire de Lewis.

En silence, Charlie écoute son petit ami lui faire comprendre qu’il ne peut rien promettre, mais qu’il ferait de son mieux et elle comprend. Bien sûr qu’en pleine crise de panique il n’aurait pas forcément le réflexe de prendre son téléphone pour lui envoyer un message ou l’appeler. Mais elle se promet quand même de laisser son téléphone en sonnerie pour les nuits qu’ils passeront maintenant séparer. Elle hoche doucement la tête, lui faisant comprendre qu’elle comprend parfaitement et elle vient caresser sa cuisse doucement. Elle a besoin de ce contact autant qu’elle a besoin de chercher son regard qui semble un peu plus apaisé qu’une heure plus tôt. “Tout ce que je veux c’est que tu ailles bien.” Elle lui avoue. Peu importe que ce soit avec un psy qu’il trouve comment avancer ou que ce soit avec elle pour une raison qu’elle ne comprendre sûrement jamais. Elle a beau avoir accepté ce que Lewis ressent pour elle, elle n’arrivera sûrement jamais vraiment à comprendre ce qu’il lui trouve. Elle ne peut cependant s’empêcher de lui confirmer que tout ce qu’elle lui a dit, elle le pense. Bien sûr qu’elle l’aime, elle ne l’aurait jamais dit si ce n’était pas le cas. Elle est touchée par les mots de son petit ami et hoche doucement la tête. “Je sais. Tu n’as pas le dire tu sais… J’ai beau ne pas toujours comprendre, je le vois, dans tes yeux.” Charlie est consciente de la manière dont il la regarde, de ces regards emplis d’amour et de gratitudes. Bucky vient alors se glisser sur les genoux de Lewis, sentant visiblement sa détresse récente et encore un peu présente et il vient se blottir contre lui. “Je crois que je suis pas la seule à être là pour toi.” Elle vient caresser la tête de Bucky qui se met à ronronner. Elle se blottit alors à son tour contre le torse de Lewis, venant les recouvrir d’une couverture et allumant la télé, le volume pas trop fort sur une chaîne de dessin animé qui diffuse les préférés de Lewis. Peut être que cela finirait de l'apaisé.

THE END
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